Les Parjures de la Marche
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Les Parjures de la Marche
Les parjures de la Marche
La rumeur circulait : un petit groupe d'hommes armés était débarqué sur les côtes de la Marche de l'Ouest, d'après les pauvres spectateurs, ils n'étaient pas plus d'une dizaine.
Ils étaient arrivés au courant de la nuit froide et sombre, marchant d'un pas assuré vers une destination inconnue car personne ne voulait les suivre. Ils étaient en armure de cuir et de tissu, armés de cimeterres et de fusils, tous étaient masqués sauf un, un adolescent : il portait des lunettes et tenait la marche, les mains aux poignes de ses épées, déterminé.
Les sans-le-sous se méfiaient de ce genre de groupe, en effet c'était généralement des pillards ou pires, des esclavagistes ! Ils avaient donc quittés leurs logis de fortune pour se regrouper dans de vieilles granges abandonnés, ils étaient suffisamment nombreux pour se défendre si ces gredins s'approchaient !
Mais le jour se leva, s'ensuit de la surprise de quelques paysans se retrouvant enchainés, les uns sur les autres dans de longues chaloupes, rejoignant un navire, certes petit mais pour un paysan il était menaçant. Ils ne savaient pas qui les emmenaient, quand et pourquoi on les envoyaient sur ce bateau mais ce qu'ils savaient c'est que leur avenir risquait d'être grandement compromis.
Quoi qu'il en soit, les malfrats étaient maintenant disparu depuis quelques jours, plus aucune trace d'eux, jusqu'au jour où l'on retrouva cet adolescent, petit, à peine sorti des jupons de sa mère, ses lunettes ancrés sur les yeux. Avec le fil du temps il devenait de moins en moins menaçant pour certains paysans qui n'avaient plus de "chez eux" :
Ce jeune tenait des discours avec trois hommes, il prônait la rébellion, montrant du doigt ce que le Roi d'Hurlevent avait laissé aux malheureux de la Marche de l'Ouest. Certains étaient convaincus mais la plupart n'y croyaient pas, le passé de la confrérie Défias était encore là, tous se rappelaient qu'ils étaient partis avec de franches idées mais qu'au final ils ont plus perdu à être dirigés par des fous aux idées absurdes.
Peut-être que quelques-uns le suivraient, mais il était loin d'avoir conquis la majorité de son oratoire, loin de la. Pourtant les promesses n'étaient pas des moindres : il leur offrait la vengeance qu'ils souhaitaient avec une victoire certaine, tant de richesses que toute la Marche de l'Ouest deviendrait une région florissante comme auparavant, la possibilité de s'exprimer librement...
Tant de promesses qui rappellent certaines figures du passé maintenant éteintes et que l'on voudrait oublier. Mais c'est certain, l'adolescent, qui qu'il soit voulait une insurrection digne du Syndicat, et qui sait ce qu'il a derrière la tête, sait on seulement d'où il vient?
On ne sait pas ce qu'il fera, s'il tiendra ses promesses ou bien même s'il conduira cette rébellion mais une chose est sûr, s'il y en a une, il en sera le pionnier.
- HRP:
- Bonjour ! Premier récit d'un petit groupe naissant, qui sait ou ils iront mais pour les amateurs de bastons dans la Marche-de-l'ouest, vous êtes libre de mener votre propre petite enquête ! Le but sera de faire un petit soulèvement qui finira un jour ou l'autre car depuis l'arrestation de la Bombe, le milieu du banditisme est, du moins de mon avis, assez plat, ça créera je l'espère une petite animation qui enchantera les amateurs de ce type de Rp !
Libre à vous de me contacter en jeu pour plus d'informations de ce projet que je présenterais plus clairement et qui débutera aussi, plus tard. Je suis bien sûr ouvert à vos critiques ! Sur ceux, bon jeu et bonne journée à vous !
Dernière édition par Aiden Sul | Le Parjure le Ven 7 Mar 2014 - 16:30, édité 3 fois
Aiden Sul | Le Parjure- Citoyen
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Re: Les Parjures de la Marche
Le peuple tombera
La rumeur se propage un peu partout dans le royaume, mais une rébellion naissante dans la Marche de l'Ouest est presque chose commune ces derniers temps néanmoins quelque chose avait changé avec cet adolescent, il provoquait le Roi et ses discours enflammés étaient remplis de vérités.
Il trompe le peuple, il abuse de celui-ci mais ses desseins semblent ne pas vouloir se stopper à la Marche de l'Ouest, en effet l'idée qu'un homme bravant les lois qui sauverait le peuple de la pauvreté et de la tyrannie n'enchantait pas seulement les malheureux de la Marche, loin de là.
C'était au tour de certains petits villages en Elwynn, une fois la nuit tombée et les gardes locaux endormies, ils se réunissent dans des tavernes, et ce soir là, le jeune homme arriva.
Aiden Sul : Peuple du Royaume de Hurlevent, cette situation n'a que trop durée, pendant combien de temps allez-vous encore soutenir un soit-disant Roi qui écrase vos droits, un rat qui se terre dans son donjon ou qui se pavane sur des terres qu'il n'a même pas réussi à prendre aux mains de stupides orcs !
Combien de temps allez vous soutenir cette "Alliance" qui accepte de tout, bientôt nous verrons des trolls marcher dans nos rues ! C'est inadmissible ! Le royaume d'Hurlevent se doit d'être aux humains, pas à des poulpes dégénérés, des sauvages venus du nord ou des races inférieures ridicules telles que les gnomes !
Non ! Je ne laisserai pas la dernière véritable nation humaine sombrer, ouvrez les yeux, c'est à cause de cette Alliance si vos enfants meurent, c'est à cause d'elle que des régions telles que la Marche de l'Ouest à sombré dans la pauvreté !
Le tavernier : Et que comptez-vous faire dans ce cas, d'autres avant vous ont essayé de détrôner le roi, à l'heure qu'il est ils sont tous morts ou en geôle.
Aiden Sul : Mais moi, tenancier, je ne me nomme point Edwin, je ne vais pas me cacher, oh non, je vais me montrer, je vais faire en sorte que tous connaissent mes idées et que les fautifs payent le prix à payer : le prix du sang !
Sur ces dernières paroles, Aiden frappa du poing sur la rembarde. Les hommes derrière lui, toujours arme à la main levèrent légèrement leurs armes.
Aiden Sul : Maintenant je vous le demande, restez-vous là, à attendre que les sous-races de l'Alliance viennent et vous consument peu à peu, où marcherez-vous avec moi. Faisons cause commune et détruisons tous ceux qui se proclament vos maîtres alors que vous-même vous ne les avez jamais vu. Sur-ceux messieurs, je vous laisse réfléchir à nos idées qui, elles, sont éternelles en comparaison à ce Roi qui s'éteindra.
Aiden sorti de la taverne encapuchonné pour que personne ne puisse le reconnaître, suivi de ces trois grands gaillards armés qui lui servaient d'escorte.
Un homme masqué : Crois-tu vraiment qu'ils y ont cru?
Aiden Sul':Sait on jamais, un bougre est bien simple à manipuler surtout quand on glisse dans sa bourse quelques pièces d'argent. Et si tous adoptent mes idées, alors il se pourrait véritablement que ce faux roi tombe. Mais je vous laisse pour cette nuit compagnons. Pour la confrérie, pour Perenolde.
Dernière édition par Aiden Sul | Le Parjure le Ven 7 Mar 2014 - 16:40, édité 3 fois
Aiden Sul | Le Parjure- Citoyen
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Re: Les Parjures de la Marche
Ils seront légion
Ils étaient maintenant en nombre, les discours remplis de haine et de chagrins faisaient leurs effets : il envoutait aussi bien les sans-le-sou que les citadins en passant même par certains miliciens. Tous scandaient haut et fort leur affinité avec ce "Aiden Sul, le parjure de la Marche".
