Rumeurs de la ville et ses alentours.

La soirée vu la taverne de la Belle véreuse animée comme rarement! En fin de soiréee l'ambiance était clairement perceptible en passant devant. Des titres cultes tels que "Hisséo, Don Carlo!", "Dans le port de Gadgetzan" ou "Les pluies de Darrowmere" ont pu être entendus.
On raconte aussi que le Tel'abimien n'était plus seul...A présent.

Il se dit à droite et à gauche, dans les coins de taverne, dans les étals des marchés, que les loyalistes au nord de la Marche commencent à flancher.

Il paraîtrait que les étendards du Mont-d'Or auraient été mis en berne ces derniers jours, les ateliers montrant une activité très faible, encore jamais vue. La fourmilière habituelle se serait tue, alors que des troupes mercenaires de différents nobles commençaient à silloner la région.

La journée fût mouvementé pour Ishula'dé en Hurlevent.

Tout d'abord elle prit le temps de se rendre au dispensaire d'hurlevent dans l'espoir de voir Dame Carrad la commandeur des Hospitaliers. Elle subit l'attaque d'un nécromant en voulant aider les gens présent. Celui-ci s'enfuit sans que l'ont puisse voir son visage ni race dans un nuage de fumée notant le mot " Saramort ".

Dans la soirée comme le notaire de la Corporation était absent elle mangeant une bonne salade à la taverne du porc qui pique. endroit plutôt accueillant pour elle tenu par des worgens sous leur vrai forme. Elle y vu Lagune Rhone le frère d'Aurion et décida de se rendre avec lui au sombre-comté dans le bois de la pénombre. Lenai était parmi eu depuis longtemps et elle voulait régler le problème avec ce père adoptif et cette marâtre plus que méchante.

Elle y croisa Sire Danny Onay le journaliste qu'elle avait engager pour le festival de clôture de la fête lunaire. Un Draenei arriva essoufflé pour signaler un groupe de nécromant, chevalier de la mort et mages noirs dans les bois. Le haut-Veilleurs ne pouvant pas entrer en action. Nous partons avec Lagune mais avant un détour vers la zone indiquer par le Draenei nous voyons après des recherches le groupe proche d'une tombe invoquant.

Nous priment la route d'hurlevent volant rapidement, épuisant les montures. Je chercha Million, l'Urbaine n’ayant pas envoyer de personne au dispensaire après son signalement en fin d'après-midi de l'attaque puisqu'elle était revenue dans la soirée s'assurer que Lycaon allais bien et la jeune femme femme rousse Tya lui semble t'il lui avait dit qu'ils n'étaient pas venu.

Million saisit son com et appela l'urbaine. Une jeune femme rousse dégageant une magie de feu puissante à ses cotés semblait elle aussi prendre l'affaire à coeur. Quand soudain surgit de nulle part une homme torse nu en armure, le casque sur sa tête muni d'une lance et un bouclier. Ishula'Dé fût surprise d'une telle tenue pour un humain, race si pudique.

Nous priment griffons se rendant sur les lieux. La garde appréhenda rapidement les personnes. Certains eurent le temps de s'enfuir trois décapitation de chevalier de la mort eurent lieu sans procès à mon étonnement mais Million m'expliqua que si ils ne se rendent pas et usent de force le procès est la mise à la mise surtout pour un chevalier de la mort.

Puis je rentra avec Lagune part un portail à Darnassus épuisée de ma sortie en capitale humaine et impressionnée par l'Urbaine, au fond elle les avaient mal jugée ils étaient efficace.

Au delà des cimetières de Sombre-Comté, en surplomb des collines, se dresse le domaine du "Bois-aux-Veuves".
Un jour de doléances, un petit plaisantin avait émit l'idée de le renommer "L'Arc-en-Ciel enchanté", arguant que ce patronyme était plus vendeur.
Si Phylem avait rit de bon cœur à la proposition insolite, le maître de maison, lui, s'était contenté d'expirer longuement tout son agacement.
Lendis Cravone parlait peu mais il était toujours très vite et très bien compris. Aussi le farceur du jour détala de la salle de réception sans demander son reste.

La Grande pièce était méconnaissable. Les tapisseries sombres et violacées avaient été remplacés par des tentures couleur carmin. Les chaises de bois brut furent troquées pour des fauteuils en velours grenat.
Les gens de la maisonnée s'affairaient ça et là: sortir l'argenterie, terminer la poussière, décorer la table...

_Doit-on également retirer les pacifiques, mon Seigneur ?
_Oui.
_Et que souhaitez-vous à la place ?

Le Comte dévisagea son employé à cette question comme ci ce dernier était devenu fou.
Car la réponse allait de soi.

_Plus de rouge.


