Vanzetti est mort, la ville est libérée !

[ Pour ceux qui veulent une séquence émotion tout en lisant : https://www.youtube.com/watch?v=TBP853AzraU ]



-Tonton Grimell ! tonton Grimell ! Raconte nous encore l'histoire de Vanzetti !

Le vieux Nain regarda les enfants en fronçant les sourcils... Raconter cette histoire, encore ? après tout, pourquoi pas, on était mercredi et c'était la veillée des comptes. Il repoussa ses cheveux blancs, et pencha sa tête vers le groupe. Des enfants, pour la plupart, qui eurent un mouvement de recul  retenant leur souffle, devant le visage marqué du vieux chasseur.

-Alors une dernière fois, je vais vous raconter son Histoire... mais pas trop fort, on raconte que son esprit hante encore nos terres, alors chuut.. sinon il viendra vous mangeR ! s'écria le vieux Nain en levant les bras au ciel, devant les enfants aux yeux écarquillés qui se cachèrent sous les jupes de leurs mères.

Devant le groupe attentif, les Draeneï posés, les Humains, quelques Worgens, des Gnomes invités, d'autres nains fumant leur pipe souriant d'entendre cette histoire pour la centième fois, et une poignée de Pandarens discrets, Grimell commença son Histoire...

Ces évènements qui ont chamboulé la belle cité d'Hurlevent, se sont déroulés il y a plus d'une vingtaine d'années... Ceci est l'histoire d'un Homme de bien comme on en trouvait peu à l'époque, qui par la souffrance devenant rage, elle même devenant haine, s'est laissé consumé par son propre cœur meurtri à l'image d'un feu ardent détruisant l'édifice d'une vie. Donnez à un Homme l'intelligence, l'argent, les moyens et la volonté de faire le bien général. Poussez le dans une injustice, et hantez-le de ses fantômes, pour que son goût du Bien devienne une obsession pour le Mal, et vous obtenez un Vanzetti... L'un des pires criminels qu'on ai connu les enfants.

Priez pour qu'un comme lui ne revienne jamais.


Le Professeur Elliot Abraham Hopkins. Médecin Gilnéen, grand séducteur, combattant de talent et érudit : une sorte d'Universaliste. Il avait reçu une très bonne éducation, comme tous les Gilnéens fortunés. Sa mère était l'une des bienfaitrices de la ville, œuvrant pour la charité s'occupant de la clinique familiale, gratuite pour les plus démunis. Il avait grandit dans cet univers d'égalité et de chance pour tous.
Pourtant la famille avait été déchirée, car se reprocher la mort d'un proche, est une arme autodestructrice qui vous consume jour après jour.
C'est exactement ce qui animait Elliot. Il s'était toujours senti responsable de la mort de sa petite soeur Rose, qui n'avait que 4 ans et lui 6.

C'était à Havre-comté, alors que les flammes détruisent la bourgade, que tout avait commencé. Le Fléau réduisait à néant aussi bien la Terre que les âmes, ce cataclysme est à l'origine du Mal dont je vous parle.

Le père d'Elliot était mort en défendant ses enfants et son village contre les Chevaliers de la Morts, voulant les emporter pour leur trancher la tête, ou je ne sais quelles atrocités qui n'ont pas leur place ici...
Dans leur maison en feu, pendant l'évacuation et la panique, Elliot et sa mère étaient passé par la fenêtre pendant que leur père se faisait... hum,  égorger. Mais Rose n'avait pas été assez rapide. Les soldats du Roi liche la tenait d'un côté, et Elliot de l'autre, au bord des larmes, elle criait son nom "Elliot !"
Il n'a pas réussi à la garder, et elle disparue dans l'obscurité sous les lames des Runiques...

Il ignore comment ils ont rejoint Gilnéas en vie, il ne s'en souvenait pas. On raconte que les portes s'étaient ouverte miraculeusement, Gristête devait peu être une ultime faveur à la famille Hopkins, qui sait.
Les années passent, il devient un brillant médecin, curieux et déterminé.
Et puis c'est l'effondrement de Gilnéas. Hopkins perd tout, ses amis, sa demeure, sa clinique. Sa mère grâce aux Dieux, était morte de mort naturelle longtemps avant. Elle n'a jamais connu cette horreur. Tous les Gilnéens savent ce que c'est.

Grimell adresse un regard compatissant aux Worgens présents, qui baissent la tête.. Oui, ils savent tous. Ils connaissent le visage de l'Horreur. Voir ses amis, ses voisins, sa Famille, se faire démembrer sous vos yeux, avant de se faire soi-même encercler par les lupins sauvages assoiffés de sang, ou pire.. que l'on reconnaît.



Après l'exode, le Professeur débarque à Hurlevent, et se fait rapidement des amis. Samildanache en tête, la bonne prêtresse aimée de tous. Il travaille à l'Hôpital, soigne les gens gratuitement, il est aimé, il est respecté, c'est son ascention pendant des années. Il donne aux Marches de l'Ouest, voyage en Outreterre, toujours pour soigner, Horde comme Alliance durant certains combats inter-factions. Il organise une réunion avec Samildanache pour remanier l'autorité de la Garde de Hurlevent, la réorganiser et la rendre plus proche du peuple, contre les abus. Il oeuvre pour faire reconnaître l'Ambassade et d'autres autorités. La ville n'a jamais été aussi calme, unie et fière.
Mais un jour, c'est l'évènement de trop. Une altercation avec Amélie de Bayle, qui brisera sa carrière le lendemain sans même chercher à savoir le bien qu'il faisait. Elle le jugea, lui et le Docteur Janis Solstenssen, sans jamais avoir eu de regret à condamner les deux médecins les plus généreux de la Cité, sans aucun procès, sans aucune explication. Une simple civile, qui fait renvoyer un Professeur de médecine émérite !? Qui est-elle pour juger de cela, dans quel monde vivons nous ?
Tout ce qu'avait fait Elliot, fut balayé en l'espace d'un murmure... Les Hospitaliers ne s'en sont jamais relevé. Et ce fut les horreurs qui s'enchaînèrent. Sa fiancée Janis se fera agresser et perdra son enfant... Hopkins nourrit le mauvais loup qui se dispute son âme avec le bon jour après jour.
Toutes ses tentatives pour se faire entendre sont vaines, on le rejette, on l'ignore. De Bayle a passé le mot : il faut briser Hopkins. Le peuple se soulève, mais rien n'y fait.


La souffrance, laisse place à la rage.

Il tente, toujours. Il entre au Dispensaire, uniquement parce que Samildanache se porte caution pour lui. Pendant longtemps, il y travaille, uniquement pour le bien de ses patients et du peuple. Mais rien n'était terminé, sa vengeance prenait forme, animée de jour en jour par tous ces bâtons dans les roues.
Un jour, un mystérieux chevalier de la Lame d'ébène entre au dispensaire, blessé. Tous les hospitaliers lui crachent au visage. C'est un vieil homme... tous, sauf un. Hopkins, par bonté, le soigne contre tous les avis. Il ne parvient à rien, on ne soigne pas un runique. Mais il essaye. "Le vieux" s'en va, comme si de rien n'était. Hopkins ne le sait pas, mais ce Vieux va le plonger dans l"une des plus grande chasse à l'Homme que le Royaume ait connu.


La rage, laisse place à la haine.

Le système. Sa cible était le système. Faire ouvrir les yeux au peuple, et faire tomber ces "faux puissants". Il organise en secret des rendez vous avec des crapules, ou des bienfaiteurs qui partagent son avis. Assez de tout ça ! Il faut faire avancer les choses. Pendant de nombreux mois, il recrute des espions, des agents, qui écoutent simplement. Il s'achète des mercenaires avec sa fortune, tout en secret, sans pouvoir être suivi.
Un jour, "le Vieux" revient, il a une boîte. Il l'aurait trouvé dans les régions maudites du Nord d'Azeroth. Cette boîte, d'une puissance démente, serait une parcelle de l'esprit d'un Dieu Très Ancien... Yogg Saron.

Grimell murmure le nom, devant la foule figées telle des pierres pendue à ses lèvres... la suite ! la suite !

On n'en sait pas grand chose, mais on dit qu'elle s'empare de votre esprit, trouve vos faiblesses et vos secrets les plus cachés... elle vous parle, vous dit tout ce que vous ne voulez pas entendre. Elle vous habite, vous transforme, alimente votre Haine, vos désirs, votre part de mal. Comme un parasite. Et elle exaucerai la volonté de son porteur. C'est le pas de trop, il n'y aura plus de retour en arrière. Le plan est en marche, et plus rien ne l'arrêtera.
Hopkins, jour après jour, contamine les médicament de l'Hôpital d'un parasite qu'il a crée grâce à ses recherches sur les peuples des mers.
Durant la contamination, tous les plus grand ont cherchés : druides, médecins, biologistes, chamans...

Cette maladie était un mystère, mais une habile jeune infirmière qui deviendra plus tard Major de la Garde, Calirae Ventis, trouva la solution :

- Des cellules souches de murlocs-mutants, maudites par l'Ombre et la Gangremagie cherchaient des cellules Murlocs saines pour se reproduire. Mais dans un corps humain, faute d'en trouver, elles contaminaient les cellules humaines les détruisant : ce qui avait donné la terrible "peste de Vanzetti" ou "le virus V." Il l'avait modifié pour que le parasite meurt après 120h, au lieu de détruire les cellules vivantes. La maladie n'était pas mortelle, mais les plus faibles n'avaient pas supporté : enfants, vieillards... C'était la panique, le chaos en ville. Les morts s'empilaient à même le sol dans les rues, et la forêt d'Elwynn fut creusée en toute urgence pour enterrer les corps après avoir été brûlés.






Tout s'enchaîne, il créé un gang, "les échos du passé" sous l'identité Worgen de Vanzetti. Il envoie des sbires agir pour lui, comploter, acheter, tuer, menacer. Il regroupe une véritable armée, reforme une partie des Défias et unifie la quasi totalité des groupes criminels, rachète le commerce de certains, envahi les autres, massacre des clans entiers au nez et à la barbe de tout le monde.
Il y a tellement de gens ont travaillé pour lui, sans qu'ils le sachent.. c'était une époque folle les enfants. C'est l'escalade, il domine le monde Criminel dans l'ombre. En presque 6 mois, tout le monde agit selon la volonté de "Vanzetti". Ce nom se murmure, terrifiant. Rien n'est fait sans qu'il ne le décide. Pourtant, personne ne l'a jamais vu. Certains clans résistent, Le cartel du Baron rouge en tête.
Vanzetti pactise avec la Horde, achète des mercenaires Elfe de Sang, sa garde personnelle ; La Division Fantôme est née. Son commerce est immense, son pouvoir est dément, qui s'étend de Lune d'Argent à la Baie du butin, de sombrivage à Uldum. C'était le chaos partout.

Ses membres sont absolument partout, ils agissent dans le secret, s'infiltrent, manipulent, assassinent, écoutent, murmurent, rapportent.

Le Roi ordonne la traque, le SI:7 cherche. Des indépendants cherchent, la Garde cherchent. Personne ne trouve. Les mois passent, et Vanzetti agit toujours... mais qui est-il, qui est ce "Génie du Crime" comme ils l’appellent, qui manipule tout le monde et récolte tous les bénéfice sans que personne ne sache rien de lui ?
Désespérés, à bout, des indépendants forment un groupe, une quinzaine de cerveaux, pour en arrêter un seul.
Daesmon, Roxane, Erzebel, Hisamu, Lendrith, Alistair, et tellement d'autres... La Coalition est née.
Hopkins/Vanzetti poussera le vice jusqu'à s'infiltrer dans leur groupe, gagnant leur confiance... vous imaginez ? Le paroxysme de la moquerie.
Il sait tout, il apprend tout, il anticipe tout, s'en est presque humiliant. Personne ne comprend comment en est capable. Tous les plans échouent à chaque fois, les membres de la coalitions sont capturés un à un, torturés, exécutés. Rislon en fera les fraits.
Certains fuient, d'autres deviennent fous. Les plus forts restent, décidant de mettre leur vie en péril pour arrêter cet Homme... 

Les Chiens de Guerre sont formés pour arrêter Vanzetti : les pires salopards d'Azeroth qui s'unissent pour faire tomber celui qu'on surnomme désormais "Le Monstre de l'Est" ! et oui les enfants, je sais.. c'est incroyable. Pourtant s'est arrivé.

Puis c'est la chute, les enfants... on chute toujours, quand on monte trop haut. Il se dévoile publiquement, fatigué du secret. C'est le choc. Hopkins, le médecin maladroit et gentil de l'Hôpital, l'ami de tout le monde ? Ce Monstre de l'Est expose son plan de propagation de l'épidémie. La phase finale.
Mais sa monstruosité va trop loin, tout ça par vengeance, par souffrance ?
Ses alliés le trahissent sans loyauté et le blessent pendant une réunion, il fuit... Personne ne veut être complice d'un autre Stratholm, ce n'est pas grave, il n'a plus besoin de personne. On a trouvé des documents signés de sa main qui stipulaient de tuer tous ses alliés de toute façon, au final ça l'a p'têtre arrangé. Sa domination touche à sa fin, et je crois qu'il n'attendait que ça.

Avec des affiches, il demande au peuple de tuer tout le monde, De Bayle en tête (qui aura fuit par couardise voyant la foule devant chez elle)
Celui qui tue son voisin aura son antidote : c'est la catastrophe. La ville se transforme en champ de guerre, c'est le moment des exactions monstrueuses. La Garde est débordée, l'Hôpital à craquer, c'est la terreur de Vanzetti. Une horreur les enfants, on avait jamais vu ça.
Pire : Vanzetti a réussit : il a retourné les uns contre les autres. La Coalition se déchire, les gangs s'affrontent, les gens s'entretuent. Il a montré la faiblesse du peuple d'Hurlevent, qui se plie toujours... Son dernier projet est un succès.

A deux doigts de la mort, il est sauvé par une mystérieuse femme, Androsia, il s'exile à Uldum, il laisse des indices évidents pour inviter ceux qui le cherchent. Ils répondent tous présent.

Daesmon arrive le premier, lui qui a tout fait pour sauver la ville, œuvré pour la paix et l'équilibre, est le premier à avoir retrouvé Vanzetti... Ils s'affrontent, dans un duel monstrueux, aucun ne flanche sous les coups de l'autre, malgré la rapidité foudroyante de Daesmon, contre la puissance démente de Vanzetti. Personne ne perd, personne ne gagne. Deux "monstre du combat" se sont affronté, dans un combat épique. Daesmon a disparu après cela, comme sa femme. On craint le pire.
Entre temps, il retrouve Samildanache, et lui donne l'emplacement des caisses d'antidotes. Détruite de voir la ville ainsi, son meilleur ami responsable de tout ça, leurs efforts réduit à néant, elle ne s'en relèvera pas et quittera le Royaume des semaines plus tard.

