[Thriller]: Le phare de l'Oubli.

Projet d'un thriller: Le phare de l'Oubli.

Et oui, certains l'aurons sans doute remarquer, Soprano Strango et Zackary, c'est la même personne qui vous écrit devant son écran^^.

Avant de commencer à rédiger ce thriller, je dois vous détailler certains aspects de ce projet:

En premier lieu, il y a presque un an, j'ai voulu "surprendre" certains joueurs que je connaissais, par la mise en place d'un évent "particulier":

-Un fou décide d'imposer une partie d'échec avec la Garde de Hurlevent. Petites particularités: certains gardes se voient attribuer la fonction d'une pièce de l'échiquier et le plateau de jeu n'est autre que Hurlevent.

Ce que j'ai aimé dans ce projet, c'est le côté improvisation de la trame de l'évent en fonction de l'implication des joueurs.

Par contre, avec du recul, j'ai réalisé que cet évent comportait de nombreux défauts de ma part. (manque de partage d'indices, manque de disponibilité "in game", manque de souplesse etc...)

Puis s'ajoute à celà deux principaux évènements: grosse contrainte irl au travail me concernant, et le départ ou la pause de wow de certains acteurs de l'évent.

Néanmoins, ce projet continuait son éclosion dans sa coquille en forme de cerveau tant et si bien que j'ai opté pour revoir le tout et de préférer la forme littéraire à ce projet, sous la forme d'un thriller.

Gardez toujours à l'esprit qu'il s'agira d'un roman "fictif"...Que les faits ne se serons JAMAIS déroulés "in game". Bien que la ressemblance avec des personnages ou des guildes existant(e)s sur le serveur de Kirin Tor est une pure coïncidence afin d'apporter plus de crédit, d'immersion, de couleurs au thriller.

Je suis en train de contacter petit à petit "in game" ou via votre forum la plupart des joueurs ou guilde que je compte inclure dans mon thriller afin d'avoir leur autorisation d'utiliser leur nom.
Celà prend un certain temps, long même^^, car je souhaite la plus totale transparence, et celà passe par le dialogue via les messages privés. Certains joueurs me demandant même d'exercer une première lecture avant de donner leur réponse^^.

Pour autant, je vous laisse un avant-goût de l'ambiance du thriller par l'intermédiaire d'une vidéo bande-annonce.

Je ne suis pas un expert en montage vidéo et j'ai utilisé des outils simples: fraps, windows movie maker et j'ose le dire^^le magnétophone de windows xp pour l'enregistrement (trop fort) du son.

Cette vidéo est loin du story board initial en version papier, mais il est des limites qui ne sont pas franchissables. Je n'ai pas les compétences requises pour faire un montage vidéo de ce que j'écris sur le papier ou les mots ne disposent d'aucunes barrières. Je remercie particulièrement Olibith pour les discussions que nous avons eu et ses conseils avisés).

Voilà, bon visionnage en attendant le début du thriller...

https://www.dailymotion.com/video/xc722k_le-phare-de-l-oubli-saison-1-thrill_videogames

PROLOGUE:

Archives municipales de Deskwood, classées par Marcus Théoriel.

Extrait du procès de l'affaire "M".



Mr "M": "-C'est mon travail, je suis un artiste.
Faire un lavement, ligaturer un membre, amputer une jambe, c'est facile.
Recoller les morceaux, reconstituer un puzzle, ça je sais faire Messieurs les Jurés."

Magistrat Walhstatt: "-Continuez, je vous prie."

Mr "M": "-J'ai fait ce que je vous dit, puisse t'on un jour me pardonner, mais je l'ai fait. Je vois à présent
l'horreur des crimes que j'ai commis et pour lesquels je ne cherche aucune excuse."

(longue inspiration de Mr "M" avant de reprendre)

Mr "M": "-Oui, j'ai égorgé ce mendiant avant de le vider entièrement de son sang. Vous connaissez le
sang noir?
C'est du sang non oxygéné, on le voit l'espace d'un instant, avant qu'il n'entre en contact
avec l'air. Après, le sang devient rouge.
Ensuite, à l'aide de mon hachoir, je me suis mis à séparer délicatement un à un tous les
membres de ce cancrelas de la société qui traînait sous le pont des Soupirs du canal de
Hurlevent. Enfin, j'ai broyé l'ensemble, avec les os, pour en faire une bonne farce afin de
garnir ma peau de cochon.
Tout ça avec une infinie patience...i.n.f.i.n.i.e.
Je voulais en faire une marionnette de chair, c'est pour celà que j'ai voulu lui donner une
apparence humaine."

