*lettre*

A Hedwe Marteau Hardi, Commandant de la garde de Sa Majesté, salutations,



J'ai reçu par courrier ce que je pensais être un canular ce matin, une menace de mort sur ma personne.
Je l'ai mise eu feu, car je savais deux choses: d'une, si je vous en avisais, on viendrait sans doute à me dire que j'inventais cette histoire de toute pièces, voir peut être m'aurait on accusée de l'avoir même rédigée. De deux, la lettre était signé d'un "Capt. J", sans doute pour me faire croire qu'il venait de ce pirate que je vous ai aidé à arrêté comme signe d'un rapprochement entre mon ordre et la garde.

Quelle ne fut mon étonnement en passant à la caserne d'apprendre que non seulement vous avez relâché ce prisonnier, mais vous l'avez reconduit dans son propre fief?

J'avoues, je reste grandement perplexe. Voilà un homme qui a enlevé la major Eriane et l'a échangée contre une rançon, et vous l'avez relâché.
Un homme qui a enlevé une caporale et vous l'avez relâché.
Un homme qui a détourné les navires marchandes de l'alliance en période de guerre avec le fléau....et vous l'avez relâché.
Un homme qui est allée jusqu'à dérober une bague de grande valeur marchande et sentimentale à Merika d'Orakis....et vous l'avez relâché.

De deux choses l'une, soit la personne ayant prise la décision est totalement incompétente et sera mise à pied par vos soins sur le champs et sans solde.
Soit, c'est une provocation, une manipulation de votre part, contre ma personne, car, ma vie se voit de nouveau menacée par le biais de cette erreur et vous vous faites indirectement complice de mon assassinat futur.

Ma déception est grande, ma confiance en votre équipe totalement ébranlée.
Mais peut être l'explication est ailleurs, en ce cas, j'espère vous lire très bientôt.

Cymbelîne bint Zehâm, XXIIème Primat de Mortelle Onction