Re: Etranges affiches

par **Aldanne** Ven 2 Oct 2009 - 16:49

Le silence était revenu. Elle ne voyait rien, pouvait à peine bouger. Ses liens étaient serrés. Il avait pris un malin plaisir à lui broyer sa main blessée, lui arrachant presque une larme de douleur. Sa lèvre, sa machoire bleutée avait subi le coup de poing ganté de son tortionnaire. Elle essaya de trouver une position la plus confortable possible. Elle ne leur avait pas rendue la vie facile. Pourtant Il fallait ménager ses forces. Endy avait eu besoin de soin et elle avait mis son orgeuil de côtés.

Tout deux étaient enfermés dans un tonneau en bois chacun, baillonnés, ligotés, les yeux bandes, dans un coin sordide loin de tout.
La cave était sombre, froide, humide, étroite.

Endy était lui aussi silencieux calme, elle discernait sa respiration régulière. Il dormait. Le cristal et le liquide de mana faisait son œuvre.
La cheffe lui avait soigné la main. Mais elle avait pu le soulager, elle-même. Avec douceur, elle lui avait insufflé un peu de sa propre énergie. Certes, cela l’avait affaiblie, il avait subit plus qu’elle. Ses traits tuméfiés, ses lèvres fendues en témoignaient. Le temps guerirait ses plaies. Il fallait que son mental tienne. L’eau et le pain faisait un nœud dans son estomac. Elle avait mangé pour lui et l’avait fait mangé un peu. Très peu, se méfiant de la nourriture. Mais il leur fallait des forces. Endy avait repris connaissance et un peu de couleur.

Son instinct lui dictait le danger.

Elle grimaça. Un gout de sang en bouche, la tête lui bourdonnait. Elle rendrai au centuple chaque coups reçus.

Ses sens en éveil, elle écoutait, guettant les bruits, luttant contre le sommeil. Ne pas perdre pied surtout pas.
Il lui fallait raison garder.

par Arachnéa Sam 3 Oct 2009 - 9:48

Pour tous les gardes, et leurs alliés, se rendant à l'auberge de la colline aux corbeaux, ils découvrent une dague couverte de sang frais,des traces de lutte, des morceaux de pain et de l'eau, montrant que le lieu était habité il y a peu.
En se rendant à la porte, ils voient des traces de chevaux, trois, lourdement chargé, se dirigeant vers le nord-est.
Leurs traces sont visibles et repérables jusqu'au pont menant au Comté du Lac,à cet endroit elles se font de plus en plus discrète, surement dut à la pluie tombée dans la nuit....après le pont plus rien....les traces se sont comme envolés....magie ou subterfuge?

par Cheena de Grimwald Sam 3 Oct 2009 - 11:19

Neph'o avait toujours detesté, comme sa soeur, et sûrement comme leur déesse, l'absence d'étude des détails. Ca l'insuportait. C'est pourquoi elle n'était pas partie avec la petite expédition qui s'était préparée à la va-vite. Et pour cause...
Interpellée par les "skiouuuuuiii tchik" diffusés par le communicateur d'Endherion, elle avait ressorti son bon vieux calepin en se maudissant de ne pas connaitre l'alphabet morse par coeur.

Le petit message avait mal commencé. Enfin, pour elle qui avait du mal. "skiouuuuuuuiiiiiiouuuuuiiiou... Tchik, skiouuii, skiouuuuiii, tchik".
Il était évident que "skiouuu" était plus long que "tchik", donc. Trait point trait trait point ? Une lettre qui n'existait pas. Mais le premier Skiouuiiououou était bizarre... Une demande d'attention.
Donc !
P . - - .
R . - .
I . .
S . . .
O - - -
N - .
I . .
E .
R . - .
S . . .
S . . .
T -
E .
p . - - .
p . - - .
E .
S . . .

