Une lettre abandonnée...
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Une lettre abandonnée...
Une lettre est laissée à l'abandon dans le couloir à l'étage de la caserne, on peut y lire: "A l'intention du Commandant". Elle n'est pas cachetée, ça ne devrait pas être difficile de jeter un coup d'œil au contenu, ni vu ni connu...
[hrp] J'ai oublié de le préciser, mais j'étais en "sécurité minimale", dans une chambre de l'étage, pas d'anti-magie quoi. [/hrp]
- Spoiler:
- Commandant,
Je tiens tout d'abord à vous présenter mes plus plates excuses pour mon évasion d'il y a quelques jours, mais les circonstances ont fait que je n'avais guère le choix. C'est une histoire un peu complexe, et sans doute peu crédible, mais je vous supplie d'essayer d'avoir confiance en moi.
Tout à commencé quelques temps avant que toute cette affaire concernant de Riyon et la tentative d'assassinat de la comtesse ne commence, j'opérais à l'époque en Norfendre. Au cours d'une soirée dans une taverne, j'ai été approchée par un individu étrange, qui me fit tout un discours que ceux de mon espèce devraient jouer dans l'avenir, et la nécessité d'imposer une "justice de l'ombre"... Au début un peu perplexe, il me donna rendez-vous environ un mois plus tard à la boutique de poison de la vieille ville, à Hurlevent.
Or, le jour en question tombait pile pendant mon incarcération, et je brûlais d'envie d'en savoir plus. Aussi, j'ai invoqué un portail pour m'échapper et m'y rendre. A la boutique, j'ai fait la rencontre de deux individus étranges, un "avatar de pouvoir" et une prêtresse de l'ombre, tous deux au service du Maître. L'Égide du maître, ce culte qui semait la terreur voulait faire de moi l'une de ses membres. C'est alors qu'une idée m'est venue: j'étais redevable envers la Garde et cette cité, et quel meilleur moyen de rembourser cette dette si ce n'est d'aider à vaincre ces fanatiques? J'ai donc accepté leur offre, si bien qu'ils m'ont conduit à leur repaire, dans le Bois de la pénombre, ma "nouvelle demeure" selon eux. C'était un vaste réseau de cryptes et de souterrains, rempli de morts-vivants de toutes sortes, et défendu par divers maléfices.
Prendre une telle place forte serait ardue et lourd de conséquences, mais je suis certaine qu'avec une bonne préparation, une telle opération pourrait être couronnée de succès.
Toutes les informations que j'ai pu déniché concernant l'Égide sont à votre disposition.
Ezerya.
[hrp] J'ai oublié de le préciser, mais j'étais en "sécurité minimale", dans une chambre de l'étage, pas d'anti-magie quoi. [/hrp]
Dernière édition par Ezerya le Ven 4 Sep 2009 - 14:42, édité 1 fois
Ezerya- Citoyen
- Nombre de messages : 3
Lieu de naissance : draenor
Age : 241
Date d'inscription : 17/08/2009
Re: Une lettre abandonnée...
Une évasion de la prison de la caserne de Hurlevent, quoi qu'on en dise, ce n'est pas monnaie courante. Nulle enceinte n'est jamais parfaite mais au fil de ces dernières années, dans l'invraisemblable et millénaire escalade de la violence entre les moyens d'attaque et de défense, la Garde avait fourni beaucoup d'efforts pour s'assurer d'un minimum de crédibilité. Menottes au thorium enchanté, arbalètes hypodermiques, barreaux électrifiés et, depuis quelques mois déjà, quelques cellules spécialement équipées d'une protection anti-magie. Ça ne valait pas les cuves de rétention du SI:7, mais l'objet n'était non plus totalement comparable, et les budgets non plus. Avec son équipement certifié par la Gnome Inc. et régulièrement contrôlé par les auditeurs du Kirin Tor, le niveau de sécurité était largement au niveau de la demande et couvrait 90% à 95% des besoins. On était largement dans les clous pour la grosse majorité de cas où les geôles étaient employées en guise de cellule de dégrisement. Et pourtant...
Pourtant quelqu'un avait réussi à s'évader. Comment ? En invoquant un portail de téléportation au beau milieu de la geôle, sans attirer l'attention du Gros Sanchez, sans se prendre le moindre contrecoup felmagique ni souffrir des dysfonctionnements graves attendus en pareil cas, le pire de tous étant que le rituel n'ait aucun effet du tout, le meilleur étant que ça nettoie un grand coup l'ensemble de la population carcérale du moment. Non, plus simple : Ça avait fonctionné, tout bonnement, ni plus ni moins.
Sans attendre, le paladin s'en va vérifier avec Gros Sanchez les charges arcaniques du bouclier de protection anti-magie. L'intendante leur ouvre la boîte à clés après signature du registre, puis ils font jouer la serrure. La trappe est lourde et ils ne sont pas trop de deux pour la pivoter sur ses puissants gonds de fonte. Enfin ils accèdent aux réservoirs plombés contenant la précieuse matière première qui assure la cohésion et la continuité de la volée de sortilèges et autres sceaux sacrés ou scellés magiques qui bourdonnent gentiment dans le noir.
