Au nom de la liberté !
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Au nom de la liberté !
Plusieurs affiches furent placardés dans les recoins peu recommandable des bas-fonds d'Hurlevent, dans les tavernes de Baie-du-butin et surtout sur plusieurs arbres dans la forêt d'Elwynn.
Au nom de la Liberté !
Au nom de la liberté et de la race pure, mes frères, mes soeurs, je viens à vous pour répandre mon appel sanguinaire car la liberté n'a comme prix que le prix du sang.
Au nom de la liberté, le duc de Lancaster est tombé en cette nuit alors qu'il festoyait avec les autres nobles qui mangent sur votre dos pendant que vous, va-nu-pied et paysans, vous restez dans votre coin à manger la même bouillie depuis des semaines ! La situation n'a que trop durée et je me devais d'agir !
Au nom de la race pure, les nobles soutenant l'Alliance tomberont, la corruption n'a que trop durée : la richesse n'est que souillure à l'esprit et le seul remède à celle-ci est la mort ! Nombreux sont ceux qui pensaient que la rébellion d'Aiden Sul' était finit et pourtant où sont ils? Ils sont morts ou alors ils se cachent avec leurs bonnes armures de plates car le courage est simple à celui qui se terre derrière un rempart. Nombreux sont ceux qui parlent en notre défaveur mais pourtant je ne vois nullement leur esprit troublé par les troubles de la Marche de l'Ouest.
Au nom du sang, je viens à vous dans l'espoir de voir naître au sein de ce royaume un véritable bastion humain solide, qui n'est pas pourri à la racine comme c'est le cas en ce moment même.
Et au nom de votre amour-propre envers l'humanité j'en viens à prendre des mesures radicales pour exterminer la corruption qui domine ces terres, les eaux de la région sud de la Marche de l'Ouest ont étés empoisonnées, le vin des nobles frelaté, les granges des royalistes brûlés. Ne voyez pas là une attaque contre vous, fiers partisans de la rébellion, je ne fais que pour le bien de la Cause car ces terres doivent êtres purifiées dans le sang car tel est le prix de la liberté !Aiden Sul'
- HRP : Description du poison.:
- A qui l'acceptera, le poison de la rébellion, dont certains ont pu déjà en avoir un avant-goût, a été envoyé dans la Marche de l'Ouest, bien que celui-ci restera exclusivement dans cette région pour éviter que ça vienne interférer de façon forcée le RP de chacun, le poison sera tout de même mortel. Il vous est possible d'être contaminé et un antidote sera très certainement déployé dans les semaines qui suivent. (Du moins si les Hospi' y arrivent !) néanmoins le poison ne sera pas tout de suite mortel, la mort ne sera que le procédé final du poison, il se décrit de cette façon :
-Première semaine : Douleurs aux articulations, maux de ventre, possible cécité, maux de tête.
-Deuxième semaine : Ataxie mineure, perte des repères très fréquents, crises d'angoisse, maux de tête de plus en plus fréquents.
-Troisième semaine : Ataxie majeure, Troubles de la vue majeurs, renfermement sur la personne, saignements divers, mort.
Le poison se trouve sous la forme d'une poudre verte qui sent assez fort. (Bien que je vous déconseille d'essayer de sentir !)
Rentrer en contact direct avec le poison peut faire transmettre celui-ci dans le corps dudit personnage, le respirer, le manger laisse celui-ci rentrer en votre corps. Il suffit de quelques grammes à peine pour pouvoir avoir un impact sur le personnage bien que le poison ne soit pas du tout transmissible autrement. Il est possible de le brûler bien qu'une fumée verdâtre mortelle s'en échappera, le mélanger avec de l'eau semble atténuer très légèrement les effets du poison.
Pour tout autre renseignement au sujet du poison, merci de me wisp en jeu ou sur le forum. (Aedelas IG.)
Mon but étant bien sûr de créer du rp autour de ce poison et non pas d'exterminer la population à la façon "Grobill".
Aiden Sul | Le Parjure- Citoyen
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La Voix de l'Est- Citoyen
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Re: Au nom de la liberté !
Bob le fermier, qui comme la plupart de ses congénères avait pour buts premiers de manger trois fois par jour et d'éviter de se faire éventrer par les gnolls, avait un peu de mal à comprendre qu'on lui demande de mettre les terres cultivables à feu et à sang.
"Hé mais c'est p'tète ben qu'fait c'té genre d'poét hé Gyselle t'en penses quoa ?" Adressa-t-il à son épouse aussi gracieuse qu'un sac de pomme de terre oublié dans le fond d'une cave.