Et voilà. Voilà pourquoi il ne fallait JAMAIS oublier le MOINDRE détail, fut-il un parasite bizarre. Mais quand même, prisonnier avec un seul N...

par **Aldanne** Sam 3 Oct 2009 - 12:42

La notion du temps, elle l’avait perdue depuis longtemps.
La haine et la peur alimentait les forces de la paladine. La haine envers leurs bourreaux, la peur de perdre son frère.
Les coups pleuvaient. La douleur, elle la sentait presque dans un état second, s’efforçant de controler sa respiration, évitant de trop penser, se fixant sur un objectif. Elle ne leur donnerai pas la satisfaction de la voir supplier, geindre ou encore pleurer. Corsaire, officier de la garde, ils voulaient les casser, les briser, mais elle ne leur cèderait pas. Ses pensées étaient pour son frère, sa famille. Elle avait peur pour la petite, pour Arianne, pour les siens.. mais il ne fallait pas leur montrer. Elle sentait le sang dégouliner de son arcade éclatée, sa vue était trouble, ses lèvres ouvertes, les cheveux poisseux et l’impression d’avoir été broyée. Elle sentait à peine ses mains et ses pieds d’avoir trop tiré sur les liens. Tout pour détourner l’attention, tout pour qu’il laisse à Endy un peu de répit.
Malgré tout cela, elle sentait parfois le doute en eux. Ils étaient semblable et différent à la fois. Un moment presque doux et une seconde après d’une violence presque extrème.
Unis dans l’horreur, Ald et Endy restait à l’affut de la moindre erreur, rendant coup pour coup dès que l’occasion montrait le bout du nez.
Et puis il y avait eu ce remue ménage, on les cherchait.. on les avait même repéré et ils s’étaient remis à y croire, à espérer. Elle avait senti la rage en leur adversaire. Les coups avaient été encore plus violents, les laissant au bord du gouffre, entre conscience et inconscience. Leur voix l’avait tirée de son cauchemars. Endy dormait.. elle avait un horrible gout en bouche, son propre sang. Avait-elle révé, délirait-elle ? Une voix.. Elle, elle sentait ses forces, sa volonté lui filer entre les doigts. Pour la première fois, enchainée, elle ferma les yeux. Les larmes coulèrent en silence.

par **Nihel Narendir** Sam 3 Oct 2009 - 13:18

Elle s'était légèrement attardé à l'auberge... Des traces de magie résiduelles restaient palpables dans l'air... elle ne mit pas longtemps avant d'en déterminer la nature, cette odeur impie infecte était la marque de fabrique de la nécromancie...

Un mauvais pressentiment, c'était tout ce que ça lui inspirait, il fallait s'attendre au pire

par **Aldanne** Sam 3 Oct 2009 - 20:29

Furieux, le mot était faible. Se sentir traqué ne leur plaisait guère, c’était l’évidence même. Ils les avaient encore déplacé vers une zone plus haute, plus lointaine où les dragons sont embrochés sur des pitons énormes. Ils avaient jetés leur jouet à même le sol, leur arrachant un gémissement de douleur. Les deux paladins étaient aussi épuisés l’un que l’autre. Ils luttaient de toute leur forces mais pour combien de temps encore. Oui, la garde avait trouvé leur trace mais à quel prix. Curieusement leur attitude avait changé. Après les avoir fait s’habiller d’une simple robe.

Ils s’étaient acharnés avec moins de virulance sur Endy, se contentant de lui briser un doigt rien d'irréversible mais une douleur de plus.. Mais les prières du paladin semblaient les avoir tenus à l’écart. Ou alors avaient-ils jugés le moment propice pour changer de cible.. ou de tactique, le laissant reprendre des forces. Ils ne voulaient pas les tuer, cela semblait de plus en plus évident.. Mais alors ?

Le second de la cheffe, celui qu’elle appelait chevalier semblait tourner autour de la jeune paladine comme un oiseau ayant repéré une proie. Elle avait senti sous souffle sur sa peau à lui en donner des nausées. Elle avait suivit du regard sa dague, trop proche, beaucoup trop proche. Tout comme Endy, elle pouvait à peine bouger mais ses sens étaient en éveil. Elle avait eu envie de hurler en sentant la dague lui entailler la peau sur tout le sternum, il avait savouré son sang. Mais le cauchemar ne semblait pas en avoir fini.. Il voulait qu’elle les rejoigne, lui promettant la fin du supplice, la vie pour elle et sa famille. Jamais elle ne cèderai, il l’avait marquée au fer rouge, il l’avait cautérisée à vif lui arrachant un hurlement strident , elle était à sa merci .. surtout ne pas céder.. tenir.. Elle tira encore sur ses chaines avant de sombrer dans une inconscience salvatrice.

par **Nihel Narendir** Sam 3 Oct 2009 - 21:09

De nouveau crissement pûrent se faire entendre, moins long, elle avait pu noter que quelques codes... laissant au soin de quelqu'un d'autres la traduction, n'y comprenant pas grand chose