Lui et ses idées radicales de la supériorité de la race humaine trouveraient bientôt des oreilles attentives à Hurlevent, qui sait?
Aiden : Maintenant, nous sommes lancés, le bas peuple tombe petit à petit sous notre coupe, il nous faut des idées plus radicales qui enflammeront le coeur des citadins d'Hurlevent.
Delgad : Il y a bien des idées en ville, en ce moment c'est le tour d'Hylan, certains zélés prônes eux aussi la supériorité de la véritable race, mais il ne partage pas tout à fait toutes nos idées, seulement quelques-unes. Si nos discours se disaient de sauver l'église de la Lumière, au moins quelques clercs et bourges pourraient croire à nos paroles même si Hylan démentira très rapidement toute affiliation...
Aiden : C'est une idée formidable... avec la religion nous pouvons avoir les faibles d'esprits qui y croient encore. Pires encore, nous pourrions déformer les propos et nous approprier toutes les actions de ses zélés sans bannières... avec ou sans leurs consentements.
Delgad : Ils pourraient se retourner contre nous, c'est risqué, vous devriez en parler à votre père.
Aiden : Je me fou de mon père, il m'a traité comme un bâtard, m'a fait attendre plus de douze ans de mon existence pour, quand celui-ci reviens, me dire de partir se faire tuer à sa place... Donc je me fous du conseil de ce père inexistant.
Aiden sort de sa tente, se retrouvant dans un véritable camp de réfugier.
Aiden : Maintenant c'est eux ma famille, ce sont eux qui m'anime.
A ces dernières paroles, Aiden leva son sabre en l'air, s'ensuit des acclamements des malheureux puis du frappement de leurs bras droit contre leurs poitrine.
Aiden : Tu vois Delgad, le parjure de la Marche à réussi à faire tomber le peuple et bientôt ils seront légion sur les terres de ce faux roi.
- HRP:
- Un petit hrp pour vous annoncer que la guilde va être lancé samedi 28/12/13 à 21h lors d'un évent ou, à bon entendeur, il y aura un discours Rp et le recrutement et le guildage des rebelles de la Marche de l'Ouest ! Merci à ceux qui soutiennent ce projet qui j'espère durera !
Aiden Sul | Le Parjure- Citoyen
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Re: Les Parjures de la Marche
Les ordres d'Aiden étaient clairs : si un seul des leurs s'en sort, alors ils doivent payer le prix fort.
Ca concernait un garde en réalité : il avait réussi à s'enfuir dans le feu du combat et à peine Aiden rétablit que les rebelles étaient déjà sur ses talons, prêt à en découdre et surtout à toucher la récompense qu'offrait leur chef.
Malheureusement pour eux l'homme connaissait la jungle et avait pu en sortir et se réfugier assez vite, c'était un échec qui, à ses yeux, ne pouvait se produire alors il ordonna que chaque garde en cette ville était notre ennemi et que si l'un des nôtres en ramenait un, il gagnerait en promotion et surtout de l'or !
Et c'est justement la, dans ce début de soirée, nous avions planifiés le coup : un groupe faisait diversion dans les quartiers près du Dispensaire, un autre bloquait les rues pour éviter qu'on s'approche de trop et un dernier était au port. Cette planification avait pris quelques jours : en effet, les rebelles voulaient mettre la main sur un garde et la meilleure cible était celle qu'ils avaient déjà tentées de prendre, c'est ainsi qu'avec une lettre cachetée Dame Laurïana Frantz se rendit au second quai du port de Hurlevent dans ce qui risquait d'être sa dernière à Hurlevent.
Nous étions tous prêts et quand la malheureuse rentra dans le bateau : c'était fini, déjà partait-il et déjà était elle enchainé tandis que les autres groupes battaient en retraite, pour ceux à qui s'offrait encore cette possibilité !
Maintenant la garde était sur notre petit navire, d'apparence commerciale, prête à être livré à Aiden Sul' : ce fou furieux a reçu un sale coup il y a peu et compte bien se venger sur cette pauvre femme, la seule chance qu'elle ait désormais c'est de compter sur de bons amis car une fois dans les serres d'Aiden, elle n'en sortira pas si facilement.
Aiden Sul | Le Parjure- Citoyen
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Re: Les Parjures de la Marche
Des nouveaux signes d'insoumission
Depuis quelque temps, le Parjure c'était fait plus discret, mais suite à de nombreux évènements il se devait de réagir :
L'injure qu'avait causée cet insolent venu de Tel'Abim l'avait quelque peu énervé, à tel point qu'il donna l'ordre de le traîner jusqu'à lui pour que celui-ci s'occupe dans ses geôles en compagnie des "grands esprits de ce monde" qui risquaient de vouloir soudainement lui lancer une savonnette à ses pieds, dès son entrée.
Puis, il ordonna à tous les groupuscules sous ses ordres de se séparer en vue des raids que certains régiments de l'armée Hurleventoise fomentaient contre la rébellion, ils avaient déjà pris un fort et le stock de feu grégeois était désormais sur les cadavres des quelques défenseurs et des rares soldats tombés.
De face, on pourrait penser que la rébellion prend fin, après tout ce type d'agissements semble bien commun dans le Royaume d'Hurlevent, cette cité accueillant moult gilnéens à l'armure démesurément grosse se clamant "bandit de haut lieu" mais se pavanant sur la Place des paladins, mais le Parjure n'était en aucun cas de ces gens-là, il prévoyait quelque chose de bien plus supérieur, on ne savait pas vraiment quoi mais plusieurs éclaireurs d'Hurlevent avaient pu comprendre qu'ils s'étaient établis dans la Strangleronce et qu'une fois réunis en grand groupe ils s'étaient tous séparés avec des casques pour masquer chaque visage, des actes bien étranges surtout qu'ils étaient une bonne centaine, certains rejoignaient les camps de réfugier dans la Marche, là où attendaient des milliers de malheureux pendant que d'autres se positionnaient vers d'autres places fortes de la Strangleronce, que cherchait-il dans cette jungle des plus hostiles à l'homme?
Toutefois, quelque chose était plus alarmant, le Parjure détenait une garde de la milice urbaine d'Hurlevent ainsi que plusieurs miliciens de la Marche. Personne ne savait véritablement où ils se trouvaient ni même s'ils étaient en vie, l'idée simple de délivrer les otages était un vrai casse-tête car même les officiers semblaient déboussolés voire même dirigés comme des pantins par leur chef.
La cause s'agitait fortement ses derniers temps et rares sont les personnes qui pouvaient se dire de suivre parfaitement les faits qui se présentaient à eux, on déplorait plusieurs victimes dans plusieurs régions, tous signés au nom de la rébellion ou d'Aiden Sul', encore hier après la mort d'un garde urbain et de la pyromancie de certains benêts, un homme avait sauté sur l'occasion pour s'essayer à l'art de l'assassinat en prenant pour cible la commandante directe de la garde urbaine, il avait échoué mais elle était désormais ciblée.
Certains brandissaient les armes au nom de la rébellion d'Aiden Sul', pourtant ils n'en étaient aucunement liés et dans les deux camps il était préférable de ne pas se faire remarquer car le sort restait le même : un saut dans le vide qui se heurte à une corde.