"S'tu polichais moins t'aurais p'tète l'temps d'rentrer l'betterave hé ! " Répondit sa douce et belle, d'une voix chargée de glaire et de quelques relents de vinasse bon marché.
Suite à cet échange cordial d'un amour tout ce qu'il y avait de plus rural et de plus tendre (bien qu'une souche commune de ce mariage entre cousin adoucissait sans doute les angles les plus aigüs), notre cher Bob envoya agréablement sa dulcinée en cuisine avant d'aller s'installer sur une boite de foin devant sa masure faites de paille et de bois.
Fumant sa pipe et buvant son whisky (la cirrhose se transmet de père en fils, dans la famille de Bob), ce brave fermier se demanda sans doute s'il verrait encore passer dans le champs de son voisin Paul dix milles soudards traqués par dix milles soldats.
Mais saoul comme un cochon, il n'eu pas le loisir de vivre le prochain acte, et il s'endormit en ronflant, bouteille à la main.
"Hé mais c'est p'tète ben qu'fait c'té genre d'poét hé Gyselle t'en penses quoa ?" Adressa-t-il à son épouse aussi gracieuse qu'un sac de pomme de terre oublié dans le fond d'une cave.
"S'tu polichais moins t'aurais p'tète l'temps d'rentrer l'betterave hé ! " Répondit sa douce et belle, d'une voix chargée de glaire et de quelques relents de vinasse bon marché.
Suite à cet échange cordial d'un amour tout ce qu'il y avait de plus rural et de plus tendre (bien qu'une souche commune de ce mariage entre cousin adoucissait sans doute les angles les plus aigüs), notre cher Bob envoya agréablement sa dulcinée en cuisine avant d'aller s'installer sur une boite de foin devant sa masure faites de paille et de bois.
Fumant sa pipe et buvant son whisky (la cirrhose se transmet de père en fils, dans la famille de Bob), ce brave fermier se demanda sans doute s'il verrait encore passer dans le champs de son voisin Paul dix milles soudards traqués par dix milles soldats.
Mais saoul comme un cochon, il n'eu pas le loisir de vivre le prochain acte, et il s'endormit en ronflant, bouteille à la main.
Angron Manus- Citoyen
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Feuille de personnage
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Re: Au nom de la liberté !
« On nous prend pour des cons ! Des demeurés ! »
Le murmure approbateur en vint à parcourir tout l'auditoire. Ils étaient nombreux cette nuit là, réunis autour d'Olaf Bentson, lequel était juché sur une charrette renversée faisant office d'estrade.
Dans sa main couverte de cals et de corne, main de gaillard habitué aux travaux de la terre, il tenait la dernière affiche en date de cet "Aiden Sul".
Olaf n'était peut être qu'un simple fermier, rôdé au labour tout autant qu'au labeur, mais il avait eu la chance d'apprendre à lire et écrire grâce à feu son père, Sous-Officier dans l'armée d'Hurlevent voilà de très longues années.
Il avait bondi de sa chaise, à la lecture de ce qu'il jugeait comme la dernière ineptie du "Parjure". C'en était trop pour lui, aussi décidât-il de réunir autant de monde qu'il pouvait, en cette heure avancée de la nuit.
« On nous explique que pour obtenir la liberté, on doit crever, empoisonnés !
- N'importe quoi ! hurla un rude gaillard en roulant des épaules.
- Connerie ! » renchérit un autre, le visage haineux.
La tension était palpable. Ces gens du peuple, sans le sou peu après le Cataclysme, avaient souffert bien des tourments au sein de cette région de la Marche de l'Ouest. Depuis l'éloignement des va-nus-pieds de la Capitale et leur chute ici même, au retour de la Confrérie Défia sous l'ère de Van Cleef fille ; ils avaient souffert, il eut été inconvenant et illogique de le nier.
Certains avaient pu voir au sein des discours d'Aiden Sul un semblant d'espoir, mais de là à prendre ce peuple pour plus idiot qu'il ne l'est - c'est à dire pas beaucoup - il convenait de raison garder.
Ces hommes et femmes n'avaient rien de fanatiques prêts à crever la gueule ouverte pour une "cause" les desservant à présent plus qu'autre chose.
« Qu'il aille se faire voir, ce sale menteur ! On en a fini avec lui ! » cria Olaf de sa voix de stentor tout en brandissant un poing rageur.
