La "Croisade" Contre le Parjure.

Après quelques heures dans la Loges des Nobles de Wellstone. Le Duc sort entouré par ses serviteurs et écrit une missive pour Hurlevent :

"Chancelier, Commandant.

Je vous envois cette missive pour prévenir de ma participation au combat contre la Rébellion de la Marche. En ce moment même cinq navires sont en route vers la Marche de l'Ouest pour lever un poste de commandement pour l'offensive.

Je souhaite tout simplement un approvisionnement régulier d'Hurlevent et un lieu pour pouvoir envoyer nos blessés graves.

Cordialement le Duc de Lancaster.
*Sceau des Lancaster.*"

Le Duc donne la fameuse missive à l'un de ses messagers et regroupe son armée, préparant l'offensive.

Le vingt-trois ème jour du deuxième mois, un messager arrive à Vandrimare avec de tristes nouvelles. Après avoir traverser tout les bas-quartiers, il arrivent enfin au Château des Lancaster, le Duc l'attend de pied ferme à l'entrée.

Le Duc attrape la missive et la lit, quand tout d'un coup il la jette au sol et appelle ses officiers pour rejoindre Targhast, le port principal de Wellstone. Après quelques heures d'attente, la vue des navires affirme les dires de la missive. Ce sont les fameux navires qui ont rebroussés chemin après l'offensive des rebelles pendant le débarquement.
Rempli de haine, le Duc ordonne à l'un de ses officiers d'ouvrir le feu sur les navires déserteur, après une minute de réflexion, celui ci exécute et le sacrifice des navires.

D'un coup, le tonnerre des canons et le cris des marins résonnèrent dans la baie, puis plus rien.  Le Duc satisfait de son horrible punition rentre à Vandrimare, préparant un autre moyen d'investir la Marche.

Le vingt-cinquième jour du deuxième mois, L'armée du Duc arrive enfin à la Frontière séparant le Sud révolutionnaire au Nord royaliste. Après quelques heures de marche, ils arrivent enfin à un petit fortin, entouré de murs de bois et de barricades. En effet ce futur bastion est l'avant-poste de l'Armée de Lancaster. Il n'a fallut qu'une demie-heure pour que l'armée investissent les lieux et reparte pour une longue marche.

A la tombée de la nuit, l'armée du Duc arrive à un petit village côtier, une petit village de pêcheurs, banal et calme. Quand tout à coup un cor de guerre résonne dans l'obscurité et la cavalerie du Duc entre dans le village, épée et lance à la main, suivit par le reste de ses fantassins. Après moins d'une demie-heure, les cris s’estompent et une voix résonne : "Ce village est un exemple au sort qui est destiné aux rebelles et ennemis du Royaume !". Après ces quelques mots, l'officier ordonne à ses soldats de ramener cinq villageois et cinq cordes.

Le lendemain aux première lueurs du soleil, le dit village n'est plus qu'un tas de ruine calcinée et au centre de la place, cinq hommes sont pendus avec une pancarte clouée au torse avec d'inscrit : "Rebelle."