Double meurtre dans la Vieille Ville

Ce matin vers trois heures, les habitants du quartier de la Vielle ville furent réveillée par une suite de cris effrayants qui semblaient venir d'une maison que l'on savait occupée en totalité par une dame Sinastalo et sa fille, Camille Sinastalo.

Après quelques retards causés par des efforts infructueux pour se faire ouvrir à l'amiable, la grande porte fut forcée avec une pince et huit ou dix voisins entrèrent, accompagnés de deux gardes. 

Les cris avaient cessé, mais au moment ou tout le monde arrivait au premier étage, chacun distingua au moins de voix fortes venant du haut, qui semblaient se disputer.

Mais une fois arrivés au quatrième étage, les secours ne trouvèrent personne. 
Une pièce était fermée de l'intérieur. Les voisins pensèrent évidemment que les brigands s'y étaient réfugiés.

Ils déforcèrent donc la porte et se trouvèrent en face d'un spectacle qui frappa tous les assistants d'une terreur non moins grande que leur étonnement. 

On ne trouva d'abord aucunes traces de madame Sinastalo mais une quantité extraordinaire de suie attira le monde vers le foyer.

Un corps de femme, jeune, sûrement Camille était dans celui ci.
La tête en bas, il semblait qu'il avait été introduit de force et poussé par l'étroite ouverture jusqu'à une distance assez considérable.

On découvrit sur la pauvre femme de nombreuses excoriations occasionnées sans doutes par la violence avec laquelle elle y avait été fourrée... Et qu'il avait fallu employer pour la dégager.

La figure portait quelques fortes égratignures, sur le cou était visible de profondes traces d'ongles. 
Et la gorge était stigmatisée par des meurtrissures noires, comme si la mort avait eu lieu par strangulation.

Après un examen minutieux de chaque partie de la maison, qui n'amena aucunes découvertes nouvelles, les voisins s'introduisirent dans une petite cour pavée située du le derrière du bâtiment. 

La gisait le corps de la vieille dame. Sa gorge était si parfaitement coupée que... Quand on essaya de la relever, la tête se détacha du tronc.

Le corps aussi bien que la tête avait été terriblement mutilé.  Et celui ci à un tel point qu'il gardait à peine une apparence humaine. 

Pendant ce temps là, Murloco coupa la tête d'un lapin proprement, et le vida, le rendant proprement méconnaissable pour en faire un bon ragoût.

Miam.

Cette nuit la, en Marche de l'Ouest.
Un soldat marchait longuement, faisant le guet sur la route pour aller à Ruisselune.
La nuit était beaucoup éclairée par la lune, qui ce soir la était pleine.

Un cris se fit entendre. Avec la dernière rumeure venant de la ville, le soldat avait pris un peu peur.
Un liquide froid lui coulait dans le dos. Il s'avançait sur ses gardes vers le cris.
Soudain le cris stoppa.
Le soldat avait chaud, il avait peur. Son cœur battait à la chamade.

Quand apparut devant ses yeux écarquillés de peur, une femme, devant sa caravane.
Morte, elle gisait sur le sol, baignante dans son sang encore chaud.

Le soldat ferma les yeux et la retourna. Quand il vit l'horrible spectacle. Il pleura.
Le visage de la femme était ouvert en deux. L'ouverture partait du front pour aller au menton.
Le sang coulait encore, chaud.

Le soldat, pris de peur courait pour trébucher un peu plus loin. Il aperçut ensuite le corps d'une petite fille de huit ans, pendu par les pieds sur un arbre.

Son cou était aussi bleuté. Signe de strangulation.
Et sa position... Comme Camille...

Il s'agissait la du même tueur.
Les meurtres allaient vites.

Pendant ce temps là, Murloco préparait un autre ragoût.
L’appétit allait vite.

Pendant ce temps, un certain elfe faisait des statistiques dont les conclusions étaient accablantes : d'ici deux ans, la race humaine aurait disparu du continent.
Ne subsisteraient que des poches de résistance en Kalimdor...terrible destin pour l'une des espèces les plus expansionnistes de l'histoire.

Un homme passa par là, à la Marche de l'Ouest, et lâcha :
Désolé, j'ai arrêté le Deus Ex Machina. Débrouillez-vous.