Par contre, ce qui semblait bien faire le "charme" de cette cause était peut-être le fait qu'eux avaient de véritables idées à défendre, un but et des possibilités : ils pactisaient avec tous ceux qui étaient en accord avec leur idéologie de la véritable race humaine dite supérieure. D'ailleurs les propos à l'encontre d'autres races dites inférieures étaient plaisants à certains, des hommes habillés uniquement de noir ainsi que plusieurs groupuscules mercenaires se joignaient aux forces du Parjure, leur idéologie était désormais la même que celle de l'adolescent, la race supérieure devait reconstruire l'empire d'Arathor sur des "fondements nouveaux" et les races inférieurs n'étaient qu'un fardeau ou des ennemis sur leur chemin.
La question à se poser est peut-être plus simple qu'on s'imagine, à qui sait réfléchir.
Aiden Sul | Le Parjure- Citoyen
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Re: Les Parjures de la Marche
Le délateur est là.
"Sul" C'est ce que l'on pouvait apercevoir sur la coque d'un des navires qui passaient près du port de Baie-du-butin, un navire d'apparence de flibustiers, la voilure était dans un sale état, la proue risquait de tomber d'une minute à l'autre et quant à l'entretien des cordages... c'était presque à croire que ce navire avançait grâce au courant de l'eau. Etrangement, tous les canons étaient sortis, il faut dire qu'il n'y en avait que douze, et leur condition était semblable au navire pour tout dire. Mais si vous faisiez abstraction au bruit permanent de la Strangleronce, vous entendriez presque un bruit...
"Chlaak!" C'était le bruit effroyable d'un coup de fouet qui atteignait sa cible, et ceux à répétition sans aucune faute de rythme.
Mais le navire était lent, terriblement lent, même pour un navire en piteux état... il transportait quelque chose, reste à savoir quoi.
Mais depuis la jungle, avec une bonne longue-vue, vous pouviez apercevoir un homme, visiblement jeune et borgne et affreusement pâle. Il ne contemplait ni la mer ni son embarcation, il fixait un point dans la forêt dense, il demanda même une longue-vue pour l'observer plus précisément, qu'était ce?
Mais soudain il tourna les talons et s'ensuit d'un roulement de tambours des plus militaires, plusieurs hommes sortirent du batiment naval suivit de worgens qui marchaient d'un pas lent enchainé et forcé d'avancer à coups d'épée dans le dos. Les rebelles criaient quelque chose, ils étaient visiblement excités, les worgens s'approchèrent du bord du navire...
... Puis un nuage de fumée, ils tombaient tous à l'eau, pour qu'ensuite leurs compatriotes se placent là où ils étaient avant leur trépas soudain, s'ensuit de ce nuage de fumée et de cet éclair vif, ils les abattaient par balles comme des animaux, la mer autour du bateau était rouge de sang, les cadavres étaient bien présents malgré le fait que les squales faisaient un festin dans les eaux rouges.
L'embarcation avançait toujours, bien que légèrement, ils gagnaient de la vitesse. Le navire s'approcha des anciennes portes de MorteMines et ils y découvrirent leur déception : La partie supérieure était tout bonnement explosée et des cadavres jonchaient le sable de la plage désormais écarlate, il n'y avait pas la moindre trace de ceux qui avaient fait ça, ils ne s'approchèrent guère, ça pouvait être une ruse de la part de l'ennemi.
Ils déroutèrent vers une plage un peu plus éloignée, vers la Marche de l'Ouest, une fois sur terre, Aiden gueula ses ordres :
"Sortez moi les caisses et les cages ! Vous m'mettez l'tout chez les réfugiés ! Et le premier qui tombe de fatigue je l'envoie à l'auberge de la Fierté du Lion pour s'faire violer son cadavre !"
Les hommes ne bronchaient pas, ils s'activaient, tous redoutaient la Fierté du Lion. Mais le Parjure continua dans les terres, jusqu'au fameux campement de réfugiés, il était très vaste et s'y perdre était chose simple sauf pour le chef même de la rébellion, car à l'instant même il fut aperçu les paysans des alentours plièrent le genou, laissant passer la troupe d'escorte qui s'enfonçait vers le centre du camp.
Une heure plus tard, un cor retentit, il était étranger à ceux de la Marche, ou du moins pour la plupart car ceux qui le reconnaissaient n'étaient qu'une partie minime des sans-le-sou, c'était l'ancien cor du Royaume d'Alterac.
Au loin, dans l'obscurité on ne voyait rien, on percevait uniquement des bruits de chevaux qui galopaient à vive allure... uniquement ce son, les hommes du camp s'agitaient, tant pour le cor que pour les chevaux, ça pourrait être une attaque !
Quand tout à coup, Aiden sortit de sa tente et scanda ces mots :
"Mes frères, fiers défenseurs de la race supérieure ! N'ayez aucune crainte envers ce son car ceux-là sont nos alliés, vos propres frères ! Vous ne verrez peut-être pas leurs visages sous leurs masques orange et noir mais notre adversaire commun, lui, verra leurs flèches et leurs javelots transpercer le coeur des sous-races ! Eux tout comme vous ont soif de la supériorité de la race humaine en ce Royaume, ils ont tout droit de se battre à vos côtés donc ne soyez pas apeurés car ceux la sont de votre famille.
Même si je vous déconseille vivement d'approcher le campement qu'ils établiront, sait on jamais un drame est très vite arrivé sur un malentendu !"
A ses paroles, Aiden rentra dans sa tente accompagné par ses fidèles gardes personnels pendant qu'au loin on voyait une masse noire qui se formait, ils étaient à cheval, disciplinés, armés, zélés.
Et aux premières lueurs de l'aurore ce fut ce zèle qui imprégna les cavaliers : ils levèrent leur campement pour foncer droit vers une destination inconnue dans la Marche de l'Ouest, personne ne savait où ils partaient ni même quand ils revenaient mais ce n'était pas grave car dans notre camp ils inspiraient la méfiance et la crainte qu'ils fondent sur nous.
L'attente fut de courte durée, ils étaient déjà en vue de notre camp et derrière leurs sillages apparaissaient des cadavres de miliciens, c'était de la pure folie, avec autant de morts ceux qui étaient en charge de régir la Marche ne pouvaient plus fermer les yeux, désormais ils devraient rendre des comptes aux plus hautes-autorités, rendre compte d'une véritable rébellion qui risquait de s'étendre dans tout le Royaume.
"Ca commence maintenant." Dit Aiden à voix basse, contemplant ce qu'il avait acquis en si peu de temps, il n'avait fallu que quelques mois pour faire en sorte que ce qu'il avait devant les yeux finisse en une véritable masse d'hommes.
Le camp était visible de loin, mais qui serait assez fou pour s'y introduire ? Désormais, il ne restait plus qu'Hurlevent et ses quelques comtés pour arrêter Aiden avant qu'il ne se masse comme une véritable armée, ce que le roi ne s'aurait tolérer.
- HRP : Cavalier:
- Un petit aperçu des cavaliers ! Sachez quand même qu'ils ne sont pas en armure de plates mais seulement en armure de cuir, ils sont presque tous armés avec des arcs et des javelots, certains avec des épées ou des lances mais bien peu.
Aiden Sul | Le Parjure- Citoyen
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Re: Les Parjures de la Marche
Le zèle de chacun
Aux premières lueurs du jour, le camp se réveillait au son du cor d'Alterac : le centre du camp ou résidait celui qu'ils appelaient le libérateur étaient déjà réveillés depuis bien longtemps, d'ailleurs l'appel venait d'ici.
Aiden sortit de sa tente, ses fidèles chiens de garde à ses côtés tandis que tous ceux qui croisaient son chemin affichaient le signe "de la race supérieure" : ils se frappaient l'avant-bras droit contre le coeur, Il contemplait le camp d'en haut, bien à l'abri de toute attaque puis il fit signe à d'autres de préparer l'estrade.
