Le Sang de la Lignée.

Tôt dans la matinée, une jeune femme traverse la ville d'un pas pressé. Elle passe devant le tord boyaux, et se dirige vers l'hotel de justice. Soudain, une silhouette sombre près d'un mur attire son regard. Elle s'arrete, serrant contre elle le dossier qu'elle rapportais de la caserne.

- Qui....qui va là...

Des ténèbres surgisse un beau jeune homme, le regard vif, sourieur. Ses vêtements d'une qualitée irréprochable contrastent avec la pauvreté du décors environnant. Il parle d'une voix profonde, envoutante.

- Allons Mademiselle... Pas de panique.. Ne craignez pas celui qui vient à vous en ami.

Le jeune homme la regarde, un sourire éclatant sur le visage.

-Que...Qui êtes vous... Laissez moi tranquille...Ou..ou j'appele la garde !

Le sourire du jeune homme s'agrandit encore.

-Ne prenez pas cette peine Mademoiselle, je suis sur que les serviteur de votre...Roi.... Se souciront bientôt de votre sort.... En votre qualitée de secretaire de la Chancellerie, votre cas importe beaucoup... Je ne me trompe pas ?

- A...a...arreter.... Vous me faites peur.... Reculer...

L'homme s'approche encore.

- Et moi qui comptais vous offrire une place de choix à mes cotés... Me voila obligé de revoir ma positions la dessus... C'est fort dommage voyez vous... Votre refus, est je crois dénué de sens...Car bientôt...Les votres se presseront pour plier le genou devant moi....Et tous... Craindrons... De s'opposer... Au Comte Mondenord...

Et dans un dernier sourire, l'homme se jetta sur la jeune femme, dont le cri se perdit dans les entrailles de la citée endromie.

Au petit matin, le Garde Robert Lingot, en patrouille quotidienne, vomi son petit déjeuner sur la chaussé lorsqu'il trouva derriere une pile de casses le corps démembré et déchiqueté de la jeune femme, entierement nue, et son sang ayant servis à marquer sur le mur ce Glorieux Message.

Seul les morts ne craignent pas le Comte Mondenord.

En lisant le rapport du garde, une seule reflexion vint à la tête de Céralynde

-Et ben... J'dois être morte.

*se penchant par dessus l'épaule de Céralynde, Cheena qui trainait pas mal à la caserne pour son dernier boulot en date, se marra ouvertement.*

- C'est pas l'autre débile qui nous a envoyé son levèlun pour se faire exploser sur nous ? Quelle quiche celui là, faudrait qu'il apprenne à faire dans le neuf... les levèluns et les assassinats c'est dépassé. Enfin. Pauvre femme. C'est dommage que des innocents payent pour la connerie des gens.

Elle haussa une épaule avec nonchalance

-Vi, c'était celui là, il est marrant à envoyer ses laquais à la mort, a cette vitesse, il va devoir tout faire lui même.

Fier-Lame, qui trainant en ville, entendit des rumeurs en écoutants la conversation de certains garde, ce mit à aiguiser sa hache.

"Pfeu, les gardes vont encore avoir un boulot trop dure pour eux..."

Et il se mit à réfléchire de quelle façon tuer un homme dont on ne connait même pas la silhouette, la hache sur l'épaule.

Isiolia eu vent de la rumeur ...
"Je crois que je vais passer au bureau de la Garde ce soir ...

Leizen avait pris, à son tour, connaissance du rapport. Elle était bien contente de ne pas avoir fait la macabre découverte elle-même.
Dans un geste mécanique, inconscient, la plume de la Capitaine se mit à rectifier la faute.

"Seuls, les morts...."

Un geste anodin, pragmatique, détaché, afin de ne pas être troublée par les atrocités détaillées dans le dossier du meurtre.

Lisant les derniers rapports, toujours un peu en retard.

Le vieux Nain finit par retirer ses lunettes rectangulaires et lâche :

Classique comme cas...

Et il rangea le parchemin parmi les autres

Au petit matin, le Lieutenant Farm et une dizaine d'hommes arrivaient sur les lieux.

-"Sanchez, trouvez moi un drap, Mcgreggor, vous m'retrouvez les morceaux de la fille, McNabb vous vous occupez des gnomographes ; et on l'emmène chez les hospis' ! Allez au boulot !"

Et tous en choeur il rétorquèrent :

-"Chef oui chef !"

Une grande maison. Au Coeur d'Hurlevent. Belle devanture, et façade impeccable.
Au second étage de cet immeuble, une pièce sombre, meublé de mobilier d'exelente facture. Au centre de la pièce, une grande table couverte d'une nappe rouge. Autour de cette table, une douzaine d'individu, en partie dissimulé dans l'ombre. L'un d'entre eux, vers lequel les autres semblent se tourner, posa ses deux mains sur la table, gardant son visage dans l'ombre, et parle d'une voix sourde, mais souriante.

- Mes chèrs...amis... Quel plaisir de vous revoir... Je vois que notre petit négoce se porte fort bien... bien bien... Une bonne chose n'est-ce pas ?...

Aucune silhouette n'osa répondre à l'homme au centre. Tous attendait la suite du discours de l'homme.

- Notre... commerce... Doit se propager au dela des murs de cette pièce... Chacun sait ce qu'il doit faire.. Et personne n'échaperra a son devoir...Est-ce bien clair ?

Les silhouettes hochèrent unaniment de la tête. L'une d'entre elle s'avança un peu, et parla d'une voix posée.

- Comte... Vardar et Anélia ne sont toujours pas revenus....

Le visage du Comte Mondenord s'approcha dans la lumière, révélant un beau visage de jeune homme, surmonté d'une coiffure soigné en catogan, et ponctué par un bouc stylisé. Son sourire impecable dévoila une rangée de dents parfaites, soulignant un visage sans défaults.

- Ho...Ils ont du rencontrer un peu de... résistance... La chasse n'en sera que plus palpitante... A présent..Que chacun retourne a son office, Notre Oeuvre pour la Lignée ne doit connaitre aucun contretemps... De leurs par comme de la votres... L'echec sera punis... De ma Main.

Les silhouettes baisserent la tête en signe de soumission, et sortir un par un, en silence. Le Comte observa le plan d'hurlevent étalé sur la table en souriant, son visage perdu dans ses pensées.