Un courrier
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Un courrier
Au milieu des missives, des courriers et des lettres que la garde reçoit chaque jour, une enveloppe toute simple portant simplement la mention suivante se sera trouvé dans le tas ce matin là.
"A l'attention de mademoiselle Calirae Ventis,
1 place d'arme, vieux quartier
Caserne de Hurlevent"
L'écriture à l'interieur du courrier semblait tout ce qu'il y a de plus normal. Mais pour les gardes les plus anciens, la chose ne pouvait pas passer inaperçu. L'écriture de Frederic Husserl s'étalait sur toute une page, sobre et serrée, conforme à celle de ses anciens rapport. Son nom figurait en bas, élégante signature de l'ancien officier.
"A l'attention de mademoiselle Calirae Ventis,
1 place d'arme, vieux quartier
Caserne de Hurlevent"
L'écriture à l'interieur du courrier semblait tout ce qu'il y a de plus normal. Mais pour les gardes les plus anciens, la chose ne pouvait pas passer inaperçu. L'écriture de Frederic Husserl s'étalait sur toute une page, sobre et serrée, conforme à celle de ses anciens rapport. Son nom figurait en bas, élégante signature de l'ancien officier.
Ma chère Calirae,
Je crains avoir raté la date de l'anniversaire de mon départ. M'en voudrez vous pour ce manquement ? Mes occupations actuelles sont prenantes, et il m'arrive de rester des jours sans fermer l'œil. Comme au bon vieux temps, n'est ce pas ?
Comment se passe votre fastidieux devoir ? J'espère que vous prenez le temps d'un peu de repos. Vous avez toujours eu cette fibre vous aussi, de vous perdre dans l'effort, de ne pas compter vos heures.
Nos longues conversations me manquent. La solitude me pèse, et je n'ai qu'une hâte, vous revoir. Portez vous toujours vos multiples rubans ? A chaque jour la surprise d'un nouveau ton, qui vous va toujours si bien.
Nous trouverons le temps de rattraper ce temps perdu. Il est bien trop rare dans ce bas monde de trouver un ou une véritable amie, une personne qui s'accorde à notre esprit. Mais je n'ai pas besoin d'en parler des heures, car vous et moi savons cela. Nous sommes les immuables, les enfants trop doués pour la paix de l'âme et trop humbles pour les gloires de nos semblables.
Je ne peut hélas pas vous promettre de pouvoir venir vous voir dans l'immédiat. Mais très bientôt, je vous en fais le serment. J'attends nos retrouvailles avec impatience, et je vous transmet dans ces lignes, mon respect et ma tendresse.
Bien à vous,
Frederic Husserl.
Le Serpent- Citoyen
- Nombre de messages : 19
Lieu de naissance : Lordaeron
Age : -
Date d'inscription : 21/06/2014
Re: Un courrier
Sa main trembla en tenant le courrier.
Tout son discernement criait à l’impossible, son caporal… son lieutenant à titre posthume… avait donné sa vie dans l’exercice de ses fonctions.
Ventis avait senti le sang quitter son visage. Elle avait conscience de gardes autour d’elle, Owein, Stolen, la recrue Tildi, mais les paroles ne lui parvenaient qu’à moitié, étouffées par les multiples pensées contradictoires, mêlant l'espoir insensé au scepticisme le plus paranoïaque.
Plus pragmatique, le capitaine plaça avec célérité le feuillet sous cloche au laboratoire, en attente d’analyse.
Alors que les opérations reprenaient leur cours, le major de la Garde serra ses mains l’une contre l’autre. Même après tout ce temps, Husserl lui manquait terriblement. Ce faux document avait ravivé une douleur qu’elle pensait cicatrisée.
Nulle réponse ne fût rédigée mais plus que jamais la jeune femme se montra distante dans le meilleurs des cas, méfiante sinon.
Tout son discernement criait à l’impossible, son caporal… son lieutenant à titre posthume… avait donné sa vie dans l’exercice de ses fonctions.
Ventis avait senti le sang quitter son visage. Elle avait conscience de gardes autour d’elle, Owein, Stolen, la recrue Tildi, mais les paroles ne lui parvenaient qu’à moitié, étouffées par les multiples pensées contradictoires, mêlant l'espoir insensé au scepticisme le plus paranoïaque.
Plus pragmatique, le capitaine plaça avec célérité le feuillet sous cloche au laboratoire, en attente d’analyse.
Alors que les opérations reprenaient leur cours, le major de la Garde serra ses mains l’une contre l’autre. Même après tout ce temps, Husserl lui manquait terriblement. Ce faux document avait ravivé une douleur qu’elle pensait cicatrisée.
Nulle réponse ne fût rédigée mais plus que jamais la jeune femme se montra distante dans le meilleurs des cas, méfiante sinon.
Calirae Ventis- Officier supérieur de la Garde
- Nombre de messages : 2363
Lieu de naissance : Elwynn
Age :
Date d'inscription : 25/06/2011
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