L'art !!

Voilà j'avais envie de mettre ce topic là, car je me suis dit que chacun à un peu de l'art en soi (ou de lard aussi, j'ai pas encore vu tout le monde au trombi pour en juger^^). Donc voilà, moi je pose mon gentil site de photographies,amateur, je pensais mettre aussi un ou deux écrits que j'avais, ce topic est inutile je sais *soupir*... mais j'avais envie ^^

http://franck-verattes.skynetblog.be/

Je n'ai aucune prétention sur ce que je fais, je m'amuse..

Vous ? une chose dont vous faites particulièrement bien ? Dessiner? Photographier? Peindre? Faire de la musique?
Je veux savoir !! *sautille*

Voilà un petit texte que j'avais écrit il y a quelques mois.

Je m'essaie à l'écriture...



Dangereuse passagère

1. 10 ans
Arnaud et Sophie sont un couple de prolos provinciaux. Ils habitent une cité assez guindée dans l’arrondissement d’Arlon. Ils sont mariés depuis maintenant 10 ans. Un amour qui n’a jamais tari depuis tant d’années. Et justement, il se trouve que ce soir, ils doivent fêter leur anniversaire de mariage. La date exacte était hier, mais ils ont voulu attendre le début du week-end pour pouvoir profiter un maximum de leur petite fête.

Arnaud rentre donc du travail à 19h, il avait du encore travailler la plaidoirie de l’un de ses clients. Sophie avait décidé de lui faire la surprise de l’emmener au restaurant japonais, il ne le savait pas.
« Bonjour chérie ».
« Bonjour mon amour, désolé de te presser, mais j’ai réservé pour huit heures, et comme nous sommes vendredi, la circulation sera dense dans Arlon »
« Oui je me dépêche » .
Ils étaient tous les deux un peu tendus, comme si les 10 ans de leur mariage leur donnaient l’impression de prendre un petit coup de vieux. Comme à son habitude, Arnaud se contemplait dans le miroir, tentant de déceler une ride éventuelle. Tout en nouant sa cravate , il lança à son épouse
« J’espère qu’on passera une soirée mémorable ! Je suis sur que ça sera mortel ! »…
Arnaud ne pensait pas si bien dire …

2. Départ
« Allez chérie dépêche-toi ! »
criai Arnaud déjà sur le pas de la porte. « Oui, oui ! » répondit-elle, « je ne trouve plus mon écharpe Balmain ». Ces petits détails avait le don d’énerver Arnaud, surtout lorsqu’il était pressé. « Voilà, voilà » finit-elle en fermant à clé derrière elle la porte d’entrée. Alors qu’Arnaud avait déjà démarré la voiture, Sophie s’arrêta nette sur les escaliers. Tout en se prenant la tête entre les mains, elle s’asseoit sur le bord d’une des marches d’escaliers. « Mais qu’est ce que tu fais » pesta Arnaud. « Je … je viens d’avoir une mauvaise impression sur la soirée. Tu es sûr que nous sommes obligés d’y aller chéri ? ». « Ne commences pas » râlai Arnaud, » en plus la brume se fait plus forte, dépêche toi avant que la route devienne vraiment dangereuse ». Sophie se résigna mais n’était pas vraiment chaude pour cette soirée, comme si quelque chose de très mauvais allait se passer.

3. Rencontre
L’Audi venait de prendre le premier virage de la route qui mène à la forêt. Le village où ils habitaient, qui est dépendant de l’arrondissement d’Arlon, était juste à coté d’un bois, dans lequel ils devaient passer pour atteindre le centre ville. La brume ne faisait que s’épaissir alors que la berline entamait la route menant directement à l’orée du bois. « Je t’assure que je ne suis pas rassurée » s’exclamait apeurée, Sophie. L’homme rétorqua directement « mais arrête un peu, nous sommes parti pour passer une bonne soirée, je ne vois pas en quoi il y a lieu de s’inquiéter ».
La voiture s’engagea dans les bois et une lugubre ambiance s’installa dans la voiture. Même Arnaud qui était de bonne humeur quant à la soirée ressentit le froid qui venait d’arriver. « Je viens d’avoir la chair de poule » bafouilla t’elle. Arnaud eut pour unique réponse d’hausser les épaules.

Après quelques kilomètres, la tension s’était apaisée. Ils n’avaient plus que quelques kilomètres à faire avant de rejoindre les lumières de la civilisation. Sophie s’étonnait aussi de n’avoir encore croisé aucune voiture dans cette forêt. ‘J’ai une mauvaise impression’ pensa t’elle à nouveau. Tout à coup sur le coté de la route, les grands phares de l’auto illuminait une petite ombre. « Regarde, au loin chérie, on dirait qu’il y a quelqu’un… » fit le mari. Un éclair traversa Sophie, « Ca y est » murmura t’elle, « les ennuis arrivent »… Arnaud commençait à ralentir alors que l’ombre s’affinait et l’on put deviner la silhouette d’une petite fille. « Mais c’est un enfant ! » s’exclama l’homme. La voiture s’arrêta alors au niveau de la petite fille. Sophie tourna la tête pour regarder l’enfant « Oh mon dieu, elle est pleine de sang … »