Magistrat Walhstatt: "-Vous imaginez toute l'horreur de ce que vous dites?"

Mr "M": "-N'avez-vous jamais arraché une à une les pattes d'una sauterelle lorsque vous étiez gamin
Monsieur le Magistrat?"

(brouhaha général dans la salle. Le Magistrat Walhstatt frappe plusieur fois avec son marteau.)

Magistrat Walhstatt: "-Silence...Silence.Reprenez là où vous en étiez, Mr "M", je vous prie."

Mr "M": "-C'est seulement à la fin que je lui ai glissé quelques grillons par un trou qui lui faisait office de bouche avant de recoudre le tout définitivement avec de la ficelle.
Il m'a fallu aussi lui ajouter les sourcils, les cheveux, les articulations en cuivre et les fils. Mon désir
était d'en faire une très belle marionnette."

Magistrat Walhstatt: "-Une marionnette de viande pourrie???!!!??"

Mr "M": "-Ca...ça n'a été qu'un mauvais épisode. Je n'avais pas prévu les asticots, du coup, j'ai dû tout
recommencer car je déteste par dessus tout le travail bâclé."

(Agitation générale une nouvelle fois dans la salle.)

Mr "M": "-Mais je vous en prie, il faut que vous m'écoutiez, vous devez connaître toute l'histoire afin de
pouvoir comprendre."

.../...

LE PETIT CHEVAL BLANC.

Les effluves de poissons, les remugles du limon, les fumets de bouillabaisse, l'odeur forte du goudron dont on enduit les coques des navires que l'on calfate sur le chantier naval, tout celà plus encore se mêle en un bouquet parfois bienfaiteur, souvent écoureant, aussi vite chassé qu'il s'est composé par une brusque bourrasque venue de Nordfendre. Ce vent qui vous glace l'échine et dont les marins ont sû au fil des ères, s'accomoder de ses caprices.

Le port de Hurlevent forge souvent les premières impressions du visiteur sur la capitale. Il lui sera difficile d'oublier cette faune bigarée et gouailleuse des dockers déchargeant les navires. Cette jungle de mâts oscillants au gré du vent sec.

Le commandant Eriane de la garde de Hurlevent aime ainsi débuter sa patrouille; contemplant le lever du soleil depuis la rade du portde Hurlevent.
Au bruit des mouettes se disputant quelques poissons captifs des filets lestés, se mêle l'agitation des pêcheurs vendant à la criée: poisssons, coquillages et crustacés.

Eriane prend une dernière bouffée d'air iodé avant de longer les quais du canal de Hurlevent et pénétrer dans le quartier de la Cathédrale.
Le contraste est saisissant.
Principal lieu de receuillement de la capitale, la Cathédrale impose son architecture à tout le quartier. Elle est constituée d'une vaste nef, de lignes de fuites célestes, d'arches évanescents, de vitraux scintillants. Tout ici respire la pureté, l'équilibre et le silence.

Dinggg......dinggg......dinggg

Un son de cloche rappelle aux prêtres la célébration des Mâtines. Eriane ne s'éternise pas plus et traverse le porche pour se rendre au quartier Nain.

Klanggg......klanggg......klinggg

Ici, c'est la patrie des artisans du métal.
Ici, règnent l'agitation, le bruit, les fumées et les odeurs chimiques, les créations des ingénieurs...le fraternités naine.
Ici, les murs des bâtisses vibrent au rythme effréné du tramway reliant Forgefer et Hurlevent.
Eriane poursuit sa ronde jusque dans les ateliers des arrières-cours où s'activent les plus grands noms de l'artisanat d'Azeroth.
Elle emprunte alors le passage de la forge, traverse le pont du Roy et se rend directement à la caserne de la garde de Hurlevent en plein coeur du Vieux quartier.

En montant les marches menant à la caserne, Eriane s'arrête net à la vue d'une coulée de sang brunâtre, souillant la cour extérieure et serpentant entre les pavés. Au milieu de la cour, une mare de sang sur laquelle repose une masse inerte, recouverte d'une étoffe en lin.
Ajoutons qu'à ce spectacle morbide, une nuée de mouches tournoie au dessus du tissu imprégné de sang.

Le commandant Eriane s'approche, tend son épée pour soulever le drap.
Soudain une odeur nauséabonde envahit ses narines. Elle effectue brusquement un pas en arrière et porte ses mains à sa bouche.

...Vision cauchemardesque d'une tête de cheval tranchée, baignant dans une flaque de sang putride...

Eriane reprend ses esprits et arrache le parchemin qui était fixé sur le front de la tête à l'aide d'un poignard:

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A Eriane,

Règle 5: "-Un garde de Hurlevent ne doit en aucun cas s'estimer infaillible, prendre des airs arrogants, croire que tout est bien chez lui et que tout est mal chez les autres. Il ne doit ni s'enfermer dans sa chambre, ni faire le fanfaron, ni se conduire en despote."

Citation: "-Le petit cheval dans le mauvais temps
qu'il avait donc du courage.
C'était un petit cheval blanc.
Tous derrière et lui devant."
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NECROPSIE.

Archives royales de Hurlevent, classées par Marcus Théoriel.

Rapport de nécropsie judiciaire ordonnée par le Magistrat Walhstatt concernant l'affaire Mr "M".



(Compte tenu de l'importance et de l'étrangeté du lien unissant le lieutenant Hëdwe de la garde de Hurlevent à la découverte d'un membre en état de décomposition avancé, le Magistrat Walhstatt a requis la présence du sergent au cours de la nécropsie judiciaire.)

Nous, Däyane, médecin assermenté de l'ordre des Hospitaliers et expert en nécropsie, assisté du lieutenant Hëdwe de la garde de Hurlevent et de Marcus Théoriel, intendant de la cour royale de Hurlevent:

*déclarons être en présence d'une jambe repêchée, ce matin-même, dans le canal de Hurlevent à proximité du pont du Roy.

(Däyane enfile un tablier et une paire de gants en cuir puis effectue les mensurations du morceau de jambe en décomposition, à l'aide d'un mètre à ruban.)

*déclarons que la jambe mesure trois pieds et un pouce et demi, qu'elle est munie d'un soulier rouge vernis, exempt de la moindre tâche ou salissure.

(Däyane retire délicatement le soulier de la jambe pour affiner ses investigations.)

*déclarons que nous sommes en présence de la jambe droite de l'inconnue, de sexe féminin, probablement une fillette compte-tenu de la pointure du soulier.

*déclarons avoir découvert l'expression: "à Hëdwe", gravée à même le cuir souple du soulier rouge vernis.

(Däyane se saisit d'un crochet émoussé à double embout et retourne la jambe.)

*déclarons que la jambe a été la proie des bêtes. Le genou a été broyé par des dents puissantes tandis que des lambeaux de chair ont été rongés par des milliers de petites dents acérées: des rats.
Ce qui est étrange, c'est que leur voracité n'en ai pas provoqué d'avantage.

*déclarons que la jambe a été soigneusement incisé de haut en bas puis recousue à l'aide d'un fil de pêche, à la manière d'un ourlet sur un habit.

(Däyane se munit d'une paire de ciseaux à lames droites et sectionne le fil. Ensuite, il le retire complètement en s'aidant d'un bistouri et d'une pince de dissection. Däyane écarte les deux morceaux de peau puis les épingle avec des aiguilles comme un entomologiste le ferait avec les ailes d'un papillon.)

*déclarons remarquer l'absence de chair et de muscles, remplacés par de la paille et des plummes, à la manière d'un épouvantail.

*déclarons avoir découvert au milieu de la paille, un jouet minuscule en bois représentant une tour de siège ainsi que le parchemin çi-joint:

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Règle 2: "-Au point de vue de l'organisation de la garde de Hurlevent, il faut appliquer avec rigueur le principe de la vie démocratique sous une direction centralisée, selon les indications suivantes:
1=Les officiers supérieurs de la garde doivent définir une ligne directrice juste; ils doivent trouver la solution des problèmes qui surgissent, et s'ériger ainsi en centre de direction.
2=Les officiers doivent bien connaître la situation de leurs subalternes et la vie des citoyens, afin d'avoir une base objective pour une direction juste.
3=Les soldats de la garde, à tous les échelons, ne doivent pas résoudre les problèmes à la légère. Une fois la décision prise, elle doit être appliqué avec fermeté.
4=Toutes les décisions importantes des officiers supérieurs doivent être portées rapidement à la connaissance des subalternes."

Citation: "-Le lendemain, Karen marcha gaiement jusqu'à l'église. Il faisait beau et il y avait beaucoup de gens très bien habillés. Mais elle n'avait d'yeux que pour ses souliers rouges. Elle marchait en faisant des pas de danse pour les faire briller sous le soleil, en espérant que tout le monde les verrait."

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