Un paquet à l'odeur nauséabonde.

Devant les grilles à l'entrée de la caserne, un paquet à fait son apparition à l'aurore. Il est noué d'un superbe ruban rouge. L'odeur de charogne qu'il dégage est proprement insupportable.

A son ouverture, l'odeur s'intensifie et l'emballage dévoile les restes de la tête du garde à qui on l'avait dérobé quelques jours plus tôt. Ses yeux ne sont plus, on les a remplacé par deux pièces d'or. Les deux ronds brillants sont incrustés dans les orbites et frappés à l'effigie du Roi. Un examen plus minutieux fera remarquer qu'un parchemin roulé siège entre ses dents. Une fois le papier retiré, on note l'absence de la langue.



Sur le vélin on reconnait la même écriture, la même plume, la même encre rouge et surtout, le même sceau. Il n'y a aucun doute, il s'agit bien de la tête d'Edrikos et l'expéditeur est bien son meurtrier.

en l'absence de tout indice autre que cette lettre l'enquête est actuellement suspendue, renseignements pris sur l'ancienne bande dont il a parlé en étant recruté, en attente de la réponse de la Ligue d'Arathor