Les Fables Frivoles
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Les Fables Frivoles
Des vélins furent soigneusement déposés çà et là dans tout Hurlevent, une douce écriture à la plume sur chacun d’entre eux. Placardés sur les murs, glissés sous les porte ou encore déposés aux fenêtres, voici ce qui était écrit :
(HRP : Histoire de regrouper aussi les textes en un endroit !)
Dans une forêt lointaine, où les animaux jamais ne se taisent, se tenait un cerf mourant. Dirigeant la forêt du haut de son rocher où l’horizon embrassait la mer, le vieil animal se devait de trouver son héritier.
Héritier, qui pourrait ainsi guider les autres êtres des bois. Peu après que eut fait le tour de la forêt, L’aigle orgueilleux se présenta, majestueux et clamant représenter toute la majesté de ces bois ; suivit
du vieux Goéland qui ne vivait qu’en lisière de forêt, connaisseur des mers et des terres, son vol était faible. Puis, s’en suivit la colombe bien trop douce pour certains et sa pie complice, trop bavarde
et curieuse. Enfin, le hibou, aux idées aussi anciennes vînt lui aussi se présenter avec ses lubies tirées des mythes des bois, il ne pouvait laisser la forêt aux autres, trop bercés de défauts.
Les modalités furent les suivantes : pour décider qui des cinq oiseaux règnerait, la peuplade de la forêt devait se diviser et choisir des représentants qui porteraient leurs idées.
Et c’est sur un air comique et enjoué que la baleine, qui ne connaissait de la forêt que ses rivages, n’ayant jamais posé pied sur terre, proposa d’être l’un de ces représentants.
De même que le loup se proposa et ce en dépit du fait qu’il n’apparaissait que lors des saisons chaudes, prônant le fait qu’il connaissait toute la forêt et ses habitant.
Et c’est sur cette lancée que le Kodo, se ventant de sa grande sagesse se donna aussi tôt le droit de donner son avis, pensant que seul lui était assez sage.
Bientôt, toute la forêt fût représentée par des animaux plus farfelus les uns que les autres. Tous ignorants les usages qui avaient construits ces bois.
La fouine, le renard, le sanglier, la fourmi et le papillon se voyaient représentés par un animal ne vivant aux bois, qui était aussi proche
de la forêt que le soleil l’est d’Azeroth. Les cinq oiseaux se souciaient peu de qui pouvait bien les élire, un vote est un vote.
Et qui se fiche de qui représente la forêt ? De plus, les animaux choisis, fier de leur victoire, se comportaient comme si
l'étendue de bois leur avait été offerte. Courant en tous lieux, exhibant leur "titre", brassant plus d'air que de raison.
L'un parlait de faire de nouvelles lois quand l'autre faisait des promesses d'un avenir meilleur,
mais n'étaient-ils pas que de simples électeurs ?
Du haut de la cime des arbres, les cinq ailés ne semblaient pas se soucier de ces petits jeux de rôle.
Après tout, la course au titre est bien plus importante que des histoires dans les bois.La Plume Frivole
(HRP : Histoire de regrouper aussi les textes en un endroit !)
Taelan Astheran- Citoyen
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Re: Les Fables Frivoles
Trop heureux d’entendre que sa petite fable faisait glousser les uns et cogiter les autres, l’écrivain engagé se pressa dans son bureau, plume à la main, travaillant ses vers et comptant ses syllabes pour créer de parfaits alexandrins. La réflexion fût longue, sur quoi écrire ? Il ne pouvait se contenter de la politique ! Puis des idées lui vinrent à l’esprit. Au matin, des petits vélins similaires auront été déposés un peu partout, surtout sur la place Faol, le vent les portant ses mots un peu partout en ville :
Après avoir déposé les textes, l'écrivain se reposa à son bureau et continua d'écrire pour les prochaines semaines.
La politique, seul sujet à critiquer ?