Les autres retrouvent sa trace, la Coalition, des Gardes, l'armée, le SI:7, les Chiens de Guerre, des fidèles, des admirateurs et des indépendants.
Guidés par Doubhée, la femme d'Hisamu qui fut captive d'Hopkins pour qu'elle les guide à lui, ils se présentent sur la corniche devant l'immense cascade de la terre sacrée d'Uldum. Très longtemps après, une fois la ville calmée, les gens revenus à la raison et la paix retrouvées, tous les acteurs de la "Terreur Vanzetti" se sont unis pour le retrouver. Criminels, Gardes, enquêteurs, agents royaux... tout le monde. Même moi. Et toute cette union, après avoir été tous manipulé par la même personne, c'était beau à voir.






Le Professeur Hopkins, Vanzetti, se tenait debout sur les rochers, au sommet de la cascade assourdissante... un arc en ciel se dessine par les projections d'eau, bercées par le vent discret. Il porte son énorme armure. La foule est là, elle crie :


-C'est fini Professeur ! nous savons pourquoi vous avez fait tout cela. Nous.. nous pouvons comprendre, en partie.

-Vous ne pouvez pas comprendre... Je n'ai cherché qu'à faire le bien, en passant par le mal. C'est une idée qui ne doit pas vous dire grand chose.

-On sait Professeur, mais c'est terminé maintenant, vous devez vous rendre.

-Taisez vous ! Dites moi, savez vous ce que cela fait ? D'œuvrer pour le bien collectif, et de vous faire cracher au visage parce qu'un "puissant" ne vous tient pas en estime ? Vous ne valez pas mieux que moi. Par MON INACTION ma sœur est morte il y a longtemps, et là durant toute cette terreur, j'ai choisi d'agir, après avoir compris qu'il n'y avait que le Mal, pour se faire entendre. Et j'ai réussi. Maintenant, vous êtes là. Il ne peut y avoir qu'un vainqueur, et ce ne sera pas vous.

-Professeur, pensez à Janis ! pensez à votre sœur, vous voir faire cela... Ouvrez les yeux, je vous en prie. Vous avez gagné... mais maintenant, on arrête tout. Il faut faire cesser cette folie ! Il y a encore de l'espoir. Cria Doubhée.

-De l'espoir ? Laissez MOI RIRE ! Je ne vois plus d'espoir, je ne vois que le mal, feu, la mort, et je ne vois que la fin. Je suis allé trop loin, mais je ne regrette rien. Je vous ai tous écrasé, je vous ai tous manipulé comme des pantins, vous êtes même allé jusqu'à m'inviter dans votre groupe d'enquête. Je JUBILE ! Je vous ai tellement dominé, que j'ai fini par me rendre moi même. J'ai massacré tous les chefs de gang, unifié ces dernier sous MON autorité.

-Vous allez faire plein d'autres petits garçons qui perdront leur sœur Elliot... lança Erzebel

-Tout le bien que vous avez fait autour de vous, malgré tous ces morts... je suis restée avec vous pendant ces derniers jours, j'ai vu que vous étiez bon, vous pourriez être pardonné ? dit Doubhée

-Pardonné ? vous avez perdu la tête. Je ne le veux pas. J'ai montré aux gens qu'ils peuvent agir, être libres et décider d'eux-même quelle sera leur vie, sans qu'on choisisse pour eux, vous comprenez !? Vous ne savez pas ce que c'est les remords, la culpabilité qui vous ronge jour après jours... Mentir à vos amis les plus proches, trahissant la terre entière du début à la fin. Au final, le souvenir de l'être aimé n'est plus qu'un poison dans les veines. J'aurai aimé ne jamais avoir de sœur. Je me consume, depuis des années et je suis déjà mort, vous n'y changerez rien. Comme toujours, c'est moi qui décide. C'est moi qui ai le pouvoir, c'est moi qui ai raison.

-Hopkins ! ne partez pas en lâche.. choisissez votre adversaire ! cria Hisamu.

-Mon seul adversaire, c'est moi. Souvenez toujours vous de l'Homme qui a tenu Hurlevent dans sa main, et qui vous a craché au visage à tous.


Hopkins tendit une main dans le vide, murmurant quelque chose... pendant qu'une partie du groupe essaya de monter sur le rocher pour attraper cet Homme brisé par la douleur, cette dichotomie vivante, ce paradoxe humain, ce bon Professeur, ce Monstre de l'Est.
Ses pieds glissent, son visage s'éclaircit. Il sourit, il se retourne, pendant sa chute, se paupières se baissent ... son corps bascule du rocher, qui disparaîtra dans les puissantes chutes d'eau d'Uldum, assourdissantes, longues, hautes, divines, apportant aussi bien la vie que la mort, sous les rayons salvateurs du soleil couchant.


Sous les yeux du groupe, ainsi disparu Vanzetti, sur les terres sacrées de légende, après son dernier choix, symbole de son combat, symbole de sa vie : être son unique décideur.








Après ils sont cherché le corps les enfants, mais à Uldum, surtout dans ces cascades.. on retrouve jamais rien. Ils ont surtout cherché la fameuse boîte, qui n'a jamais été retrouvé. Cette boîte qui renferme un esprit plus terrifiant que tout ce qu'on a pu connaître, un pareil pouvoir dans une si petite chose... n'importe qui rêverait de s'en emparer ! Perdue de vue après les évènement, jamais retrouvée. Enfin, si elle l'a été, c'est un secret bien gardé que personne ne sait. Ou alors, de quelques uns directement... concernés. Hum...

Grimell tira sur sa pipe en perdant son regard dans le tabac incandescent, et sourit discrètement à sa dernière phrase... Parce que ça, c'est aussi, une autre histoire...




[HRP : Merci une dernière fois, à tous les protagonistes qui ont participé à l'event, trop nombreux et disparates pour les citer ici. Laissez votre petit mot, comme une signature pour clore cet event, qui n'aurait jamais eu lieu sans vous, la communauté Role-play de notre bien aimé Kirin Tor. Vous pouvez bien évidement, et c'est même recommandé, raconter votre point de vu, ou tout ce que vous voulez !
Je tenais à dire qu'outre le fait de vouloir infecter la ville, je tenais plus que tout à changer le quotidien de notre RP. Je tenais à ce que des débats HRP soient lancés, qu'on échange, que des guildes se crée, que des nouveaux et/ou habituels joueurs en rencontrent d'autres.
Je voulais lancer un petit renouveau, qui n'a pas été parfait certes, mais qui au moins, fut fondé avec le cœur. Un immense merci à Samildanache, qui a été la première à m'accueillir sur KT Samil, même si cet event à bousillé la vie de ton personnage (haha !), je te le dédicace.
Merci à Daesmon, qui a été un redoutable investigateur RP. Merci à Rislon, qui m'a surprit par ses carnets incroyablement complets sur tous les joueurs.
Merci à Zobek ! qui fut un très bon homme de main...Merci à Stella de m'avoir aidé à lancer l'event, et au grand Celirion d'avoir toujours été là.
Et, merci aux joueurs.

Comme on me l'a demandé, voici la liste des jeux/films qui ont inspiré l'event, les personnage d'Hopkins/Vanzetti.

-Sherlock Holms 2, Professeur J. Moriarty
-Fable II, Lucien Fairfax
-Batman begins, pour la contamination en ville et l'épuration par le feu.
-Batman Dark Knight, pour le Joker. Son esprit insondable, et son plan du chaos en montrant la nature maléfique des gens, même des meilleurs...
-Batman Dark knight Rises pour le personnage de Bane, la révolution, le chantage entre la vie du peuple et les desseins de l'antagoniste.
-The usual suspects, pour le cultissime Keyser Söze.
-Les Promesses de l'Ombre, pour le gentil innocent chef de gang
-Zatoichi de Kitano, pour le vieillard croulant qui est en réalité un redoutable manipulateur.
-Le dernier des Mohicans, pour la scène finale
-Gangs of New York, pour Daniel Day-Lewis en Bill le boucher.
-Fallout New Vegas, pour l'impressionnant et charismatique Legat Lanius.
-Et bien sûr, Anthony Hopkins dans la série des Hannibal.
//HRP]

La phrase lui tournait dans la tête. "Le virus n'est pas mortelle." Était-ce vrai ? Le virus n'allait tuer personne ? Cette révélation fut comme un coup de marteau dans le visage. Ses espoirs de renommée tombaient à l'eau, là où était tombé Hopkins la seconde d'avant. Le long voyage qu'elle avait fait avec les Chiens de Guerre - Strangleronce, Tarides, Désolace, Féralas et tant d'autres régions- n'avait eu que deux buts pour elle : Récupéré Doubhé et avoir des antidotes. Elle avait concocté un plan où en bout de course, c'était Elle l'héroïne, apportant le salut à tous. Ce plan semblait désormais voué à l'échec. C'est la queue entre les jambes que Nalva retourna à Hurlevent pour annoncer la mort du terrible Vanzetti.

Saramas, sourit faiblement de l'histoire racontée. Ce vieux loup avait aidé à la Cathédrale et avait agit en tant que Garde de Hurlevent. Ce n'était que de souvenirs. La mort de Vanzetti qui avait été annoncée laissa un grand soupir de soulagement dans Hurlevent qui avait retrouver un peu de calme car d'autres criminels grouillent encore. Cependant quelques pleurs sont encore là. Comment ce Docteur Hopkins avait pu devenir ainsi ? Seul la lumière le sait...

[HRP]Très bien racontée l'histoire, j'adore [/HRP]

La demi-elfe Rutzy se tenait proche du vide la forge de Forgefer, droite et la lame tendu en direction d'un humain en armure, certain l’appelait "Le Vieux", mais aussi Zobek, il était le premier Vanzetti. Il avait été décidé qu'on devait se débarrasser de lui avant d'atteindre Hopkins, tout deux se regarder, l'un étant plus étonné que l'autre sur sa présence, sans doute qu'il s'attendait plus à un combat contre Daesmon? Hisamu? Ou bien quelqu'un d'autre? Non, il ne fallait pas, si Hisamu était blessé, Rutzy aurait échoué dans son contrat, il devait rester en vie, rejoindre sa femme, que tout se finisse comme cela avait été décidé par eux tous. Même si elle devait en mourir en emportant cet être avec elle, elle ne le regretterait pas, rien, absolument rien... sauf peut être "lui".

*Flash back*

On se mettait en route, on était tous déterminés... pendant plusieurs jours on s'était fait craché sur le dos, c'était une habitude pour moi, mais les autres ne prenaient pas cela de la même manière, on nous traitait comme des chiens, alors on allait agir en chien, tel était le choix d'Hisamu et tel je m'y pliait sans discutions. Rislon nous avait tenue au courant quelque jours avant, Zobek allait se montrer une nouvelle fois, peut être bien à Forgefer comme les autres fois? Il y avait aussi la possibilité que ce soit ailleurs, nous avions besoin d'une preuve, d'un élément qui nous donnerait raison, et il nous a été servie sur un plateau d'argent. Les membres de la Coalition était venu à Forgefer, sans nul doute, pour la même chose que nous, trouver Zobek. Nous sommes des chiens de guerre, nous ne faisons pas dans la dentelle, nous ne sommes pas des paladins, des prêtres, nous avons tous les mains salis par le sang de nos ennemis, mais également de nos alliés, nous avons appris à ne pas être comme les autres, et nous nous en servons... que ce soit bien ou mal vu, cela ne nous touche aucunement. Nous les avons suivis tel des ombres, nous les avons écouté, ils savaient qu'on était là, mais est ce qu'ils savaient seulement "Pourquoi?". Hisamu gérait notre troupe avec beaucoup de conviction, cette histoire devait être vite régler. Et là, au loin, fixant la forge, il était là, comme un arbre pensant, à quoi pouvait-il d'ailleurs penser? Est-ce que vraiment je m'en souciais?...

Tel une meute de loups, on encercla "Le Vieux", on se dévoila devant cet homme, qui à mes yeux, prouvait à ses paroles, qu'il n'était rien d'autres qu'un ancien vivant, devenu fou, un monstre. Mais quoi de mieux pour tuer un monstre, que d'autres monstres? Ce ne sont pas des mères aux foyers qui feraient ça, ni des bons maris qui travaillent... non... il ne peut y avoir que des monstres, des déchets, des rejetés, pour régler cette affaire. Je gardais ma flèche en direction de ce monstre, telle une bête qui allait lui sauter à la gorge, la Coalition arriva quelques minutes plus tard, mais on avait la fierté de l'avoir trouvé les premiers, on s'était prouvé à nous même, que les chiens, n'avaient pas besoin de maître, pour arriver à tuer leur cible... Les dialogues se faisaient de plus en plus fort, encore une fois des gens essayent d'arrêter un fou? Est-ce que seulement ils savaient ce que représentait la boite de Yogg-Saron? Moi je le savais... j'avais vu la folie dont il était capable dans le nord, Ulduar... Plusieurs alliés étaient mort, pas de blessure, de folie même, de la folie pur... Cette boite... il faut la faire disparaitre, la jeter dans le Maelstrom, peut importe. L'heure était venu pour lui. Je ne sais même pas ce que faisait les autres derrière moi, je les entendais s'agiter, crier, mais peut importe, je portais juste secours à Hisami et Vingt-trois face à Zobek, et le bruit du fer qui s'entre choqué, mélangé la chaleur de la forge, je n'entendais plus rien, je n'étais plus qu'une bête... qui allait abattre sa cible.

*Fin du Flash back*

Vingt-trois avait blessé, Hisamu ne devait pas prendre le risque d'être blessé, JE ne devais pas le laisser se faire blesser... J'étais donc face à lui, le premier Vanzetti, un air d'étonnement parcourait son visage, il ne serait pas imaginer se faire ôter la vie par une sang mêlé? Une bâtarde? Une contre nature? Je devais le faire, quitte à mourir en l'emportant avec moi, après tout... ce bien ce qu'il voulait non? "Mourir", il voulait son grand combat, sa mort, j'allais lui donner. Je regarda une dernière fois en direction des autres personnes, effrayés? Attentifs? Ou même amusés? "Lui" n'était pas là... et ça me rassurait... Je n'aurait pas voulu croiser son regard si je me devais de mourir aujourd'hui.

Ce combat pouvait commencer, on s'élança l'un sur l'autre, le plus déterminé serait le premier à tué l'autre, aucun ne retenait ses coups, même si on acceptait d'ouvrir nos bras à la mort, il était hors de question que ce soit sans se battre avec fierté. Les fers se croisaient, je n'entendais rien, je n'entendais même pas les encouragements des autres chiens... ce n'étaient qu'un bourdonnement dans ma tête, le fer chantait et danser dans ce rythme morbide, cette danse, ce n'était pas la première fois que je la faisais, mais elle était si intense, je sentais d'un coup tellement de poids sur mes épaules, j'allais craquer? Est-ce que seulement, j'en avais le droit? Je pouvais me permettre cette liberté? L'idée de l'abandon nous traverse toujours au moins une fois l'esprit, mais me permettant un dernier regard aux autres, je compris que je n'avais pas à penser à ça, je pris ma lame et telle une flèche, atteint ma cible en son centre, je me permis même le vice de lui souffler à l'oreille "Je choisis moi même quand je meurs...".

