Encore un...

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Ce jour, en fin d'après-midi, une femme éplorée et épouvantée se présente à la Garde pour leur signaler la découverte d'un cadavre, sur le pas d'une porte dans le quartier des mages.

La victime est totalement nue, assise à terre, le dos contre la porte de ce qui devait être son chez-lui. Il s'agit d'un homme entre deux âges, qui - d'après la femme qui a retrouvé le corps - travaillait comme assistant auprès d'un maître des potions.

Les causes de la mort semblent difficiles à déterminer au premier abord ; cependant, il apparaît que le torse de la victime a été incisé avec beaucoup de soin dans le sens de la hauteur, depuis l'abdomen jusqu'à la gorge, puis "recousu" à l'aide d'un lacet blanc très ostensible, à la manière d'une couture de vêtement.

Les yeux et la bouche de la victime sont enserrés dans de larges bâillons noirs. Sur son front a été dessiné un troisième oeil stylisé.

Au-dessus de l'incision recousue, on trouve ce symbole : , dessiné à même la peau, ainsi que cette phrase également écrite le long des clavicules :



La main gauche du défunt est repeinte d'une substance argent, vaguement brillante, poignet inscrit de ce signe : .
La main droite quant à elle est badigeonnée d'une matière jaune très odorante, le poignet affichant ceci : .

Enfin, un dernier symbole peut être retrouvé peint sur le dos de la victime : .

Détail intéressant, les membres du mort semblent étrangement gonflés et d'une mollesse anormale au toucher.

Même si le décès semble relativement récent, le cadavre dégage une odeur de décomposition très forte.

( Si vous procédez à un examen / des recherches plus poussés et précis sur le corps, faites-m'en part à la suite de ce sujet ou par mp )


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je ne m'y connais guere dans ces symboles esothériques , par contre je pense savoir a qui faire appel....

*Taràh , en géoles fut reveillée en sursaut par un garde trop consciencieux , la jeune femme est dans un état lamentable , cernée , pale*

- Hey Sorcière ! Ca doit de parler ces trucs là, l' Colonel dit que tu t'y connais en ésotérisme

- Ce .. ce sont des runes en effet ... apportez moi une robe .. neuve , et noire et Stan .. et .. je vous aiderais

A part de la surprise, de l'affliction et de l'incompréhension, le vendeur - ex-patron de la victime - n'a pas grand chose à apprendre aux gardes. De nom Eliott Nosier, il s'agissait d'un homme sans histoire, assez reclus, discret, gentil mais plutôt insignifiant. Le vendeur de potions admet n'avoir aucune idée de qui aurait pu faire ça.

Dans la maison de la victime, des traces évidentes de lutte, des objets brisés ou renversés, quelques traces de sang ainsi que, ici et là, d'un liquide noirâtre, indéfinissable. Contre un mur, écrits avec on ne sait quoi, suffisamment grands pour ne pas passer inaperçus, deux mots :



Egalement, sur la porte côté intérieur, on trouve un " OUVRE-MOI " tracé très certainement avec du sang séché. Juste sous l'inscription est suspendu un lacet blanc artistiquement noué, exactement le même que celui qui referme la blessure ventrale de la victime.

Enfin, si les gardes interrogent le voisinage, même si personne ne semble capable de leur en apprendre plus sur cette affaire-ci, on signale qu'un autre événement étrange s'est produit dans le même quartier. Pendant la nuit, une détonation forte a retenti dans le quartier des mages, une maison semblant avoir entièrement brûlé. Un témoin dit avoir vu deux personnes, un homme et une femme portant le tabard de Lordaeron, l'air blessés et harassés, l'homme tenant quelque chose contre lui ; ils étaient en partie recouverts d'une matière sombre, matière dont ils se sont empressés de se débarrasser à l'aide de l'eau du puits près de l'Agneau Assassiné...

Samedi, le treizième de Juin de l'an 29.

Taràh a pu nous dire la signification de quelques-unes des runes.

L'une représente Pallas qui est aussi associé à Athena. Elle représenterait la guerrue ou le souffre.

Le genre de pi représenterait une institution solide et puissante.

Le sorte de C entouré, elle n'a pas su nous le dire.

[HRP : Désolé pour cette restitution bâclée mais les screens que j'ai pris lors de l'entretien avec Taràh ont un peu foiré et j'ai donc eu la moitié de ce qui a été dit.]

Je me suis rendue dans l'habitat de la victime.

Ce "OGIR NED" écrit sur le mur, cela doit bien signifier quelque chose. Surement dans notre langue ou alors peut-être un anagramme bien qu'après avoir creusé cette piste, je n'ai rien trouvé.

Ensuite, le "OUVRE-MOI" écrit avec du sang sur la porte et avec le lacet blanc soigneusement noué en-dessous, nous indique surement d'ouvrir le corps de la victime dont le ventre est refermé par ce même type de lacet.

Quant au témoignage du voisinage, ces deux fuyards en tabard de Lordaeron pourraient être des Rédempteurs. Il faudra creuser la question. Il faut aussi qu'on aille voir cette maison brûlée. Peut-être qu'on y trouvera des indices.