Bleu. Elle venait de percevoir du bleu.
C'était à la fois abstrait mais omniprésent. Comme ces formes floues qui s'imposent à votre vue lorsque l'on regarde trop longtemps le soleil.
Phylem n'eut pas à réprimer, cette fois, son soupir exaspéré. Elle ne se vexait plus à la présence quotidienne de Syloria Hlaalu. Elle s'y était habituée et commençait même à s'y attacher.
Le brune prit place au sol, s'installa à son aise avant d'inviter, à haute voix, son garde-fou à ses côtés.
Au début, elles parlèrent toutes deux de choses anodines.
Ou, plus honnêtement, Phylem parlait pour deux, tandis que la blonde furtive ne faisait qu'écouter.
Puis la discussion dériva sur un sujet plus personnel, qui touchait à l'intimité de la Garde. Celle-ci ne s'en étonna pas plus que cela.
C'était de bonne guerre.
Oui, c'était de bonne guerre de se renseigner sur l'ombre qui espionne votre vie depuis près de trois semaines. Histoire d'être à arme égale, de rééquilibrer le tout. Que le fossé entre ce qu'elle sait et ce que vous ne connaissez pas soit minimisé.

_Vous avez trouvé mon père.
_Le comédien pêcheur...Oui. Vous pensez qu'il acceptera de me former ?
_Si vous arrivez à éveiller son intérêt, peut-être.
_Et comment puis-je faire ça ?
_Je ne sais pas.
_Soit vous ne voulez rien me dire, soit vous cherchez encore vous même à comment susciter l'affection de votre propre père.

A ce moment là quelque chose se grippa dans le mécanisme quasi-parfait de ce Soldat exemplaire.
Quelque chose que Phylem, malgré ses trésors d'ingéniosités déployés, n'avait pas réussit à obtenir jusque là : Une ébauche d'émotion humaine sur le visage de Syloria.


On finissait de disposer les derniers détails aux préparatifs pour la visite à venir.
De la cave avaient été sortis les meilleures bouteilles de vin disponibles au domaine.
Un verre était déjà placé, par l'intendante de maison, à la place officielle du Comte Lendis Cravone, un autre était en train d'être posé, à l'opposée, pour le futur hôte.
Mais dès lors que le pied en cristal toucha la table, une détonation retentit et ne resta plus, dans les mains de la domestique, que sang et débris de vaisselle.

_Dame Cravone ne boit pas. Vous devriez le savoir.
_Pardon, oui pardon ! Pardon, pardon...

Les jérémiades d'excuses n'étaient plus que bourdonnement insignifiant à l'oreille de Krass, l'homme de main. Il ne s'en préoccupait pas.

_Sur quoi as-tu tiré, Krass ?
_Un verre.
_Cela je l'ai vu. Mais juste avant ?
_Oh. Un gros pigeon.


La balle fusa à moins de dix centimètres de l'aile gauche du griffon. Un joli tir, très joli tir, si on comptait avec l'obscurité de la zone et la couverture non négligeable offerte par les hauts arbres.

_Bon sang, c'est un nerveux. Filons d'ici !
_A vos ordres !

Phylem tira d'un coup sec sur les rênes de la bête pour la déporter de côté et lui faire faire un embardée brutale. Karven, à l'arrière, s'accrochait à elle pour ne pas tomber.
Il est difficile de se déplacer à monture volante aux Bois de la Pénombre, le paysage embrumé et dense ne s'y prête pas. Heureusement le volatile du Capitaine est plutôt bien dressé et obéissait, sans rechigner, aux directives de sa nouvelle cavalière.
Ce ne devait être qu'une courte interruption dans son service, mais la pause du Haut-Gradé se prolongea bien plus qu'il ne l'aurait pensé quand, après une inspection des mines Cravone aux Carmines, ils décidèrent de survoler tour à tour leur terrain familial respectif.
La découverte d'une part de leur vie s'était faite dans la bonne humeur. Il lui avait raconté les troubles et les sons étranges qui parvenaient à franchir la rivière qui sépare le domaine Stolen de la colline aux Corbeaux. Elle lui avait avoué qu'elle ne dormait bien qu'à la Pénombre, malgré ces bruits qu'il détestait tant.
Phylem avait également découvert un Karven blagueur, osant quelques traits d'humour et même parfois un sourire. Elle s'en était agréablement étonnée.
Des doutes, ils en restaient, mais pour ce soir ils s'étaient entendus. La ballade cordiale eut le mérite d’apaiser leur caractère parfois un peu trop franc.

Elle fit un atterrissage parfait devant la porte de la caserne, non sans avoir effectué un tonneau acrobatique juste avant. Une dernière taquinerie.