Je lui avais donné sa mort, du mieux que je pouvais, je me sentais vidé, plus de souffle dans mes poumons, la tête vide, les muscles inexistant, je me serais presque sentie partir en arrière pour tomber dans la forge. Mais il ne fallait pas, pas maintenant, je fixais Zobek dans les yeux, buvant ses dernières paroles, le regardant par la suite tombé dans le vide. J'avais permis à l'histoire de tourner la page. Oh, il serait étonnant qu'on mentionne une demi elfe dans l'histoire... mais ça me dérange pas, au contraire...

Nous sommes les chiens de guerre, nous sommes les anti-héros de l'ombre, nous agissons comme nous le décidons et personne ne nous mettra un collier pour nous retenir.

Le prochain... serait Hopkins...

[Bien! Donc "pavey césar", moi je dis un grand merci à Hopkins déjà vu qu'il est la base de l'évent, je remercie aussi tous ceux qui l'ont aidé à faire cet évent, je ne connais pas forcément vos noms, j'ai même une sale mémoire, donc pour éviter d'écorcher vos noms, si toi, derrière ton écran tu te sent concerné, merci je t'embrasse la fesse droite.

Et comme je t'ai déjà dit sur Skype, j'ai adoré son évent, il m'a rappeler de bon moment de Rp que j'ai eu sur d'autres certain, et c'est vraiment CE style d'évent qu'il manquait au serveur, un bon "méchant" qui permet de changer des choses, de faire réagir les personnes... je crois que je n'ai jamais autant passé de nuit blanche que depuis que cet évent a commencé xD Donc encore un grand merci, au réel plaisir de voir la suite ;p

Ah et non je fais finalement pas le dernier jours de l'évent, j'ai fais que la veille, parce que j'ai estimé que ton post était bien mieux que ce que j'aurais pût écrire! xD]

Signée : Rutzy'

Ce soir là, la digne Matrone de la Grande Loge du Levant avait été informée par ses contacts en Kalimdor de la présence de Vanzetti en Uldum.

Une fois sur place, quel ne fut pas son effroi !

Désappointée, Siyan ne se sentait pas mal uniquement à cause de la présence de l'horrible et dément Vanzetti. Mais ce qui attira surtout son attention, ce fut l'incroyable tribune qui lui était offerte. À quelques mètres de lui, se tenaient là le groupe d'aventuriers qui avait fait de la traque de Vanzetti l'objectif numéro 1. Ils écoutaient avec grande attention les infamies que proférait Vanzetti pour se donner une contenance, pour légitimer ses actes. Ces mêmes actes qui avaient arrachés de la vie des bébés ou des seigneurs trop âgés. Tous étaient là, penauds, presque émerveillés par un professeur qui ne méritait que la mort.

Dépitée, Siyan entendait même les cris désespérés d'une femme transie d'amour, qui, frôlant le ridicule tenta même d'empêcher Hopkins de se tuer en lui parlant. Cherchait-on à faire de cet homme odieux un modèle ? C'est ce que tout laissait à croire puisqu'on lui laissa la possibilité de mourir en martyr. Siyan imaginait déjà la cascade de Vir'naal comme lieu de pèlerinage pour tout les futurs psychopathes en herbes. Non, la digne matronne de la Grande Loge du Levant n'étais pas aigri, ce n'était pas un égoïste sentiment de revanche qui l'animait, mais plutôt celui d'une désillusion. Ses contemporains, les hommes et femmes de son peuple, des Royaumes de l'Est, tous n'étaient qu'incapables. Elle n'arrivait même plus à se rassurer en se disant que -peut être-, un jour, ceux ci prendraient enfin leur destin en main. Malheureusement, le constat était bien terne : personne ne semblait en vouloir vraiment à Vanzetti et ses complices.

Estomaquée, Siyan le fut pendant le reste de la nuit. Elle, qui avait mis tant d'espoir dans ces aventuriers se sentie comme trahie. Alors c'était ça la justice des Hommes ? Autoriser un meurtrier à fuir lâchement ? Mieux, l'écouter et lui accorder de l'importance au point qu'il récite sa propagande ? En tout cas, à l'issue de cet événement, personne n'était digne d'être appelé "héros", et même si Vanzetti avait tout fait pour apparaître en martyr, il n'en était pas un.

Affligée, elle s'approcha le plus qu'elle pu de cette dame qui admirait l'infâme Vanzetti, comme pour mémoriser son visage. Le nouveau parasite c'était elle. Il était évident qu'Hopkins allait créer des vocations. Qu'allait-il advenir de sa dépouille ? Si on la retrouve un jour... Etait-il vraiment mort ? Au vue de la qualification -proche du néant- de ses détracteurs, Hopkins avait toutes les chances de renaître, sous une nouvelle forme.

Dégoûtée du genre humain, Siyan réunit un conseil populaire d'urgence dans la nuit, avant de se rendre en Kalimdor, où elle espérait trouver des hommes et femmes de plus grande valeur. C'en était fini des Royaumes de l'Est. Tout allait probablement être déménagé. Tout était à reconstruire. La quête de Sagesse qu'elle s'était attachée à suivre et à respecter depuis sa plus tendre enfance ne suffisait plus à calmer ses troubles. La cruelle désillusion était bien trop grande. Parlerait-on de fuite ou d'ascèse ?

Il est de ceux qui firent frapper sans savoir d'où cela venait. Il y a certaines personnes qui ont subi les premiers symptômes alors qu'ils étaient loin de tout et surtout des informations qui auraient pu leur permettre d'être soignés sans risque. Et pour ces personnes, les choses avaient été bien plus dures.

Un couple se retrouvait gravement malade, la jeune femme au corps déjà affaibli s'est retrouvée foudroyée par une maladie venue de nulle part, se retrouvant vite alitée à vomir du sang, ses paroles perdaient peu à peu leurs sens, elle arrivait encore à penser mais c'était difficile. Elle luttait pour chaque bouffée d'air, elle s'inquiétait pour son époux qui, bien que plus résistant, montrait des signes de faiblesse. Elle s'inquiétait pour son enfant qui, s'il avait été atteint, aurait sans doute succombé. Les choses n'allaient pas au mieux pour Céralynde.

Eyaell et Herlime s'étaient penchées sur son cas. Pour les deux femmes, il ne restait à Céralynde au mieux que qu'un jour ou deux avants d'y rester. Bien que solide, la jeune femme était devenue plus terre à terre. Elle confia ses affaires à Towann qui, plus résistant à cette maladie avait plus de chance de s'en tirer. Elle lui dit de tenir les paroles qu'elle avait engagées auprès de Samildanache. Elle lui dit que ce n'était pas la faute d'Herlime et d'Eyaell si elle devait succomber à ce mal. Elle était sereine malgré la maladie qui la rongeait.

Au fond d'elle-même, elle pensait que c'était une maladie qu'elle avait ramené de Zeramas. Une saloperie qui était en train de les tuer tous les deux. L'un avec plus de succès que l'autre cela dit. Ses médecins pensaient à une forme de peste, ce n'était pas très rassurant, et le remède proposé l'était encore moins. Du poison de silithide pour la détruire de l'intérieur tandis que la Lumière régénèrerait derrière ce qui était détruit.

Cela avait duré longtemps. Peut-être même qu'elle a été morte pendant quelques instants. Puis ses constantes sont revenues mais pas sa conscience. Ces soins rudes avaient couté cher, la jeune fille était plongée dans un coma profond, sous le regard patient mais néanmoins inquiet de son époux. Plus tard, un druide vint également apporter sa contribution, pour finaliser les soins du mieux qu'il put, assisté par Eyaell. Le coma de la jeune fille se transforma en sommeil profond, mais pour le moment, la jeune femme restait prisonnière de ses songes, ne semblant pas se réveiller.

[HRP:Un grand bravo pour un évent aussi prenant, une organisation plus que réussie quand on sait ce que ça représente et une fin aussi classe ! Vanzetti, tu roskes du paté gilnéen fourré à la cerise ! HRP]

Lendrith avait été là, dans l'ombre, dès lors du commencement de la traque.
Lendrith était désormais là, au premières loges avec les autres de la coalition-tous ces figurants- face à la cascade. Face à l'acteur vedette. Face à Elliot Abrahams Hopkins, Vanzetti.

Il dévorait des oreilles les diatribes des uns et des autres. Hilare. "Un morceau de bravoure peut-être ?", pensait-il.
"Rien. Un gamin pleurant sa petite soeur. Cherchant une raison à sa folie, reprenant peu à peu le contrôle de sa misérable vie.
Pour en finir douzes pieds plus bas, dans le fracas de la cascade. Ca, une fin ? Je crois que je vais bien rire."

"Un tourbillon de haine ? Ne me faites pas rire, je ne vais pas résister plus longtemps, Vanzetti, l'enfant qui se pensait elligible à un destin aussi chaotique que celui d'Arthas. HA ! Trop tard. Je suis interieurement tordu par le rire. C'est pitoyable.

Lendrith éclatait de rire, de son rire cynique et horripilant. Il était dégouté et amusé par la scène. Parmis les tentatives D'arraisonnement de Roxanne, de Doubhée, d'Alistair... toute plus hilarantes les unes que les autres.

Lendrith était persuadé que cet enfant en pleurs pouvait l'entendre, sous l'assourdissant tourbillon de haine et d'eau, derrière le voile de folie furieuse et le grondement ordalique de la cascade qui embrumait davantage encore l'esprit d'Elliot.

Il lui dit.
"Vous avez eu une once de chaos ? Et vous voulez maintenant la pitié ? Ne me faites pas rire. Cette voix de rancoeur est une douce berceuse de marmot pour moi. Si vous vous étiez battu avec la fierté d'un homme torturé. Je n'aurai rien fait. Mais alors que vous ne cessez de vous plaindre. Lorsque vous êtes en danger, vous cherchez à fuir. Vous n'avez même pas eu le courage de répandre un virus mortel. Votre échiquier n'était qu'une illusion. Une thérapie à grande échelle. Placebo. Vous fuyez après avoir échouer à devenir ce que vous execriez. Vous n'avez pas compris ce que vous auriez dû comprendre. Vous avez tout faux depuis le début. Même dans votre escalade à la ruine, vous avez échoué.
Vous êtes. INDIGNE."

Lendrith siffla son vieux griffon mité. Monta. Il chercha quelques instants, sans trop d'espoir qu'un tel déchet se soit fait épargner par la nature déferlante en contrebas, puis alla se poser sur le rocher d'où avait sauté Vanzetti.
Et il lacha dans un murmure : je me demande pourquoi je t'ai pris pour mon frère, au début. La prochaine fois, commence par survivre, sombre imbécile.

Samil attendait que les malades qui avaient accepté l'antidote malgré les conditions drastiques de la garde se remettent. Cela faisait presque 24h qu'on lui avait annoncé le suicide de son ami et elle était toujours consignée en ville, certainement surveillée par la garde en attendant son interrogatoire concernant son rôle dans l'affaire. L'enquête au dispensaire et chez elle ainsi que dans les archives du début de l'année avaient bien montré qu'à défaut de l'aider elle savait parfaitement le danger que présentait le Docteur Hopkins. Elle prit ses affaires, la gabardine offerte la veille par Rislon qui la consolait et s'affala dans un coin enfin tranquille. Elle récupérait un moment de la nuit blanche des tests sur l'antidote en compagnie de Neriv Bakarov et de la nuit suivante de soin et de surveillance des patients dans la cathédrale.

Chaussette, le chien d'Elliot qu'il lui avait léguée la veille de son suicide était blotti contre sa cuisse le museau sur son genou. La blondinette ne lui prêtait que peu d'attention, elle avait sorti la chevalière de la famille Hopkins elle passait son regard de cette magnifique pièce d’orfèvrerie à la clef dissimulée dans le collier de Chaussette à la lettre qu'Elliot lui avait laissé chez elle. Une page se tournait et son esprit était toujours aussi chamboulé et perdu.

Elle finit par sortir de son sac une pochette de document écrit de sa main.
"Céra pourra détruire la copie finalement... il n'y aura plus de risque de contrat sur ma tête ni plus de machination... Tout va cesser à présent..."

Elle pris alors le temps de relire le dossier avant de détruire l'exemplaire qu'elle avait pour elle même.
Elle le regardait bruler avec un sourire aux lèvres, récitant à voix basse : "Il paraît que l’atmosphère y est relaxante pour un point sur soi même.... Sois en paix à présent Elliot."

Un gilnéen arrivée en ville. Traumatisé de la guerre là bas où il a perdu sa famille dont sa sœur cadette Rose. Il ne s'en est jamais remis et a toujours pensé être fautif de cette perte, l'ayant eu sous sa responsabilité. Sa raison a commencé à flancher quand il a lâché la main de Rose et l'a vu mourir.
Il a continué sa route et est devenu médecin, il a appris au fil de sa vie de ses voyages de ses expériences. Il est devenu un imminent professeur un érudit en bien des choses et a écrit deux livres dont l'un sur les murlocs hydrophobes.
Pendant longtemps je n'ai rien su de lui que ce que j'en voyais, un ami d'enfance de Sarah, mon ancienne collègue, un homme agréable avec qui j'aimais beaucoup à converser. Il venait me voir quand il passait en ville. Très charmant et bien de sa personne. Stof lui même était devenu ami avec lui lors d'une sortie en taverne ensemble. Pourtant il en fallait beaucoup pour que stof aime quelqu'un, j'aurais déjà dû m'en douter peut être à ce moment là.

Au tout début de l'année 32, j'ai appris vaguement qu'un homme nommé Vanzetti dérangeait pas mal de groupe et créait des attentats par ci par là au sein des gangs, mais j’étais occupée avec l'Enfumeur qui reprenait ses activités et commençait doucement à refaire parler de lui au delà des ragots de gangs et incendie et des remue ménage qu'il avait créé l'été de l'an 31. Mais l'enfumeur est une autre histoire.
C'est au début de cette année 32 que j'ai tout découvert.
Une amie suivait son beau père qui avait des activités louches. Elle entendis une réunion dans un recoin de la ville avec Loréa Oberlin et Elliot ainsi que le beau père en question dont je n'ai finalement jamais su le nom. Ils parlaient ensemble d'un espion qu'ils avaient intercepté et à qui ils avaient coupé un doigt pour lui rappeler de se taire.

Je ne l'ai pas cru alors j'ai vérifié par moi même, observé Elliot, son comportement et les personnes venant le voir, ma boutique était juste à coté de l’hôpital je le voyais souvent. Bien qu'il faisait mine d'avoir peur de moi depuis ma colère de les avoir trouvé tous deux, Stof et lui, mort saoul vautrés dans la boutique le robot alarme sonnant à tue tête... J'ai dû me résoudre à la vérité et stof a finit de me convaincre... En effet Elliot lui avait sous entendu pas mal de propositions pour rejoindre ses projets mais Stof avait refusé et n'avait donc rien su de plus. Et bien entendu Stof savait aussi pour la malédiction Worgen qu'Elliot cachait aux yeux de tous le puzzle se mettait tout seul en place devant nos yeux.

Je suis restée un moment ainsi à l'observer et entendre ses mensonges. Puis j'ai finit par me décider, les rumeurs continuaient et on commençait à parler de contrat sur ma tête et celle de Stof, qu'on en savait trop... Hisamu ne pouvait plus me protéger comme avant. Il était temps que j'agisse pour sauver ne serait ce que ma propre vie. De plus si c'était bien lui, j'avais été manipulée et alors que devais je bien faire?... Je devais savoir.
Je l'ai donc pris entre quatre yeux dans la boutique juste lui et moi au risque qu'il m'arrache la tête de sa force maudite... Wil' sortait à peine du magasin, lui même avait entendu pas mal de choses, des complots, des meurtres, des vengeances, une grogne montante... Personne ne se soucis jamais de lui, un muet qui parle sur un bout de papier mais qui finalement est l'un des meilleurs informateurs et infiltrés de la ville.

Le temps de tourner autour du pot voir combien de temps il me prendrait pour une imbécile je finissais par lui annoncer que je savais très bien et qu'il devait cesser son manège. De là il passa par toutes les couleurs et toutes les humeurs, il me déballa absolument tout, au fil du récit j'étais épouvantée et complètement atterrée de voir un ami si proche être en fait comme il le disait lui même, un monstre. Il m'avouait même ses meurtres dont on avait entendu parler deux semaines auparavant, des innocents qui n'avaient rien demandé mais en savait trop car simplement là au mauvais moment au mauvais endroit.

Il avait donc regroupé pas mal de gangs en œuvrant en douce pendant plusieurs mois cachant sa malédiction worgen et l'utilisant pour se créer l'identité de Vanzetti. Grâce à sa fortune il avait racheté pas mal de marché dans les bas fond et cela souvent sans même avoir à se montrer. Œuvrant dans l'ombre alors qu'il passait son temps chez les hospitaliers devenu son QG avec Loréa et quelques autres.
Ils visaient la garde, en rogne contre les mesures et les abus des derniers temps il voulait frapper un grand coup pour réveiller la ville et ensuite fuir le temps que ça se tasse pour revenir sous son identité réelle sans que personne ne sache rien.
Bien entendu je comprenais, moi même j'avais des griefs, on avait encore emprisonné Stof pour rien et on laissait encore des malfrats en liberté même quand on leur amenait sur un plateau... Je comprenais que trop bien la grogne ambiante bien entendu. Mais Elliot était un médecin, un homme de bien comment pouvait il organiser une entreprise qui allait engranger des victimes aléatoires, des explosions et des témoins. Ses griffes et ses crocs ne s'arrêtaient plus à ce qu'il considérait comme des ennemis il tuait ce qui se mettait sur sa route peut importe quoi ou qui. Il ne faisait plus la part de choses et ça je ne pouvais absolument pas le cautionner ce n'était tout simplement pas possible.

Ils avaient visé trois points, le mur ouest de la caserne, la porte d'entrée et le sous sol. Ils avaient obtenu les plans et avaient des personnes infiltrées au sein de la garde... le plan était bien conçu pour une fois, avec l'effet de surprise ils avaient une chance d'y arriver, mais à quel prix par la lumière! Kerwan Oberlin lui même était si éperdu de sa cher fiancée qu'il ferait tout pour elle quitte a trahir ses frères, cela j'en suis certaine même s'il me plairait de me tromper.
Il avait déjà rassemblé presque tous les gangs de la ville et il en venait à lui de partout, des personnes plutôt réfléchies mais en colère mais aussi des chaotiques comme je les appelle qui ne veulent que voir la ville brûler et la garde tomber. Il n'avait même plus besoin de se déplacer il était l'aimant de toutes cette population rebut et perdues et d'engeances de la violence.

Je venais de l'intercepter juste avant qu'il ne conclu son alliance avec l'Enfumeur. La rumeur disait qu'ils devaient se rencontrer. Moi qui enquêtait sur Howell... je me retrouvais à enquêter sur mon propre ami proche sans vraiment m'en rendre compte, plus d'une semaine que je cherchais à savoir qui s'alliait avec les masques à gaz et je ne comprenais pas la désinformation dont je faisais l'objet depuis quelques jours. D'un coup tout était clair ceux qui m'informaient n'avaient plus intérêt à me voir découvrir la suite.
Bien qu'il me dise qu'il jouait double jeu et doublerait l'Enfumeur ensuite pour mieux l'assassiné, c'était encore moins admissible pour moi qui avait déjà en tête bien trop de sbireries et d'attaques de ce pourri là.

Tous voulaient ma mort, j'en savais vraiment trop, et Elliot arrivait à les contenir en pensant que je n'étais après tout qu'une simple couturière. Il n'avait jamais vu lui même à quel point certaines allées et venues à mon magasin n'avait absolument pas pour but l'habillement et combien mes oreilles de naïve petite commerçante pouvait en entendre en se baladant dans les ruelles. L'Enfumeur voulait ma peau comme a tant d'autres oui il m'avait vu trop souvent avec Rislon et Fauve, ces deux là on bien faillit me faire tuer, Stof me le répétait bien assez. Elliot dans l'ombre veillait sur moi comme Stof, Dreykas, Hisamu et Wil'

Il me fallut un temps interminable mais il finit par accepter ma main tendue, je l'avais convaincu qu'il pouvait encore tout arrêter, qu'il pouvait cesser cette folie, le pire du mal n'était pas encore arrivé. Je l'ai mis devant son carnage devant les corps d'innocents alors qu'il avait juré dans son métier de sauver des vies. Je lui ai rappelé Rose et son passé, rappelé l'homme de bien qu'il était à mes yeux et qu'il pouvait encore être, d'ailleurs il l'était déjà à sauver des vies à l’hôpital. Il avait encore une chance et j'y croyais. On allait ensemble travailler pour arranger les choses pacifiquement, cette grogne était justifiée oui, mais pas le meurtre d'innocent ni la mise à sac de la ville...

Avant tout nous devions calmer les esprits c'était son rôle je restais dans son ombre personne ne me voyait à ses cotés que la poignée de personnes qui connaissait sa véritable identité. Ensuite rencontrer la commandante de la garde ainsi que l'ambassadeur, leur faire entendre raison et les inciter à recadrer ce qui était de leur ressort ... Cela prendrait du temps mais on y arriverait et en effet la réunion de Dalaran fut très profitable et de bonnes choses en sont ressorties. Par chance la Garde ne su jamais combien ils avaient faillit se retrouver avec une pagaille sans nom a gérer en ville. Ils m'ont même pris pour une allumée à leur parler d'un danger qu'il n'ont jamais vu arriver finalement. Et une chance phénoménale qu'Elliot ait réussit à raisonner les plus réfléchis et ainsi retirer un nombre assez conséquent aux autres pour qu'ils ne puissent plus mettre vraiment à mal la ville.

Stof et moi avons mis des nuits entières et toute notre énergie pour faire bouger les choses pacifiquement... Pendant la tourmente j'avais prévenu uniquement l'état major et l'information était restée secrète sur les plans exactes d'Elliot contre la caserne , les infiltrés ne se doutaient pas que leur supérieurs savaient. Personne n'avait aucun nom, je n'avais donné qu'une estimation assez vague du nombre bien que c'était tellement impressionnant pour moi qu'Elliot ait pu mettre en place un tel projet d'une si grande envergure...
Tout pouvait encore s'arrêter là, chacun pouvait tout stopper et reprendre sa vie je n'avais trahis personne.

Les renforcements avaient été effectués discrètement et l'enquête pour trouver les taupes était en cours. J'avais tenté d'en parler à Stephen, il ne voulait pas spécialement en entendre parler et encore moins plus tard où il préférait que le temps qu'on passait ensemble soit privé et non utilisé à parler boulot, il se retrouva donc sur la touche très vite à ce sujet et ne su rien sur rien. Veldrin me harcelait et m'en voulait, il m'en veut toujours d'ailleurs mais le temps et quelques pique-niques ont aidé à faire passer la pilule.
L'anniversaire d'Isys m'avait prouvé que je ne pouvais avoir aucune confiance en Arenberg qui ne voulait qu'une seule chose... la liste. Cette liste qu'Elliot m'avait promis mais ne me donnait pas... La liste des personnes les plus dangereuses de cette entreprise. Mais Arenberg ne l'aurait jamais. Il voulait tous les traquer et les pendre il avait fait la boulette de me l'avouer à mis mot pendant que Loréa et Kerwan annonçaient leur mariage.
Je n'aurais jamais trahis Elliot et Loréa. D'ailleurs depuis que j'ai cette liste personne d'autre que Stof, Elliot et moi ne l'a jamais vu et seul Christian sait qu'elle existe.
Mais elle m'a permis de tester Elliot. Ce pauvre ami qui n'a jamais compris que mon impatience concernant cette liste ne visait pas à avoir ces noms mais à tester cette amitié si fragile et à la fois si profonde entre nous deux.

De son coté, ce vieux bougre d'Arenberg n'était pas près à négocier en des termes acceptables j'ai donc passé au dessus de son autorité et Stof m'a donné, le soir de l’anniversaire d'Isys, la clef pour le faire : un rendez vous avec la naine commandante : Hedwe marteau hardi.
D'abord convaincre Auby à la soirée conte de février et qu'elle intervienne pour nous auprès de la naine, la convaincre elle ensuite lors de la rencontre à la maison, que le danger était réel.
De fait, j'avais convaincu Elliot, mais le groupement n'était pas fait que de sa volonté, lui avait compris que sa volonté d'amener du bon n'apporterait que des réactions violentes et une chasse à l'homme en ville, le roi ne serait jamais resté sans réaction alors qu'on attaque sa propre ville personnelle. Il suffisait qu'un autre prenne la tête après tout et tout recommencerait, des fous ça ne manquait pas dans ce rassemblement de gredins. Elliot avait d'ailleurs de suite subit des attentats pour traîtrise à cette cause, il avait été obligé de se cacher aux Hinterlands dans l'une de ses planques et se remettre de sa blessure. Il en fulminait, avoir eu tant de pouvoir et que ses propres sous-fifre tentent de le tuer juste après.

Enfin nous avions réussit à réunir tous le monde à la même table bien que tenir Elliot contre Aubiane ne fut pas simple ni même Aubiane contre Stof... elle a faillit sortir et a du être gérée par sa supérieur.
Mais nous avons réussit a en sortir du bon ! Pour moi même c'était un exploit, après tout j'avais même réussit a gérer Stof alors qu'on était entrain de divorcer et que Stephen m'en voulait d'avoir passé encore du temps avec mon ex-époux. Cette période terrible s'achevait enfin.

*le compte rendu est glissé dans le dossier*

Compte rendu de la réunion s'étant tenue en Dalaran dans le Salon violet, durant la soirée du dix-neuvième jour du troisième mois de l'an 32.

Étaient présents à cette réunion :
Commandante Marteau-Hardi de la Garde Urbaine de Hurlevent.
Lieutenant Montague de la Garde Urbaine de Hurlevent
Ambassadeur Carevin de la citée de Hurlevent
Docteur Hopkins, ancien membre de l'Ordre des Hospitaliers
Stof Bruisseblé
Samildanache Garanhir


I – De ce qui a été mis en place

En premier lieu, a été expliqué par la Commandante Marteau-Hardi et le Lieutenant Montague, les actions qui ont déjà été menées afin de recadrer certaines dérives au sein de la Garde Urbaine concernant l'accueil et le traitement des prisonniers ainsi que l'accueil et le traitement des citoyens.

Une nouveau point de règlement a été édité afin de permettre systématiquement au prisonnier, dès son incarcération, de prévenir un proche de sa condition d'engeolement.
Un espace particulier et privé a été mis en place afin de permettre aux interrogatoires d'avoir lieu dans des conditions plus favorables aux enquêtes et au besoin de discrétion des prisonniers / inculpés.
Un discours de recadrage a été fait par la Commandante Marteau-Hardi en personne afin de recadrer les esprits de tous et chacun au sein de la Garde Urbaine de Hurlevent.

En cela, tous les présents ont convenu d'une belle avancée dans le projet de recadrage général de la Capitale d'Hurlevent.



II – De l'Ambassade de Hurlevent et son Ambassadeur.

Monsieur l'Ambassadeur Carevin a été présenté à la Commandante Marteau-Hardi et au Lieutenant Montague afin de clarifier ses titres, droits et devoirs en ville et à l'extérieur des murs de la Cité du Lion.

De son titre d'Ambassadeur, Monsieur Carevin est habilité à mener négociations hors des murs de la Cité auprès des groupes, milices, ethnies, et institutions extérieures et à représenter les intérêts de la Cité de Hurlevent.
Sur le sujet, monsieur Carevin se fait fort de tenter un rapprochement entre La Garde de Comté du Lac et Hurlevent afin de faciliter la communication entre les deux institutions.
Dans le même registre, il souhaite, et ce malgré la mauvaise volonté évidente du dirigeant de sombrecomté, permettre à la région du bois de la pénombre et de Hurlevent de trouver un équilibre ensemble dans des accords et de la bonne intelligence pour la sécurité du Royaume.
Monsieur Carevin est également prêt à participer à l’intégration et la gestion des bonnes relations concernant le Clan Sombrecoeur dans les circonstances actuelles afin d'éviter autant que possible les désagréments connus récemment.

Sur le plan social : Monsieur Carevin met un point d'honneur à la tâche de grande envergure qu'il s'alloue dans un projet visant à la réhabilitation et l'aide aux réfugiés. Qu'ils soient de Hurlevent ou d'extérieur et de toute race composant notre Alliance.
A cette fin, il a demandé l'autorisation d'user du complexe militaire de la Garnison du Ruisseau de l'Ouest à la frontière entre la Forêt d'Elwynn et la Marche de l'Ouest. Ce lieu lui a été accordé et accueillera bientôt tout ressortissant étranger et sujet du Roi en transit sur les terres du roi ou dans le besoin.


III – Du manque d'un dispositif de soin dans la capitale et de la gestion des patients.

A été exposé ce jour, l'information délivrée par dame Lambrade concernant la fermeture provisoire de l’hôpital tenu par l'Ordre des Hospitaliers. La raison en étant une restructuration interne.

De cette nouvelles en a découlé des problèmes directs pour la capitale :
Aucun centre de soin hors de la cathédrale n'est désormais actif, les patients qui ne souhaitent ou ne peuvent pas être traités dans le sanctuaire de Lumière se retrouvent sans aucune structure pour les recevoir. Ils convergent donc vers la Garde Urbaine qui n'est pas habilitée à s'occuper d'eux. Cette situation sensée être provisoire ne semble pas prête de se solutionner vu les difficultés de Dame Lambrade dans son entreprise de gestion interne.

L’hôpital reste la place et lieu de soin ayant tout le matériel et l'aménagement nécessaire, autant pour les cas physiologiques que psychologiques. Il est également porté à l'attention générale que la cathédrale de Lumière est certes un lieu de refuge et de soin pour ceux qui le souhaitent mais reste avant tout un lieu où les cures sont en particulier d'ordre magique. Exorcisme, purifications etc...

- A été proposé de mettre en place un dispensaire provisoire, en attendant que la situation de l’hôpital s'éclaircisse.
- A été proposé de demander à Dame Lambrade l'utilisation des locaux de l’hôpital en ce sens.
- A également été proposé de solutionner le problème de manière provisoire via le refuge de monsieur Carevin à la Garnison du Ruisseau de l'Ouest. A été signalé, sur cette proposition, comme contrainte, le besoin de se déplacer jusque là avec des cas critiques. Ce refuge serait loin des tourments de la ville et le déplacement sur une longue distance d'une victime reste un risque à prendre en compte.
- Une recherche d'un lieux aussi adapté que les locaux de l’hôpital est en cours.
- Une recherche de personnes de bonne volonté expérimentées dans les soins qu'ils soient de secourisme, de lumière, de chamanisme ou de druidisme est à envisager pour pallier le manque de personnel soignant. Quid de l'institution qui se chargera alors de diffuser le recrutement et de le gérer ?


IV – Un point concernant les codex et code de la Garde Urbaine à été évoqué.

Une demande de précisions concernant le service d'enquête ainsi que les critères de recrutement a été demandé. Quelques points ont été éclaircis. Aucune solution n'a été proposé pour l'amélioration des effectifs et de l'écoute.
A été proposé à Samildanache Garanhir de s'entretenir avec le service recrutement de la Garde urbaine afin d'acquérir de plus amples informations sur le sujet. Celle ci s'est engagée à contacter le chef de service du recrutement au plus vite.


Conclusions :

Dans l'attente d'une nouvelle réunion visant à vérifier la bonne tenue de ce qui s'est dit et l'engagement concret de ce qui a été décidé. Chaque personne présente s'en est retourné satisfait de la rencontré et de l'avancement présent. Le projet reste à suivre.

Une prochaine rencontre pourrait ajouter à la table de réunion le Capitaine Thraval Carlston afin de tenter une communication active entre la Garde Urbaine et à la Milice des Veilleurs de Sombrecomté. Une approche sera effectuée via l'Ambassadeur de Hurlevent. Samildanache Garanhir s'engage à le soutenir dans cette entreprise qui s'annonce complexe et de longue haleine.

Ce compte rendu sera effectif et vérifié par les signatures des différents représentants.

Elliot n'avait plus de travail, l'altercation avec Amélie de Bayle avait cassé sa carrière. Il était venimeux. Et bien entendu son ancienne garde personnelle l'avait suivit dans la foulée, laissant les hospitaliers tel un ordre fantôme. La disparition de Dame Lambrade anéanti l’hôpital. La mort de Léon suite à la tromperie de Janis avec Elliot. L'agression de Janis, la perte du bébé de Léon... Elliot redevenait le monstre qu'il avait été, en un simple acte de haine : tuer l'agresseur et faire vengeance.
Janis n'avait plus qu'elliot qui était fort absent. Elle se reposait chez mes parents aux carmines. Là, personne ne l’atteindrait et Elliot pourrait reprend sa vie en main. Au lieu de ça, je le voyais toujours plus agressif et il commençait à s'en prendre à moi parce que je continuais les efforts pour mettre en place ce qu'on avait décidé, il pensait que je l’évinçais alors que c'était Veldrin qui refusait de l'engager, il avait mal pris la réaction de l'Ambassadeur quand son tempérament avait gâché les négociations avec sombre comté, il commençait à nous penser nous aussi contre lui je voyais sa folie refaire surface.
Lui ne semblait plus croire à tout ce qu'on tentait de faire, il quitta la ville. Parti pour l'outreterre où il perdis toute son équipe quelques temps plus tard. Lui même s'était pris une lance en plein visage et avait été dans un état plus que critique. Un rapport de la garde m’annonça sa disparition, Veldrin me l'avait signalé par un mot dans mon casier au dispensaire. Je ne pouvais pas foncer là bas je rentrais à peine d'ombrelune, Christian venait d'être transféré de Shattrath et sortait à peine du coma et moi même venait seulement de me remettre sur pieds de ce voyage suicidaire.
La ville gardait son rythme d'autres gangs évinçaient les anciens, on commençait doucement à entendre de nouveaux noms comme le cartel du baron rouge et l'enfumeur se faisait de plus en plus discret après l'épisode de l'attentat du port enrayé par la Garde.

Elliot revint enfin et proposa ses services à nouveau auprès de moi au dispensaire. Ici il aspirait à redevenir quelqu'un de bien, de sûr, que je pouvais engager. Veldrin se doutait bien de quelque chose, il l'avait cerné, cette partie noire en lui quand il s'était emporté contre Isys pendant les pour parlés avec la garde. Je me devais de lui offrir la seconde chance que je lui avais promis. Je l'engageais donc sous ma responsabilité complète comme Veldrin l'avait demandé. Je m'étais battu plusieurs jours avec lui en plus de nos querelle habituelles sur le sujet depuis la reprise des lieux. J'y croyais encore oui j'y croyais, Elliot avait toujours été quelqu'un de bon et il sauvait encore bien des vies il avait à cœur d'être bon et lui même y croyait aussi.

C'est en revenant un jour au Dispensaire en riant bêtement avec quelqu'un que j'ai entendu ce qui me mis la puce à l'oreille. "Vanzetti", encore ce nom revenu d’outre tombe. Cette elfe babillait si vite et moi j'étais si choquée que je n'entendais rien des informations. Elle parlait d'attaque et de complots de regroupement à nouveau je replongeais quelques mois auparavant je fixais Elliot qui ne disait rien ou changeait de sujet. Il me fallait un verre. C'était le 9 juillet de l'an 32.

Le lendemain je prenais à nouveau Elliot entre quatre yeux, dans le bureau du Dispensaire le ton montait, il m'assurait que c'était un usurpateur, que lui même n'avait pas repris ses activités et j'avais envie de le croire. Il jouait les innocents si bien. J'étais chamboulée avais-je eu tort de lui faire confiance? N'avait il pas changé d'un pouce m'avait il trahis? Menti tout du long? Il savait pourtant que je ne supporte pas le mensonge que c'est la seule chose que je ne pardonne pas. Depuis quand tout ça recommençait? Comment avais-je pu être si aveugle? Encore une fois il me prenait pour une imbécile, à nouveau.

Je me voyais déjà plongée à nouveau dans la tourmente de ce passage je voyais absolument toutes les scènes se rejouer et je réalisais que ces derniers temps des personnes étranges, des visages diverses venaient voir Elliot sans être blessé ou malade. Je descendais l'escalier me demandant ce que je devais faire et combien de contrats circulaient déjà sur ma tête. Encore une visite pour Elliot et encore une qui refusait de donner le motif. J'ai regardé Elliot, il lisait en moi comme dans un livre ouvert, j'étais perdue je devais aller faire le point et prévenir Christian, après tout je venais justement de tout lui dire à ce sujet il y avait de cela même pas un mois.

Le temps de nous retrouver au calme pour discuter ensemble de ce que nous allions faire et ce qui se passait, Elliot était là nous étions surveillés, au moindre geste de sa part j'étais morte, ses chiens attendaient son signal, camouflés à l'écart. A nouveau le même scénario, les aveux bien que cette fois il ne m'ait rien détaillé de ses méfaits après tout ça revenait toujours au même, faire taire ceux qui en savait trop, torturer, interroger, monter des complots. Manipulation, il avait racheté petit à petit toutes les activités des gangs et était devenu dans l'ombre leur chef à tous sans même qu'ils s'en rendent compte, donnant des informations aux uns et en donnant d'autres aux autres les manipulant habilement au fil du temps oui ça avait du prendre plusieurs mois, il m'avait bien menti et trahis, encore.
Et dire que c'était moi qui m'étais gaussée qu'avoir la tête d'un naïf petit habitant sans défense était une arme redoutable... Il s'en servait bien plus que moi à présent avec son air d'ange en tant que docteur respecté. Et je venais encore de sauver sa carrière contre les accusations d'Amélie à son égare pendant les visites médicales... Encore une rancœur qu'Elliot n'oubliait pas.

A nouveau les mêmes réactions, les larmes et Rose et le passé et la hargne contre Amélie, contre la Garde, contre le Roi, contre le système tout entier. Son impuissance à contrôler sa rage et sa violence.
J'avais l'occasion de le tuer, oui, il me l'a demandé, il voulait mourir, il le veut toujours. Il est emprisonné, victime de sa propre haine qui le dévore. Je n'ai pas pu le tuer, non, je ne peux pas ni le tuer ni le trahir. Et même si je l'avais fait, j'aurais juste perdu un ami, l'engrenage est en route avec ou sans lui ça se déroulera m'avait il dit.

Il m'a demandé de le rejoindre, de laisse ma "fausse bonté" de coté pour une fois et d'accepter enfin de ne plus me laisser marcher dessus ou cracher dessus avec le sourire et le calme dont je fais preuve d'habitude. Ces paroles m'ont touchées il est vrai qu'une part de moi criait de le rejoindre mais je ne l'ai pas fait. Je n'ai pu me résoudre à choisir entre cette ville et lui. J'ai fuis.

Le temps de trouver Veldrin, de démissionner de signaler mon absence à mon rendez vous avec la capitaine de la garde. Christian donnait ouvertement une fausse piste et nous voulions prévenir mes parents qu'ils déménagent aussi en hâtes. Elliot avait sifflé le signal de me laisser en vie, il doutait encore de moi, cela m'a écœuré, je n'avais pas réussit à le raisonner que ne savais-je ce qu'il ferait si jamais son entourage malveillant lui bourrait le crane. Je fuyais cette ville, je baissais les bras. Veldrin m'encouragea bien entendu, il m'a toujours soutenu à chaque fois que je me suis battue pour cette ville, à chaque fois que je tentais d'aider sans trahir mon entourage.

Je refusais de savoir mais je savais pourtant déjà … Elliot allait viser la maison de bayle, la garde et le roi. Sûrement pas que ça il allait créer discorde il avait soif de s'en prendre à tous il disait après tout que « tous le monde l'avait humilier et qu'a chaque fois qu'il tentait de faire quelque chose bien, qu'il faisait une bonne action tous le monde lui crachait dessus » Encore une fois je le comprenait je l'avais vu moi même ce rejet constant qu'il subissait. Il voulait la vengeance de tout cela et du reste, un trop plein de déceptions enflé par les voix de chacun à chacun qui rajoutait son vécu et la grogne devenait rébellion je le voyais d'ici pendant le vol vers le nord.
J'ai fait mon possible pour ne rien savoir ne prévenant que mes plus proches de mon départ, mes autres proches n'étant pas en ville il n'était pas utile de les inquiéter. Je les enjoignais par missive à être prudents sans rien annoncer de concret, encore ici je ne trahissais toujours pas Elliot.

Hisamu a voulu une rencontre, il me connait trop bien, il sait que je ne fuis pas sans raison. Donc nous nous sommes rencontré à Telsamar, il m'a appris que Rislon remuait ciel et terre pour me retrouver, persuadé que je savais tout déjà de la première tentative... Fichu loup blanc perspicace, un jour il me fera tuer s'il ne meurt pas avant. Hisa s'était retrouvé impliqué dans tout ça, il allait devoir s'en prendre à Vanzetti c'était inévitable car les bouffons décidaient d'agir. Lui et sa fiancé et l'enfant à naitre... Comment sauver deux amis qui allaient se combattre. J'étais perdue j'ai juste demandé à Hisa de ne surtout jamais rien faire de mal à vanzetti. Malheureusement j'ai lancé des propos pour l'envoyer sur une mauvaise piste, bien que je n'aime pas de manipuler Hisa ainsi, il ne le mérite pas. Il cherche le vieil aveugle qui est a priori l'un des bras droit d'Elliot et la dame noire qui j'espère n'est pas Loréa... mais pourtant... qui d'autres serait elle cette femme si proche d'Elliot ? Sûrement pas Ciar, tout comme à l'époque Janis, il devait sûrement la baladé comme un pantin, il savait si bien le faire avec ses femmes et ses maîtresses.
Hisamu suit la trace du vieux et ce n'est pas si mal je suis presque sûre que c'est bien lui dont m'a parlé Elliot. Si ce dernier meurt ça continuera et la vraie tête pensante désormais c'est ce vieux. Je ne protège qu'Elliot les autres peuvent tous être détruit et j'aiderais à ce que cela arrive.

Je faisais toujours tout pour ne rien savoir je n'ai pas su de suite pour l'attaque de Johann sur les bouffons, la blessure d'Hisa, stupide erreur de débutant oui, se pencher près d'un prisonnier qu'on torture en interrogatoire, si seulement ce grand con avait été plus prudent. Je ne savais pas pour le casse de la banque non plus ni pour les attentats, je restais dans mon coin.

Analyah est venue me voir m’annonçant les risques d'intervention du si7, elle attendait ses ordres elle et ses collègues et me promettait qu'elle ferait son possible pour épargner Hisa et Vanzetti mais ne garantissait rien des siens. Dans peu de temps peu importe mes amis de quel camp, ils risqueraient tous des dégâts. Le si7, s'il intervenait, frapperait sur le tout sans restriction. A nouveau à envoyer des missives de prévention à Elliot comme à Hisa. Rappeler à Hisa de bien fourvoyer Rislon, l'éloigner de ma piste qu'il ne risque pas sa vie à tenter de me trouver. Pauvre Rislon j'en suis triste pour lui, je l'ai baladé et laissé Hisa près de lui pour le surveiller s'il l'apprend jamais il risque fort de ne pas me le pardonner mais c'est pour leur bien, mes décisions je les prend pour éviter autant que possible des blessés ou des morts.

Mais voilà, Hisamu blessé et dans un état critique, l'annonce de Veldrin m'a touchée comme un coup de poignard. Elliot m'a trahis, menti, encore une fois je lui suis toujours été fidèle et il me trahis encore je pensais qu'il avait à cœur de protéger ce qui m'était cher. Rien de tout cela. A présent c'est finit je ne ferme plus les yeux, je choisi et j'agis à mon tour, pourvu qu'hisa accepte d'être infiltré avec moi, au moins à mes cotés je pourrais le protéger plus efficacement qu'en guerre ouverte contre Elliot.

Cet écrit pour que la vérité éclate si jamais je suis tuée ou capturée. La vérité vraie telle quelle, à laquelle je rajouterais désormais tout ce que j'apprendrais. Ma position va m'installer juste entre les trois camps, en plein milieu de tous sans qu'une bonne partie d'entre eux ne l'apprenne peut être jamais. Je vais tenter de tirer des fils et si jamais j'y arrive alors ce clan tombera de l'intérieur sans qu'Elliot ne soit touché ni démasqué. Si j'échoue alors je mourais surement mais alors je compte sur toutes les bonnes volontés pour faire cesser cette folie quitte à tous les anéantir, Elliot avec s'il le faut. Me voilà ressemblant au discours de ce grabataire d'Arenberg. La personne qui délivrera ce dossier aura la liste des noms au fur et à mesure, des lieux, des faits, de tout.

*Une note est ajouté d'une écriture fébrile dans le dossier.*

Il m'a encore menti, m'a utilisé a utilisé ma confiance pour le faire à nouveau entrer à l’hôpital!
La trahison ne cesse jamais!

C’était fini… Roxanne se réveilla bien tard aujourd’hui, le manque de sommeil de ces derniers jours certainement.

Elle resta allongée, la tête perdu dans ses pensées…Le soulagement contraster avec les interrogations toujours présentes… Ou est le corps…La boite ? Pourquoi un homme comme ce Docteur était si...Tellement… Elle n’avait pas de mot pour le décrire… perplexe au possible avec un nom qui la hantera longtemps…Hopkins.

La demoiselle songea plusieurs minutes. Il restait un triste exemple de l’homme qui ayant tout perdu…Fini par sombrer. Serait elle aussi désespérée que lui un jour ?

Cette histoire lui avait apportée bien des choses… Des réflexions, des amis, du voyage et surtout des rencontres. Plus ou moins bonnes, mais quelles rencontres ! Daesmon le premier. Celui qu’elle avait embarquée dans cette folle histoire, Lendrith...Ah Lendrith...se formidable fou et ses métaphores. Ce bon Alduin et sa générosité sans borne et les autres ! Ils sont trop pour les citer, Les Red Sun, même si à ce jour elle reste en froid avec eux.

Quelle histoire, une formidable leçon de vie. Voir le caractère des gens dans une crise et quelque chose de surprenant. De bonne surprise, mais aussi quelque peine. Les gens sont merveilleux, même si certain reste stupide… Elle rit doucement, amusée. Elle n’en voulait plus à personne, la tranquillité ayant remplacé la peur et l’adrénaline.

Roxanne se leva enfin…Gardant en mémoire cette histoire…Dont la fin lui parut pourtant bien amère.


[hrp]
MERCI ! Pour cette event qui nous à rendu fou Rp autant que HRP ! Pas grand chose à dire, juste que je garderai un bon souvenir de ton esprit sadique qui nous a poussé à s'entretuer ! xD. Un grand GG et merci à ceux qui t'on aidé.
[/Hrp]

Hrp : Superbe final , Vivement un prochaine event aussi bien fait que celui là !

Dans l'auberge du cochon siffleur un homme entre, ce dernier est reconnaissable par son gilet avec le sigle du Bouffon Mort ...

[Tavernier] - *murmure* - Hey c'est un Bouffon, lui et ses copains faut pas trop les titiller, sert le et fait pas d'histoire.

[Serveur] - *murmure* - D'acc' patron, c'est donc pas des conneries qu'on raconte en ville ...

Hisamu observa la pièce dans un premier temps, cela fait un moment qu'il n'a pas mit les pieds ici et a son grand bonheur rien n'a changé puis avança pour se trouver une place à l'écart pour se détendre et réfléchir ...

[Serveur] -Il veut quoi le monsieur ?

[Hisamu] - Une mousse mon grand.

Quelques minutes plus tard le serveur revint avec sa bière puis au fil des heures qui passaient son esprit n’arrêtait pas de divaguer, la bière du départ se transforma en verres de whisky qui s'empilaient sur la table, même les femmes qui passaient près de lui n'attiraient plus son attention.

[Hisamu] *se prend la tête entre les mains* - Mais pourquoi on en est arrivé là ...

Ces mots résonnaient dans sa tête, mais pour que vous les compreniez allons tous voir ce qu'il se passe dans cet esprit qui est torturé.



*Dans un plongeons qui vous a fait parcourir une grande partie de son passé vous arrivez enfin au commencement de cette affaire qui nous dépasse tous*

Une soirée comme une autre nous dirons, Steve et moi sur nos bécanes à parler de filles et de nos exploits sexuel dans la joie et la bonne humeur jusqu'à ce que ce Worgen et cette elfe débarquent en trombe pour nous demander un coup de mains pour les aider à retrouver une femme. C'est là que nous avons entendu pour la première fois le nom de "La Dame Noire".

Leurs mots étaient censés, ils nous ont brièvement parlé de femme qui assassinait les gens sans raison et sans aucune pitié. Je pense que Steve à eu la même réaction que moi à savoir qui si Doubée ou Cirtysse était sa victime ... Nous regretterions de ne pas avoir agit quand l'occasion nous était donnée. Alors on démarra comme des fous traçant dans les ruelles d'Hurlevent esquivant habitants et commerçants en tout genre. Une fois tous les quartiers traversés il ne nous restait plus que le port, une fois arrivé à ce dernier "elle" fût repéré par nos "amis" rencontrés récemment et sans crier gare l'un d'eux sauta de ma bécane tandis que l'autre se transforma en corbeau. Maintenant ce sont eux que nous suivons, aucune idée de ce qu'on poursuivait réellement en fin de compte eux ou la fameuse Dame. On les perdit de vue dans un premier temps puis des bruits de combat se firent entendre.

[Hisamu] - Steve passe la seconde ça urge !

[Steve] - T'en fais pas mon canard ça va cracher des flammes !

On arriva enfin proche d'un ponton, le combat était terminé et enfin nous la voyons, elle, cette sois-disant Dame Noire. Elle était allongée, gravement blessé par les assaut de divers hommes et femmes qui nous entouraient mais prendre le temps de les dévisager ne nous semblait pas important aux vues de la situation. Steve et moi nous approchions de cette femme qui était cagoulé, pour l'aider à respirer je lui ôta cette dernière et là quelle fut ma surprise ... Une enfant. C'était une enfant merde ! Narhaal qui par chance se trouvait là vint nous demander ce qu'il se passait, ni une ni deux nous lui demandons si L'équipage du Red Sun pourrait nous prêter assistance ainsi qu'un accès à leur navire. Ce qui fut surement le début de nos ennuis à tous je le crains ...

[Hisamu] - Steve va la poser sur un hamac, faut la soigner !

Steve s’exécuta avant même que je termine ma phrase, son intuition naturel je suppose car la gamine avait vraiment morflé. Une fois posé sur le hamac on pouvait commencer à diagnostiquer mais le mot est fort, nous ne sommes pas médecin et le peu qu'on a pu voir c'est sa poitrine qui était sérieusement touchée par des coups de lames mais le plus grave n'était pas visible mais ça j'y reviendrais après cette scène qui était digne d'une boucherie, il fallait stopper l’hémorragie avant tout avec du matériel de fortune et des connaissances réellement insuffisante pour la situation mais par chance on a réussit, on la pensait sauve ... La gamine fut en plus de ça empoisonné et grâce aux quelques mots qu'elle a pu nous souffler et mes connaissances et un antidote fait à la va-vite elle était enfin sortie d'affaire ... Pour le moment.

*Mes yeux s'ouvrèrent une nouvelle fois pour regarder la bar*

Mes verres s'empilaient encore un à un et les mégots ne se comptaient plus, du tabac trainait sur la table et ma blague presque vide pouvait témoigner elle même de mon tourment ...

*referma les yeux pour se replonger dans tout ce "merdier*

Tandis qu'on soignait la gamine il se passait d'autres choses à coté de nous, Lomack le Capitaine en second du Maelst'Rhum s'occupait de deux autres "invités" qui nous ont suivit Steve, la gamine, Narhaal et moi même à bord du bateau. Ces derniers en savaient nettement plus que nous sur le pourquoi elle était recherchée tentant de ramener la gamine avec eux mais vu son état elle était intransportable et c'est à ce moment que tout à prit une ampleur qui devint par la suite le merdier dans lequel on est. Lomack qui était sur son navire était dans son droit légitime de renvoyer cette elfe et ce worgen sur le quai et nous laisser s'occuper de la petite mais ces derniers ne voyaient pas les choses de cette façon, les choses ont finit par dégénérer et un combat entre les deux personnes non conviés à cette "fête" commença. Le Capitaine en second n'eut pas de mal à les renvoyer de son navire et à ce moment là nos soins étaient terminé.

Pourquoi nous n'avons pas agit avec lui vous me direz ... On avait une enfant à sauver et ça c'était notre priorité. Après tout ce remue ménage nous pouvions souffler, une pause bien mérité autour d'un "canon" que nous offrait Lomack et lui expliquer ce que je vous ai montrer avant ... La gamine reprit connaissance et nous donna un nom : Lara.

La nuit fut longue car malgré ses première blessure "ils" attentèrent encore une fois à sa vie et une nouvelle fois des soins lui furent prodigués ... C'était beaucoup pour une gamine, nous ne sommes pas dupe, il y avait quelque chose de plus gros la dessous ...

Après une nuit agitée comme celle qui nous avons vécu, un peu de repos était le bienvenue, Steve et moi sommes repartis dans nos roulottes avec l'optique de nous réveiller le lendemain avec cette histoire bien derrière nous. Nous nous trompions ...

*une main glissa sur la table, des verres se mirent à tomber tout comme moi je tombait dans l'antre de la folie et de la colère ...*

[Tavernier] - Hey ma vaisselle !

[Hisamu] Rajoute ça sur ma note connard !

[Tavernier] - *ronchonne* C'est bien parce que tu es ... *se ravise* On fait comme ça oui.

[Hisamu] - Un quoi ?! *renverse les autres verres de sa table volontairement en attirant le regard des autres clients qui eux aussi se tut à la vu du blason du Bouffon* J'ai pas entendu, un quoi espèce de tocard ! Vas-y finis ta phrase que je t'éclate toi et ton bistrot de merde !

[Tavernier] - Du calme, du calme j'ai rien dis pour la peine on efface tout et on recommence je t'offre les deux prochains verres !

[Hisasmu] Ouais t'as raison de pas recommencer tes allusions de merde ! Ramène moi deux Whisky ! Et ta meilleure bouteille !

*retournant sur ma chaise, chassant les regard curieux d'un autre regard noir et méchant que l'alcool accentuait horriblement avant de s'affaler à moitié sur sa table et se replonger dans ses souvenirs*

Le lendemain je retournait donc voir l'équipage des Red Sun et prendre des nouvelles de la gamine qui avait vraiment reprit du poil de la bête. C'en était même impressionnant et la revoir avec d'autres vêtements que ceux de la veille la changeait complétement. On voyait vraiment qu'elle était jeune, un visage doux, des traits fins, l'image de l'innocence mais une image ne résume pas la vie d'une personne et en l’occurrence la sienne était vraiment étrange.

La jeune Lara était expérimentée en combat rapproché on put le voir lors d'un duel entre elle et Lomack puis par la suite contre Nasila avec pour seul défaut de nous dévoiler toutes ses cartes. Ce que la Capitaine en second avait prit soin de faire, la méfiance ? La pitié ? Seul lui a la réponse, ce qui ne nous empêcha pas de fraterniser avec cet équipage très amical et joyeux j'en ai même fais mon squatte car je trouvais l'équipage vraiment super. La journée se termina sans aucuns problèmes ... Mais que la journée ...

Le soir venu une surprise de taille attendait la caravane, un appel des Red Sun retentit. Ils étaient vraiment dans la merde c'est le cas de le dire. Le Cartel avait déboulé en grande pompe avec armes et hommes en nombre. L'équipage du Maelst'rhum lui aussi était sur le pied de guerre mais un affrontement entre les deux camps aurait pu être fatal aussi bien pour l'un que pour l'autre. La caravane se réunit donc en quatrième vitesse, c'est là qu'on peut voir que tous nous avons eu un passif centré sur la discipline. Nos bécanes hurlaient dans la ville tous ceux qui étaient sur notre route se mettant à l’abri pour ne pas se faire rouler dessus car là on aurait pas fait de fioriture.

Seneslas chargeait son fusil avec un sourire Carnassier, Steve restant impassible prêt à dégainer au moindre incident, Rémi dans sont calme légendaire ne prit même pas la peine de se préparer car il l'était déjà, Dürham lui était comme un chien de guerre, la langue presque pendante et ses babines pouvaient laisser apparaitre un sourire, Rutzy' toujours impassible montrait néanmoins un regard excité prête a faire couler le sang à la moindre incartade, Cirtysse imperturbable montrait comme toujours son fin sourire, Doubée elle montrait un grand sourire, sa naïveté plus que touchante ne montrait aucune angoisse et moi ... Je n'en sais rien ... Montrer le visage d'une personne inquiète est difficile mais au fond de moi je bouillonnais, excité à l'idée de faire couler le sang, mon instinct de prédateur reprenait le dessus réveillant ainsi mes vieux démons que je cherchais à endormir.

Une fois arriver la donne a changé, les Sun n'étaient plus seuls, on était là, prêt à en finir si un seul de leurs cheveux tombaient, je n'attendais qu'une chose ... Que Cirtysse déclare la chasse ouverte pour me jeter sur le premier qui serait en face de moi mais la suite en décida autrement. Notre démonstration de force a visiblement calmé le cartel du baron rouge et tout se termina sur quelques mots. Une question pertinente vint tout de même, pourquoi ont-ils menacé les Red Sun ? Nous avons pu savoir par la suite qu'ils recherchaient la gamine ... Je pense que maintenant des questions devraient être posées.

*je me frotte les yeux, l'alcool et la fatigue m’assomment littéralement mais le tourment ne s’arrête pas là ....*

Je regarde mon verre vide, attendant que le second arrive ...

[Hisamu] - T'as pas mieux comme whisky ? Celui de pépé est mille fois meilleur que ta piquette ...

*mes yeux se ferment à nouveau, le tourment reprenant de plus belle, les questions cherchant absolument des réponses ...*

Après cette escarmouche plutôt pacifique il était de vigueur de calmer nos esprit et de nous reposer. Il valait mieux attendre le lendemain pour avoir des réponses ... Comme à l'accoutumé l'envie d'aller me prendre un canon chez mes potes les Sun, la gamine toujours présente et en la voyant les questions revinrent me hanter et il fallait absolument les poser ...

La petite se livra sans mal, répondant clairement à chaque question posé et là ... On a enfin su dans quoi on mettait les pieds. Nous avions des noms, des descriptions, des objectifs ... Je suis loin d'être un idéaliste mais au départ nous trouvions ses idées farfelus et je pourrait même rajouter que je pensais même a un caprice de pisseuse. Mais quand on réunit les différents noms ... Le Blason de la Haine, les Caïds renégat et le Cartel du Baron Rouge ... nous avons clairement les bas-fonds d'Hurlevent sur une liste.

Elle nous confia qu'une alliance entre les deux premiers avec les Red Sun et la caravane nous pourrions renverser le Cartel qui avait décidé de nous éradiquer car nous les gênions dans leurs activités souterraines ... La seule chose à laquelle nous avions pensée était notre sécurité à tous et non les desseins que soit disant le cartel voulait nous éradiquer ... Là fut notre première erreur, cela déclencha une guerre mais ce fut qu'une guerre psychologique ou chaque partie montrait sa force sans avoir à l'utiliser. Des menaces, des mots plus haut que les autres rien de plus pour le moment et nous nous en contentions largement. L'affrontement n'étant pas notre objectif, nous ne sommes pas un gang juste des saltimbanques qui cherchaient a remplir leur caisse avant de partir pour une autre ville et continuer notre petite vie paisible.

Mais le nom de Vanzetti fit son entrée et notre petite troupe était plus inintéressante pour monsieur V mais le pourquoi ... Nous ne le saurons que plus tard. La guerre psychologique nous fatiguait nerveusement, la moindre provocation avait comme solution l'altercation, par exemple l'une d'entre elle nous faisant faire la connaissance de Daesmon qui dans un premier temps je dois le reconnaitre me donnait envie de me battre avec lui, son arrogance m'agaçait à un point qu'on ne peut pas décrire en quelques mots voir quelques lignes ...

