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le Festival des Roses

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Message par Dorian Hawthorn Mar 25 Mar 2014 - 11:43

Le Festival des Roses

C'était toujours aux portes de l'hiver, quand les morts hantaient plus encore les bois sombres de la Forêt Noire que le Domaine de Roncesang annonçait les préparations du Festival des Roses. Tout le Domaine alors se sentait le cœur excité. Signe de repos et de victuailles, de parties de chasses mémorables et de longues soirées forts arrosées, la fête était un point de repère important parmi les gens du Domaine.

Toujours une clairière, que toute l'année les bûcherons des scieries des Hawthorn, avait été préparée avec soin. Au cœur de l'exploitation. Les maîtres-ébénistes venaient souvent graver les arbres qui ceinturaient ce grand espace dégagé par les ouvriers moins talentueux. Nettoyé de souches mais aussi des feuilles, arbustes, pouces et buissons, l'endroit était entretenu par tout le monde, petits et grands. Seul au centre, l'arbre aux ronces qui serait le clou du spectacle lors de la dernière nuit. Les festivités duraient entre 3 et 5 jours entiers, selon que les années avaient été fastes ou pas. Bien que la fête soit spécifique aux Roncesang, elle tombait toujours aux alentours du renouveau de la lune et attirait quelques curieux et initiés qui savaient que c'était en cette partie de la Forêt Noire des occasion de rencontrer du monde et s'amuser un bon coup. Les gens de Val-Tempête et des Confins étaient les plus nombreux, et quelques curieux venant de la Capitale. Plus rarement des étrangers. Le bruit qu'il y eut quand un elfe thalassien vint pour participer. C'était à l'époque de Dame Gabrielle et cet elfe resta plus longtemps que prévu, se liant avec la Demoiselle de Roncesang de l'époque. On a oublié son nom, mais cela fait partie de la légende du festival. Comme la fois où la Grande Chasse mena les veneurs jusqu'au bord d'un arbre inquiétant et sombre d'où émanant comme une plainte lugubre. Les chiens avaient tous fuient la queue entre les jambes. Les chasseurs retrouvèrent leur route, non sans parler d'une sorte de passage dans le creux des racines de l'arbre menant à une forêt aussi verte que la foret gilnéenne fut noire. L'un d'eux assurait même avoir aperçu des bêtes énormes, hirsutes de fourrure, des crocs comme des dagues mais fort heureusement endormis dans des enfants dans les bras d'un père aimant : un arbre gigantesque jumeau de celui de celui qui chantait dans la nuit. Comme on se moqua de lui !Comme toute ses histoires de chant, de musique de loups ; Il n'y a pas de loup dans la Forêt Noire. Aucun. Il y en a au nord pour sur, entre Loardaeron et Dalaran, dans les Pins Argentés. Mais tous avaient été chassés de la forêt noire depuis des siècles. Le festival et ses légendes. Il y avait une veillée chaque nuit, autour d'un grand feu.

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Les maître de Roncesang étaient toujours au plus proche du peuple en cette période. Il sortaient du manoir. Ils laissaient leurs filtres et potions. Ils laissaient les ombres dansantes. Les jeunes Hawthorn vivaient la une parenthèse. Des gens de leur âge. C'était une punition des plus horrible pour un Roncesang que d'être privé du Festival des Roses. Bien souvent c'était leur première beuverie, leur première nuit d'amour. Leur première apparition d'adulte. On dansait. Les gens se serraient. Au cœur de la nuit les corps se lovaient parfois à la lisière de la clairière. Gémissements et halètements se mêlaient alors aux bruits de la Forêt. Parfois, un scandale. Une rixe. Des joutes verbales et des passages à tabac pour un regard de travers. On ne mangeait que ce qui avait été ramassé ou tué dans le jour ou la veille. On vendait et faisait commerce aussi. Les plus beaux bijoux en rubis conçus par les femmes Hawthorn. Des élixirs merveilleux. Tous les hommes étaient bien habillés de cuirs et soies. Les dames dans leurs toilettes de satins, velours et taffetas. Des plumes noires, des fourrures. Des fards sombres ou vifs. Chaque Roncesang était plus irrésistible que l'autre. Leur aura de mystère se mêlait au peuple pour quelques jours qui était mémorables pour tous. On mangeait des sucreries. On badinait. On dansait. Les robes virevoltaient. Echarpes et foulard s'envolaient pour se perdre dans les branches griffues des arbres. Les rires et la peurs s'envolaient dans le ciel.

