Réveil du Tyran, et secousses chez les Keneliths
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Réveil du Tyran, et secousses chez les Keneliths
Northel laissait glisser son regard de manière alternative, entre le feu de camp et le lit de fortune d'Edward.
Celui-ci grognait, serrant entre ses dents un chiffon gris, tandis qu'une silhouette, placée à ses côtés, tâchait d'extirper les balles des blessures de l'homme qui constellaient son torse.
Les K. s'agitaient, ici et là. Certains apportaient des récipients, d'autres des bols ou poser les compresses gorgées de sang.
Les autres mercenaires encerclaient le camp, armes en main, rôdeurs sur les pins, et furtifs dans la pénombre nocturne. Les Keneliths ne sont jamais trop prudents.
Edward vociférait, crachant son chiffon sur son torse barbouillé de sang.
Un officier l'interpellait, non sans une certaine ironie.
"Et vous trouvez ça malin, vous, Patriarche, d'aller devant la prison de Hurlevent pour faire le guignol ? décochait-il, bras croisés.
Le Tyran répondait d'un nouveau grognement douloureux, comme seule réponse articulée.
La cinquième balle sortait enfin de sa chair, avec quelques filets pourpres. Le jeune Northel ramena ses genoux contre son torse, imitant une position fœtale faussement craintive.
Il observait le meneur se faire allègrement charcuter, par les quelques mouvements vifs de la fine pince à soins brutaux.
Nul doute que pour les jours prochains, les expéditions seraient plus tendues, avec un chef alité.
-J'ai pu voir Guiljox se faire charcuter, ça me suffit amplement. Je ne venais pas pour inspirer la crainte, je ne venais pas pour la Garde, ou pour les citoyens. Je venais pour saluer ce bon vieux Noire-Chausse, imbécile. faisait enfin Edward, entre quelques crispations de son faciès à moitié figé par la tourmente douloureuse des extractions de balles.
Il fixait les flammes, un tantinet plus colérique que d'habitude. Ses hommes ne lui avaient même pas retiré ses gantelets, tant les sangles de son plastron étaient dures à retirer.
Une quinzaine d'hommes, Keneliths, de sang ou d'alliance, se dressaient autour du feu. Clopes au bec, ou couteaux à aiguiser sous les mains, les désœuvrés ne l'étaient pas tant que ça.
-Maintenant c'est fini les pillages de trolls, sœurs, frères. Hurlevent m'a fait une jolie bise, je lui rendrai la bonne faveur en temps voulu."
Northel secoua la tête. S'il y avait bien une discipline de fer qui régnait, c'était bien la terreur. Et Edward savait l'appliquer quand il le désirait.
Il frissonna, rejoignant son lit en toute discrétion, se redressant parfois pour jeter quelques regards à l'avancée de l'extraction des balles.
Dommage pour la fusée.
Celui-ci grognait, serrant entre ses dents un chiffon gris, tandis qu'une silhouette, placée à ses côtés, tâchait d'extirper les balles des blessures de l'homme qui constellaient son torse.
Les K. s'agitaient, ici et là. Certains apportaient des récipients, d'autres des bols ou poser les compresses gorgées de sang.
Les autres mercenaires encerclaient le camp, armes en main, rôdeurs sur les pins, et furtifs dans la pénombre nocturne. Les Keneliths ne sont jamais trop prudents.
Edward vociférait, crachant son chiffon sur son torse barbouillé de sang.
Un officier l'interpellait, non sans une certaine ironie.
"Et vous trouvez ça malin, vous, Patriarche, d'aller devant la prison de Hurlevent pour faire le guignol ? décochait-il, bras croisés.
Le Tyran répondait d'un nouveau grognement douloureux, comme seule réponse articulée.
La cinquième balle sortait enfin de sa chair, avec quelques filets pourpres. Le jeune Northel ramena ses genoux contre son torse, imitant une position fœtale faussement craintive.
Il observait le meneur se faire allègrement charcuter, par les quelques mouvements vifs de la fine pince à soins brutaux.
Nul doute que pour les jours prochains, les expéditions seraient plus tendues, avec un chef alité.
-J'ai pu voir Guiljox se faire charcuter, ça me suffit amplement. Je ne venais pas pour inspirer la crainte, je ne venais pas pour la Garde, ou pour les citoyens. Je venais pour saluer ce bon vieux Noire-Chausse, imbécile. faisait enfin Edward, entre quelques crispations de son faciès à moitié figé par la tourmente douloureuse des extractions de balles.
Il fixait les flammes, un tantinet plus colérique que d'habitude. Ses hommes ne lui avaient même pas retiré ses gantelets, tant les sangles de son plastron étaient dures à retirer.
Une quinzaine d'hommes, Keneliths, de sang ou d'alliance, se dressaient autour du feu. Clopes au bec, ou couteaux à aiguiser sous les mains, les désœuvrés ne l'étaient pas tant que ça.
-Maintenant c'est fini les pillages de trolls, sœurs, frères. Hurlevent m'a fait une jolie bise, je lui rendrai la bonne faveur en temps voulu."
Northel secoua la tête. S'il y avait bien une discipline de fer qui régnait, c'était bien la terreur. Et Edward savait l'appliquer quand il le désirait.
Il frissonna, rejoignant son lit en toute discrétion, se redressant parfois pour jeter quelques regards à l'avancée de l'extraction des balles.
Dommage pour la fusée.
Edward K.- Citoyen
- Nombre de messages : 3
Lieu de naissance : Mer du sud
Age : 23
Date d'inscription : 12/01/2014
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