Missive à l'attention du Garde Janet Curtis

Missive parfumée au jasmin a écrit:

Ma chère et tendre Janet,

Je ne me souviens que trop bien encore de notre récente rencontre, non loin de ce bordel qui attire les fleurs du mal, où était autrefois, le prestigieux édifice des Hospitaliers. Ils seraient terriblement peinés de voir, ce que fait une damoiselle de petite vertu avec leurs draps et autres objets médicaux, qu'ils utilisaient autrefois pour venir en aide aux citoyens et voyageurs blessés.

Aussi courte fut-elle notre approche, je la compare à une explosion sexuel, mon âme liée à vous, le destin par la bénédiction de notre Sainte Lumière... Si seulement ce bougre de " Tonneau à Vin " à l'haleine aussi délicate qu'une guenon n'avait été présent, je suis sûr que nous aurions partager une humble chope sous les étoiles de notre belle cité, rien que vous et moi.

À l'heure où j'écris cette missive, je suis encore vêtu de mon honorable tenue de couche, encore troublé de mon doux rêve érotique à votre égard. Le soleil se lève délicieusement sur la cité pendant que son rayon traverse la fenêtre de ma chambre. Je suis là, aux aguets, priant pour que sous un heaume en plaques de la Garde Urbaine Hurleventoise, ce soit vous, veillant dans nos rues... patrouillant juste en-dessous du bâtiment où je me repose. Ma bien-aimée, si je dois faire fourberie pour que vous me passiez les fers afin que je puisse vous revoir, je viendrais m'offrir à la justice de sa Majesté sans la moindre hésitation, la passion pour seule faute qui guidera mon geste.

Si vous souhaiteriez me répondre, je vous laisse transmettre votre courrier au propriétaire de l'auberge de l'agneau assassiné, au quartier des mages. Celui-ci s'occupe de mon courrier, puisque je dors régulièrement dans l'établissement de cet homme douteux.

Je vous embrasse tendrement, mes pensées accompagnent vos courbes dans votre rustre tenue,

Vive le Roi,
Vive notre Union,

~* Votre dévoué Ethan Mercier dit Jasmin

HRP:

HRP:

Nouvelle missive parfumée a écrit:

Ma chère et délicieuse Janet,

Voici une deuxième missive qui fait suite à un heureux événement, signe une nouvelle fois de notre destin. Malgré que je fasse mon possible pour ne point devenir votre fléau, selon les avis et les recommandations de vos collègues, ainsi donc, notre rencontre béni par la Lumière, notre union est inévitable, certains.  

J'ai ouïe dire de la part de l'un des Gardes, travaillant honorablement avec vous, que vous auriez attrapé le bouquet de la mariée de damoiselle Doubhée, lors de son prestigieux mariage au kiosque derrière notre Sainte Cathédrale.

Ainsi donc, mon cœur brûle une nouvelle fois intensément d'une passion débordante presque sexuellement palpable. Je vous en conjure, et remercie une nouvelle fois l'un des Gardes de sa Majesté pour cette nouvelle dont je n'avais guère connaissance. J'ai honte de n'avoir été là à ce moment. Comment fermés les yeux, alors que l'évidence se présente ? Nos esprits sont liés.

Ma bien-aimée, j'attends avec une grande hâte votre timide réponse, qui respirera la pureté de votre âme. Je suis évidemment toujours à l'auberge de l'Agneau Assassiné, seul, sans le plaisir de vous avoir à mes cotés. Vous devez impérativement savoir, que ma fougue sentimentale augmente considérablement, l'abandon, n'est plus une idée malsaine en tête.

P.S - Je me souviens encore d'avoir été le témoin d'une scène où vous mettiez fin à un conflit entre un homme que je prénomme Tonneau de Vin et Maître Bambou. Pourtant très discrète, vous avez sortie votre cravache pour résoudre ce problème si délicat, adoptant un comportement droit, juste et sévère que je ne connaissais point encore à mon agréable surprise. Vous seriez une excellente mère pour nos futurs enfants.



Vive le Roi,
Vive notre Union,
Vive notre destin,

~* Votre dévoué Jasmin

A l'attention, de Monsieur "Jasmin" Mercier,


Monsieur, 

Cessez de m'importuner, de par quelconque moyen que ce soit. Qu'il s'agisse de lettres envoyées par voie officielle (sachez qu'il ne s'agit pas d'un bureau de poste, mais une caserne), ou même en envoyant quelconque citoyen venir frapper à la porte de la caserne du régiment urbain pour véhiculer des messages à mon attention.
Vous êtes gênant, vous créez le malaise par votre simple présence, et ce n'est pas les quelques phrases très rapidement interrompues par votre comportement outrancier et digne d'un enfant de trois ans en proie a l'amour qu'il éprouve pour sa maîtresse d'école, qui ont fait naître quelconque relation privilégiée. C'est dans votre TÊTE, Monsieur Mercier. 

Votre TÊTE. 

Nous n'avons JAMAIS eu le moindre rapport ne serait ce qu'amical, et vous n'avez fait que passer pour un être déviant, dont la déficience mentale n'est plus à douter. Vous avez imaginé je ne sais quoi a mon propos, et ce, à tord.
Par le serment prêté à l'égard du régiment que j'ai intégré, je m'engage a vous secourir, comme n'importe quel citoyen de cette ville, mais en aucun cas passer au delà de ces limites, et n'irait même pas alimenter vos fantasmes probablement sordides par une seule relation cordiale qui pourrait vous être accordée de ma part.
Vous me mettez mal à l'aise, Monsieur Mercier. D'ailleurs, plusieurs articles du Codex pourraient vous être bien familiers si vous poursuivez votre harcèlement. A ce propos, je vous préviens : Inutile de vous faire enfermer pour n’espérer ne serait ce qu'avoir un quelconque contact avec moi. Je m'arrangerai pour que ce soit un collègue qui s'occupera de votre cas lamentable.
Je vous épargne la citation des articles vous concernant, mais vous invite fortement a consulter le codex en question, toutefois. Cela vous occupera peut être au moins l'esprit un temps.

Bref, ne m'approchez plus, ou ça va mal aller pour vous.
Laissez moi faire mon devoir, tocard.

Curtis.

HRP: