Cris Sylvestres

Tout citoyen hors de la ville, prés de compté de l'or ou situé à proximité de quelque manière que ce fut des forêts et montagnes du Nord d'Elvynn ,aura entendu en ce troisième jour du septiéme mois de cette année , vers douze-heure , un cri strident et perçant , résonnant dans un chaos sonore frappant, avant de se taire après quelques minutes.

Staglir, d'humeur festive ce jour-ci, se promenant avec gaieté à tout hasard dans Elwynn, à la recherche d'un ruisseau ou d'une place agréable pour se reposer, fit une bien étrange découverte ; au sol, gisant , étalé de tout son long sur le ventre, se trouvait son ami et confrère Elvynduil, entouré de ce qui semblait être une piste de traces de pas, faisant trois pouces de longueur sur deux de largeur chacun , et se poursuivant aussi loin que ses yeux purent voir vers l'horizon, piste recouverte tout comme l'elfe d'une étrange poussière jaune. Après avoir retourné l'elfe, il le secoua , ce qui eut pour effet direct de le réveiller. Entrouvrant une œil, puis le deuxième, il s'exclama :
"Qui-est-ce...?"
Son confrère répondit doucement en détachant chaque syllabe pour qu'il puisse comprendre :
"C'est-moi-Sta-glir."
Entreprenant de se relever ,le druide s'assit, puis s'exclama :
"Que faites -vous ici ?"
"Alors que je me promenais, je vous ai aperçu sur le sol" répondit-il.
"Je vois...Et bien, je vous remercie d'être venu m'aider...Je me demande ce que je fais ici...J'ai peut-être cédé à la fatigue..."
"Vous devriez dans ce cas vous reposer"
L'elfe, se relevant : "Oui, vous avez-raison.", puis, sortant une lettre scellée d'une de ses poches, visiblement importante, son sceau était une barrière de protection : " Je pense me reposer pendant les prochains jours, pourriez-vous transmettre cette lettre à Uradriel ?"
"Assurément, n'ayez crainte, elle lui arrivera scellée et en bon état, je vous le promet." répondit l'humain.
Alors son ami se releva, désigné un endroit éloigné, expliqua que c'était son domaine et qu'il s'en allait le rejoindre, et partit.
L'humain tournant les talons pour continuer sa marche, il aperçut en jetant un coup d'œil à tout hasard, au loin, une silhouette exhalant un nuage de poussière jaune. Aussi vite que ses jambes purent courir, il se rendit à l'endroit ; il n'y avait pas de silhouette. Il regarda autour de lui, il n'y avait rien.Il regarda au loin, il ne voyait pas de domaine. Il se demanda si quelqu'un pouvait être le responsable , il n'y avait personne. Il essaya de remonter la piste, il n'y en avait plus. Il chercha de la poudre jaune, il n'y en avait pas. Alors, le sang glacé et jetant de fréquents coup d'œil autour de lui, il rentra en Hurlevent. Bien heureux fut-il de ne pas savoir ce qu'il s'était passé et ce qui allait se passer dans les jours qui venaient....