La marche aux galéres
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La marche aux galéres
par Mahelle Jeu 1 Oct 2009 - 21:25
HRP / il a été convenu avec le joueur d'Isil' que le transfert vers le bateau du Norfendre se ferait rp parlant via le forum, nos dates pour le jouer ne coïncidant malheureusement pas, et Nayie n'étant pas là ce soir.
Je laisse le soin au Major, ou tout autre garde le désirant, de prendre le second poste pour lancer le rp coté Garde avec la prise en charge du prisonnier tout ça , le premier étant réservé aux sentiments ressentis lors du jugement d'hier soir , merci d'avance ! Mahelle .)
Le parc était encore plongé dans une épaisse pénombre, le silence brisé par le cliquetis incessant du bois des volets venant marteler le mur de l'auberge et du sifflement sinistre du vent qui s'engouffrait sous la porte.
Mahelle jeta un regard au lit vide , aux draps encore froissés, sa main glissa sur sa place encore chaude.
Elle avait encore sur elle le parfum de sa peau, elle entendait encore ses quelques murmures, elle ressentait encore ses baisers au creux de son cou et ses mains puissantes, expertes et curieusement si tendres , elle voyait encore le flou de ses yeux , son sourire, sincère, se voulant rassurant.
Son cœur se serra un peu plus. C'était une belle nuit , oui mais teintée d'amertume et de colère sourde.
On lui arrachait, injustement.
Elle se leva lentement, perdue sa belle prestance , sa belle stature , c'était l'image même d'une femme que la douleur assomme, les épaules courbées par ces trop gros poids à supporter , seule .
Son regard glissa à la fenêtre, elle distinguait à peine le tison rouge de sa cigarette, elle ouvrit : une violente rafale de vent vient lui gifler le visage, ce n'était pas si différent de la sensation ressentie quand le verdict est tombé, deux longues années , loin de lui , et un combat à mener l'accusant , elle , si droite , de trahison.
Mahelle frissonna.
Elle resta un long moment à le regarder , n'osant pas troubler sa solitude, s'efforçant elle même de retenir chaque trait de son visage, chaque promesse.
Il était beau, son homme , et il était vrai , doux ,et fidèle. Tant pis si elle était la seule à le voir ainsi.
Elle descendit à la hâte les escaliers, puis vint finalement jeter une chemise sur ses épaules , il lui pris la main, l'invitant dans ses bras, mêlant ses doigts aux siens , les ramenant sur son ventre, comme ils aimaient souvent être.
Le sommeil aurait été salvateur pour tous deux mais ils ne pouvaient
s'y résoudre, ils s'accrochaient à chaque secondes , précieuses ,
uniques.
Ce fichu temps s'écoulait bien trop vite dans ces moment là, déjà ils voyaient pointer les premières lueurs du jour.
D'un accord tacite ils se levèrent, ensemble, et prirent la direction de la caserne.
La grille des geôles se referma dans un tintement métallique , Mc Naab fit tourner une dernière fois les clefs dans la serrure.
Leur lèvres se joignirent une dernière fois entre les barreaux , puis elle se retourna sans plus pouvoir le regarder, c'était trop cruel , bien trop dur.
Elle remonta sans voir ses collègues, sans voir Céra dodeliner de la tête , sans voir Leizen et son air désolé et coincé, ni Endy médusé , ni sa sœur égale à elle même l'encourageant juste d'un discret signe de tête, ni Farm pouffant de rire .
Elle claqua la porte. Elle pleurait .
Je laisse le soin au Major, ou tout autre garde le désirant, de prendre le second poste pour lancer le rp coté Garde avec la prise en charge du prisonnier tout ça , le premier étant réservé aux sentiments ressentis lors du jugement d'hier soir , merci d'avance ! Mahelle .)
Le parc était encore plongé dans une épaisse pénombre, le silence brisé par le cliquetis incessant du bois des volets venant marteler le mur de l'auberge et du sifflement sinistre du vent qui s'engouffrait sous la porte.
Mahelle jeta un regard au lit vide , aux draps encore froissés, sa main glissa sur sa place encore chaude.
Elle avait encore sur elle le parfum de sa peau, elle entendait encore ses quelques murmures, elle ressentait encore ses baisers au creux de son cou et ses mains puissantes, expertes et curieusement si tendres , elle voyait encore le flou de ses yeux , son sourire, sincère, se voulant rassurant.
Son cœur se serra un peu plus. C'était une belle nuit , oui mais teintée d'amertume et de colère sourde.
On lui arrachait, injustement.
Elle se leva lentement, perdue sa belle prestance , sa belle stature , c'était l'image même d'une femme que la douleur assomme, les épaules courbées par ces trop gros poids à supporter , seule .
Son regard glissa à la fenêtre, elle distinguait à peine le tison rouge de sa cigarette, elle ouvrit : une violente rafale de vent vient lui gifler le visage, ce n'était pas si différent de la sensation ressentie quand le verdict est tombé, deux longues années , loin de lui , et un combat à mener l'accusant , elle , si droite , de trahison.
Mahelle frissonna.
Elle resta un long moment à le regarder , n'osant pas troubler sa solitude, s'efforçant elle même de retenir chaque trait de son visage, chaque promesse.
Il était beau, son homme , et il était vrai , doux ,et fidèle. Tant pis si elle était la seule à le voir ainsi.
Elle descendit à la hâte les escaliers, puis vint finalement jeter une chemise sur ses épaules , il lui pris la main, l'invitant dans ses bras, mêlant ses doigts aux siens , les ramenant sur son ventre, comme ils aimaient souvent être.