-
. - .
. -
- .

par **Leizen** Sam 3 Oct 2009 - 21:33

- =T
. - . =R
. - =A
- . =N

Cela ne donne malheureusement pas grand chose, si c'est vraiment du code.

par **Nihel Narendir** Sam 3 Oct 2009 - 22:09

Z'ont peut être pas passé le message en entier

hausse une épaule

par **Aldanne** Sam 3 Oct 2009 - 22:48

( juste un bruit qui ne donne rien, un simple bruit venu de nul part et qui ne veut rien dire)

par **Aldanne** Lun 5 Oct 2009 - 8:46

L’espoir, le temps, les heures s’égrenaient. Le jour avait fait la place à la nuit. Elle s’efforçait de laisser le sommeil faire son œuvre. Au moins, elle ne pensait pas, ne voyait rien, ne sentait rien.

Endhérion semblait lui aussi ménager ses forces. Leurs murmures ne semblaient pas avoir inquiété leur gardien. Leurs bourreaux se faisaient plus discrets. Quelques apparitions, le temps de les nourrir.

Seul Le chevalier continuait ses visites régulières à la paladine. Elle sentait son frère bouillonner. Un bijou, un geste doux et elle le mordait comme un chat sauvage refusant de se laisser approcher.

Ses bras, son corps tout entier semblait lui échapper, elle avait l’impression d’être une poupée de chiffon. Il lui fallait garder des forces, se préserver. Elle ne tirait plus sur ses chaînes depuis longtemps. Tout comme Endy, elle semblait attendre.

Alors, elle fermait les yeux, laissait son esprit vagabonder au-delà de son imaginaire.
Trouver le moyen d'avertir, trouver le moyen d'appeler à l'aide.
Elle se mit à rêver de son frère, de ses amis, de la mer et du soleil couchant. De terre ocre parsemées de Pics. Elle entendait la souffrance des dragons, le cri presque humain des oiseaux. Mais elle avait froid, un froid intense qui la faisait frisonner.

par Endherion Lun 5 Oct 2009 - 13:36

On s'habituait à tout... même au pire. La douleur s'éloignait étrangement, quand bien même leurs ravisseurs s'acharnaient à la raviver, laissant le paladin dans un océan noirâtre et gluant à chaque fois qu'une nouvelle séance de tourments s'achevait. Il ne se plaignait même plus. A quoi bon ? De toutes façons sa voix était depuis longtemps brisée et la souffrance lui semblait appartenir à un autre, comme s'il entrait dans un étrange état de détachement.

La fièvre était retombée et il profitait de chaque instant à proximité de sa sœur pour se réchauffer, se réconforter par des mots chuchotés rares mais suffisants. Ils passaient le plus clair de leur temps à dormir autant que possible, leur façon à eux de s'évader, en adoptant la position la moins douloureuse possible. Le temps que ces fous passaient auprès d'eux était autant de temps qu'ils ne passaient pas ailleurs à fomenter quelque nouveau méfait, qu'il s'agisse de sa fille, d'Arianne ou de quelque innocent. Le paladin était à court d'idées. Après avoir grièvement brûlé, étranglé et poignardé celle qui semblait la cheffe de cette bande de cinglés, toutes les tentatives d'évasion s'étaient soldées par des échecs cuisants. Il n'avait plus les moyens physiques d'une nouvelle tentative et concentrait les forces qui lui restaient sur le seul effort de survivre. Mais le temps passait. Et chaque heure semblait les éloigner d'une quelconque issue.

Pourquoi ? Ils ne savaient toujours pas.

par Endherion Lun 5 Oct 2009 - 16:12

Hëdwe...

Des nattes incroyablement rousses, un sourire rare et précieux, un air de concentration qui imposait le respect quand elle mouvait, avec une vivacité étonnante, son gabarit typique de sa race au milieu de ce bâtiment taillé pour les hommes. Formée par le vieux moustachu dont le fantôme lui hantait la cervelle plus sûrement que la petite crypte où une effigie jetait sur la disciple des regards plus intimes que sur n'importe qui, elle était la gardienne de leur âme.

Naÿie...

Il souriait de voir sa jovialité contrariée par l'exercice de l'autorité. Elle n'aimait pas ça. Personne n'aimait ça. Mais elle s'en acquittait avec une bonne volonté et un esprit de groupe qui faisait chaud au cœur des plus rebelles. Elle ne commandait pas tant par la force que par la bonne intelligence et avec une subtilité qui savait habilement navrer les récalcitrants, réconcilier les égarés et contenter les autres.