Lara nous avait clairement dit faire partie des défias ... Étrangement Lara me convia à une entrevue avec "quelqu'un" je l'avais donc suivis ... Ce rendez-vous avait eu lieu juste avant l'altercation devant le bateau des Sun, c'est ici que j'avais fais la connaissance avec la Dame Noire dans un petit endroit reculé à la colline de la dague qui portait un étrange intérêt pour moi. Le pourquoi n'allait pas tarder à venir, des questions sur des personnes proche de la garde, des aigles du roi et sur le cartel ... Sans prêter attention aux éventuels dangers qui arriveraient après cet entretiens je répondis avec flegme et d'un air narquois à des questions que je trouvais vraiment idiote comme : est-ce qu'il existerait une personne ayant des liens entre ces trois là ... Ma première réponse fut : Rislon pour moi il n'y avait pas pire balance et intermédiaire que lui. Elle chercha à m'embaucher pour un contrat que j'ai tout simplement refusé, mes contrats je les tiens de Ravenholdt, pas d'une gonzesse qui pour moi était vraiment idiote et sans ambition ... Je me suis trompé ... La suite vous le dira ... j'ai en plus fais la connaissance du "vieux" un aveugle qui sait bien des choses en fin de compte même beaucoup trop ... D'avoir répondu à ces questions leur fit croire que j'étais dans leur camp, là fut leur erreur mais c'est lors de cet entretiens que j'ai entendu la toute première fois et concrètement le nom de Vanzetti.

Quelques jours avant ça j'avais eu des nouvelles de Samildanache qui est ma meilleure amie et que j'ai sauvé plus d'une fois de diverses histoires tel que celle des moqueurs à l'époque. Sont courrier stipulait qu'elle quittait la ville car un grand danger menaçait la ville et que je ne devais absolument pas me mêler à quelconque histoire de mafia ou un truc du genre, la connaissant je me suis dis qu'elle s'inquiétait pour rien ... Encore un morceau du puzzle qui s'assemble on dirait ...

Aux vues de toutes ces épreuves il fallait que je la contacte ... Heureusement qu'Hitchy l'oiseau qui nous sert à prendre contacte l'un avec l'autre était là. Je lui ai demandé un entretiens, il fallait que je sache, qu'est-ce qui se tramait, pourquoi la caravane qui ne demandait qu'a rester dans son coin était elle concernée par toutes ces histoires ... Elle me donna rendez-vous à Thelsamar au Loch Modan. Après un long voyage j'allais être abasourdis par ce qu'elle allait me dire ...

Vanzetti, encore et toujours ce nom qui commence à me mettre dans une rage folle à chaque fois qu'il est prononcé, lui, lui, encore lui et toujours lui. Des liens apparaissent, un complot est réellement en place. Nous sommes sur un échiquier et nous sommes une des pièces maitresse sur ce plateau et il cherche à nous utiliser à sa guise en nous manipulant, mensonges et tromperies voici ce dont elle me met en garde, nos amis peuvent être nos pires ennemis et elle dans tout ça ? Pourquoi Samildanache sait-elle autant de choses ?! Elle m'apprit par la suite qu'elle était en quelque sorte concernée par toute cette affaire, que la place qu'elle jouait elle était celle d'une reine et que étions le fou dans ce jeu qui si les desseins de Vanzetti réussissait deviendra macabre ... Son but est de faire tomber un régime entier par la ruse et le mensonge. Cet homme est un manipulateur né, un fin stratège ... La guerre entre les bas-fonds et ceux qui ont besoin de la rue pour vivre .... Voilà de quoi mettre une ville a feu et a sang pour des projets encore plus diabolique les uns que les autres ... Serait-ce à nous de faire la différence ? Serait-ce à nous de renverser la tendance ? Nous ne sommes que des saltimbanques ... Mais pour Vanzetti nous sommes plus. Nous sommes ce que notre passé a fait de nous et que nous refoulons tous ...Comment sait-il ce que nous sommes vraiment ... Cet homme fait peur car il connait des secrets que personnes ne devrait connaitre sur nous.

De fil en aiguille des alliances improbable se formèrent et des trahisons en tout genre arrivèrent. Des pions, les pions sont en train de bouger nous sommes le fou coincé entre le roi et la reine, nos déplacement changent le cour des choses et nous ne nous en rendons même pas compte, une troupe, nous ne sommes qu'une petite troupe bon sang ! Pourquoi nous ! je pense ne jamais connaitre la réponse à cette question ... Nous sommes simplement là ... Attendant de pouvoir contrôler nous même notre fou ... Un Bouffon servant de fou ... Quelle ironie non ?

Jusque là j'ai réussi à refouler ce que je suis ... Mais pour combien de temps allons nous tous refouler ce que nous étions ?! Nous avons assez souffert dans nos vies passée mais pourquoi devrions nous ressortir nos vieux fantômes ?! Jusqu'à présent ces fantômes sont contenu ... Mais pour combien de temps encore.

De ces alliances improbables naissaient des amitiés improbables pour en arriver à une coalition ... Mais à quel prix ? Des attentats, des tentatives d'assassinats sur nos nouveaux alliés ... La guerre psychologique devient une guerre d'usure car les nerfs s'usent avec elle. La caravane elle même se retrouve touché par ces actes malveillants, nos bécanes sont dans un premier temps touchées et le reste va s'en suivre.

Des actes les plus récent en résulte des conséquences ... Des blessures, des morts ... Moi même j'en fut la proie ... Comment ? Je vais vous le dire ... Daesmon qui la veille fut lui même touché, gravement blessé, il fallait l'exfiltrer de Forgefer et sans tarder. Le tram des profondeur étant lui même remplit d'assassins n'était vraiment pas sure il fallait donc le faire par la route, une longue route ... mais cette dernière se déroula sans embuche et nous avons pu l'installer pour qu'il puisse se reposer. Le cartel débarqua une nouvelle fois en trombe sur Forgefer a un moment que nous n'aurions surtout pas voulu qu'on nous dérange. Nous traquions un Worgen, Lendrith ... La traque fut longue et Rémi réussit à le piéger ... Mais le Cartel était déjà là avec la ferme intention de tuer Daesmon ... Après une longue discussion qui ressemblait plus à une négociation un trêve fut signée oralement même si le baron réfute totalement les faits qu'une certaine hostilité régnait entre eux et nous ... Je ne lui fais pas confiance, je fais tout pour qu'il dise clairement qu'aucune action contre nous ne sera tenté sans qu'il y ai de casse pour eux. On ne réduit pas la caravane au rang de sous-merde. A la fin de cette entrevue le baron déclare ne pas être concerné par ce qu'il se passe mais le reste vous dira le contraire ...

J'assurai donc la sécurité de Daesmon avec Erzebel, elle aussi une alliée de Ravenholdt je ne peux pas faire autre chose que de lui faire confiance, nous sommes de la même école, du même bord ... La nuit ayant été calme je me permet donc de rentrer le voir après avoir passé ma nuit dehors à guetter les moindres allé et venu ... J'ai même une anecdote ... Voir un nain coucher avec une naine ... C'est horrible, un spectacle que je ne souhaite à personne de voir ... Du poil partout beuark. Bref, il se réveil enfin nous coordonnons à deux les équipes sur le terrain pour réunir le maximum d'informations je m'octroie une pause pour prendre l'air et là je croise Helena, juste devant la porte avec Lendrith qui venaient voir Daesmon pour prendre de ses nouvelles, chose ironique sachant que la veille ils voulaient encore le tuer mais par une chance incroyable Helena détecta quelqu'un qui nous espionnait, une course poursuite ... Encore ... Mais nous ne lâchons pas, on l'attrapera et cet idiot c'est coincé lui même dans la gueule du loup. cet homme de marron vêtu avec un foulard rouge ... Il ressemble à la description d'un mec recherché par la garde. C'est bien un type du Blason de la Haine, ils se sont bien foutu de notre gueule ceux là ... Du blabla inutile pour commencer puis des questions intéressante vinrent : Hisamu pourquoi vos amis et vous même ne rejoignez pas Vanzetti ? Cela vous serait très profitable ... Pour tout le monde. Comment il connait mon nom quand j'y repense .... Il me sort un lingot d'or, il est magnifique, brillant et pèse son poids ... Mais la caravane n'est pas à vendre, nous savons déjà que nous sommes le fou qui veut bouger de lui même et non de la main d'un autre ...

Avec mon tact légendaire j'ai pris le soin de refuser son offre et c'est là que les choses se compliquèrent, un combat alors se déclencha Nous nous pensons déjà veinqueur car nous sommes trois contre un, Lendrith, Helena et moi même mais un de ses sbire arriva, nous sommes pris en étau malgré qu'ils ne sont que deux Helena et Lendrith se battent à mes cotés j'aide Lendrith dans un premier temps a éliminé l'homme de main, Helena commence à s'occuper de l'homme que nous poursuivions juste avant. Lendrith se fait gravement toucher au bassin par une balle mes dagues de jets partent par vague de trois touchant l'homme de main et le blessant gravement, toutefois il trouva le moyen de blesser Helena à l'épaule cette dernière se retrouve hors course pour un petit moment c'est alors que je me suis retrouver face à face avec l'homme avec le foulard, un corps à corps commença mes dagues frappant ses haches dans un bruit tonitruant chaque coups sont rendu à la pareil seul la ténacité me donne un avantage sur le combat, des coupures font couler quelques sang par ci par là un coup de pied au visage suivit d'une balayette le mit au sol mais il se releva pour revenir à la charge, je suis sur la défensive, mes fantômes du passé remonte, mes membres réagissent instinctivement à ses assauts répétés, il ne lâche rien je me fais toucher au visage par un de ses poings mais un sourire horrible apparait sur mes lèvres, mon regard n'est plus le même ... Mes membres ... Je ... Il ne me répondent plus mon fantôme à prit le dessus, mes mouvements se font plus rapide et plus précis, c'est lui qui est sur la défensive mes dagues me semblent devenir vivante, je ne me bat plus pour le blesser mais pour le tuer ... La paix intérieur que j'avais cherché à retrouvé a disparut ... Je ne suis plus moi ! Non ! Je suis face à un adversaire qui est loin d'être un incompétent me rendant chaque coup que je lui porte mais le combat s'arrêta un instant et à ce moment là j'ai pu reprendre le contrôle de mon corps. Helena le mit en joug et il relâcha ses armes, se laissant capturer ...

La suite vous la connaissez ... J'ai faillis mourir à cause d'une erreur ... Moi qui ne sous-estime jamais mon ennemi je me suis fais avoir comme un débutant ... Mes amis ... Non ma famille de la caravane ... Je vous en remercie tous ... Mais mon tourment persiste ... Aucune réponse à mes questions n'arrivent ... Je ne veux pas perdre ma famille et mes amis à cause d'eux même si ma vie devait s’arrêter pour eux, je partirais avec le sourire mais hanter par cette question ... Est-ce ma faute si tout à commencer ?

C'est alors que mes yeux s'ouvrent à nouveau, il fait jour, il n'y a plus personne dans le bar. J'ai une haleine d'alcool et de tabac mélangés mais cela n'efface pas le gout amère de ce tourment qui me poursuit depuis....

Les rues d'Hurlevent sont vides ... Je marche sans but précis, les idées se bousculent, les doutes n'ont pas leur place dans ces moments de tourments. Qui sont mes amis et qui sont mes ennemis ... Est-ce que la morale a réellement sa place dans cette histoire ou doit-on juste être des pions sur cet échiquier ? Nous sommes des fous, de pauvres fous craignant juste pour leurs proches les pires atrocités ...

Je retrouve, Lomack et Asaah toujours fidèle au poste et amis fidèles envers lesquels je n'ai jamais eu aucuns doutes, les armes sont posées sur les tables, les regards sont durs, des sourires malsains s'esquissent sur les visages ... Qu'est-ce que nous sommes devenu ...

Les dangers s'enchainent, notre sécurité est mise à l'épreuve ... Nous partiront pour le Norfendre et le Donjon de la bravoure. Une fois sur place la logistique se met en place, le Maelst'rhum est a quai, au début nous ne sommes qu'une poignée mais d'autres nous rejoignent et commencent à suivre les indications données. Rutzy' de sa tour aura une vision parfaite pour la couverture. Lomack, Asaah, Daesmon, Souvenir, Erzebel, Steve, Alduin et moi même prêt pour toutes attaques au sol, la moindre alerte un périmètre se mettrait en place en moins de deux minutes avec une embuscade qui attendrait tous ceux qui oseraient nuire à la sécurité des autres occupants considérés comme non-combattants.

Malgré notre dispositif les intrusions continuèrent ... De plus en plus nombreuse et de plus en plus violente ... Est-ce ce dont Rislon nous avait parlé ? La fameuse division fantôme ? Ce bougre de curieux m'impressionnait je n'avais jamais vu un homme mettre son nez partout s'en sortir aussi bien mais là n'est pas la question, Rislon nous avait mit en garde et les blessés dans nos rangs s'accumulèrent ... Cependant nous ne perdrons pas la face devant notre ennemi. Un nom, une description et une offrande ... Vanzetti nous offrait Lara, la dame noire. Un opération commando est montée, une équipe d'assassins masqués et cagoulés s'infiltrerait dans Hurlevent. Nous sommes des fous, mais nous avons aussi notre part d'ombre, l'infiltration pour cette équipe était juste une formalité. Asaah, Nasila, Lomack, Rutzy'et moi même nous jouant des gardes en utilisant de petites ruelles sombre et étroite afin d'exfiltrer cette Lara, la même que nous avions sauvé quelques semaines plus tôt ... Ça y est elle est encerclée, elle est à notre merci, toutes les précautions sont prises pour la capturer sans nous mettre en danger. Et là, surprise elle se rend tout simplement à nous alors que nos armes étaient sorties ... Elle se rend ... Déception ou soulagement ... Nous nous attendions à un combat acharné mais elle était résignée, l'exfiltration est encore une partie de plaisir et nous la ramenons enfin au donjon de la bravoure.

Elle est enfermée, attachée et torturée, les nerfs sont à vif et la moralités est un luxe que nous ne pouvons pas nous offrir. La décision est prise, nous allons l'executer. La lame glissa lentement sous son cou, le sang coulant lentement, aucun cri ne se fait entendre. Un page vient de se tourner, pour nous un calvaire disparait mais on se trompe encore et toujours ... Suite à ce geste des tensions naissent, la morale des uns exaspérent les autres. Les autres, ceux qui mettent leur vie en suspend pour accomplir leur mission, qui ne reculent devant rien se font juger de monstres, nous sommes des monstres oui ... Nous sommes infâmes ... Mais nous l'étions déjà avant et nous ne nous voilons pas la face et nous regardons la mort en face.

Le danger est si grand que nous décidons de quitter le Norfendre pour revenir sur Hurlevent. Le navire des Red Sun nous sert de Q.G, le retour en ville se fait sans accrocs particuliers, le calme même nous ennui ... C'est pas grave ! entrainons nous ! il faut pas se rouiller ! le pont du bateau nous sert de terrain d’entrainement, duel aux poings et aux armes nous servent d'amuse gueule ...