Mes frères, mes soeurs, regardez-vous ! Nous n'étions que cinq cents il n'y a que quelques mois, désormais nous sommes des milliers ! C'est bien assez pour marcher sur les fondations de ce mesquin royaume ! Et pour preuve de notre réussite nous allons prendre d'assaut ce que la Confrérie Défias n'a su défendre : Ruisselune ! Cette ville se trouve à nos pieds, elle est défendue par la Milice locale et je vous charge d'anéantir tous ceux qui porteront les couleurs du Lion bleu ! Avec la prise de Ruisselune nous affirmerons notre position car cette ville est le symbole même de la révolte, avec ça nous serons la preuve vivante que nous sommes de véritables hommes de la race supérieure !
Mais ce n'est pas tout mes frères... depuis quelques semaines vous pouvez apercevoir des navires qui déchargent des esclaves de races inférieures, et bien je vais assouvir votre soif de vengeance, d'ici une heure ils seront tout à vous, amusez-vous avec car ils ne méritent pas moins que la mort ! Mais dans mon immense bienveillance j'offre à certains d'entre eux la vie... Vous leur crèverez seulement les yeux, couperez leurs oreilles et leurs membres virils puis jetez-les dans la Marche de l'Ouest : qu'ils soient livrés à eux-mêmes comme des bêtes !
De plus, j'ai une nouvelle des plus positives à vous faire part... La cavalerie mercenaire que vous craigniez n'est plus sous le commandement de leur chef mercenaire qui est mystérieusement mort en allant à la rencontre de sa maîtresse, sûrement une elfe me direz-vous, désormais ils se battent pour nos couleurs, pour la Cause !
Car oui mes frères, ils ont vu que notre cause était juste et fondée ! Ils ont su voir la lumière dans cette pénombre totale qu'est Hurlevent ! Désormais tous craindrons notre courroux, tous plieront l'échine face à la supériorité de la race humaine ! Pour la Cause ! Pour la Rébellion ! Pour les Hommes !
Sur ses dernières paroles le Parjure leva bien haut son arme tandis que les hommes derrière lui frappèrent leurs poings contre leur poitrine en signe de salut à leur chef et peu à peu tous imitaient se signe et donnait donc place à un bruit immense : celle du poing qui frappait contre une armure de mailles.
Peu de temps après les paysans et la cavalerie désormais unie chargèrent dans la Marche de l'Ouest à la recherche de toute "Sous-race" ou autre défenseur du Lion, pour finalement s'attrouper devant Ruisselune : là où attendait avec ferveur la Milice urbaine qui semblait déjà bien préparée à cet assaut.
Aiden Sul | Le Parjure- Citoyen
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Re: Les Parjures de la Marche
La déchéance
Le zèle de la rébellion avait été de trop, ils avaient voulu s'attaquer à Ruisselune mais ce fût une entreprise suicidaire : la Milice de la Marche était présente et avait frappée fort, les rebelles avaient chargé mais les soldats sur Lion avaient placés des piques pour les stopper net.
Après le premier carnage à Ruisselune d'où le trois quarts des forces de la rébellion avaient étés détruites, la Milice ne s'arrêta pas à la mais continua son raid meurtrier pour en finir avec Aiden Sul' : ils encerclèrent le camp et brûlèrent les navires proches, le grand raid était là à attendre les ordres de leurs capitaines.
Mais l'attente ne fût pas longue et les vaillants protecteurs de la Marche de l'Ouest fendirent sur le camp en ne laissant pas le choix du doute : ils tuaient tous ceux qui ne portaient pas leurs couleurs et durant toute la nuit le combat faisait rage, les derniers rebelles fuyaient mais ce qui préoccupait la milice était surtout la tête d'Aiden Sul' mais celui-ci restait introuvable et par ce fait un capitaine ordonna à son régiment d'entourer le camp et d'y mettre le feu.
Ce fut un brasier des plus macabres, les corps calcinés dégageaient une odeur épouvantable tandis que ce qui restait de la rébellion partait en fumer, d'ici quelques jours il ne resterait rien si ce n'est des cendres.
Mais le Parjure restait introuvable et d'après les autorités il était sûrement mort lors du combat à Ruisselune et au pire des cas il était en fuite mais un homme seul dans la Marche de l'Ouest ne survit pas bien longtemps si tout le monde veut sa peau et que la Milice met sa tête à prix.
Aiden Sul | Le Parjure- Citoyen
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Re: Les Parjures de la Marche
La face du chien
C'est au sommet d'une colline que se trouvait un groupe d'hommes avec de bonnes armures visiblement, ce n'était pas des fuyards : ils observaient la scène de loin à l'aide d'une longue-vue. Certains d'entre eux étaient à cheval mais la plupart restaient à terre en observant la scène de désolation qui s'offrait à leurs yeux.
Ethan :Par la Lumière... ils nous ont trouvés...
Aria : C'est la faute des cavaliers, ils ont foncé tête baissée sur la Milice, c'est eux qui nous ont envoyés au précipice, sans eux nous serions encore là à tenir notre camp !
Regio : Qu'est-ce que tu dis femme?! Sans nous vous seriez déjà tous morts, c'est de votre faute ! de la faute du Parjure et de sa rébellion infondée!
Aiden était là, genoux à terre, dépité, les armes au sol.
Aiden : ... La rébellion n'est pas morte... notre cause tombe aujourd'hui mais nos idées de soulèvement, elles, restent. Je n'abandonnerais pas ce en quoi j'ai sacrifié pour m'arrêter à la moindre perte même si celle-ci m'est couteuse. La seule perte qui m'arrêtera sera celle de ma vie et pour le moment elle est sauve.
Regio : Tu souhaites continuer, bâtard?! Mais avec quoi? que je sache tu n'as pas d'autres camps dans la région et tous les rebelles sont dispersés et si dans ta malchance tu les recroise tu aura le droit à une décapitation des plus sommaire, alors navré chien, mais je ne te suivrais pas. Tu nous as menés ici, démerdes-toi pour te sortir de ce merdier, moi je pars avec ce qu'il me reste.
Aiden se leva difficilement avec un air abattu, il empoigna son épée et regarda les derniers cavaliers se retirer au galop vers une destination inconnue, sûrement le Bois de la Pénombre. Puis il posa son regard vers ses compagnons, ceux qui lui étaient restés. Ils n'étaient même plus qu'un dixième de ce qu'étaient la rébellion.
Aiden : Qui m'aime me suit. Qui me trahis meurt.
Les hommes en face de lui marquèrent un blanc prononcé, ils se regardaient à tour de rôle ne sachant que faire puis un d'eux s'avança.
Vlad : je vous suis loyal Parjure, comme je l'ai été pour votre père, mon bras et mes quelques hommes sont à votre service. S'ensuit du fameux signe de la rébellion.
Les hommes qui s'amassaient autour de lui frappèrent eux aussi leur poing contre leur poitrine en jurant sur la Lumière même : "Nous vous servirons jusqu'à la mort."
Aiden : Heureux de voir que la cause de la race humaine n'est pas tombée, nous allons devoir nous faire discret, nous cacher et nous infiltrer dans les fondations même de ce Royaume car la voie de la force ne nous est pas encore possible, nous devrons vaincre par la voie légale même si pour ça nous devrons passer des idées contraires à la Cause.
Et au crépuscule ils prirent la route par les sentiers inconnus, se cachant des yeux des réfugiés, ils n'étaient plus qu'une centaine tout au plus mais ils avaient la fougue de leur jeune âge et une haine dans leur coeur qui grandissait à chaque pas de leur désolation.
