Missive cachetée à l'attention de la Garde de Hurlevent

Officiers de la Garde, bonsoir.

Je vous écris en ce sixième jour du sixième mois de l'an 35, pour vous faire part de nombreuses requêtes.

Je suis le responsable de la Banque de Hurlevent, exécutant de la Bourse Royale et donc banquier de formation. Gilliam Richmond pour vous servir.
De par les efforts de guerre et les nombreuses altérations de ces dernières années, l'institution financière hurleventoise doit sortir de l'ombre pour mettre à jour ses besoins ainsi que ce qu'elle a à proposer. Je ne voudrais pas me suffire d'écrits pour dialoguer avec vous, c'est pourquoi je vous propose une entrevue. L'un de vos décisionnaires, j'espère votre capitaine, pourrait me rencontrer en tête à tête, afin que nous puissions traiter en toute franchise, dans l'authenticité. Mes paroles sont souvent gage de qualité, et j'espère que, si vous acceptez de me recevoir, mes propositions ne vous soient pas décevantes.

Mes disponibilités sont limitées, mais en ce qui vous concerne, je pourrais faire preuve de présence quand il vous siéra. Les principaux sujets que je compte aborder concernent une finance nouvelle de la Garde, un apport nouveau et plus bénéfique à vos troupes, des engagements consensuels concernant notre manque de sécurité et de reconnaissance face à la citoyenneté hurleventoise et quelques petits détails d'ordres administratifs. Rien de bien oppressant, soyez-en assuré.

J'espère avoir retenu votre attention, merci de me répondre au plus vite.

*signé* G.R. *cache de la bourse hurleventoise*

Sieur Richmond,

Comme vous le savez, le régiment urbain n’est subventionné que par les caisses de l’Etat, géré par le Donjon Royal. Tout autre moyen de subventionnement est considéré comme nuisant à l’impartialité du régiment et ne pourrait donc avoir lieu.
Pour les mêmes raisons, il ne pourrait y avoir aucune prise de parti, ni par soutient, ni par investissement quelconque.

Concernant les questions de sécurité : si vous êtes un organisme public, nul doute que la Couronne saura vous fournir les éléments nécessaires à maintenir la sécurité de ses fonds. Si vous êtes un organisme privé, je ne peux que vous conseiller de faire appel à un organisme de mercenariat ou de protection civile.

En espérant avoir répondu à vos questions, et restant à votre disposition le neuvième jour du sixième mois de l’an trente cinq dans la soirée sinon, je vous prie d’agréer, sieur Richmond, l’expression de mes salutations les plus cordiales.

Capitaine Calirae Ventis, Garde de Hurlevent.

À l'attention du Capitaine Calirae Ventis, de la Garde de Hurlevent,
Caserne de la Garde, Hurlevent.

Le huitième jour du sixième mois de l'an 35,
Siège Social de la Banque de Hurlevent, Hurlevent.

Capitaine Ventis, tout d'abord merci de votre réponse, si rapide fut elle. Je puis comprendre votre refus face à notre proposition -pourtant des plus alléchantes-, mais la loi est loi, et la Banque se refuse à contrecarrer la législation.

Étant récemment rendue à être un établissement privée, mais finalement quelque peu publique par ses actions, je me suis fourvoyé en pensant que la Garde aurait pu nous apporter une aide quelconque. Mais elle a sûrement mieux à faire, et c'est tout à son honneur. Je prendrais donc comme initiative d'engager des hommes de main.

Dans tous les cas, je vous remercie encore d'avoir répondu à mes questions, dans les plus brefs délais de surcroit. Puisse l'avenir vous être fortuné, Capitaine Ventis.

*Signé* Richmond Gilliam *Cache de la Bourse Hurleventoise*