Lettre aux officiers de la garde

Fait à Hurlevent le 2 juillet de l'an 32

Madame, Monsieur,

C'est suite à un entretien avec la garde Aliane Trias que je me tourne vers vous.
Je prend en charge la défense de l'accusée Christalia Catherine Elena Miliana. Elle a été arrêtée récemment pour violences et est retenue en l'attente d'un jugement.
N'ayant pas pu accéder à une plainte officielle contre elle je me retourne vers vous pour de plus amples informations.
Je voudrais connaître ses chefs d'accusations exactes et demande à pouvoir avoir accès à son dossier. De plus j'aimerais avoir un entretien avec un officier de la garde. J'ai cru comprendre qu'elle était accusée de violences aggravées et tentatives de meurtre puis de tentative d'évasion ainsi que d'agression sur agents de la couronne. Elle répond donc des Articles CR-25 et CR-29.
De plus, elle serait accusé d'appartenir à un ordre criminel, le Blason de la Haine. (Cf. : Art. CR-27.2)
Je voudrais savoir quels sont les éléments qui prouvent que l'ordre dit "Blason de la Haine" réponde à l'article CR-27.2.
Je demande donc un entretien oral avec un officier de la garde ainsi qu'un jugement oral et publique, avec témoins à l'appui, durant lequel je pourrais défendre l'accusé.
Veuillez agréer l'expression de nos salutations distinguées

Cachet de maître Edmönd Munry, homme de loi.

Maitre Murry.

Je vais m'efforcer de répondre aussi clairement que possibles à vos doléances.
En ce qui concerne les crimes et délits dont est accusée votre cliente vous semblez tout aussi au fait que moi de leur nature et des articles transgressés.
Je vous invite si vous ne l'avez déjà fait à règler la question avec la Garde.
Me tenant régulièrement informée comme il se doit pour toute haute magistrate,il me semble que c'est chose faite.

Aussi en viendrai je à ce qui me concerne moi,à savoir la violation de l'article CR-27.2, regroupant l'appartenance à un ordre séditieux et la Haute trahison que la Garde n'a pas vocation de juger.Je me permet de réfréner des exigences de procès public étant la seule à décider des modalités de ceux ci suivant une procèdure bien établie, mais rassurez vous en général ils le sont.
Je passerai voir l'accusée,et vous même dans la journée d'aujourd'hui ou demain soir.Concernant l'organisation connue sous le nom de Blason de la Haine,la question étant interdite en Hurlevent et n'ayant pas valeur que les réponses obtenues par icelle,bien que non tenue de répondre à une telle missive,la surveillance de cet ordre par la Garde et le SI7 semble montrer qu'il s'agit bel et bien d'un ordre séditieux.
Je suis femme de Loi et votre démarche est singulière de vous adresser à moi pour connaitre les détails d'interrogatoires d'indicateurs,ça n'est pas la mon rôle,le mien se borne à vous rappeler ceci:

Il existe deux types de preuves épistémologiquement considérées comme valides :

Les preuves basées sur la déduction qui ont un caractère absolu ou certain pour autant que l'on respecte leurs hypothèses de départ.
Les preuves basées sur l'induction qui ne sont vraies qu'avec une certaine probabilité dont l'estimation dépend des connaissances disponibles (par exemple, l'estimation de la probabilité qu'une pièce tombe sur un de ses côtés ne sera pas la même s'il est établi à l'avance que la pièce est truquée).

Dans la vie courante, la plupart des preuves, si elles peuvent comporter des éléments déductifs, contiennent malgré tout un ou des éléments inductifs qui leur confèrent donc un certain niveau d'incertitude. L'évaluation souvent intuitive de ce niveau déterminera alors le niveau de confiance qu'on peut apporter à la preuve. La plupart des preuves utilisées dans la vie courante sont communément admises comme étant dignes de confiance.
Si le niveau de confiance d'une information n'est pas suffisant, on parlera alors de soupçon, de présomption ou d'indice, mais des indices concourants peuvent mutuellement renforcer leur niveau de confiance et être alors considérés comme équivalents à une preuve et acceptés comme tels. On parlera alors de faisceau de présomptions.

Or un solide faisceau de présomptions semble attester que cet ordre est un ordre séditieux et je manquerait à mes devoir en ne faisant pas enquêter sur icelui.

En espèrant avoir éclairé votre lanterne Maitre Murry
Cordialement.

Chancelière G.Farral.

A la chancelière Gwaenadynn Faral,

Voici mon rapport sur les évènements lors de l'arrestation de la détenue "Christalia Catheriine Elena Miliana".

Ce dimanche, premier jour du sixième mois, alors que la nuit était déjà avancée, je saluais la Sénéchale en visite dans notre capitale afin de rencontrer certaines de ses connaissances. Tandis que je discutais avec un chevalier, je fus interpellée par une femme me prevenant d'une altercation derrière le quartier des mages. Je m'y rendis aussitôt accompagnée d'Asélryn Elraan.

Une fois sur place, moi, Asélryn Elrann, furent témoin de la scène suivante : La détenue gisait au sol, gravement blessée. Trois employés du Baron Rouge étaient également présent, dont l'ancien garde Kérubim Clair-ciel et un individu identifié comme étant Rasi Laktos dont le témoignage vous sera fourni. qui s'est averé être également blessé.

A ce moment, j'ai mis la detenue sur le dos afin de voir l'état de ses blessures, en vue de lui prodiguer les premiers soins, c'est à ce moment là que j'ai reconnu le même tabard que celui de cet homme. Lui faisant un bandage de fortune au cou afin d'éviter son décès, je n'ai pas éprouver le besoin d'en faire plus étant donner que la détenue est une non morte et qu'ils sont réputés pour leur résistance surhumaine. Je ne voulais pas risquer qu'elle nous mette moi ou les civils présent, en danger.

Bien qu'agonisante, elle ne manqua pas de menacer Rasi Laktos, sous entendant que des membres de sa famille était en danger, le menaçant ouvertement. J'ai ensuite commencé à l'interroger sur le tabard qu'elle portait et son éventuelle affiliation à l'ordre que représentait ce tabard. Lorsque je les ai qualifié "d'ennemis de l'Alliance", elle a affirmé avec fierté que c'était encore trop flatteur. C'est alors que je voulais la maitriser pour l'emmener à la caserne qu'elle m'a attaquée avec une dague. Se faisant rapidement maîtriser par les civils présents. Après quoi nous l'avons engéôler.

Parallèlement à ce rapport, je vous ai fais parvenir un autre rapport, au cas où le courrier serait lu par une tierce personne, je préfère que ce deuxième courrier vous arrive directement en mains propre et vous sera donc envoyé via coursier et remis en mains propre.

Garde Hlaalu.