Aiden Sul | Le Parjure- Citoyen
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Re: Les Parjures de la Marche
L'Affliction
Le calvaire infligé par les forces du Lion était rude et les pertes se faisaient bien visibles, si bien qu'un grand nombre d'anciens rebelles désertaient les rangs du Parjure, ils étaient abandonnés à eux-même avec pour sanction d'être poursuivi par les forces en armes de la Marche de l'Ouest.
Mais ils ne comptaient pas en rester là, il l'avait promis et son devoir était désormais de se frayer un chemin incognito dans la société Hurleventoise, lui ne pourrait pas mais avec l'usage de la corruption par les divers moyens en sa possession il espérait pouvoir s'élever à nouveau mais cette fois avec l'avis du peuple sous son aile, car s'il devait tenter sa chance il se devait d'être sûr que son plan fonctionnerait sinon il lui serait fatal.
Ils commencèrent par abandonner la Marche pour migrer vers diverses régions, oubliant leurs noms et leurs habits, se rasant le crâne pour la plupart et surtout en camouflant très sommairement leurs scarifications à leur avant-bras droit. Le but était clairement de se mêler à la populace pour y propager leurs idées et nommer des têtes fortes qui saurait défendre leurs idéaux une fois le moment fatidique.
C'était bien clair, le Parjure ne pouvant s'approcher de la moindre bourgade, il était donc dans l'obligation de rester en arrière mais ce n'était pas un inconvénient mais un véritable avantage car avec ça il pourrait tisser ses alliances ainsi qu'étendre son emprise tout en étant hors d'atteinte.
D'ailleurs ce fût bien une petite dizaine de cavaliers des plus banals qui furent aperçu en train de traverser le Bois de la Pénombre : ils rejoignaient la Strangleronce et très certainement Baie-du-butin.
Il était clair que le Parjure recherchait plusieurs choses dans cette ville si bien connue pour sa couverture neutre qui était en réalité la cache officielle des bandits un minimum recherché. Le Parjure ne se cachait pourtant pas car celui-ci était des plus visibles sur les quais, attendant visiblement quelqu'un ou quelque chose.
L'Affliction qui fut infligée à la rébellion se transformera bien vite en explosion virulente et qu'importe quel camp celle-ci touchera.
- HRP - Complément :
Désolé pour la petite absence de la rébellion mais j'en avais sincèrement besoin pour régler quelques points et surtout pour compléter le Rp qui suit, comme je viens de l'écrire il est désormais possible de rencontrer Aiden à Baie-du-butin si toutefois votre personnage cherche à le voir. Quant à la propagation de cette rumeur : c'est très simple, c'est progressif et relativement rapide, d'ici quelques jours il sera possible pour l'ensemble de vos personnages de connaitre la nouvelle s'il est désireux du sujet.
Comme vous l'avez deviné je réoriente légèrement la guilde, offrant une partie criminelle plus poussée, cet à dire que nous quittons le côté "simple bandit" pour passer à quelque chose de plus précis et donc aussi avec des effectifs plus moindre mais mieux équipé et entrainé.
Merci de me wisp en jeu ou sur les forums si vous souhaitez me rencontrer Irp. J'accepte bien sûr toute critique constructive.
Merci de votre lecture ! Bon jeu et bonne soirée/journée !
Aiden Sul | Le Parjure- Citoyen
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Re: Les Parjures de la Marche
L'effervescence
Alors qu'Aiden et ses zélés parcouraient la Marche à la recherche de leurs anciens compagnons qui, ils espéraient du moins, étaient encore en vie, répondant dans leur sillon leur propagande et parsemant la mort à toutes les races dites inférieures à leurs yeux.
Le Parjure avait la ferme intention de faire de cette région le centre de l'intérêt du Royaume en prenant sa population comme martyr pour finalement les utiliser à son avantage, c'était évident à ceux qui étudiaient la question, mais le cas d'Aiden n'était pas moindre car il n'était pas le seul à soutenir la Cause, bien d'autres hommes tout autant mystérieux donnaient corps et âmes à la propagation des idées de la rébellion : ils avaient formés des groupes et s'ils venaient à s'unir tous ensemble ils reprendraient la main.
Mais c'est justement le souci, c'est qu'ils étaient tous dispersés, tous avaient un chef qui était lui-même dirigé par Aiden ou bien même, qui sait, un autre bien plus grand encore. Tous voulaient que la rébellion prenne de l'ampleur mais par-dessus tout ils souhaitaient prendre les rênes de cette unification certaine. Ils venaient de toute part, ils recrutaient n'importe qui pour se battre mais au final ils insufflaient à la populace la même propagande, au fond ils n'étaient pas tous différent : c'est juste que tout le monde veut sa part du gâteau.
Mais le Parjure n'était pas fou, si maintenant il savait les tenir en laisse il n'en serait pas pareil le jour où ils monteront de victoire en victoire, non, il lui fallait des alliés et c'est juste ce qu'il chercha, et il trouva. Il n'était pas venu à eux et ils n'étaient pas venu à lui, ils s'étaient tous retrouvés au même endroit par un énorme hasard ou du moins un coup très bien préparé. S'il savait que les alliances pouvaient être triomphantes il savait aussi qu'elles pouvaient êtres les pires ennemis d'un homme et peu importe son camp initial, car là aussi il se devait de canaliser chacun pour finalement unir chaque faction, chaque camp, chaque groupe, chaque famille, chaque homme. Si tous s'unissaient alors rien ne pourrait arrêter l'union du banditisme et les idées de chacun iraient bien plus loin que ce qu'ils avaient faits chacun de leur coter depuis maintenant des années, il en avait conscience et il comptait bien user de ses arguments pour convaincre et toucher l'espoir de la réussite.
Et peu importe le chemin qu'ils prendront tant que celle-ci fonctionne. Tout ce qu'il espérait c'est que ça finisse par la voie pacifique mais il savait très franchement que ça ne pouvait se faire car le prix de la paix est le prix du sang. Par le fer, la propagande, les toxines, les coups bas ou bien même par la stupeur, tel est le moyen de réussir à ses yeux et la liste est loin de s'être achevée.
Aiden Sul | Le Parjure- Citoyen
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Re: Les Parjures de la Marche
<Ordre fut donné aux Gardes et milices des territoires avoisinant la cité, Elwynn, la Marche, la Pénombre et exceptionnellement aux postes de l'alliance en Strangleronce de mettre fin une bonne fois pour toute à tous les actes se disant de la rébellion ayant débutée à la Marche, d'arrêter toutes les personnes en lien avec Aiden Sul, le "Parjure de la Marche", ainsi qu'un certain "V"...
Bref, la surveillance, la ténacité et le nombre de gardes déployés pour mettre un terme à cette pseudo-rébéllion fut considérablement augmenté, il ne faisait plus bon d'en faire parti, désormais.>
_________________
Hedwë a écrit:Mais comme le dit Aliane peu être un peu brusquement...
Aliane Trias- Officier supérieur de la Garde
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Feuille de personnage
Nom de famille: Trias
Re: Les Parjures de la Marche
Résistance
Suite aux actions visant la rébellion, Aiden Sul' se devait de réagir et ses premières actions furent de se dissimuler aux yeux des miliciens de la Marche ou bien même des va-nu-pied car ils avaient peut-être été son plus grand soutien mais désormais il ne savait pas vraiment sur qui compter.
La milice de la Marche traquait sans relâche les hommes qui brûlaient l'étendard du Lion mais en comparaison à autrefois ils étaient bien moins à se faire prendre, cette fois ils n'avaient plus à faire à de simples paysans avec des fourches mais bien des hommes en armures lourdes ou des cavaliers aux lames redoutables.
