- Les affaires du Mégissier -

par le Mégissier Mer 22 Mar 2017 - 17:46

De nuit comme de jour, bon nombre des ruelles de Hurlevent sont inquiétantes, sombres et propices aux mauvais coups. Partout, des ombres se faufilent en rasant les murs, simples citoyens craintifs ou truands en quête de bourses à dérober, la différence est loin d'être toujours évidente.

Le Mégissier était présent sur le toit, observant la scène sanglante, se dérouler plus bas dans la nuit bien froide, du vingt-et-unième jour. Il avait bien compris que sous les apparences de la jeune sainte ni-touche il y avait autre chose, et il s'en amusait presque. Hô certes, elle ne connaissait rien à la vie, mais elle a un petit quelque chose.

Elle se chargeait de son homme de main qui avait empoisonnée son amie la tanneuse mais bientôt... il se chargera d'elle tout comme certains de ses amis, faisant la promesse de leurs réserver le même sort qu'à Thalia Stanford.

Des passants auront remarqué cet homme couvert de la tête aux pieds, dans une tenue aussi sombre que la nuit. Lorsqu'il perçut les bruits de pas feutrés et le frôlement d'une cape sur un mur il disparaîtra aussi vite dans les ombres. Des gens s'inquiètent et en parlent, un autre malfrat en ville ?

Plus tard, un factionnaire fera sa ronde. Il passera derrière la taverne vers le bord de l'eau du quartier de la Vielle Ville, celui-ci trouvera simplement le calme plat. Des personnes sont passés bien avant pour s'occuper de nettoyer les lieux.

Pas de traces présentes, il ne faudrait pas alerter la foule... Enfin... Pour l'instant.

par Invité Mer 22 Mar 2017 - 18:00

Si Hurlevent regorge d'activités la nuit, ce n'est pas le genre d'activités qu'on pratique dans le bruit. Il n'y a bien que les auberges et autres tavernes pour produire un léger fond sonore. Les rues baignent dans un étrange silence emplie de déplacements à peine perceptible.

Parfois on peut entendre la plainte d'un marin trop imbibé crier sa tristesse ou sa joie aux étoiles en se soulageant la vessie. Sinon on a
que cette impression étrange d'être entouré d'activité alors qu'on ne peut apercevoir personne au alentour. Quand l'ombre apparaît c'est souvent déjà trop tard, une lame acérée tirée au clair risque de finir dans les entrailles du malheureux qui a mal choisie sa route pour rentrer cuver. Alors on se méfie. Les ombres se méfient des autres ombres. On s'évite et on se cache.

Non vraiment, Hurlevent n'est pas une ville facile à vivre, il faut toujours faire attention où l'on met les pieds. Et il n'y a pas à dire, c'est fatiguant de toujours être sur le qui-vive. Pour peu qu'on soit lunatique qu'on se détende et qu'on s'oublie en regardant les étoiles, il y a toujours quelqu'un pour en profiter.

Dans la matinée du vingt-et-unième jour du troisième mois, Abby aura été croisé à la cathédrale, le visage en sang, tout comme sa tenue. Elle disait que la raison à cela était ses points de sutures qui avaient lâchés, ceux à son arcade et à l'arrière de la cuisse.
En effet, c'était le cas, et un paladin prendra le temps de la soigner.

Voir la jeune femme ainsi, et pour la première fois, offrait beaucoup de questions aux petits curieux de la cité blanche. Comment elle a pu ouvrir
ses blessures qui cicatrisaient ? Son sang, sur sa tenue était bien à elle ?

Nombreux, sont ceux qui ont terminé les ragots en disant que la gamine des rues est bien trop gentille pour faire du mal à qui que ce soit. Elle aide qui elle peut et pleure aussi souvent qu'elle rit. Non, cette petite étincelle de Lumière a du juste faire un peu trop la folle à courir comme à son habitude dans la ville.

par Aiden Hansel Mer 22 Mar 2017 - 23:14

Un malfrat de plus qui rentrera certainement dans la liste du Sans-Visage, celui-ci se faisant connaître curieusement en bien en arrêtant plusieurs fois de multiples hors-la-loi qui tentent de jouer aux durs. Il est vu comme un homme dangereux mais pas un ennemi de la ville, bien au contraire. Les malfrats sont prévenus, se mettre le Sans-Visage à dos n'est pas une partie de plaisir alors le nouvel homme mystérieux n'a qu'à bien se tenir sous peine que les toits se mettent à glisser.

par La Boucherie Ven 24 Mar 2017 - 11:36

par le Mégissier Ven 24 Mar 2017 - 14:31

Au cours de la nuit, trois personnes se seront rendues dans les hauteurs des Faubourgs de Hurlevent en monture, parmi elles, la tanneuse. À l'abri des curieux et dans un coin à peine éclairé par la lune, entre les arbres, un échange aura eu lieu. Plus ou moins une livraison d'une peau d'ours, à un homme assez rustre et imposant.

La conversation était assez tendue, évoquant certains souvenirs. L'homme prenait un malin plaisir à rabaisser la femme. La rage et l'envie d'attaquer celui-ci se lisaient dans leurs regards, mais remarquant la présence de quatre autres individus autour d'elles, le petit groupe qui s'occupait de la protection de la femme, ne pouvait que partir. L'inconnu aura prévenu, qu'une seule fois, il n'aime pas être pris pour un idiot. Si la peau n'était pas celle de son amie sous sa forme d'ours, les hostilités commenceront.

Et c'est ainsi qu'au bout de trois heures, une livraison arriva d'un coursier à l'intention de demoiselle Stanford. Une magnifique caisse, qui renferme la tête d'une connaissance à celle-ci, ainsi qu'un anneau d'or blanc entre les dents. Une alliance qui appartenait à la femme avant la mort de son époux.

par le Mégissier Lun 27 Mar 2017 - 15:35

- Au feu ! au feu !

les habitants de comté de l'or pourront voir de loin un épais nuage de fumé sortir de la cime des arbres. Les téméraires verront une baraque en flamme, vers les portes de la cité blanche, certains essayeront d’éteindre l'incendie.

Non loin du lac, une draenei pleure à chaudes larmes devant le corps sans vie d'Ekkorat. Ce chaman si puissant était tombé sous les lames de ses assaillants, laissant derrière lui sa belle et son enfant.
Les trois assassins auront épargné la vie de sa femelle, puisqu'elle n'avait aucun intérêt à leur yeux.
Ils se seront contenté de la tête de ce pauvre chaman, la tenant par les cheveux , la brandissant tel un trophée bien mérité, en direction de leur chef.

Le mégissier quant à lui se contentera de la prendre sans dire mot. Son visage affiche simplement une certaine satisfaction.

par **Corvus, le Grand corbeau** Mar 28 Mar 2017 - 2:42

Aujourd'hui, ce sont des cris et des hurlements de terreur qui réveilleront les habitants de Comté-de-l'Or. Une chose répugnante, horrible, mélodramatique s'était en effet produite la nuit du vingt-huitième jour du troisième mois. La peau invraisemblable du cadavre dépecée du tanneur Gerald Nairan aura été retrouvé étirée en large et clouée sur la façade d'entrée de l'auberge de la Fierté du Lion.

La peau de ses mains jointes et de ses bras ont été recouverts de clous, la partie restante s'agitant avec effroi au gré du vent. Pour les plus courageux et attentifs des observateurs, on remarquera que la chair du cadavre avait été dévoré par de maintes tortures, mais aussi qu'une enveloppe au papier noir, scellée par un ruban en soie orné de galons d'or, avait été coincée avec une étrange plume de corbeau entre la peau des mains du défunt...

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