4. Un passager supplémentaire
Arnaud détacha sa ceinture rapidement et sortit de la voiture à la rencontre de l’âme perdue. « Que fais-tu ? Et si elle était dangereuse ? » cria Sophie. « Ne sois pas bête » répondit Arnaud, « ce n’est qu’une enfant. Que t’es t’il arrivé ? » demanda Arnaud inquiet. La fille avait le visage recouvert par ses longs cheveux dorés, salis par la terre. « Petite, tu ne me réponds pas ? » Il prit le visage de la petite pour essayer d’apercevoir à quoi elle ressemblait. En déblayant les cheveux qui la cachaient, il aperçut son regard. Un regard trempé d’indifférence. Son regard était vide, aucun sentiment ne pouvait passer à travers son regard. Arnaud s’effraya en la regardant. « Cette petite est traumatisée » lança t’il, « il faut l’emmener aux urgences ». « Je t’avais dit que cette soirée était mauvaise » marmonna t’elle, « dépêche toi, fais la monter à l’arrière. » Arnaud referma la veste de la petite. En dessous de sa veste, elle portait une robe de nuit blanche. Il déposa le sac qu’elle avait sur le siège de gauche et installa l’enfant derrière Sophie. Il lui mit la ceinture et referma la portière.

Il remonta à son tour dans la voiture et démarra en trombe. De son rétroviseur, il voyait juste le visage de l’enfant. « Comment t’appelles-tu ? D’où viens-tu ? Comment t’es tu blessée pour saigner autant ? » L’enfant ne répondait toujours pas au matraquage de questions de la jeune femme. « Tu pourrais au moins répondre, tu as été éduquée non ? » s’énerva t’elle. « Mais veux-tu bien la laisser tranquille. Tu ne vois pas qu’elle a subi un traumatisme sévère » relança t’il. La voiture sortit enfin de la forêt et les premières lumières artificielles apparurent. Arnaud entendait l’enfant gémir un peu à l’arrière, il se dit simplement que c’était les blessures, sur quoi il accélérait un peu la cadence. « Ca y est », fit-il, « les bouchons arrivent ». Anormal, vu qu’avant, pas un chat dans la sombre forêt. L’enfant paraissait un peu s’exciter à l’arrière. Sophie était tendue comme une corde, elle était accrochée à la poignée de sécurité et n’en démordait pas. Arnaud dû s’arrêter en fin de bouchon. Une chose, il avait oublié de retirer ses grands phares, la voiture devant, lui offrit donc volontiers un joli coup de klaxon. Arnaud déjà stressé par les évènements, ouvrit son carreau pour enguirlander le conducteur adverse. A peine eut-il la tête sortit du véhicule qu’il entendit sa femme hurler. Etonné par le cri, il sursauta et se cogna sur le dessus de l’habitacle. Sa vue se troubla le temps de quelques secondes jusqu’à ce qu’il put se retourner sur son épouse. …
Ce qu’il vut l’horrifia, il hurla sortit de la voiture en déblatérant des choses incompréhensibles, tout en pleurant de peur. Sa femme était là, assise, les yeux dans le vide… la gorge tranchée. Le pare-brise était immaculé du sang de la femme. Suite aux cris de l’homme, quelques automobilistes sortirent du véhicule par curiosité. Arnaud tomba en syncope et s’effondra au sol. Pendant qu’un homme qui s’était avancé jusqu’au véhicule passa la tête à travers la voiture et vu le tableau d’horreur devant lui. Il fut dégouté mais garda son sang froid, il aperçut un téléphone mobile posé entre les deux sièges, il s’assit donc sur la place conducteur et entreprit d’appeler une ambulance. C’est alors qu’il entendit un bruit provenant de l’arrière de la voiture. Il releva la tête et regarda dans son rétroviseur, il aperçut le regard de l’enfant, il n’était plus vide, mais rempli de hargne et d’envie de meurtre. Elle brandit alors un couteau ensanglanté qu’elle approcha de son visage, et lentement, avec sa langue, lécha toute une face du couteau. L’homme n’en revenait pas, comment une enfant aussi jeune peut-elle faire des gestes aussi criminels et obscènes ?

D’autres hommes avaient réussis à réanimer Arnaud. Quand il ouvrit les yeux, il se leva directement et couru jusqu’à sa voiture, il ouvrit la portière arrière, éjecta l’enfant au sol, et là, à la lumière, il se rendu compte que l’enfant n’avait en fait aucune blessure, le sang sur elle, était déjà une victime faite auparavant…

Le lendemain, l’enfant à été internée et après quelques recherches dans les bois d’Arlon, l’on découvrit une voiture accidentée avec 4 personnes, un couple et leur deux enfants, tous égorgés…

FIN

Moi je râle, d'après une chanson, c'est un art!

Edit: et je floode aussi

Joli texte *aimerait écrire pareil*

Je fais un peu de tout... je suis une couteau suisse... et comme tout couteau suisse qui se respecte, je suis correcte dans ce que je fais (enfin je crois), mais il n'y a rien que je ne sache faire mieux que le reste...
Je vais tout de même placer mon blog ici, qui sait !

http://jcheena.blogspot.com

Mh... moi, il n'y a que la musique qui m'a assez intéressée (et plus encore) pour que je m'y mette.

J'aime bien aussi la photographie mais je garde ça pour moi.

Sinon, sympa ton texte Lyxa. *aime bien les textes morbides*

https://www.youtube.com/watch?v=0nb3PaontYk Hiiiiii xD

Merci, mais y a plus morbide que ça encore ^^

Moi la photographie c'est juste comme ça, les paysages aux alentours de chez moi ^^