Missive portant le sceau de la main d'argent

Au roi et à la chancellerie de Hurlevent,

Moi, Christian Moreau, paladin de la main d'Argent viens à vous vous faire part d'un acte intolérable.
En cette soirée du premier Septembre de l'an 32, je vis une jeune femme se faire tirer par une mage arcaniste, lui lançant un trait de givre à des bût purement mortels.
Après de longues minutes à tenter de raisonner cette jeune femme avec l'aide d'un ambassadeur du Kirin'tor et d'une Quel'Doreï elle-même mage, je me suis décidé à me rendre au poste de garde afin de faire arrêter cette demoiselle au moins pour la nuit.

Sur place deux gardes sont intervenus m'accompagnant : Sieur Gary Johnson et Sieur Marius Harper.
Une fois sur la place Faol, la jeune femme en vue, celle-ci tenta de s'échapper, la garde la rattrapant.
Ceux-ci sont enfin revenus vers moi pour me demander d'identifier ce que je pensais alors le coupable, ce que j'ai fais.

Alors que deux autres témoins cités plus haut et moi-même étions présents pour témoigner des actes intolérable de la jeune femme, les deux gardes m'ont simplement demandé où était la jeune femme sur qui celle-ci avait tirée. Celle-ci ayant quitté les lieux afin d'éviter d'autres attaquent, elle n'était plus sur place.

Et qu'on fait les gardes, malgré les témoins, malgré le délit de fuite, malgré la glace présente au sol ? Ils l'ont relâché devant nos yeux, la laissant partir avec son sourire moqueur sur les lèvres, aussi libre que l'air !
Mais que fait la garde de votre ville, noble de Hurlevent ? Où va donc votre argent pour instaurer la sécurité au sein de cette ville ? Comment la population peut-elle se sentir en sécurité après de tels actes de fainéantise de la part de ce qui se prétend la garde du royaume ?

Ce n'est pas la première fois que de tels choses arrivent, ça ne sera probablement pas la dernière si vous n'intervenez pas et ne sévissez pas.
Je me permet de vous contacter directement, car je sais que ma lettre tombera malencontreusement dans le néant si je l'envoyais au capitaine de cette garde, qui avait promit des lois plus strictes, chose qui n'ont été faites.

Je m'efforce de tenir les gens de la place afin d'éviter des effusions de sang, comme mes frères le font, ceci pour tenter de garder un sentiment d'harmonie et de paix dans ce monde en guerre dans le lieu le plus approprié à cela. Vos gardes n'ont jamais cessés de me rabâcher avec un malin plaisir que les agents de la Lumière n'avait guère à faire la loi en votre cité, ce qui m'étonne toujours, moi croyant que la Lumière était importante à vos yeux.
Si même la garde ne fait pas son travail, croyez-vous véritablement que le peuple va garder espoir dans une loi juste et équitable ?
Je vois déjà l'impopularité de vos hommes et les règlement de compte se faire devant mes yeux. Il serait peut-être temps de réagir, avant que la cathédrale elle-même décide de prendre des dispositions drastiques et purger la cité de ses infidèles.

Que la Lumière vous guide

Christian Moreau

Sieur Morreau.

J'ai parcouru votre lettre avec le plus grand soin,comme il convient à tout courrier qui m'est adressé.

Elle est intéressante à plus d'un titre.Les gens ont tendance à souvent écrire aux services de la Chancellerie pour se plaindre de l'intolérable despotisme exercé par la Garde,qui,je tient à le rappeler,ne fait que relayer les consignes qui lui sont données pour faire appliquer la Loi,et l'incommensurable sévérité des Lois de notre bon Royaume.
Vous oeuvrez donc en effet à votre façon pour l'harmonie en rétablissant un certain équilibre.

Moi même n'ai probablement rien d'autre à faire qu'à ironiser sur la situation dans mon bureau tandis que vous oeuvrez en inlassable fourmi de la paix civile.

Plus sérieusement Messire,mon bureau se trouve sur la place Faol et je suis Lordaeronnaise et tout cela me navre tout autant que vous mais vous devez comprendre que mes propres moyens d'action sont plus que limités.
Le cas que vous décrivez est scandaleux,cette femme aurait du être arrêtée sur le champ,et si la volonté de tuer était manifeste,vous l'exposez et je n'ai aucune raison de douteur de votre parole,mais le droit ne peut laisser place au doute et à la subjectivité d'une appréciation,aussi sincère soit elle,dans ce genre de cas,executée.J'irai demander détails dès demain car il s'agit sans conteste d'une faute.

Concernant la fin de votre missive si je puis comprendre les arguments de l'homme passionné, je ne saurai cautionner menaces et appel à la sédition déguisés qui je gage sont le fruit d'une plume animée d'une légitime colère devant ce qui est clairement une injustice avérée.
Je suis femme de droit, et ne m'occupe de rien d'autre,ni de Foi bien que je sois moi même croyante ni d'argent et la popularité de la Garde n'est pas mon affaire,ni leur but.Il convient toutefois que les citoyens aient confiance dans leurs institutions.

Peut être pourriez vous me rencontrer et rencontrer l'état Major de la Garde plutôt que coucher sur le papier un mépris qui ne mênera nulle part si ce n'est à la sédition car cette purge que vous prônez,vous ne saurez la mener à bien,comme tout ceux qui vont ont précédés sur cette voie dangereuse.La sédition est écrasée sans la moindre pitié,et il serait ironique que la vindicte des différents service du Roi se tourne vers les serviteurs de la Lumière dont vous vous faites le porte parole plutôt que vers ces criminels qui défigurent notre belle cité.

En espérant concrètiser un jour ce que j'évoquais.

Salutations.

Chancelière G.Farral.


Salutations