Leizen...

Il revoyait son visage encadré de cheveux blonds, son regard policé à la limite de la froideur et, pourtant, de pâlir à la vue du sang ou de rosir délicatement sous le feu d'un compliment. Il se souvenait de ses intuitions impressionnantes, à la limite du surnaturel. Elle avait un talent incroyable pour démêler le vrai du faux, le caché de l'affiché, le superflu de l'essentiel et, derrière tout ça, l'inextricable tissu de la vérité. Il éprouvait pour elle une admiration sincère d'autant qu'on la sentait fragile et souvent perturbée mais guidée par un sens aigu du devoir qui faisait que jamais elle ne perdait le cap.

Evan...

Son nom résonnait dans les cachots et les conseils de discipline comme l'ombre d'une institution qui lui donnait une part indéniable de son relief. La parole rare mais incisive, il possédait une aura qui en imposait et faisait taire à dix pas à la ronde comme une onde d'Ordre pur qu'il émanait. Il lui suffisait d'apparaitre pour que les positions des avachis se rectifient ou que se taisent les ragots des commères.

Neph'o...

Il l'avait peu côtoyée peu, mais il ne connaissait pas plus hardie défenderesse des textes purs. Toujours en compétition, toujours sur le qui-vive, elle était la pile électrique qui nourrit tous et chacun, y compris les plus rassasiés. Epuisante, éreintante, agaçante et moralisatrice, elle était les nerfs d'un corps aguerri dont l'énergie circulait comme un fluide glacé. Tranchante à force d'essayer d'être stricte, il la soupçonnait de confondre droiture et justice. Le terme équité lui aurait sans doute donné des boutons. Elle était la Règle et la Mesure (avec des majuscules) et l'aune à laquelle on mesurait le réel pour le réduire au prescrit qui ne saurait être autre chose que méprisable. Elle avait su trouver sa place.

Hanrius...

Force de la nature à la voix de stentor, il usait sans abuser de son caractère bien trempé à la limite de la forte tête. Sans abuser, mais si souvent à la limite qu'il représentait presque une frontière à lui tout seul, il savait se mettre à dos les plus fragiles pour en faire ressortir le meilleur... ou le pire. Il était le roc sur lequel se brisait les égos incapables de se fondre dans le moule et le moule dans lequel se formaient les crèmes les plus savoureuses. L'Instruction n'était pas une fonction, elle était un sacerdoce, une vocation, presque une seconde peau.

Mahelle...

Incroyable petit bout de femme dont l'énergie s'usait à lutter contre les mille et unes difficultés sur lesquelles elle s'acharnait sans se rendre compte qu'elle les provoquait d'autant plus qu'elle cherchait à s'en défaire. Mignonne comme un cœur et d'une sensibilité à fleur de peau, elle était malgré tout Garde, cocktail détonnant pour une femme qu'il aurait volontiers imaginée en marchande de fleurs, de miel ou de bougies parfumées mais qui s'arrangeait à sa manière d'un uniforme, d'une armure et d'un codex. Elle maitrisait à un haut degré l'art ingénieux de faire compliqué quand le simple était à portée de main avec, pour maigre contrepartie, de partager allègrement ses états d'âme avec les oreilles complaisantes touchées par sa douceur et sa malchance chronique.

Ceralynde...

Talents multiples autant qu'insondables, elle était une mentaliste aux ressources insoupçonnées. Personnalité complexe qu'il avait du mal à saisir tant elle se parait d'un voile d'ombre, il avait l'intuition qu'elle était une personne de confiance dont la sensibilité, maitrisée, avait besoin d'être mieux entendue que ce qu'il avait pu faire jusque là. Il ne lui avait pas accordé assez d'attention, ainsi qu'il en va, trop souvent, des gens sans histoires qui savent tenir leur rang efficacement. Il appréciait sa discrétion et sa façon habile de faire son chemin sans faire de vagues.