Ils étaient bien moins, l'impact de leurs actions se faisait bien moins ressentir mais la propagation de leur dire se faisait au sein des pauvres, bien qu'ils fissent la sourde-oreille depuis quelque temps les rebelles savaient qu'à un moment donné les va-nu-pied devraient revenir à eux et c'est justement là que le Parjure leur tendra la main en échange d'un pacte pas très honorable voire suicidaire.
Leurs forces étaient affaiblies, ils n'étaient pas une force vraiment majeure mais au moins dispersés ils ne se feraient pas tous prendre et ils pourraient toucher un plus grand public avec une plus grande vitesse encore et encore une fois le Parjure le savait bien. C'est ainsi qu'il fut organisé des réunions secrètes d'où la propagande d'Aiden Sul' faisait état et le recrutement de masse se faisaient à l'ombre de la Milice de la Marche.
Les autorités ne se doutaient de rien, pensant qu'Aiden Sul' n'était plus que l'ombre de lui-même et que sa force autrefois menaçante n'était plus que poussière. Même la partie nord de la Marche de l'Ouest doutait de sa véritable survie mais il était clair qu'une fois tous les groupes rebelles réunit il pourrait enfin faire valoir ses idées auprès de toute la Marche de l'Ouest et ce à l'ombre du jugement d'Hurlevent pour finalement juger ceux qui voudraient être les juges de ces terres.
Aiden Sul | Le Parjure- Citoyen
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Re: Les Parjures de la Marche
Ébullition
La Milice de la Marche continuait dans son avancée meurtrière, organisant plusieurs raids à l'encontre de la rébellion : la plupart firent soldés d'un échec cuisant, à croire que les forces d'Aiden Sul' avaient presque toujours un coup d'avance.
De plus le Parjure se montrait de plus en plus fréquemment, il n'y avait désormais plus aucun soupçon à se poser quant à la véracité des rumeurs qui étaient autrefois naissantes sur la survie du délateur et d'ailleurs il le montrait bien, qualifiant même parfois ses actes de divin ou touché par la Lumière !
Certains du bas-peuple y croyait, après tout il en faut peu pour impressionner les va-nu-pied surtout si cette fameuse personne leur offre de quoi diner pendant quelques jours et quelques couvertures par famille. D'ailleurs les anciens pactes se transformaient en véritables passages de force, il n'était plus question d'une simple demande mais bien un engagement de force car ceux ne traitant pas avec la rébellion étaient considérés comme des traîtres et des serviteurs du Lion et donc firent exécutés. La barbarie sans-nom des forces de la rébellion commençait à atteindre les régions avoisinantes, qualifiant même les partisans de bouchers et de monstres voire même d'orcs.
Bien que les troupes du Lion ne souhaitaient pas voir Aiden Sul' reprendre une quelconque importance celui-ci faisait en sorte de les défier et surtout de les échapper à chaque tentative qu'ils organisaient à son égard. Le Parjure était bien là, c'était sûr mais restait à savoir où exactement dans la Marche de l'Ouest.
Mais les fautes s'enchaînaient car la Milice fit une terrible erreur, certains lieutenants furieux de ne plus abattre suffisamment de rebelles donnèrent l'ordre d'exécuter les va-nu-pied se trouvant dans la région sud de la Marche de l'Ouest ; "Pour donner l'exemple". Bien que ce type de parole ne tomba pas dans l'oreille d'un sourd, Aiden Sul' prit ce genre d'exemple pour qualifier les miliciens de barbares, de violeurs, de briseurs et essaya de faire comprendre au peuple que celui-ci était un martyr pour que celui-ci agisse à ses propres desseins.
Malgré tout la stratégie militaire de la rébellion restait pour le moins faibles, quelques convois étaient attaqués, des affiches étaient placardées, des discours étaient tenus mais au final il n'y avait que peu d'actes d'armes.
Aiden se tenait droit, la main sur la poigne de son épée, l'autre à sa pistole, fixant les plus zélés de la rébellion depuis sa table qui servait d'estrade pour l'occasion. Ils se tenaient tous dans une grange qui tombait en ruine, loin des regards indiscrets et des oreilles tendues, dans la zone sud.
Aiden Sul' : Fiers partisans de la rébellion, notre suprématie dans la région sud n'est nullement terminée si ce n'est qu'elle débute, nous avons certes de bons débuts mais je ne souhaite en aucun cas que le sort qui nous fut attribué il y a maintenant quelques mois se reproduise et c'est ainsi que j'opte pour une nouvelle unité militaire que j'ai spécialement pensée, avec ça nous serons rapides, nous alimenterons la terreur, les coûts de fabrication sont moindres et surtout cela nous donne une liberté de mouvement optimale.
Cette force je l'ai nommé ainsi, les "chainards", pour faire simple : Un homme à cheval armé d'une longue corde tissée avec à son bout plusieurs crochets d'aciers. Une portée de quelques mètres, et une rapidité meurtrière. La seule méfiance viendra de l'archerie ennemie et c'est donc ce pour quoi nous ne frapperons que de nuit : la pénombre nous masquera et abaissera leur champ de vision.
Nous voyagerons en formation dispersée pour éviter tout mouvement de troupes ennemies et surtout pour ne pas accidentellement frapper votre voisin.
Avec ces fameux chainards nous allons frapper directement les petits groupes de miliciens un peu trop téméraires, il suffit d'accrocher l'embout d'acier à l'armure ou même au corps de la victime pour venir le trainer avec votre cheval au galop, leur mort serait extrêmement douloureuse et lente, même en cas de décrochage et donc de survie l'adversaire sera quand même défiguré à vie.
De plus cette technique est assez simple à manier, j'ai d'ailleurs eu cette charmante idée suite à l'affichage d'une affiche d'un certain pécheur à Hurlevent. Il disait piquer avec sa canne à pêche, un bon pêcheur sera très probablement manier se type d'équipement qui sera très simple à construire.
De plus je compte faire appel à un maximum d'hommes pour que cette technique fonctionne à la perfection, ainsi pour chaque mètre de terrain perdu vous brûlerez maison, récolte, homme pour que l'ennemie ne gagne absolument rien mais au contraire perde un maximum à nous attaquer. Cette fois le Lion ne gagnera pas, ils disent que nous sommes des fous pourtant Perenolde a bien prit Stromgarde avec le Syndicat qui étaient eux-mêmes des brigands et d'anciens déserteurs.
Je porte le prénom de ce héros et je vois en face de moi des hommes courageux, fiers et forts. Nous ne pouvons pas perdre, la victoire est absolue. Hurlevent tombera avec le temps, nous causerons une telle pression que même les Défias se sentiront ridicules face à la rébellion d'Aiden Sul'. Ceux qui me nomme le Parjure recevront le même châtiment qu'à causer le Lion aux anciens insurgés de VanCleef : que leurs têtes ornent la Marche de l'Ouest ou les remparts au bout d'une pique, que tous voient la terreur et surtout le prix de la liberté.
La rébellion allait se battre, se mettre en marche et par-dessus tout allait devenir brutale. La férocité des chainards risquait très probablement d'instaurer la peur dans le coeur des malheureux de la Marche de l'Ouest et la Milice n'aurait qu'à bien se tenir sinon c'est un tout autre sort que la potence que le Parjure allait leur réserver.