Les uns comme les autres, ils acquiescèrent. On commençait vraiment à les prendre pour des abrutis finis. Fermiers, gens de la "basse", va-nus-pieds, sans le sou, sans éducation ; ils l'étaient. Tous ou presque.
Mais fort heureusement, la nature, la Lumière, ou quoi que ce soit d'autre, leur avaient donné plus de jugeote qu'un gnoll, qu'un trogg ou encore qu'un sanglier.
Olaf sauta à bas de sa charette, ne cherchant nul applaudissement ni accolade. Il souhaitait seulement que ses frères et soeurs de galère en viennent à ouvrir les yeux : On les instrumentalisait.
Lui, il ne voulait que vivre dignement, sa condition d'homme de la terre pour seule & unique fierté.
Dans son esprit, et dans ceux des hommes et femmes l'ayant écouté, entendu, et compris ce soir, il ne résidait à présent qu'une seule et unique vérité : Cette vaste farce que représentait Aiden Sul et sa rébellion devait cesser.
Les blagues les plus courtes sont bien souvent les meilleures. De ça, Olaf Bentson et tant d'autres ne pouvaient plus douter.
Le murmure approbateur en vint à parcourir tout l'auditoire. Ils étaient nombreux cette nuit là, réunis autour d'Olaf Bentson, lequel était juché sur une charrette renversée faisant office d'estrade.
Dans sa main couverte de cals et de corne, main de gaillard habitué aux travaux de la terre, il tenait la dernière affiche en date de cet "Aiden Sul".
Olaf n'était peut être qu'un simple fermier, rôdé au labour tout autant qu'au labeur, mais il avait eu la chance d'apprendre à lire et écrire grâce à feu son père, Sous-Officier dans l'armée d'Hurlevent voilà de très longues années.
Il avait bondi de sa chaise, à la lecture de ce qu'il jugeait comme la dernière ineptie du "Parjure". C'en était trop pour lui, aussi décidât-il de réunir autant de monde qu'il pouvait, en cette heure avancée de la nuit.
« On nous explique que pour obtenir la liberté, on doit crever, empoisonnés !
- N'importe quoi ! hurla un rude gaillard en roulant des épaules.
- Connerie ! » renchérit un autre, le visage haineux.
La tension était palpable. Ces gens du peuple, sans le sou peu après le Cataclysme, avaient souffert bien des tourments au sein de cette région de la Marche de l'Ouest. Depuis l'éloignement des va-nus-pieds de la Capitale et leur chute ici même, au retour de la Confrérie Défia sous l'ère de Van Cleef fille ; ils avaient souffert, il eut été inconvenant et illogique de le nier.
Certains avaient pu voir au sein des discours d'Aiden Sul un semblant d'espoir, mais de là à prendre ce peuple pour plus idiot qu'il ne l'est - c'est à dire pas beaucoup - il convenait de raison garder.
Ces hommes et femmes n'avaient rien de fanatiques prêts à crever la gueule ouverte pour une "cause" les desservant à présent plus qu'autre chose.
« Qu'il aille se faire voir, ce sale menteur ! On en a fini avec lui ! » cria Olaf de sa voix de stentor tout en brandissant un poing rageur.
Les uns comme les autres, ils acquiescèrent. On commençait vraiment à les prendre pour des abrutis finis. Fermiers, gens de la "basse", va-nus-pieds, sans le sou, sans éducation ; ils l'étaient. Tous ou presque.
Mais fort heureusement, la nature, la Lumière, ou quoi que ce soit d'autre, leur avaient donné plus de jugeote qu'un gnoll, qu'un trogg ou encore qu'un sanglier.
Olaf sauta à bas de sa charette, ne cherchant nul applaudissement ni accolade. Il souhaitait seulement que ses frères et soeurs de galère en viennent à ouvrir les yeux : On les instrumentalisait.
Lui, il ne voulait que vivre dignement, sa condition d'homme de la terre pour seule & unique fierté.
Dans son esprit, et dans ceux des hommes et femmes l'ayant écouté, entendu, et compris ce soir, il ne résidait à présent qu'une seule et unique vérité : Cette vaste farce que représentait Aiden Sul et sa rébellion devait cesser.
Les blagues les plus courtes sont bien souvent les meilleures. De ça, Olaf Bentson et tant d'autres ne pouvaient plus douter.
Olaf- Citoyen
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Re: Au nom de la liberté !
- HRP:
Pour ceux n'ayant toujours pas compris.
https://gardedehurlevent.forumpro.fr/t15100-j-eclaire-quelques-points-sombres
Aiden Sul | Le Parjure- Citoyen
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