Et encore Dji, Saphira, Raika, Shirae, Kandhar, Mark, Eléandre, Yerrick, Tarynia, Bombil, Cley', Oswald, Troyer, Griotte, ses félines et tant d'autres... Il se sentait injuste d'en oublier, revoyait des visages sans leur mettre de nom, et s'en voulait de ne pas être allé vers eux pendant qu'il en était encore temps. Il finirait à Elwynn comme la Commandant l'avait promis... si toutefois on trouvait un jour quelque chose à mettre dans une boîte. Il parvint même à sourire à l'idée de lui faire cet ultime pied de nez mais connaissait trop les affres des familles quand on ne retrouvait rien. Tant pis, ça serait Elwynn.

Son souffle était presque inaudible... Est-ce qu'on pouvait cesser de vivre volontairement ? Comme une bougie qu'on souffle ? Il refusait de s'abandonner à cette fausse douceur. Le piège était trop gros. Il s'efforça de se concentrer à nouveau sur chacun, les passant encore une fois en revue, perdant le fil au milieu de rêves perturbés avant de le reprendre et reprendre encore. A ses côtés Aldanne remua avec un gémissement étouffé.

Il était Garde... et c'était cool.

par Stéphane Lun 5 Oct 2009 - 16:54

Depuis déjà deux jours une cavalière vêtit de rouge, de cheveux brun, d'un visage camouflé d'une écharpe; voyagant à dos d'un cheval sans relâche esquivant ses heures de repos seulement pour reposer sa monture... depuis la pénombre juste qu'au Seppte Ardante à la recherche des ses amis, où d'un moindre indice ignorant leurs états...
Malgré les raccourcies à travers les sentiers des montagnes, de la pluies des carmines... toujours aucune traces.
Impossible pour elle de rebrousser chemin, la peine de mort est à sa porte si elle repose pied en Hurlevent. Mais se n'est qu'hier dans le noir total, elle trouva dans une grotte de la vallée de Goldardell un foyers éteins remplie de braises encore chaudes suivi de traces qui la conduit sur le rocher des Etripeurs), une nuit de perdu à la poursuite d'un faux indice, elle ne trouva qu'une horde d'orc, affreux qui n'avait que pour elle nul importance à ses yeux pour le moment, six heures de voyage perdus de son temps si précieux. Elle rejoignis une clairière dans la montagne la plus proche pour s'y reposer, apeuré par le destin de ses amis, remplie de chagrin de sa quête qui est toujours sans le moindre indice regardant son feu crépiter sous ses larmes les plus profondes... elle n'arriva à dormir qu'une poignée de petites heures, appuyé sur le dos de sa monture qui elle fut allongé ainsi qu'épuisai...

Au moment du premiers rayon de soleil apparu elle sauta directement sur sa monture sans prendre le temps de se rationner. Encore des montagnes à traverser parfois par des petits sentiers ou parfois où qu'elle est obligée de descendre de monture pour arriver sans danger mais pour elle ce raccourcie lui fit fatal, un bout de roche se brisa la laissant tomber de cinq mètre de haut, lui laissant comme cicatrice une branche d'un vielle arme au niveau du bassin une blessure qu'elle prit à peine le temps de soigner, une fois à nouveau sur pied son allure diminua, elle regrimpa cette colline pour retrouver son destrier... malgré la douleur elle n'abandonna pas et rejoignis aujourd'hui vers les 16heures une grotte dans le nord des sepptes ardantes a la vu de son premier indices...

est-elle proche ou encore loin... trop épuisé pour y réfléchir... elle changea son bandage laissant le vieux tacheté de pull et de sang, des restes de nourritures, des traces de pas et une silhouette d'une monture et d'une humaine allongé sur le sol...

Elle ne repartira que sous les 18heures sur sa prochaine quête...

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[ Bleu : départ, connaissance du lieu suite au communicateur
Jaune : Pause et recherche d'indice
Vert : Temps perdu
Rose : Accident/Blessures
Rouge : Indice ]

par **Nihel Narendir** Lun 5 Oct 2009 - 17:39

Elle dormait beaucoup en ce moment, beaucoup plus que d'habitude, mais elle n'avait pas l'air reposée pour autant. Elle rêvait, du moins elle essayait de rêver d'eux, de les appeler à elle ou bien d'aller à eux... Sans succès. Aucune lumière dans les ténèbres, aucune qui ne guide son esprit pour les atteindre... Ou bien c'était l'appel de Towann qui dormait à ses côtés qui brouillait sa concentration

Elle sorti discrètement, laissant son invitée et Towann dormir et se dirigea vers Elwynn, vers son endroit favori, calme, recommençant à s'endormir, à rêver, sans se laisser troubler par son entourage, reprenant sa recherche spirituelle, à l'affut du moindre appel.

