Courrier adressé au Capitaine K. Stolen

A l'attention du Capitaine K. Stolen
1 Place d'arme, vieille ville.
Hurlevent, royaume d'Azeroth

Capitaine Stolen,

C'est le cœur lourd que je vous adresse mes plus sincères condoléances au sujet de votre douce et tendre épouse. Bien que je n'ai jamais eu l'honneur de la rencontrer (pour l'instant), votre femme devait avoir au moins autant de panache et de caractère que vous. Une personne d'une grande richesse à n'en pas douter, dont la perte nous affecte tous.
Je sais à quel point il est difficile de perdre un être cher, enlevé des mains narquoises de ceux qui veulent notre chute. Bien entendu, la chose est plus blessante encore lorsque l'on n'a soit même pas été capable de la protéger, trop occupé à courir après des chimères ou des fantômes de brûme. Un fardeau terriblement lourd, et vous pouvez remercier la providence que votre existence soit déjà bien avancée : vous n'aurez pas à en souffrir de trop longues années.

Mais bonne nouvelle ! Votre famille semble féconde, et vos multiples parents sauront sans doute se dévouer à vous soutenir dans cette épreuve. Une de perdue, dix pour la remplacer ? Je ne sais si le proverbe s'applique dans ce cas.

Sachez cependant que je suis de toute mon âme avec vous. Je m'appliquerais d'ailleurs à passer voir votre charmante épouse lors de ma prochaine visite en Hurlevent, nous aurons sans doute bien des choses à nous dire.

Avec mes salutations cordiales,

Adhrian Argel Sheppard, Seigneur en son domaine.

A l'attention du Capitaine K. Stolen
1 Place d'arme, vieille ville.
Hurlevent, royaume d'Azeroth


Capitaine Stolen,

C'est avec effroi que j'ai appris la nouvelle de la profanation de la pierre tombale de votre charmante et délicieuse épouse. Voyez-vous, les rumeurs vont vite, et lorsque j'ai entendu parler de l'usage d'explosif sur la stèle de cette charmante personne qu'était votre tendre moitié, j'ai été choque. Choqué, oui, je pèse mes mots.
Le malotru qui a osé s'en prendre à cette tombe n'a guère de courage, et encore moins de panache. Peut-être que faire exploser de la caillasse est pour lui un défouloir ? Mais la cible n'est pas anodine, vous en conviendrez.

Ne pouvant venir pour présenter mes hommages de vive voix (je connais votre vilaine manie d'aller trop vite en besogne, tout comme avec cette charmante Alrun, une rouquine pour une autre), je vous transmet par ce courrier mes sincères amitiés, et mon soutien face à ces vauriens.
Je me permet aussi de vous envoyer ci-joint de la menue monnaie, afin de faire réparer l'édifice en question. Je sais hélas que votre Roi ne paye pas beaucoup ses serviteurs. (Cela étant dit, si vous cherchez un emploi mieux rémunéré, j'accepterais avec joie votre curriculum vitae)

Avec toutes mes amitiés,
Cordialement.

Lord Argel. A. Sheppard.

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