*Signature : Capitaine Naÿie Arbreizhed.*

(hrp : pour t'aider Nayie un petit recap :=)

* Le premier symbole : J'ai vraiment pas trouvé Oo, jamais vu nul part celui là

* Le second symbole : MERCURE - MERCREDI (dies mercurii) - LES MÉTAUX - Fleurs vivaces signe hermaphrodique et androgyne

*Le troisième symbole : PALLAS , associé à Athena , la guerre ou le souffre

*Le quatrième : SKAROGNE , souvent associé à la lettre T , Il représente un pilier , une tour , en interprétation une institution puissante

( Pour poursuivre, j'attendrai de savoir si vous ouvrez bel et bien le corps, ou si vous vous rendez sur les lieux concernant la maison brûlée )

il faudrait en savoir plus sur la victime elle meme

en prenant symbole apres symbole et en faisant abstraction du premier on obtient de nombreuses interpérations

un fou qui a décidé d'eliminer les androygnes de cette ville (il va avoir un travail collossal ) etant peu probable , il y'a cependant l'idée de porter la guerre quelque part au nom d'une institution puissante

si on passe le coté androgyne pour en venir aux metaux , peut etre la victime avait t'elle des connaissances dans la matiere et les étudiait , cherchant que sais je une x ieme pierre philosophale

pour OGIR NED j'ai essayé aussi plusieurs anagrames , il doit s'agir soit d'un nom , d'une signature , ou de deux mots distincts pouvant contenir des mots comme "roi " ou "noir " mais rien de tres précis pour le moment, voir des initiales

qu'on fasse ouvrir le corps avec les précautions qui s'imposent

Une fois le corps ouvert - probablement en dénouant le lacet ventral, ainsi que l'indiquait l'inscription retrouvée sur la porte du défunt - la victime déverse au sol une sorte de jus ou d'humus noirâtre, à l'odeur absolument écoeurante, se vidant totalement et s'affaissant un peu sur elle-même comme une poupée de chiffon privée de rembourrage.

Il apparaît en effet que le meurtrier a vidé le corps en le privant soigneusement de chair, de muscles et de sang pour ne laisser que la peau et les os, le remplissant ensuite à l'aide de ce liquide nauséabond pour donner l'illusion d'un corps "normal".

Un oeil attentif pourra remarquer quelque chose d'enroulé autour de la colonne vertébrale - parfaitement visible entre les pans de peau flasque, maintenant que le corps est vide ; une sorte de parchemin en excellent état. Sur le parchemin s'étalent quelques phrases d'une écriture soignée, quelques symboles déjà vus et de nouveaux signes ; enfin, en son centre, une illustration détaillée et très colorée. Malgré qu'il ait baigné dans le jus infâme que contenait le corps, le parchemin est encore parfaitement lisible ; à vrai dire, tout ce qui le recouvre semble avoir été fixé à l'aide de l'Arcane afin de ne pas être altéré.



A propos de la victime, son employeur n'aura rien d'autre à préciser, sinon qu'il s'agissait d'une personne appliquée, discrète, plus un exécutant qu'un véritable chercheur.

Le "C" calligraphié, en haut de la page, me fait penser à une combinaison de lettres... "SG", ou "SC", ou encore "SCS"...

cela me fait penser a ces cultes que l'ont trouve dans l'est des carmines (on met les Carpates ou on peut hein !)

Notre Dragon est mort : qu'on lui donne du sang pour le vivifer (la mort ne semble pas etre un probleme voir meme un but )
Quand tu verra la noirceur rejouit toi : c'est le début de l'Oeuvre (la majuscule indiquant un projet a long terme , peut etre religieux )

ceci en prenant l'ecrit au premier dégré mais cela dit l'etat du corps de la victime indique ferait penser comment dire ....
a un mélange entre l'alchimie teintée d'ésotérisme dont semble se piquer notre assassin et des pratiques beaucoup plus charnelles et sanglantes
évoquant les cultes en question

l'image elle meme ...un homme , terassant , prenant quelque chose , ou les deux , a un dragon stylisé dans une fiole noire surmontée d'une couronne

l'homme s'affranchissant de quelque chose .... la mort?

quand aux symboles ...bon sang...Tarah nous a quittés...il nous faudrait sa soeur ou Gwaennola ... c'est du gobelin pour moi

J'aimerais si possible pouvoir travailler sur le parchemin que l'on a retrouver dans le cadavre de l'homme afin de l'examiner, aussi bien sur le plan de l'écriture, de l'iconographie, que du possible enchantement qu'il a subit.

D'un premier abord, je penserais a un culte qui chercheraient a redonner la vie a une entitée quelconque, et qui pour se faire, a besoin des organes d'êtres humains. La méthode utiliser me fait grandement pensé aux nécromanciens et "raffistoleurs" du Fléau qui collecte divers organes et membres afin d'assembler de nouvelles abominations. Néanmoins l'iconographie du dragon me laisse néanmoins perplexe. J'ai a vrai dire que peu de connaissance des différents vols, je ne vois donc pas qui ce dragon pourrait bien représenter.

