Lettre déposée devant la Caserne.
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Lettre déposée devant la Caserne.
Un parchemin assez fin, soigneusement roulé, est abandonné sur le seuil de la Caserne. L'écriture en est fine et assez élégante, mais semble avoir hésité - voire tremblé - à certains endroits.
Il n'y a ni signature, ni nom, ni sceau.
" Mon amour,
Il est plus que probable, si ce n'est certain, que ceci ne te parviendra jamais. Que ce papier ne connaîtra jamais le contact de tes mains, et que mes mots ne trouveront jamais d'écho sur tes lèvres.
Il est plus que probable, si ce n'est certain, que celui qui trouvera ma lettre la jettera, l'oubliera, la brûlera. Que des yeux étrangers, plutôt que les tiens, se poseront sur mes lignes. Et qu'une main qui ne sera pas la tienne t'en interdira la lecture.
Il est plus que probable, si ce n'est certain, que nous ne nous reverrons jamais. Que ton corps, mon amour, restera prisonnier de leurs chaînes avant d'être jugé et détruit. Comme une lettre que l'on froisse, que l'on déchire, et que l'on brûle enfin. Que tes mains partiront en cendres, et que je ne serai pas là pour les serrer une dernière fois.
Et pourtant, j'écris. Je n'écris pas parce que j'espère : l'espoir ne nous est pas permis. Je n'écris pas parce que je souffre : nous nous devons d'ignorer la douleur. J'écris pour nos promesses. Pour nos sacrifices, le tien comme le mien. Pour ce qui nous a liés, au-delà de l'espoir, de la douleur, de la guerre, ou de l'honneur lui-même. J'écris pour te dire adieu, avant que d'autres ne mettent un point final à ton existence.
J'écris parce que c'est tout ce qui me reste. Même si je sais que mon au revoir sera lu par d'autres yeux que les tiens, et froissé par d'autres mains que les tiennes. Les souvenirs persistent et durent, les symboles demeurent.
Adieu, mon amour. Adieu, Lyrée. "
Il n'y a ni signature, ni nom, ni sceau.
" Mon amour,
Il est plus que probable, si ce n'est certain, que ceci ne te parviendra jamais. Que ce papier ne connaîtra jamais le contact de tes mains, et que mes mots ne trouveront jamais d'écho sur tes lèvres.
Il est plus que probable, si ce n'est certain, que celui qui trouvera ma lettre la jettera, l'oubliera, la brûlera. Que des yeux étrangers, plutôt que les tiens, se poseront sur mes lignes. Et qu'une main qui ne sera pas la tienne t'en interdira la lecture.
Il est plus que probable, si ce n'est certain, que nous ne nous reverrons jamais. Que ton corps, mon amour, restera prisonnier de leurs chaînes avant d'être jugé et détruit. Comme une lettre que l'on froisse, que l'on déchire, et que l'on brûle enfin. Que tes mains partiront en cendres, et que je ne serai pas là pour les serrer une dernière fois.
Et pourtant, j'écris. Je n'écris pas parce que j'espère : l'espoir ne nous est pas permis. Je n'écris pas parce que je souffre : nous nous devons d'ignorer la douleur. J'écris pour nos promesses. Pour nos sacrifices, le tien comme le mien. Pour ce qui nous a liés, au-delà de l'espoir, de la douleur, de la guerre, ou de l'honneur lui-même. J'écris pour te dire adieu, avant que d'autres ne mettent un point final à ton existence.
J'écris parce que c'est tout ce qui me reste. Même si je sais que mon au revoir sera lu par d'autres yeux que les tiens, et froissé par d'autres mains que les tiennes. Les souvenirs persistent et durent, les symboles demeurent.
Adieu, mon amour. Adieu, Lyrée. "
Anonyme- Citoyen
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Date d'inscription : 02/02/2009
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