- "Un vrai coin pour la bête au cap'taine Grumpf là-d'dans." ronchonne le paladin en écartant les toiles d'araignées engluées de poussières depuis longtemps.
- "R'chargé y'a moins d'trois s'maines, prochaine visite dans... heu... deux j'crois." énonce le Gros Sanchez en déchiffrant la plaquette crasseuse qu'il fait tourner au bout de sa chaînette de ses doigts épais.
- "Bah merde... c'quoi c't'embrouille !?"
- "Quoi sergent ?"
- "Une meuf qui s'est fait la malle "pif-paf-pouf"... j'comprends pô comment qu'elle a bien pu réussir c'coup là. Va falloir voir avec Djikzzyxtrucmuch, l'ingé-chef. C'que ça pue là-d'dans ! Y'a un rat crevé ou quoi ?"
- "Moi j'sais sergent. J'sais qui qu'a fait l'coup."
Endherion ressort de la trappe, les cheveux entoilés, et pose sur Gros Sanchez un regard qui va au delà de la perplexité tant parfois on en arrive à être surpris par là où on l'attendait le moins. Son sourcil droit se lève, incrédule, tandis que le gauche se fronce, mélange d'attention et de soupçon légitime.
- "Explique-moi donc ça. T'y s'rais pô pour quelqu'chose des fois ?"
- "Naaaan ! C'est c'que vous avez dit qui m'a attiré l'œil à l'oreille sergent."
Endherion toussotte devant cette expression grotesque, mais écoute la suite avec un petit geste qui invite à continuer sans s'interrompre.
"Z'avez dit "pif-paf-pouf" nan ?"
- "Mmmoui... et alors ?"
- "Bah j'sais qui c'est qu'a fait l'coup ! "Pif-paf-pouf"... c'est Mirouf sergent !"
Il était Garde... et c'était cool.
(Impossible de poster dans la bibliothèque à la suite des autres textes de la série car la section est désormais réservée aux administrateurs ^^)
Pourtant quelqu'un avait réussi à s'évader. Comment ? En invoquant un portail de téléportation au beau milieu de la geôle, sans attirer l'attention du Gros Sanchez, sans se prendre le moindre contrecoup felmagique ni souffrir des dysfonctionnements graves attendus en pareil cas, le pire de tous étant que le rituel n'ait aucun effet du tout, le meilleur étant que ça nettoie un grand coup l'ensemble de la population carcérale du moment. Non, plus simple : Ça avait fonctionné, tout bonnement, ni plus ni moins.
Sans attendre, le paladin s'en va vérifier avec Gros Sanchez les charges arcaniques du bouclier de protection anti-magie. L'intendante leur ouvre la boîte à clés après signature du registre, puis ils font jouer la serrure. La trappe est lourde et ils ne sont pas trop de deux pour la pivoter sur ses puissants gonds de fonte. Enfin ils accèdent aux réservoirs plombés contenant la précieuse matière première qui assure la cohésion et la continuité de la volée de sortilèges et autres sceaux sacrés ou scellés magiques qui bourdonnent gentiment dans le noir.
- "Un vrai coin pour la bête au cap'taine Grumpf là-d'dans." ronchonne le paladin en écartant les toiles d'araignées engluées de poussières depuis longtemps.
- "R'chargé y'a moins d'trois s'maines, prochaine visite dans... heu... deux j'crois." énonce le Gros Sanchez en déchiffrant la plaquette crasseuse qu'il fait tourner au bout de sa chaînette de ses doigts épais.
- "Bah merde... c'quoi c't'embrouille !?"
- "Quoi sergent ?"
- "Une meuf qui s'est fait la malle "pif-paf-pouf"... j'comprends pô comment qu'elle a bien pu réussir c'coup là. Va falloir voir avec Djikzzyxtrucmuch, l'ingé-chef. C'que ça pue là-d'dans ! Y'a un rat crevé ou quoi ?"
- "Moi j'sais sergent. J'sais qui qu'a fait l'coup."
Endherion ressort de la trappe, les cheveux entoilés, et pose sur Gros Sanchez un regard qui va au delà de la perplexité tant parfois on en arrive à être surpris par là où on l'attendait le moins. Son sourcil droit se lève, incrédule, tandis que le gauche se fronce, mélange d'attention et de soupçon légitime.
- "Explique-moi donc ça. T'y s'rais pô pour quelqu'chose des fois ?"
- "Naaaan ! C'est c'que vous avez dit qui m'a attiré l'œil à l'oreille sergent."
Endherion toussotte devant cette expression grotesque, mais écoute la suite avec un petit geste qui invite à continuer sans s'interrompre.
"Z'avez dit "pif-paf-pouf" nan ?"
- "Mmmoui... et alors ?"
- "Bah j'sais qui c'est qu'a fait l'coup ! "Pif-paf-pouf"... c'est Mirouf sergent !"
Il était Garde... et c'était cool.
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CrileLoup- Citoyen
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