Comme je l'ai dis, j'aimerais avant tout examiner de plus près ce parchemin.

le parchemin sera déposé dans votre casier demain matin

(a voir avec le Contemplateur ce que ca donne )

En se penchant d'avantage sur le parchemin, l'oeil attentif pourra noter quelques petits détails.

- L'écriture est fine et régulière, presque machinale, sans le moindre accroc et sans la moindre irrégularité. Par contre, les symboles sont, eux, tracés avec beaucoup trop d'application pour être le fait d'une personne habituée à les manier.

- A propos des symboles : il y en a quatre, entourant l'image, que l'on retrouve sur le cadavre lui-même. En revanche, les quatre autres, positionnés sous chaque morceau de phrase, portent tous le même empâtement sur l'attaque du symbole, comme si la plume avait appuyé avec insistance avant de tracer. Il est facile de conclure que l'emplacement de chacun de ces quatre signes n'est absolument pas laissé au hasard - peut-être une piste à creuser.

- Le dernier symbole, tout en bas du parchemin, est un cachet. En l'examinant à la loupe, il est possible de lire le mot "REBIS" inscrit sous les deux têtes du personnage.

- L'encre utilisée est une encre noire, très commune, en revanche, le parchemin est d'une finesse et d'une qualité que l'on ne retrouve que chez les produits des grands arcanistes.

- L'enchantement qui entoure l'objet ne sert visiblement qu'à le protéger de toute détérioration afin qu'il demeure bien lisible. Un usage peu commun de l'Arcane, car minutieux et souvent superflu, mais la finesse de l'enchantement laisse là encore penser à un mage exercé.

*remis en haut de la pile*

Après quelques recherches.
Je confirme la définition des symboles obtenus par Tarah, et en ajoute d'autre.

Le Sang..calligraphié un peu plus droit, il signifie également: Dragon.

Le Mercure. Element de la trinité de base en alchimie (Mercure, sel, souffre)

Le souffre. (Pareil à ci dessus)

Putréfaction, l'une des étapes du Grand Oeuvre.

Symboles sur l'image:
L'espèce de M à courbes signifie: Distillation, une autre des étapes du Grand Oeuvre.

Je n'ai pas trouvé les deux symboles manquants, ni la signification de OGIR NED

- "Un alchimiste devrait pas avoir d'lézard avec tout c'bordel. L'maître d'mon ancien ordre les utilisait tout l'temps. P'is y'a les couleurs aussi qu'on avait r'marquées 'vec les lettres : main droite argentée, main gauche jaune. Et puis OGIR NED en noir et OUVRE-MOI en rouge... "REBIS" sur les têtes des bonshommes... c'quoi tout c'bordel ? Ca pue l'alchimie pervertie."

Puis, s'isolant un bon moment dans la chambre de cryptanalyse, le paladin finit par en ressortir un long moment plus tard avec une moue dépitée.

"'tain qu'y fait chaud là-d'dans ! J'crois qu'j'ai failli faire péter les machines ! En tous cas, c'pô un code césar... c'pô du vigenère... c'pô d'l'atabash... j'vois pô d'carré là-d'dans... c'pô du Trithème... c'pô d'l'affine... Y'à qu'la méthode du dérang'ment alphabétique qui donne un truc comme "Giodren" mais j'vois pô c'que ça peut être. P'êt' un nom propre ? Une signature ?"

"En tous cas j'arrête ça pour l'moment, j'me suis usé les yeux pour la journée ! Qui qui vient en patrouille ?"

*note transmise à Leiz dans son casier ce matin, écriture fine, rapide*

"Rien ne se perd, tout se transforme"

Les trois principes alchimiques
Sel = la matière
Soufre = l'âme, principe masculin, fixe
Mercure = l'esprit, principe féminin, volatile

Rebis
La créature à deux têtes est le symbole de l'androgyne ou de la réunion du Mercure animé de son Soufre.

Les étapes alchimiques
Putréfaction = Oeuvre au noir
Purification = Oeuvre au blanc, fin du petit oeuvre
Multiplication = Oeuvre au rouge, fin du grand oeuvre

Voilà pour l'instant, nous parlerons du reste de vive voix.
Merci Leiz
Espoir

*Note de la Recrue Micocoulier, au crayon de bois*

Les quatres runes absente du corps, mais présente sur le parchemin forment un quatuor de lettres N.E.A.N. d'parès un alphabet cryptographique ancien et peu connu, mais en relation avec l'alchimie.

*Note de la recrue Endherion*

Nean est aussi le diminutif d'un personnage qui apparait dans un rapport, un rapport de visite si ma mémoire est bonne.

*accroche un renvoi vers une note de visite à Torigon*

Neaniel Snowhisper apparait aussi dans les rapports sur la Famille, puisqu'elle n'est autre que Prodige.

OGIR NED: anagramme de NIGREDO: l'oeuvre au noir.

Le paladin regarde la lieutenant Leiz avec des yeux ébahis :

- "Ah bah ça lieut'nant, vous m'sciez ! Fallait l'trouver ! P'is désolé pour ma référence toute nulle, j'savais pô qu'ceux là étaient si connus. Bon... mmh... continuons à refléchir."