Morbleu, cela serait d'une banalité !
Le chien et les animaux de la ferme
La poule, la vache et leur frère le mouton
Vivaient dans une ferme, où le vieux chien gardait
Les trois premiers, étaient à l'ombre d'un long tronc,
Grands penseurs de la vie, ce chien, ils critiquaient.
"Le chien est un pauvre misérable clébard
Il patrouille et nous aboie sans nous écouter
Brayant des ordres sans s'arrêter de crier,
Cela n'est qu'injustice, ce sale bâtard !"
C'est ainsi que la poule, fière, caquetait,
Alors que ses amis, suiveurs, la soutenaient.
Cependant, en cas de querelle avec ses frères
La poule courrait au chien avec ses prières.
Mal prend aux piailleurs de faire les râleurs.
Les rapporteurs ne sont pas toujours des seigneurs !
L’ours « vaillant »
Le grand ours brun, qui dépassait tout animal
Etait connu pour sa force phénoménale.
Il se vantait d'être un héros prodigieux,
Ayant tout vu, tout fait, quel grand ours belliqueux !
Pourtant, tous savaient ce que l'ours vantard faisait.
L'hiver il dormait et l'été il s'empiffrait,
Ventant des mérites que seul lui se connaît
S'asseyant sur des victoires à l'imparfait
Vous dites ? En quoi l'ours fabuliste est-il bon ?
Vous venez de le dire, c'est un beau-parleur !
L'Ours oisif, jouant les bons moralisateurs ?
Allons allons, l'hypocrisie est de bon ton ?
Sachez que l'action prévaut sur les paroles,
Sans quoi, on passe pour l'incroyable guignol !La Plume Frivole
Après avoir déposé les textes, l'écrivain se reposa à son bureau et continua d'écrire pour les prochaines semaines.
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Re: Les Fables Frivoles
Le Goéland et la Pie, fables des forêts : suite
Alors que l’aigle orgueilleux assurait seul son nom à tous les habitants de la forêt dans le but de prendre la place du cerf mourant au sommet des bois, le Goéland boiteux et la pie bavarde se livraient bataille
dans la clairière, devant tout le petit monde du bois. En effet, la chouette au plumage roux, amie du cerf et chef de la justice de la forêt, avait décidé avec une pointe d’amusement, que seul l’une des deux
volailles allait pouvoir de présenter au dénouement final. Et que pour déterminer lequel des deux plumés était le plus méritant, un combat à mort aurait lieu. Après tout, ces oiseaux n’avaient pour but
que de représenter les animaux les plus banals de la société, rien de bien prestigieux. C’est pour cela que le Goéland, vieux et toujours aussi boiteux, dont le plumage se faisait tout autant rare que
ses envols, se dépluma à faire des discours en public, faisant entendre son chant que peu entendait, dans le but de trouver des animaux voulant bien venir l’encourager dans ce qui pouvait être
sa dernière bataille. Au même moment, la pie bruyante et presque agaçante ne cessait de voler çà et là, faisant mine de ne pas être soucieuse de ce qu’il se tramait,
presque hypocrite me direz-vous ? Voyons, nous parlons d’une pie, si les commérages et les petites histoires, ces perles, n’existaient plus, cette dernière serait
bien triste et n’aurait plus de raison de voler. De plus, grâce à sa langue trop pendue, elle avait bien assez de soutient dans les bois.
C’est ainsi que le jour fatidique arriva, qui des deux plumés allait gagner ? Personne ne le sait encore. C’est en ce soir-là que l’aigle, en bon rapace, vînt voir le combat à mort entre les deux animaux, se ventant de ne pas avoir à y laisser des plumes. Enfin, c’est avec un sentiment presque amical et courtois que le Goéland et la Pie s’avancèrent pour se faire face,
le bien des apparences est de mise dans les histoires de plumes. Et c’est aussi loin qu’on peut aller concernant ce déplumage.La Plume Frivole
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