Aiden Sul | Le Parjure- Citoyen
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Re: Les Parjures de la Marche
L'armée des Pêcheurs
L'influence de ce syndicat des pêcheurs autrefois inexistant grandit bien vite dans les milieux défavorisés. Certains sceptiques furent vite séduit et ne manquaient pas de vanter les mérites de cette vie loin du danger, loin des combats et surtout, loin de la famine. On raconte que ce Bob est un homme simple, vivant dans une cabane qu'il aurait lui même construit dans un coin retranché de Hurlevent. On raconte également qu'il s'agit d'une des nombreuses victime que la guerre à pu faire. Il vit de sa passion et la fait partager à qui le veux. Quand on lui demande pourquoi il s'est mis à faire ces affiches, il répondait en plaisantant qu'il "s'ennuyait", développant qu'il inscrivait sur ses affiches ce qu'il lui aurait plu de lire à l'époque où lui aussi connaissait la misère. Sa famille lui manquait, mais aucun acte de haine ou de violence ne la lui rendra. Pire encore, ces mêmes actes risquaient de privés d'autres personnes de leurs proches et de perpétuer ainsi le cercle. Il ne voulait de mal à personne.
Bien que profondément pacifiste, il n'en demeurait pas moins ingénieux. Il négocia avec la milice locale afin de lui apporter son soutien indéfectible. Il leur proposa un plan audacieux qui avait l'avantage de ne pas faire de victime civile et permettrait la capture sans douleur de ces révolutionnaires qui, pour la plupart, avaient simplement été séduit par de fausses promesses sans savoir que seule la mort les attendait. Il apprit aux gardes à se servir de phéromones de Murlocs comme d'une arme afin d'apprivoiser ces dangereuses créatures des récifs et de s'en servir contre la Rébellion. Il leur apprit les coutumes de cette race et sa façon de fonctionner. Et très vite, de nombreux points stratégiques se virent investit par des cabanes de murlocs, des petits groupes de guerriers réunis autour d'un chaman et de perles qu'ils semblaient vénérer.
Il était maintenant évident que le sud de la Région était gangrenée par cette rébellion nauséabonde mauvaise pour les affaires. Mais maintenant, elle aurait comme adversaire, la redoutable armée du Pêcheur en plus de celle de la Milice. Les murlocs étaient une espèce difficile à manipuler et à la vigilance sans faille, compensant son manque de finesse tactique par son nombre.
Les va-nu-pied de la région, quand à eux, avaient été mobilisé pour un projet de "Village de la Misère" où chacun mettrait ses talents à contributions dans la perspective de construire une véritable cité à eux grâce aux ressources en pierre de l'ancienne mine de Ruisselune et du bois acheminé par Duskwood.
«Si le Roi refuse de s'occuper de nous, nous le ferons nous même ! Nous n'avons pas besoin de lui !»
Ce sont ces mots qui résonnaient haut et fort au nord est de la colline de la dague et ce, sans que la milice local n'ait à y redire. Après tout, le Syndicat des Pêcheurs veillait à ce que tout se déroule de façon à étouffer la violence. Si bien que certains se mirent à penser qu'il n'y avait peut être pas que des pêcheurs dans ce mystérieux syndicat...
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Re: Les Parjures de la Marche
Effet immédiat
La nouvelle fit écho, la Marche de l'Ouest était en crise et bientôt se déroulera un combat sans merci. Les paysans s'écartaient au passage des rebelles qu'ils considéraient presque comme des paladins, eux qui s'étaient fait duper par les stratagèmes du Parjure. Eux qui pensaient que la Milice de la Marche s'attaquait aux pauvres, empoisonnaient leurs champs et répandant la peur au sein des familles.
Bien que les choses tournaient plus ou moins à l'avantage d'Aiden Sul', il voulait s'en assurer en rassemblant plusieurs de ses forces sur plusieurs parties de la région pour contrôler un maximum de terrain et fuir en cas de force majeure. Même s'il savait au fond de lui que la bataille serait très rapide car l'ennemi en face ne savait pas ce que lui il possédait, le Parjure salivait à la simple idée de voir les armées du Lion tomber à ses pieds comme des mouches pour finalement les cueillir et en finir.
Mais encore une fois rien n'était trop sûr, il employa donc la politique de la terre brûlée en effectuant le plus de dommage sur les zones du Sud, répliquant qu'il s'agissait de miliciens pour que les paysans locaux ressentent une haine profonde envers le royaume et pire encore, qu'ils se battent auprès de leurs véritables bourreaux. La duperie était belle et plaisante car parfaite, même s'ils venaient à récupérer les zones du sud les soldats de l'Alliance devraient réparer les dégâts commis.
Quoi qu'il en soit trois navires furent aperçus depuis les côtes de la Marche de l'Ouest bien que plutôt loin de celles-ci. L'un se rapprocha et laissa quelques chaloupes approcher le rivage pour ensuite repartir en prenant le cap de la Strangleronce. Personne ne sait ce que contenaient ces bateaux ni même les chaloupes mais ce qui était certain c'est que quelque chose de gros se préparait et le moment était propice à ce genre d'expérience.
Quant à Aiden, il voyait sa rébellion grossir de jour en jour, brandissant l'épée au nom de la liberté, abaissant la dague au nom de la supercherie.
Les paysans étaient devenus des zélés, envoutés par les paroles de leur "Libérateur" il ne criait qu'une chose : Liberté-humanité-prospérité, tels étaient les mots scandés premièrement par Aiden puis par le peuple.
Aiden Sul | Le Parjure- Citoyen
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Re: Les Parjures de la Marche
Volte-face
La pénombre de la Marche de l'Ouest était encore une fois présente et propice aux déplacements des hommes qui ne voulait pas se dévoiler des yeux des gens respectables, le climat était assez chaud et sec comme à l'habitude de cette zone aride, les collines presque désertes de végétation laissaient une vue perçante à quiconque avait une bonne vision, dévoilant ainsi plusieurs hommes montés à plusieurs kilomètres des campements rebelles qui, eux, n'étaient pas bien cachés.
Les cavaliers étaient tout de noir, le simple reflet du fer de leurs armes et le bruit des sabots de leurs chevaux dans la nuit sombre. Ils avançaient à bon train, ils tenaient tous une posture plus ou moins militaire, formant des colonnes rangées avec un homme à son bout.
Ils se rapprochèrent des campements, les sinistres cavaliers ne parlaient pas et leur présence n'était pas de bon augure pour les paysans insurgés, pourtant ceux-ci portaient les couleurs de la rébellion à la seule différence que leur tabard n'était pas brun mais bien noir avec un serpent qui semblait prêt à se jeter sur sa cible.
Les insurgés restaient là, quelques-uns avaient peur, d'autres observaient avec l'arme à la main mais personne ne vint les arrêter ni même leur parler, leurs accoutrements témoignaient qu'eux étaient bien formés au combat et qu'il valait mieux ne pas les déranger.
Ils se scindèrent tout d'un coup, formant une grande ligne tout en laissant cinq hommes en avant qui posèrent pied-à-terre, dégainant tout de suite les armes en s'avançant vers une tente. Les cinq hommes étaient partiellement masqués mais dans la nuit il était impossible de savoir de qui il s'agissait.
La tente était celle du Parjure, d'ordinaire bien gardée, celle-ci avait rapidement perdu ses protecteurs à l'approche des hommes cagoulés, ceux-ci pénétrèrent dans la tente avec une hâte prononcée.
Sulfure : Immonde petit salaud, lèves-toi. Je vais t'apprendre ce qu'il en coûte de prendre mes hommes, mon or et pire encore, de souiller mon nom avec des idées aussi absurdes !
Aiden Sul' se leva en vitesse, il n'était pas préparé à recevoir de la visite surtout à cette heure et aurait autant préféré se passer de celle-ci.
Sulfure : Je vais t'expliquer, bâtard, ce n'est pas en te disant libérateur que tu deviendras un homme, ce n'est pas en commandant des paysans que tu deviendras un roi, ce n'est pas en tuant la populace que tu deviendra un martyr. Mais il faut que tu sache une bonne chose, ce n'est pas en trahissant ta famille, en bafouant son nom que tu sera un Sul'. Tu n'es qu'une moitié et je vois que tu as bien plus hérité de ta mère, tu n'es aucunement digne de porter mon nom.