-Tsah ! j'aurai du leur apprendre à rêver de moi pour m'appeler !

Frappant le sol rageusement, plusieurs fois, avant de rester dans sa position, recroquevillée... La pluie commençait à tomber, une pluie douce, apaisante. Elle se remit en position, et baissa la tête, s'endormant de nouveau, bien décidé à trouver une trace, même infime, un indice, un appel à l'aide...

-Il ne sera pas dit que Tenacité abandonne au premier echec, je continuerai jusqu'à trouver !

Le sommeil la gagna rapidement sur ses mots, son esprit se remettant à vagabonder, à rêver d'Endherion, d'Aldanne, de leur complicité, de l'entrainement qu'elle lui avait fait subir, de ses remarques, toujours charmeuse, qui réchauffait le cœur et de sa sœur, de la symbiose qu'ils partageaient, une symbiose vraiment fascinante... Elle ne pouvait échouer, l'échec n'était pas une option...

par **Aldanne** Lun 5 Oct 2009 - 17:42

Elle n’osait y croire..
Il était revenu. Pas bien longtemps.. juste le temps de la narguer, de lui faire croire qu’il pouvait faire d’elle ce qu’il voulait. D’un regard il avait vérifié ses plaies. Ses gestes étaient toujours aussi doux.. et il riait de la voir rager, se débattre, mordre, frapper. Elle lui avait cracher sa haine, jetant ses forces dans une bataille de l’esprit.
La peur lui faisait faire n’importe quoi même l’inconsidérable.
Avait-elle révé ? Il avait dit qu’ils seraient libre ce soir.. encore un vain espoir ? une torture de plus ? .. il avait dit aussi dans un rire sadique que ce soir.. ils reviendraient , lui et les autres.

- Endy.. par pitié ne me laisse pas.. résiste, tien bon.. ce soir..

Et elle éclata en sanglot, des larmes silencieuses.. Espoir et Désespoir

par **Leizen** Lun 5 Oct 2009 - 17:46

Elle tenait en main le dossier d'Endherion et une copie du registre des cadastres de la ville, grâce à eux, elle avait pu obtenir l'adresse du Sous-Lieutenant. Depuis combien de temps était-elle plantée là ? Leizen avait compté pas moins de huit patrouilles de Garde, sachant que les guetteurs mettent trois minutes à faire le tour du quartier, cela faisait vingt-quatre minutes que la Capitaine était figée, incrédule et mal à l'aise devant la demeure Wingolth.
La jeune femme avait préparé son discours, répété maintes et maintes fois les mots qu'elle aurait à prononcer pour expliquer la situation, cela elle y parvenait, c'était les paroles réconfortantes qui devaient suivre qu'elle n'arrivait pas à arranger correctement.
Devait-elle se faire rassurante, alors qu'elle même était inquiète ?
Devait-elle être compatissante, alors qu'elle ne pouvait, même une seconde, discerner concrètement ce qu'éprouvait une épouse ?
Devait-elle être détachée, professionnelle, alors que son anxiété se révélait peu à peu même lors de son service ?
Non, décidément, elle d'habitude apte à disposer des mots, se retrouvait coi, sans loquacité.
Alors Leizen décida d'attendre. Deux jours, pas plus. Peut-être avec ce laps de temps n'aurait-elle pas à annoncer seulement la disparition d'Endherion, mais aussi qu'il avait été retrouvé.
Attendre, oui..
Et attendre...

L'enquête avançait par petits soubresauts. Un lieu découvert nous menant à un autre, puis un autre et encore un autre...
Combien de fois les ravisseurs allaient-ils changer de refuge ? On a pu retrouver à chaque emplacement des traces de sang, et de luttes.
Les suppliciés étaient mal en point, ces Archanges allaient finir par les achever à les déplacer ainsi. Se rendraient-ils compte à temps que les victimes finiraient pas ne plus être transportables, que le sang allait manquer à leur corps.
Allaient-ils les soigner pour mieux recommencer ?
Se contenteraient-ils de les laisser agoniser, se souciant peu que les Lieutenants vivent ou meurent ?
Non, si les malfaiteurs avaient voulus tuer, ils l'auraient déjà fait. C'était contradictoire mais Leizen espérait que ces Fléautiques soient pourvus d'intelligence et qu'ils s'apercevraient à temps de l'état catastrophique de leurs souffre-douleurs. C'est en tout cas ce qu'indiquaient les indices récupérés ça et là...
La dernière cavalcade avait conduit les Gardes aux Carmines, tard dans la nuit.
On ne pouvait interroger les habitants qu'au petit matin.
Alors il fallait attendre, encore..
Et attendre...