Il y avait l'ordalie. L'avant-dernière nuit. L'idéal était que la lune soit pleine et les astrologues Roncesang calculaient souvent comment faire pour que cela tombe comme il convenait. On pouvait défier qui on voulait. On déposait titres, noms, grades et fonctions dans un brasero. On pouvait choisir un arme ou se battre à mains nues. Dans le cirkle, la seul règle était d'arrêter à la demande d'un des deux participants. Encore fallait-il pourvoir parler. Il s'agissait de régler des différents ou de se défouler. Des mariages conflictuels se réglaient ainsi, une promotion, une vengeance. Souvent le chef de la garde du Manoir était défié et parfois, il changeait. On se souvient du fou qui défia le Seigneur pour prendre sa place en regardant la Dame de l'époque en lui promettant une nuit inoubliable. Quelle surprise quand elle demanda si elle pouvait prendre la place de son époux dans le cirkle. L'enjeu restait le même : une nuit avec elle et le titre de Seigneur de Roncesang. L'homme avait rit en voyant la chétive jeune dame. Rien que la façon dont elle délaça sa robe somptueuse pour être libre des ses mouvements fit les gorges chaudes des scaldes et conteurs pour la décennie suivante. Dans certaines versions de l'histoire, on la disait en jupon de dentelle rouge, d'autres parlaient de cuir et d'autres qu'elle était nue en entrant dans le cirkle. L'homme était subjugué. Pourtant il reprit ses esprits et se rua sur elle. La désinvolture et les mouvements gracieux de la Dame de Roncesang laissait croire à tous qu'elle préparait là une surprise et qu'elle rosserait l'individu rustre bon pour l'humiliation éternelle. Il n'en fut rien. Tel un sanglier chargeant une biche, l'homme donna un violent coup d'épaule à la dame qui décolla le souffle coupé. Il lui attrapa le bras et le brisa d'un geste sec alors qu'elle hurlait. Elle roula au sol. Il la couvrit de coups de pieds tandis quelle se roulait en boule. Le silence se faisait dans la clairière. Le sang gicla de la bouche de la dame qui tentait de se relever. Le Seigneur était impassible. Il observait, ne montrant rien. L'assistance était choquée. Les rares enfants encore furent emmenés et nombre de jeunes filles pleuraient dans les bras de leur proches. L'homme la releva par le col, lui crachant dessus puis la martela au visage. Lèvres peintes fendues en plusieurs endroits. Paupière fardée pochée. Pommettes de porcelaine éclatées. L'homme avait les phalanges en sang. De marbre, le Seigneur ne cillait pas. Pourtant on dit que l'accoudoir de son fauteuil fut descellé et presque réduit en charpie silencieusement cette nuit là. Le poing au ralenti s'écrasa une fois encore dans la stupeur générale. Et un cris aigu s'éleva dans la clairière. La Dame se balança, puisant sa force dans son unique volonté et son front vint frapper le nez de l'homme qui chancela. Il jura, le nez cassé. Il allait revenir sur elle quand elle se jeta sur lui comme on se jette sur un mur. Il fut déséquilibré, tombant lourdement au sol. Elle sauta à califourchon en hurlant sa rage et sa douleur, soufflant par le nez des bulles de sang. Elle le frappa, frappa, frappa encore et encore des ses petits poings si fins, si fragiles. Malgré son bras cassé, malgré son épaule démise malgré la douleur inhumaine. Elle lui prit le visage, se pencha sur lui et lui arracha la bouche pour recracher les lèvres ainsi déchirées à coté puis elle frappa au sol encore, encore, lui fendit le crane comme on fend un melon trop mur, la matière grise et le sang éclaboussaient les pieds des gens médusés et le visage de la Dame. Elle se redressa, repoussant les hobereaux qui venaient à sa rencontre pour la soutenir. Elle articula qu'on lui donne une dague. On le fit. Elle déculotta le cadavre et l'émascula. La dague tombait au sol tandis qu'elle avançait vers son époux qui s'était levé. Elle s'agenouilla, déposant les testicule et les sexe de son adversaire au pieds du Seigneur. Il le releva. Jamais une Roncesang ne s'agenouille ainsi pas même devant son Seigneur. Il la couvrit de son manteau et ils rentrèrent au Manoir. Plus jamais on ne défia ni un Seigneur ni surtout sa Dame. Telle est l'ordalie du Festival des Roses.

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Le clou du festival restait l'arbre aux ronces. Au centre de la clairière, cet arbre avait été choisi pour être le coeur du festival. Durant les fêtes tout le monde pouvait venir graver l'écorce du souhait qu'il voulait voir se réaliser. Personne n'essayait de savoir comment, par qui ou pourquoi, mais l'arbre avait été enchanté dès qu'on l'avait choisit pour être arbre aux ronces. Les messages gravés disparaissaient, semblant s'enfoncer dans l'écorce en moins d'une heure dans un suintement de sève rouge profond. La dernière nuit, tous ceux qui voulaient voir leur souhait réalisé devait venir dormir autour de l'arbre. Les rêves étaient étranges, peuplé de créatures suaves ou de chasses sauvages. Il était rare que d'une année à l'autre des gens osent faire réellement un nouveau vœu. Toujours est-il que chaque vœux était réalisé dans l'année, appliquant bien souvent à la lettre la formulation. Cela engendrait autant de bonheur que de malheur car tout le monde ne songe pas aux conséquences d'un souhait. On devient souvent plus riche quand toute sa famille meurt dans une agression par des bandits et qu'on se retrouve seul. Pour un temps du moins. Lorsque le jour après cette nuit autour de l'arbre se levait, un enchevêtrement de ronces sombres c'étaient enroulées autour de l'arbre sans que personne ne vit comment cela arrivait, et des fleurs de roses rouges agrémentaient le tout dans une explosion de pourpre et de vermeil. Au soir du lendemain de la fête, tous les pétales tapissaient le sol de la clairière et l'arbre aux ronces était mort. On le débitait et on en offrait écorce ou sarment à qui voulait. On disait que cela renforçait le souhait.

Voilà ce qu'était le Festival des Roses sur le Domaine des Roncesang.
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Message par Dorian Hawthorn Mar 1 Avr 2014 - 12:08

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Dernière édition par Dorian Hawthorn le Mar 29 Avr 2014 - 19:59, édité 1 fois
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Message par Dorian Hawthorn Mar 29 Avr 2014 - 16:05

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HRP : - Aucune inscription nécessaire à aucun des "events" proposés.
    - Le Feu aux Fables est un concours avec récompense. Merci de prévoir des histoires pas trop longues tout de même.
    - L'Ordalie est un combat un contre un. Les règles hrp utilisées seront celles que les deux belligérants auront choisies.
    - Les règles de la Chasse seront données le jour même pour éviter les tricheries.
    - TRP est conseillé pour profiter de pas mal d'animations.
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