Aiden Sul' : J'ai réussi là où vous aviez échoué, je ne conçois pas cela comme un échec, la rébellion est un triomphe et bientôt ce faux roi tombera, tout comme ce fût à Stromgarde.
Sulfure : Ta pitoyable rébellion est un échec, crois-tu que Stromgarde est tombé sous un assaut? Arathor est mort de l'intérieur, tu crois que c'est en donnant une opposition directe à Hurlevent que tu vas réussir? L'Alliance possède bien des hommes alors que toi tu n'as qu'une poignée de paysans, ta vie n'est rien face à ce roi que tu dis être un rat. Tu avais pourtant des exemples, la confrérie Défias. C'est déjà une chance et même un miracle que toi et tes hommes soyez encore en vie mais que je te rassure je ne compterai pas sur ta bonne chance pour le futur.D'ici peu ils enverront tout ce qu'ils pourront pour te tuer et ta tête va finir sur une pique parmi les violeurs et les dégénérés, c'est la gloire que tu voulais? Ce n'est pas dans cette voie que tu la trouveras. Tu es dans le banditisme, tu peux être sûr qu'aucun bandit ne sera un jour glorieux. Donc je vais être très clair avec toi, si tu veux vivre tu dégages tout de suite d'ici, tu ne portes plus mon nom et tu disperses tes hommes, sur-le-champ.
Aiden Sul' : ... Je ne peux pas m'arrêter après tout ce que j'ai construit, nous sommes si proches du but.... Je ne vais sûrement pas te permettre de détruire une nouvelle fois ce que j'ai créé, la rébellion prévaudra sur tout le reste ! Qu'ils viennent avec leurs armées et je les tailleraient en pièces ! Il n'y a qu'une issue pour rétablir l'ordre, c'est par la guerre et donc les armes !
Sulfure : Tu ne comprends donc rien, crois-tu que toi et tes paysans avez juste la moindre chance face à la Brigade de la Marche? Ils t'ont déjà trouvé une fois, ils ont déchiquetés ton semblant de rébellion et maintenant tu crois que ça va être différent alors que tu n'as même pas un quart de ce que tu avais avant? Belle blague, un soulèvement se fait dans les armes mais d'abord par les idées, tu dois conquérir le peuple avant de conquérir des terres. Dis-moi ce que tu as dans ta poche? Des nobles, des paysans et quoi d'autre? Tu crois que c'est eux qui vont faire la nouvelle Hurlevent?
Aiden Sul' : Il faut bien commencer par quelque chose, nos idées se propagent comme le vent et beaucoup prennent les armes à mon appel, je ne doute pas du tout de la force de mes idées, nous triompherons c'est certain.
Sulfure : Tu n'as donc assurément pas la mentalité de la famille, tu souhaites donc mourir comme un chien, comme un parjure, alors soit. Mais dans ta chute tu n'emportera que ce que tu possèdes, moi je reprends ce que tu m'avais pris.
A ces paroles Sulfure sortit de la tente et fit un geste de la main aux cavaliers qui posèrent pied-à-terre et s'emparèrent de divers coffres assez lourds. Puis d'un autre geste de la main de la part de leur leader, les hommes placèrent en face d'eux plusieurs insurgés, lames sous la gorge.
Sulfure : Ne fait plus jamais d'alliances risquées et surtout parmi ceux qui étaient mes ennemis. Il leva le poing pour ensuite le refermer d'un geste vif, les rebelles tombèrent ensuite en sang sous les coups des bandits encapuchonnés. Ca c'est pour Howkins.
Sulfure : N'oublie pas qui je suis, ce que je peux faire et tâche de te faire plus discret sinon je vais devoir revenir et cette fois je ne laisserai pas une simple trace sanglante dans mon sillon. Messieurs, arrachez moi ces vulgaires bannières, il n'est pas un Sulfurie.
Sulfure- Citoyen
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Re: Les Parjures de la Marche
Division
Le parjure de la Marche regardait ses rebelles qui réunissaient pour ne former qu'un seul camp, il était loin d'être grand, ils étaient certes assez pour déjouer une attaque d'un petit groupe de miliciens mais sûrement pas assez pour autre chose. Il fallait voir la vérité où elle était : la rébellion s'épuisait, du moins celle d'Aiden Sul'.
Aux côtés des rebelles, le Libérateur avait toujours son autorité, ceux-là ne déserteraient pas mais au fil du temps c'est bien la famine qui les Emmèneraient s'ils ne faisaient rien. Les insurgés avaient bien leurs armes mais elles étaient usées, leurs armures trouées voire inexistantes. Soudainement leur chef sortit de sa tente, une roulée verdâtre au bec, fixant sa petite assemblée :
Aiden Sul' : Vous m'avez suivi plusieurs mois durant, combattu pour les idéaux de la liberté et de la race pure, vos armures ainsi que vos armes témoignent de votre acharnement mais la famine et le manque d'or nous guettent, l'Alliance veut nous affaiblir de l'intérieur en nous privant de ce qui est essentiel à l'homme.
Woldren : Parjure, mon coeur et mon sang est sous votre coupe, je me battrais jusqu'à la mort pour les idées de la rébellion. Je ne conçois pas que la race sous-race trône dans la cité d'Hurlevent alors que la Marche de l'Ouest meurt.
Aiden Sul' : Merci à toi Woldren, et je ne doute pas que nombreux de tes frères d'armes pensent de même. Malgré tout il nous faut reprendre la main, nous avons insurgé plusieurs régions de la Marche de l'Ouest, avons eu le soutien officieux de nombreux nobles, le financement par divers ordres mais... je me dois d'écouter ceux qui ont déjà réussi dans ce terrain-là. Tout ce que nous avons reçu n'était que corruption, désormais tous ceux ne portant pas l'étendard orange à tête de serpent sera abattu, anciens alliés ou non.
Un grand homme en armure, majoritairement de mailles et à certaines parties de plaques, fit son apparition dans l'assemblée, armé de deux fléaux d'armes visiblement lourds. C'était une montagne de muscle, le mastodonte parlait à travers son casque déformé et de ce que l'on en voyait il valait mieux qu'il ne le retire pas.
Cheyk Sul' : Toute aide externe est une corruption, désormais vous êtes pour ou contre nous. Vous suivrez les dires du nord, les méthodes du nord. *Cheyk leva en l'air un masque orange.* Ils ont réussi, nous réussirons. Vous êtes moins mais votre détermination n'est pas à débattre, il est désormais inutile de combattre dans la Marche de l'Ouest, les levées des vassaux arrivent, la Brigade de la Marche est sur vos talons et je ne vous parle même pas des groupes de mercenaires qui vous traquent pour la belle tête du Parjure. Vous vous faufilerez au sein même du royaume et quand il faudra... nous frapperons.
Aiden Sul' : Ôtez vos tenues d'insurgés, seul un groupe restera en retrait ici. Le reste part pour les confins des terres de ce faux roi, il vous faut insuffler un sentiment de terreur, de faire comprendre au peuple que nous sommes bien pire que la confrérie Défias. Et notre première cible sera nos ennemis évidents ou ceux qui ne vont pas tarder à se proposer : le duc de Lancaster en tête.
Plusieurs levèrent le camp tandis que d'autres restaient à celui-ci, ils étaient bien moins qu'avant mais n'étaient pas pour autant affaiblis et s'ils continuaient dans cette lignée ils pourraient bien être encore plus fort.
Aiden Sul | Le Parjure- Citoyen
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