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Effets personnels, journaux, parchemins et correspondances diverses légués à Frédéric Husserl

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Effets personnels, journaux, parchemins et correspondances diverses légués à Frédéric Husserl Empty Effets personnels, journaux, parchemins et correspondances diverses légués à Frédéric Husserl

Message par Ozrik Lun 30 Déc 2013 - 2:09

Du papier jauni, déchiré par endroit ; ici tâché de sang, là transpercé par un tir d'arquebuse...

Vous, Edwin VanCleef, qui vous dîtes chef de la confrérie Défias, et vous, Marisa du’Paige, Morgan le Collecteur et Garn Mathers, qui vous dîtes lieutenants d’Edwin VanCleef, faîtes raison au Roi Varian, rendez au Commandeur Ozrik, qui est envoyé ici par la Lumière, les clefs de toutes les bonnes villes que vous avez prises au royaume de Hurlevent. Je suis disposé à faire la paix, si tant est que vous abandonniez nos terres en payant pour ce que vous les avez tenues.

Et vous tous, maçons, tailleurs de pierre, charpentiers et portefaix qui tenez la ville de Ruisselune, allez-vous en du bourg, car si vous ne le faîtes ainsi, je viendrai vous voir sous peu, et à vos bien grands dommages !

Edwin, je suis chef de guerre : en quelque lieu que vous siégiez, je vous bouterai, que vous le vouliez ou non. Et si vous n'obéissez, je vous ferai occire, car je suis envoyé de par la Lumière pour vous chasser hors de tout le royaume.

Prenez garde, bandits, car vous ne tiendrez point le royaume de Hurlevent, mais le tiendra Sa Majesté Varian, souverain légitime ; c’est ainsi que le veut la Lumière.

Mais si vous ne voulez croire en mes admonestations, je donnerai la charge si fort que retentira un vacarme comme on n'en ouït jamais depuis mille ans. Et croyez que la providence enverra au Commandeur Ozrik plus de force que vous n’en sauriez jamais faire preuve ; aux horions, on verra qui a la faveur divine.

Faîtes raison, ou de votre bien grande défaite qu’il vous souvienne sous peu.


Quelques lettres, ficelées entre elles. Chacune est glissée dans une enveloppe timbrée par cinq fois, marquée de différents blasons et notes d'état-major. A n'en pas douter, il s'agit de vieux courrier, et le nom "Ratis" revient sur chacune d'entre elles.

Treizième jour du Troisième mois de la sixième année,

Cher Ozrik,

C'est terriblement gênant. Certaines personnes ici se moquent de moi, il fait froid, et les blessés ne cessent d'affluer. Notre campement est rudimentaire: je dors dans une grande tente, avec mon maître, une mère de famille, ses deux enfants-dont une fille qui ne me laisse pas indifférent-, et leur chien.
Alors que j'aidais mon maître, le frère Tirepied, une giclée de sang a souillé ma deuxième soutane. Je vous épargne les détails quand à ma réaction, ne voulant pas vous faire rire alors que vous êtes en train d'accomplir des tâches bien plus ardues. Vous me prendriez pour un petit rigolo.
Sachez néanmoins que l'aide que j'apporte ici me fait découvrir un nouvel aspect de la vie: la mort. C'est terrible. Combien de fois ai-je dû recouvrir un corps encore chaud d'un drap, faute de temps ou de moyens pour le sauver!
Je profite d'un court temps de répit pour vous écrire, afin de vous faire savoir, mon cher ami, mes salutations les plus chaleureuses.

N'allez pas vous faire tuer,
Votre ami,
Ratis

Douzième jour du Huitième mois de la sixième année

Cher Ozrik,

Ce matin, mon maître m'a signalé qu'il me fallait être rasé de près pour donner une bonne image. Vous vous rendez compte? Si l'on coupe sa première moustache, c'est le genre de choses qui peuvent vous rendre chauve, ça, si vous voulez mon avis.
J'espère que vous vous portez bien de votre côté. Moi, je me porte comme un charme. J'imagine que la vue d'organes à nu a cessé de me perturber dès lors que j'ai dû en toucher quelques-un de mes propres doigts.
En parlant de blessures, vous ne devinerez jamais qui vient de commencer l'apprentissage d'un sort de base de l'école de guérison(Héhé, vous ne devinerez jamais, grande saucisse).
On me fait part de la brutalité des combats. J'espère que vous portez toujours la tunique que mon maître m'a aidé à coudre. Nos meilleures bénédictions sont en elle!
Restez loin des lames, et évitez les pointes de lances.

