Sédition
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Sédition
Le petit groupe d'homme ne perdait pas de temps, transportant de lourdes caisses depuis le chariot bâché jusqu'à la remise bordant les dock sud de Stormwind. Tous étaient des gros bras, muscles saillants sous leurs tuniques grossières aux manches coupées. Certains arboraient des tatouages équivoques sur leur crâne rasés, gueules de Lion ou aigles bicéphales. Le travail se faisait en silence, avec pour seul témoin la lune blafard, observant d'un œil morne les hommes affairés.
Deux seuls ne faisaient que superviser le tout : le premier portait une armure de cuir tannée, aux lacets impeccables. A sa ceinture, plusieurs lames enchâssées dans des fourreaux gravés de runes naines. Son visage avait quelque chose de sévère, ses cheveux coupés court et sa barbe de quelques jours lui donnaient ce charme qui lui valait tant de succès parmis les dames de la ville. Malgré tout, il y avait dans son regard de rapace quelque chose de dérangeant, presque malsain. Une lueur qui semblait chercher le défaut en toute chose, le mettre à nu et s'en repaître un léger sourire aux lèvres.
Le second homme qui observait les manutentionnaires s'opposait en tout point à son comparse. Une montagne de muscles et de colère à peine maîtrisée, recouverte d'une armure de saronite sombre, aux reflets maladifs. Dépassant sans peine les deux mètres, le mastodonte fixait d'un œil féroce la chaîne qui faisait passer les marchandises de bras en bras, lançant parfois quelques insultes crachées avec dédain. Sa chevelure délavée tombaient sur ses épaules en tresses se perdant dans les recoins de son armure.
Dans son dos, une hache si large qu'elle aurait pu sans peine trancher un homme en deux, accrochée par un ensemble de lanières de cuir et de chaînes de bronze.
Son unique œil ne lâchait pas les précieuses caisses du regard, son visage ravagé, couturé de cicatrices mal traitées, arborait un sourire féroce. Même son comparse en semblait mal à l'aise, nerveux de sentir si proche de lui le géant sanguin.
- Du calme, Sorker, on dirait une putain à son premier soir de boulot.
La voix rocailleuse dit grimacer l'homme vêtu de cuir, qui ne tourna cependant pas le regard vers sa droite. Sa réponse était sifflante, presque un murmure en comparaison du ton bourru du guerrier.
- Et toi tache d'être plus vigilant. Le soleil se lève bientôt et toute la marchandise doit prendre la route de Lakeshire avant l'aube, la maîtresse à été claire.
Le géant éclata d'un rire démens , faisant grincer sa lourde armure, avant de flanquer une claque amical dans le dos son compagnon, manquant de lui déboiter l'épaule.
- Hé ! Ne vas pas t'inquiéter, je vais m'occuper en personne de veiller à ce que la moindre caisse soit livrée en temps et en heure mon petit Sorker... Et toi, vas tu nous faire l'honneur de ta présence ?
Sorker grimaça, avant de cracher sa réponse avec dédain, prenant le risque de prononcer ses dernières paroles.
- Je suis attendu ailleurs. Mission de premier ordre.
Les hommes de mains terminaient de charger le matériel, bâchant le chariot plein à rabord. Valerian leva un sourcil interrogateur vers Sorker, son faciès défiguré tourné vers lui.
- ah oui ? Et où donc notre éminent Sorker est il envoyé pendant que c'est moi qui me coltine la livraison à ces rats puants des montagnes ?
Et pour la première fois depuis le couché du soleil, l'agent vêtu de cuir arbora un sourire franc, une flamme mêlant désir et satisfaction malsaine naissant dans son regard de rapace.
- Sombre comté.
Deux seuls ne faisaient que superviser le tout : le premier portait une armure de cuir tannée, aux lacets impeccables. A sa ceinture, plusieurs lames enchâssées dans des fourreaux gravés de runes naines. Son visage avait quelque chose de sévère, ses cheveux coupés court et sa barbe de quelques jours lui donnaient ce charme qui lui valait tant de succès parmis les dames de la ville. Malgré tout, il y avait dans son regard de rapace quelque chose de dérangeant, presque malsain. Une lueur qui semblait chercher le défaut en toute chose, le mettre à nu et s'en repaître un léger sourire aux lèvres.
Le second homme qui observait les manutentionnaires s'opposait en tout point à son comparse. Une montagne de muscles et de colère à peine maîtrisée, recouverte d'une armure de saronite sombre, aux reflets maladifs. Dépassant sans peine les deux mètres, le mastodonte fixait d'un œil féroce la chaîne qui faisait passer les marchandises de bras en bras, lançant parfois quelques insultes crachées avec dédain. Sa chevelure délavée tombaient sur ses épaules en tresses se perdant dans les recoins de son armure.
Dans son dos, une hache si large qu'elle aurait pu sans peine trancher un homme en deux, accrochée par un ensemble de lanières de cuir et de chaînes de bronze.
Son unique œil ne lâchait pas les précieuses caisses du regard, son visage ravagé, couturé de cicatrices mal traitées, arborait un sourire féroce. Même son comparse en semblait mal à l'aise, nerveux de sentir si proche de lui le géant sanguin.
- Du calme, Sorker, on dirait une putain à son premier soir de boulot.
La voix rocailleuse dit grimacer l'homme vêtu de cuir, qui ne tourna cependant pas le regard vers sa droite. Sa réponse était sifflante, presque un murmure en comparaison du ton bourru du guerrier.
- Et toi tache d'être plus vigilant. Le soleil se lève bientôt et toute la marchandise doit prendre la route de Lakeshire avant l'aube, la maîtresse à été claire.
Le géant éclata d'un rire démens , faisant grincer sa lourde armure, avant de flanquer une claque amical dans le dos son compagnon, manquant de lui déboiter l'épaule.
- Hé ! Ne vas pas t'inquiéter, je vais m'occuper en personne de veiller à ce que la moindre caisse soit livrée en temps et en heure mon petit Sorker... Et toi, vas tu nous faire l'honneur de ta présence ?
Sorker grimaça, avant de cracher sa réponse avec dédain, prenant le risque de prononcer ses dernières paroles.
- Je suis attendu ailleurs. Mission de premier ordre.
Les hommes de mains terminaient de charger le matériel, bâchant le chariot plein à rabord. Valerian leva un sourcil interrogateur vers Sorker, son faciès défiguré tourné vers lui.
- ah oui ? Et où donc notre éminent Sorker est il envoyé pendant que c'est moi qui me coltine la livraison à ces rats puants des montagnes ?
Et pour la première fois depuis le couché du soleil, l'agent vêtu de cuir arbora un sourire franc, une flamme mêlant désir et satisfaction malsaine naissant dans son regard de rapace.
- Sombre comté.
Valerian- Citoyen
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Age : 28
Date d'inscription : 04/08/2010
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