Le sommeil aurait été salvateur pour tous deux mais ils ne pouvaient
s'y résoudre, ils s'accrochaient à chaque secondes , précieuses ,
uniques.
Ce fichu temps s'écoulait bien trop vite dans ces moment là, déjà ils voyaient pointer les premières lueurs du jour.
D'un accord tacite ils se levèrent, ensemble, et prirent la direction de la caserne.
La grille des geôles se referma dans un tintement métallique , Mc Naab fit tourner une dernière fois les clefs dans la serrure.
Leur lèvres se joignirent une dernière fois entre les barreaux , puis elle se retourna sans plus pouvoir le regarder, c'était trop cruel , bien trop dur.
Elle remonta sans voir ses collègues, sans voir Céra dodeliner de la tête , sans voir Leizen et son air désolé et coincé, ni Endy médusé , ni sa sœur égale à elle même l'encourageant juste d'un discret signe de tête, ni Farm pouffant de rire .
Elle claqua la porte. Elle pleurait .
Dernière édition par Mahelle le Ven 2 Oct 2009 - 13:40, édité 6 fois
Mahelle- Officier de la Garde
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Re: La marche aux galéres
par Naÿie Jeu 1 Oct 2009 - 23:09
Hurlevent, au petit matin du second jour d'Octobre.
Le ciel était chargé de sombres nuages, la pluie menaçant de se déverser sur la citée.
Tout semblait calme dans la caserne : McGregor se tenait dans l'entrée, discutant de tout et de rien avec Parker, tandis que le Gros Sanchez veillait, près de la grille des geôles.
Naÿie était dans son bureau, affalée sur la table. Elle tenait sa tête de son bras droit posé sur la table, tandis qu'elle tapotait de sa main gauche sur le bois. Elle fixait la petite horloge dernièrement installé sur le mur juxtaposé à la porte.
Le petit "Tic-tac" de cette horloge l'avait presque envoutée. 09h58.. Clic ! eh la grande aiguille indiquait 59.. La gnome se redressa tranquillement.
De fines gouttes commençaient à tomber dehors.. du crachat ou de la boucaille comme disait les marins. Sans doute l'ironie de la situation. Elle descendit de sa chaise, marchant sur de vieux registres de compte périmés qui lui servaient de marche pied. Elle se saisit de sa sacoche, enfila ses epaulettes, pensa à prendre son trousseau de clefs ainsi que l'acte de transfert, document bien capital pour ce jour.
Clac ! 10h00.. Il était l'heure. Dans une heure, le prochain Navire pour le Front du Nord appareillerait.
Elle sortit de son bureau, et, fit alors signe aux gardes présents de préparer le prisonnier.
[Hrp]
Voilà ! Aux autres s'ils veulent participer.
Si, la date, ou l'heure indiquée dans le texte ne convient pas aux protagonistes pour x raisons de cohérences, qu'il le dise et je modifierai. [/HRP]
Le ciel était chargé de sombres nuages, la pluie menaçant de se déverser sur la citée.
Tout semblait calme dans la caserne : McGregor se tenait dans l'entrée, discutant de tout et de rien avec Parker, tandis que le Gros Sanchez veillait, près de la grille des geôles.
Naÿie était dans son bureau, affalée sur la table. Elle tenait sa tête de son bras droit posé sur la table, tandis qu'elle tapotait de sa main gauche sur le bois. Elle fixait la petite horloge dernièrement installé sur le mur juxtaposé à la porte.
Le petit "Tic-tac" de cette horloge l'avait presque envoutée. 09h58.. Clic ! eh la grande aiguille indiquait 59.. La gnome se redressa tranquillement.
De fines gouttes commençaient à tomber dehors.. du crachat ou de la boucaille comme disait les marins. Sans doute l'ironie de la situation. Elle descendit de sa chaise, marchant sur de vieux registres de compte périmés qui lui servaient de marche pied. Elle se saisit de sa sacoche, enfila ses epaulettes, pensa à prendre son trousseau de clefs ainsi que l'acte de transfert, document bien capital pour ce jour.
Clac ! 10h00.. Il était l'heure. Dans une heure, le prochain Navire pour le Front du Nord appareillerait.
Elle sortit de son bureau, et, fit alors signe aux gardes présents de préparer le prisonnier.
[Hrp]
Voilà ! Aux autres s'ils veulent participer.
Si, la date, ou l'heure indiquée dans le texte ne convient pas aux protagonistes pour x raisons de cohérences, qu'il le dise et je modifierai. [/HRP]
Dernière édition par Mahelle le Ven 2 Oct 2009 - 12:21, édité 2 fois (Raison : Merci Nayie :) j'ai changé la date à demain matin sinon tout est parfait :) merci encore ! Mahelle)
Naÿie- Citoyen
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Re: La marche aux galéres
par Aro Dim 4 Oct 2009 - 18:09
C'est encadré par une dizaine de Gardes qu'Isilthor sortit de la Caserne.. "Quel temps d'merde.."
Ses mains et ses chevilles étaient solidement entravées par des chaînes. Même s'il l'avait voulu, la fuite était impossible.
Et voilà..C'était le jour J..Le moment tant redouté de ces dernières nuits..C'est avec lenteur qu'il ouvrit la marche au son des cliquetis métalliques, balayant le lieu du regard à la recherche de Mahelle.
Ses mains et ses chevilles étaient solidement entravées par des chaînes. Même s'il l'avait voulu, la fuite était impossible.
Et voilà..C'était le jour J..Le moment tant redouté de ces dernières nuits..C'est avec lenteur qu'il ouvrit la marche au son des cliquetis métalliques, balayant le lieu du regard à la recherche de Mahelle.
Aro- Citoyen
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