_C'est pour bientôt, l'entrevue avec Cravone ?
_D'ici quelques jours.
_Vous serez prudente ?
_C'est mon frère, il n'y a pas à s'inquiéter.
_Vous serez prudente..insista t-il encore.
_Oui, Capitaine.


Il faisait nuit. Rien d'anormal à la Pénombre, il y fait toujours nuit.
Les Veilleurs ont pour coutume de saluer par un Bonsoir peu importe l'heure de la journée. Et aux touristes de passage qui oseront les corriger, expliquant pompeusement que l'usage du Bonjour reste d'actualité jusqu'à 18h environ, à ceux là donc, les Veilleurs répondons qu'ils ne passeront pas la nuit...

_A son arrivée, soyez prudent.
_Tout ira bien, c'est une Cravone.
_C'est aussi une d'Amasya...précisa Krass à son seigneur.
_Je serai prudent.

Elle était de mauvaise humeur lorsqu'elle rentra de son rendez vous. La Cathédrale avait déjà sonné les douze coups de minuit et Hurlevent était déjà bien endormie.

Lorsqu'elle arriva devant l'hôpital, Nael ne put s'empêcher de froncer les sourcils à la vue de deux factionnaires devant les portes. Elle les salua, respectueusement, sachant bien que les deux ne faisaient qu'obéir aux ordres. Une fois à l'intérieur, elle demanda à Tyanaïs pourquoi les gardes la. Celle-ci l'informa qu'une caporal les avait placé la pour garder une patiente, et aussi que la possibilité de patrouilles communes eut été refusée sans explication.

C'était la goutte d'eau, celle de trop qui venait achever cette soirée qui avait pourtant si bien débutée. Le Commandeur s'enferma dans son bureau, non sans claquer la porte, et demanda via communicateur à ce que les pauvres factionnaires soient levés. Le caporal Shephard rappela donc ses hommes qui rentrèrent à la caserne rapidement.

Lorsque Nael aborda le sujet des patrouilles, elle se heurta à une réponse négative, sans qu'aucune explication ne lui soit communicable.
Courroucée, elle raccrocha donc son communicateur et se saisit d'un parchemin et d'une plume. Hellenlicht aurait le droit à une jolie bafouille...

Ces derniers jours, on aura pu voir Ambre prendre des gnomographies des lieux notables de la ville, demandant parfois aux factionnaires en service de prendre la pose, pour donner une échelle humaine.
Il parait même qu'elle aurait gentiment soudoyé quelques gardes du donjon afin qu'on l'autorise à gnomographier certaines salles contre un sachet de Cornes de talbuk, pâtisseries draeneï à base de miel.

Colère, frustration... Voila les deux sentiments qui trottaient dans la tête du Commandeur lorsqu'elle rentra très tard dans la nuit. Pour ceux qui l'eurent croisé il était évident qu'elle n'était pas en état de faire la conversation et qu'il valait mieux laisser la tempête se calmer.

Au petit matin, elle emmena ses trois enfants près de l'étang d'Olivia en Hurlevent, où elle les est confia à une femme d'une trentaine d'année, vêtue des dernières modes de Pandarie, visiblement la sorcière qui était passée à l'Hôpital proposer l'aide de sa famille quelques jours auparavant.

A son retour, Nael expliqua aux curieux que ses enfants étaient en sécurité et que l'Ordre allait enfin s'attaquer aux choses sérieuses.

Nael passa sa matinée à superviser le chargement des caisses qui seraient emportées le soir même pour la mission sur les terres de Castellange.

Rien n'était laissé au hasard. Tout était minutieux, contrôlé, une organisation vraiment rodée et habituée à ce genre d'opérations dangereuses.

Un homme d'une trentaine d'année, empestant le rhum bon marché, se traine tant bien que mal sur les quais de la baie. Ses cheveux gras et ses ongles noirs suffisent à repousser les quelques précieuses qui se sont échouées dans cette cité portuaire du cartel. La tête basse, la démarche voutée il n'ose regarder les gens droit dans les yeux honteux probablement du sort que la vie lui avait réservé. Il regarde le port d'un air las et traine aux alentours de l'auberge.

Le commandeur Carrard avait fait divers aller-retour entre l'hôpital et le Donjon, portant avec elle un dossier plus que volumineux. Qui elle avait vu et sur quoi portait ces entretiens étaient un mystère, mais toujours est il qu'elle paraissait satisfaite et plus déterminée que jamais.

Le Commandeur Carrard put être aperçue quittant Hurlevent en direction du Nord à dos de son griffon personnel. Elle était sous forme worgen, et visiblement très courroucée.

Le bruit court en ville : Un défilé de mode aura lieu le 28ème jour de ce mois à la Chope Sucrée.
Apparemment, ce serait un événement public auquel chacun est convié...