Deuxième projet : aider les miséreux et les victimes de guerre

Deuxième projet pour l’Église de la Lumière

Afin d’aider les miséreux et les victimes de guerre

Mes très chers frères et très chères sœurs,

La guerre nous a durement touché mais notre église a répondu présente. Lors du déferlement de blessés et de réfugiés qui a suivi la chute Teldrassil, nous avons fait au mieux et au plus rapide. Nous avons ouvert la cathédrale et soigné dans l’urgence les blessés qui affluaient de partout. Mais très vite, il a fallu faire plus. A mon retour de captivité, j’ai repris la direction du refuge de Hurlevent avec l’ambition de pouvoir offrir un repas, un lit, un peu de chaleur à ceux qui avaient tout perdu. Les blessés ne cessant de d’affluer du front, le refuge s’adjugea peu de temps après un dispensaire, déménagea et fut renommée maison Garde-Jour. Ainsi constituée, la maison fit un travail remarquable et devint un point de repère pour tous les déshérités et tous les malades.

La fin de la guerre représente néanmoins un nouveau défi pour notre église. La guerre a laissé notre ville exsangue. Aux miséreux, aux estropiés, aux orphelins et, plus largement, aux victimes de la guerre, s’ajoutent aujourd’hui les vétérans et les démobilisés. Ces hommes et ces femmes qui ont servi notre Roi et l’Alliance se retrouvent pour beaucoup sans travail et sans ressources. Il est de notre devoir de les aider à relever la tête à trouver leur place dans notre société.

Si vous me choisissez comme Évêque lors du prochain conclave, je mettrais en place une bourse du travail destinée aux anciens combattants et ouverte plus largement à tous les désœuvrés de notre ville. Les entreprises cherchant des personnes valeureuses pourront y déposer des offres et notre église se chargera de leur présenter des candidats. En parallèle, pour joindre l’utile et l’agréable, je lancerai une grande rénovation de notre cathédrale, et notamment de sa toiture qui comme vous le savez commence à avoir besoin de réfection. Ce chantier, que nous financerons par une grande collecte auprès des fidèles, permettra de donner du travail à tous. Miséreux, anciens combattants, artistes sans emploi, tous ceux qui le désireront, pourront trouver un travail et ainsi se réinsérer dans notre société. Une guilde de bâtisseurs pourrait être constituée à cette occasion. Enfin, afin de renforcer les moyens de la Maison Garde-Jour, je lui rendrai son indépendance financière. En effet, comme vous ne l’ignorez sans doute pas, tous les dons que la maison Garde-Jour reçoit sont versés à notre Évêque. Si le chef actuel de notre diocèse les reverse à la demande, ce système peu transparent n’est pas sain et peut être source de tensions. Les dons que reçoit la Maison Garde-Jour doivent lui revenir en propre et ne pas servir à financer notre institution.

Que la Lumière nous guide,

Sœur Telyshka