[Maison Tellford] Annonces et rumeurs sur la Maison Tellford.

par Invité Lun 27 Mar 2017 - 14:10

Les choses bougent vite pour la renaissante Maison Tellford. Le bruit cours déja parmi les habitués de la Chope Sucrée que la demoiselle, maintenant Vicomtesse, y aurai quitté son poste pour se concentrer sur ses nouvelles obligations. Elle aura été vue sur la place Faol dans l'après midi du vingt-six du mois avec le capitaine et quelques uns de ses soldats afin de rallier hommes et femmes désireux d'embrasser sa cause.

Un homme aura aussi déambulé en ville en fin d'après midi, distribuant de petits parchemins annonçant que la Maison cherchait en priorité mages, carabiniers et combattants en armure lourde.

par Invité Jeu 6 Avr 2017 - 12:28

Le soleil tapait sur les pavés de Hurlevent, en ce cinquième jour du quatrième mois. Constance avait traversé tout le quartier mage depuis chez elle jusqu’à la place de la prison, les bras encombrés de couvertures roulées en boule dans une grosse panière, et un livre sous le bras. Elle s'était dirigée vers le Repos du Lion, le traversant d'un pas vif.

Sur le chemin elle rencontra la directrice de la bibliothèque aux mille feuilles, Androsia Mortcrasse, avec qui elle était très bonne amie. Elles se saluèrent et échangèrent quelques banalités, mais Constance avait a faire. Elle lui dit qu'elle devait se rendre sur le camps de fortune qu'ils avaient dressé lors de la première expédition sur l’Éminence, afin que les soldats qui le gardaient puisse rentrer et que d'autres prennent leur place. Elle devait faire laver au plus vite ces couverture car un portail les attendait dans la tour des mage à vingt-et-une heures précise. Elle dit à son amie qu'elle la reverrait en fin de soirée, que ce n'était qu'une visite de routine.

Il était l'heure. Les clients de la Chope Sucrée qui buvaient en terrasse eurent le droit à un beau spectacle : une dizaine de soldats aux armures sombres et aux tabard et capes rouge et or passèrent les uns derrières les autres devant l'établissement, gravissant les nombreuses marches de la grande tour, avant de disparaître entre ses murs. La soirée était calme, dans la capitale. Il était bientôt minuit et les soldats n'étaient toujours pas de retour.

La matinée du sixième jour venait de s'achever, mais toujours aucun signe de la Vicomtesse Tellford et de ses hommes. De temps à autre pendant la soirée ceux qui avait sa fréquence de communicateur - les employés de la Chope Sucrée et ses amis-, purent entendre des grésillements, et des bribes de "conversations", ces fameux "appels de poche" que tout le monde à déjà reçu au moins une fois...

" Pchhhhhhhh...Cou-ez !......Fuir !..."

"Gzzz...barrica-.... Pchhhh....patr-..ouille....des réprou- Pchhhh.."

"Sautez de la falaise !... Pchhhh ... <Voix d'homme> Gzzzrchh... le courant va nou- Pchhhhhhhhh"

Ils étaient en vie, sûrement...peut-être... Mais que s'était-il passé...?

par Invité Ven 5 Mai 2017 - 12:23

Personne n'avait revu la grande rousse au tabard rouge sombre depuis plus d'une semaine. Elle s'était recluse dans son domaine, sur sa petite île cachée du monde par les épaisses brumes qui l'entourait. Elle préparait un plan, un plan minutieux pour venir en aide à ses deux soldats restés au nord du grand mur effondré.
La semaine passée elle avait dit au revoir à ses amis, pour qu'ils ne s'inquiètent pas trop, ponctuant ce qui fut des adieux de "oui, je serai la à ton mariage" ou encore de "Promis, je repasse te voir très vite". Elle savait que c'était une mission risquée, potentiellement mortelle. Les jours passèrent et elle ne donnait pas de nouvelles, cloîtrée dans son bureau sinistre aux pierres blanches et froides.

. . .

Mercredi, tard au soir, une poignée de soldats traversèrent la tour des mages, descendant péniblement le grand colimaçon blanc. Leurs corps portaient les stigmates d'un rude combat, et leur mines sombres traduisaient les nouvelles qui les accompagnaient. Le tabard à la main, les soldats marchèrent en file, en direction de la rue des Ateliers. L'homme qui fermait la marche, le capitaine Mac Gowell, était en piteux état, mais ce n'était rien comparé au corps de la jeune femme inconsciente qu'il portait dans ses bras. Sa pauvre fille dont le corps lacéré et mutilé tremblait, serrant contre elle une lame d'or et d'acier, dont la garde était formée par une corneille aux ailes déployées et au cœur de rubis.

C'était la tout ce qu'il restait de la dame de Corberuine, une de ses Serres-du-freux. Tour à tour, les soldats déposèrent leur tabard sur le perrons de la grande maison de la rue des ateliers, restant silencieux quelques instants avant de se disperser chacun de leur coté.

Le lendemain, la petite vieille sans gêne de la capitale, Géraldine Beauchamp, reçu de la part du Grand Archiviste de Corberuine une lettre écrite de la main de la vicomtesse qui datait de quelques jours dans laquelle elle lui confiait Simon le temps qu'elle revienne. Finalement, la lettre ne mettait dans les pattes de la femme qu'un enfant de plus, dont l'héritage s'exprimait en larmes comme en pièces d'or.

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