Bien à vous,
Votre ami,
Ratis

P-S: Je viens de me rendre compte, mais cette histoire de tunique ça ne fait pas un peu étrange?

Troisième jour du Deuxième mois de la Septième année

Cher Ozrik,

Premièrement, sachez que j'en apprend un peu plus chaque jour sur les pouvoirs de la Lumière! Et, à défaut de manier cette force restauratrice, je l'observe chez mon nouveau maître, frère Frênetête.
Vous m'avez bien entendu, je suis au regret de vous annoncer le decès de mon brave maître, la Lumière ait son âme. Je n'ai pas trop saisi ce qui s'est passé, il semblerait qu'il ait été pris la main dans le sac alors qu'il piochait dans les réserves pour en sortir du camp.
La vindicative justice militaire l'aura pendu bas et long, mais j'imagine qu'un homme tel que lui ne pouvait pas penser à mal, ni faire une mauvaise action.
Enfin, me voilà! Nouveau maître, nouvelle responsabilités!
Je suis navré d'apprendre la perte de votre tunique. Après réflexion, c'était peut-être un peu bizarre de ma part de vous faire part d'un vêtement comme présent pour votre anniversaire.

Bien à vous,
Que la Lumière vous garde,
Apprenti Ratis-OUI! VOUS AVEZ BIEN LU!

Neuvième jour du Cinquième mois de la Septième année

BON SANG! J'ai tué un Orc, aujourd'hui.
Le bougre m'a foncé dessus, une lance dans le ventre, et j'ai dû l'enfoncer davantage pour m'en sortir. Plein de mansuétude, un guerrier en escarmouche à quelques pas de là a achevé la bête qui était à genoux, à brailler dans un langage étrange, en lui tranchant la gorge d'un coup sec.
Mon maître m'a recommandé de ne pas tenter de les sauver, de peur que je soie pris pour un transfuge ou un traître. Peut-être vais-je devenir un guerrier, moi aussi!

Plus sérieusement, c'était horrible. Je suis bienheureux de rester loin du front, et cette petite embuscade qui nous a cueillis alors que nous nous rendions à la rescousse d'un détachement est la pire expérience de toute ma vie.
Oui, vous m'avez bien lu. Pire que cette soirée dans les cuisines à Comté-du-Nord.
Par la Lumière, j'espère bien ne plus avoir à ôter la vie à qui que ce soit!

On ne me dit que de bonnes choses du régiment, ou je ne sais quel nom donner à l'endroit où vous êtes rattaché.
Gardez la tête haute, Ozrik, l'envahisseur est bientôt défait.

Votre ami,
Ratis

Premier jour du Premier mois de la Huitième année

Je songe à intégrer l'une des abbayes qui se reforment en territoire libéré. Qu'en pensez-vous?
J'en ai soupé, lors de mon passage en ces terres sauvages, où les hommes s'entretuent. Oui, Ozrik, j'en ai assez.
J'aspire à la quiétude, à l'introspection et à l'étude de la Lumière. Je ne suis pas de ceux qui se complaisent à faire tournoyer masses, épées et boucliers, pour détruire le crâne de leurs adversaires.
Je laisse tout ceci aux gens d'armes, à ceux qui aiment le risque, le sang, et pensent que la guerre est le premier pas vers la paix! Il me faut apprendre les arts magiques de la restauration, pour pouvoir régler les différends que se créeront ces personnes-la.
Mon maître m'a parlé d'un éminent confrère, un dénommé Leander. Je compte me renseigner à ce sujet, peut-être pourrait-il vous être bénéfique à vous aussi de suivre ses enseignements?

En espérant pouvoir voir ma requête acceptée, et vous contactant dès lors,
Veuillez accepter, mon ami, mes plus chaleureuses salutations
Ratis


Photographie prise à l'occasion de la fondation du Cercle de la Vraie Foi. Première et dernière messe du prieur avant sa disparition en Kalimdor...

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Ozrik
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