Rislon, notre mine d'or en informations assouvit notre soif d'apprendre sur les agissement de Vanzetti ... Vanzetti ce tourment ... Encore et toujours hante nos nuits, ses desseins sont vagues pour nous, dépourvus de logiques ... Mais nous laissons la déontologie aux autres nous on agit on ne tergiverse pas ... Les actions se font de plus en plus rare et nous imposent la réflexion ... S'en est trop pour nous. Nous nous établisson donc à Sombre-Comté et là ... La coalition se scinde en deux groupes. L'un reste la Coalition l'autre se nomma les chiens de guerre. Car nous ne sommes pas des chiots qu'on tient en laisse mais bel et bien des chiens enragés qui ont soif de vengeance et d'action. Pour les autres nous n'avons que des bras et pas de cerveau ... Peut-être, peut-être pas ... Un rendez-vous avec Vanzetti est donné, notre brigade sera de la partie. Nous resterons dans l'ombre le temps que Daesmon parlemente avec lui. Nous sommes des chiens de guerre rien ne peut nous barrer la route et nous donnerons notre vie si Daesmon se retrouvait en difficulté ... Nous sommes en position mais Vanzetti est très bien entouré, des assassins, des démonistes ... Une erreur fut commise quelle poisse ! on se retrouve donc à découvert. Les deux parties se regardant face à face jaugeant les autres par leurs faits et gestes. Notre tact légendaire fait que nous les provoquons, nos sourire malsain ne peut cacher notre soif de sang ... Les nerfs sont mis à mal dans le camp des gardes de Vanzetti alors que nous chiens que nous sommes avons l'impression de jouer avec un os. Vanzetti néanmoins au bord de sa corniche est d'un calme à toute épreuve, Daesmon et lui conversent depuis plusieurs minutes et aucun ne montre à l'autre une once de peur ou d'inquiétude.C'est là que Monsieur V. me demande si ma fiancée se porte bien ... Doubée, il parle de Doubée !! Mon sang ne fait qu'un tour je m'approche dangereusement de lui, je n'ai qu'une envie : le tuer ! Je suis retenu plus que de raisons, mon corps ne réagit plus qu'à la colère et la frustration pour moi cet homme était mort quoiqu'il m'en couterait il serait mort ! Vanzetti disparut ainsi que sa garde et nous pauvre fous sommes rester sur notre faim mais nous n'en resterons pas là.

Quelques jours plus tard une nouvelle arriva. Le vieux, nous savons ou trouver le vieux ! Une opération fut mise en place. La Coalition néanmoins avait de l'avance sur nous mais nous ne sommes pas des amateurs et nous y serons avant eux. On a pas de lieux précis mais on le cherchera et on le trouvera. Notre persévérance finit par porter ses fruits. Rutzy' avait trouvé le vieux ... On se mit en marche comme une meute de chiens enragés pour finir par l'encercler. Le vieux Zobeck commence à nous conter sa morale ... Mais chose à savoir ... Trois d'entre nous étaient déjà contaminé par son virus ... Je m'emploi alors à engager des négociations, le vieux me raconte son histoire mais qu'est-ce que j'en ai a faire bon sang !! Sa vie ne m'importe peu mais celle de mes amis n'a pas de prix ... Il me dit alors, une dose contre la vie d'Alduin. Ni une ni deux je m'approche d'alduin pour lui trancher la gorge. Mais Zobeck de son coté était content car de par cet acte il nous prouvait à tous que nous ne sommes que des pantins. Mais je m'en fiche ... Rutzy', Asaah et Sidhe sont contaminés ... Une vie pour en sauver une autre qui m'est proche ... C'est peu payé à mes yeux. C'est alors que je m'approche de lui qu'il disparut ... Mais qu'est-ce ?! Un parchemin de rappel ... Ce lâche a préféré fuir que se battre contre un chien ... Suite à cela les tensions montent .. 23 fonce sur le vieux mais il nous montre qu'il n'est pas si inoffensif que ça ... La pauvre se fait surprendre son bras prend de l’élan pour la frapper armé de sa masse, je m'interpose avec mes lames bloquant de justesse son attaque me permettant même de le blesser en lui plantant un de mes sabres dans le biceps ... Une fois le danger écarté pour 23 Rutzy' à son tour s'interpose entre le vieux et moi ... Son contrat ... Elle tiendrait son contrat ... C'est alors que je décide de ne pas interférer dans ce combat ... Elle avait autant de griefs que nous tous après tout contre le vieux et Vanzetti. Je regarde sa main ... Elle a soif ... Sa main tremble, le sang l'appel, son regard est changé ... Son visage inexpressif montre dorénavant un sentiment de colère mais étrangement on ressent de la satisfaction ... Ne me demandez pas comment je peux le voir ça ... C'est une sensation étrange, le combat commence et la demi-sang, l'impure comme certains la nomme ne mérite pas ce titre. Cette demi-elfe est pour moi une amie et de la voir étancher sa soif dans ce combat me remplit de courage et de passion, le vieux lui rend chaque coup qu'elle lui inflige, Rutzy' ne lâche rien, on peut voir tout son talent apparaitre dans ce combat qui est pour moi mémorable ... Le vieux tombe ... Ca y est c'est finit pour celui qui était notre cible ... Je regarde la demi-elfe, sa main ne tremble plus, sa soif est étanché, ce regard noir et ce visage expressif disparaissent ... Rutzy' a étanché sa soif mais cela n'empêche pas qu'elle reste enragé comme nous tous ...

Retour au camp de base ... Je regarde mon courrier et là ...La nouvelle tombe ! Vanzetti a enlevé ma fiancée ! Mon sang n'a fait qu'un tour, je hurle, je casse, les injures coulent à foison de mes lèvres et rien ne peut me calmer. Je perd ma raison, la chose la plus précieuse à mes yeux venait de m'être prit ! J'ai juré sur ma vie de tout le temps la protéger et on me la prise ... Je suis abattu rien ne peut me consoler ... Je suis à genou, contenant ma haine et ma colère contre cet homme ... A ce moment là une main se pose sur mon épaule, c'est celle de Lomack suivit de celle de Rutzy', d'Asaah, de Sidhe ... Tous me jurent qu'ils seront à mes cotés pour retrouver ma bien aimée ... Cela fait cliché mais ce n'est que la triste réalité ... La nuit porte conseil me direz-vous ... Il n'en est rien, je tourne, tourne et retourne. Le lendemain la chasse est ouverte. Nous irons retrouver Doubée et cela à n'importe quel prix. Les bécanes se mettent à hurler, les moteurs crachent et les chiens de guerre se mettent à parcourir les chemins en meute. Nous prenons la route de Strangleronce, cabestant jusqu'à Uldum. Arrivé à Ramkahen nous prenons le temps de reconnaitre les lieux ... Mais un moment de lucidité me fait réaliser à quel poin j'étais entouré ... La famille Blackmoon, Helena et Xalitus ainsi que tous les autres chiens de guerre ... Doubée est repérée, nous passons en mode furtif et quadrillons la zone. Nous nous attendions à un piège mais il n'en était rien ... Hopkins l'avait en réalité traité comme une princesse ... Je suis perdu, je ne sais plus quoi penser ... Est-ce que cet homme était en réalité un homme bon ? ... La suite nous l'a dit ...

Docteur Hopkins. Je me suis trompé sur vous. Mais cela n'efface pas les peurs que vous avez alimentés. Mais néanmoins je reconnais avoir du respect pour vous, je reconnais l'idée de mettre en pratique une oeuvre que vous avez orchestré ... Néanmoins votre mort servira de leçon aux autres et vos idéaux d'exemple pour les pauvres fous comme nous ... Ce tourment.

[ Si tu veux un peu de musique pendant que tu lis : https://www.youtube.com/watch?v=-yOZEiHLuVU ]


Assis sur le rebord du précipice, il regardait les derniers rayons de soleil se perdre dans l'obscurité naissante. L'air était doux, apaisant, la légère brise venait caresser la peau chaude par cette fin de soirée.
Les derniers Draenei et voyageurs avaient quitté le village, c'était tout pour aujourd'hui. Il rangea ses instruments doucement, les posant à leur emplacements respectifs dans sa sacoche avant de se lever difficilement, s'aidant d'une canne de bois sculptée par les quelques artisans locaux... Un petit garçon bleu l'aida à se relever.

Il passa à côté de la fontaine au centre, souriant aux autochtones qui lui rendent la pareille, tout le monde le connait ici. "celui qui guérit animaux, Draenei, et Hommes"  
Il surprit sont visage dans le reflet de l'eau. Aussi étonnant que cela puisse paraître, il ne l'avait pas vu depuis longtemps... les cheveux grisonnants, les traits marqués, mais les yeux apaisés. Ceux d'un Homme libre.

Sa vie était ici maintenant, son champs, ses arbres, ses animaux, son petit cabinet de campagne... Rien ne pouvait perturber sa tranquillité.
Oh, il y avait bien eu quelques malins qui vinrent lui rendre visites, des astucieux qui après avoir mené l'enquête, remarquèrent des convois réguliers de médicaments et de matériel médical en partance d'Hurlevent et Forgefer vers une destination fort lointaine... une garnison militaire qui, après vérification, n'existait pas.
Ou même ceux qui avaient été dans le secret, depuis le début. Qui savaient que le rompre ébranlerait l'équilibre du Royaume et d'autres choses bien plus puissantes encore, que personne ne pouvait contrôler. Ils le savaient, alors, ils faisaient en sorte de se taire ou mieux, d'oublier.

Une silhouette attendait près de sa maison.

- Certains utilisent ton nom pour se donner de l'importance tu sais, pour leur propre desseins. Ton nom revient souvent, ils disent que tu es revenu. Cela effraie même les plus grands.
- Nous savions très bien que cela arriverait. Personne ne sait la vérité, on a tous juré de la taire. Les gens ne doivent jamais savoir, alors, si ça peut ne rester qu'une rumeur, que des on-dit... Tout ira bien.
- Certains jurent sur la Lumière t'avoir vu, t'avoir parlé.
- Tu sais bien qu'il existe toute sorte de supercherie. Ma vie est ici maintenant, il n'y a plus rien, dans le monde des Hommes, pour moi. Plus rien. Cette page est tournée, la vraie vie est ici.
- Ta vie entière a été gâchée pour ce secret Elliot. Tu sera toujours vu comme l'un des pires monstres...

Il sourit à sa dernière phrase, car rien n'est plus agréable, rien n'est plus beau, que de se trouver soi-même. Cela vaut tous les sacrifices du monde.

- Au contraire, elle commence.
- Ils parleront toujours, même après dix, vingt ans.
- Si cela peut les aider à voir plus loin.

Il avait vieilli, il marchait avec moins d'aisance. Lui qui fut un grand épéiste, arrivait à peine à lever le bras droit pour montrer une direction.

La chute dans la cascade avait en partie cassé son corps.


Mais que vaut un corps brisé face à un esprit libre...

Il marchait vers son chez-lui, elle l'attendait, tenant un panier d'une main et la main d'un enfant de l'autre. D'autres Draenei lui passèrent un collier de fleur autour du cou en riant, ce soir c'était la fête de la première équinoxe à Nagrand.

(Pour ceux qui veulent retrouver "la boîte" et qui m'écrivent, voilà une petite réponse générale ! après presque 3 ans, la persévérance doit être récompensée.)

A Forgerfer, chez les archéologues, vos questions ont été posé. Le Professeur Futalenfer avait été clair, assis derrière son bureau feuilletant les pages de son immense grimoire :

"Ah oui. Vous venez vous aussi à la recherche de cet artéfact. Ce que les gens appellent vulgairement la boîte de Vanzetti, non ?
En réalité son nom est sûrement Nchuand-Zel Mzulft. Qui signifie, en ancien langage runique du peuple d'Ulduar, "la prison des enfers".
Figurez vous que l'on ignore ce qu'elle fait exactement. Mais les récits que nous avons pu traduire parlent d'un pouvoir interdit, réservé aux titans.

Parce que oui, c'est un artéfact des Titans, il semblerait. Nous ne l'avons jamais eu en main mais nous nous sommes basés sur les traductions.
Vous savez ce qu'il y a, à Ulduar ? Non ? bien je vais vous le dire.
C'était la prison de Yogg Saron, l'un des plus terrible Dieux très anciens. Si il venait à être libéré, ce serait une catastrophe bien pire que.... mmh... Aile de Mort. Oui ! Bon rapprochement... Le Professeur tire sur sa pipe.
Bon en effet, un groupe de champion avec Brann y sont allé et l'ont réduit au silence mais bon, on ne sait jamais, avec les Dieux très anciens.

Les titans ont donc forgé cet artéfact, qui fonctionne comme... disons vulgairement pour que vous compreniez... une sorte de vaccin. Disons qu'il y a une partie de l'âme de Yogg Saron à l'intérieur, mais qui malgré son côté maléfique, a d'une manière ou d'une autre, été orienté pour utiliser son pouvoir. Contre lui même.
Vous comprenez ?

Les titans ont aussi créé cet artéfact pour que si jamais une catastrophe arrivait, ils pourraient s'en servir pour disons.. laissez moi voir la traduction... mmh... ah oui, pour "effacer". C'est assez flou mais bon... Comme je vous l'ai dit c'est beaucoup de spéculations.
Il semblerait cependant que Nchuand-Zel.. la boîte pardon, soit assez dangereuse à utiliser puisque chaque utilisation "coûte" quelque chose à son utilisateur. Donnant-donnant.
Les titans ont fait en sorte que si ils venaient à disparaître et que les autres races d'Azeroth, comme vous et moi, tombent dessus, l'utilisation de la boîte soit extrêmement limitée en tuant à petit feu leur utilisateur. Ou même complètement si il l'utilise selon son désir. Brrr... Le pouvoir est un très mauvais défaut.

Il faudrait un véritable sage pour la garder. Quelqu'un qui soit profondément altruiste et libéré de toute tentation d'utilisation, vous voyez le genre ? Comment ? Oui ça n'existe pas en effet. Et comme les Draconiques ont perdu leur aspect... c'est impossible.
Dans le folklore, on dit qu'elle exauce des vœux. Soit c'est vrai, et dans ce cas là, remercions la Lumière qu'elle soit entre les mains d'une bonne personne puisque visiblement elle n'a pas été utilisée, soit c'est faux. Puisque sinon, disons qu'on le saurait. Ou alors la personne s'en sert pour des petites choses. Mais dans ce cas là, elle devrait avoir vieilli subitement, ou serait morte. Il y a plein de possibilité.
Ah oui, et son pouvoir ne fonctionne que sur "notre plan", en Azeroth. En Outreterre, il n'y a pas l'essence de Yogg Saron, elle ne fonctionne pas. Normalement. Du coup, peut être qu'il faut chercher là bas.

Vous devriez peut être vous y rendre, dans un lieu calme pour commencer vos recherches. Et... dites, si vous la trouvez, prévenez nous, hein ?

D'autres questions ?"