Des éclats de rires, des danses et de longues gorgées d'alcool...
La Capitaine s'était exercée aux coutumes naines et gnomes. Elle s'était évadée loin, avec le talent narrateur des comédiens lors de la pièce de Théâtre.
Elle s'était surprise à prendre un ticket de Tombola, elle qui n'apprécie que modérément de confier son sort au hasard. Elle s'était délectée des fragrances de ces bières qui lui étaient inconnues jusque là. Elle avait hurlé, d'abord, alors qu'elle découvrait l'invasion des nains Sombrefers, puis elle avait rit ensuite, lorsque le Major lui expliqua comment débouter ces hôtes indésirables. On lui avait même raconté que, croyant à une vile attaque, elle avait jeté vigoureusement son gobelet de bois vide à la tête de Monsieur Kelbourg, confondant ce dernier avec l'un de ces nains sournois et voleurs de boissons. Elle avait aussi couru à tout les stands pour récupérer des poignées de boulon afin de les offrir à Robby.
Etait-ce indécent d'avoir pris cette soirée en compagnie de Shirae et Naÿie, alors que les Lieutenants manquaient toujours à l'appel ?
Etait-ce inconvenant d'avoir contempler cette fête gnome associée à celle des brasseurs pour un spectacle grandiose ?
Leizen aurait pu répondre que la présence d'Endherion et Aldanne pour ce soir festif était l'un de ses souhait.
Que l'amusement voulait faire taire les soucis pour quelques heures.
Mais avait-elle réussit à chasser ses tracas, à sourire avec autant de franchise qu'à l'accoutumée ? La fin de soirée en avait conclue que non.
Car Naÿie et elle s'étaient retrouvées en retrait, attablées devant une chope à peine savourée, à discuter de cet enlèvement et du tourment engendré.
Les deux collègues avaient aussi évoquer cette Cour Martiale ordonnée par la Chancellerie. D'autres problèmes internes venaient s'accumuler à ceux déjà actifs.
Ce n'était guère le moment...Le jugement serait fait en temps voulu, la priorité était ailleurs.
Chercher, pister, retrouver..
..Et ne plus attendre.

par Arachnéa Lun 5 Oct 2009 - 20:07

Ange et ses compagnons se riait bien de les voir courir de ci de là , à la recherche de leurs amis.
Les faire souffrir, quel régal..les voir supplier, pleurer, rager, tenter de fuir, Elle ne pouvait espérer meilleur divertissement.
Maintenant enfin, ils allaient les prendre au sérieux...regardant les terres désolées, ses prisonniers, elle ne put que sourire à cette nouvelle soirée

par Naÿie Lun 5 Oct 2009 - 20:33

La gnome quitta Céralynde et Leizen dans la nuit, prétextant un détour à la réserve.

Elle se dirigea dans le Port. La mer était calme, pas de vent, un ciel dégagé et la lune qui éclairait les murs blancs de la citée.

Une fois installée sur un rebord des remparts, non loin du poste des observateurs griffoniers, elle observa les vastes étendues maritimes. La mer avait cette couleur noirâtre dans la pénombre de la nuit. Un liqueur bien amer se disait-elle, autant qu'elle-même ?
Elle détourna son attention sur le chantier naval. L'équipe de nuit des charpentiers s'en allait, les outils à la main, visiblement éreintés par le labeur. Naÿie les enviait : eux, ils dormiraient comme des masses. Mais elle, ça lui était impossible. Trop de mécanismes étaient actionné dans sa petite tête de gnomité, trop de doutes se posaient.

Chaque moment, elle pensait aux Lieutenants. Eux n'avait pas hésité de se bouger jusqu'à Âtreval pour aller sauver "ses miches" comme aurait dit Endhy. Mais maintenant que c'était l'inverse, elle, ne savait pas quoi faire.. c'était comme si tout le dossier se répétait dans sa tête, en vain.

Moustache dormait, en boule, prêt de la sacoche. Elle ferma les yeux. Un instant de solitude avec elle-même. C'était purement dans une attitude égoïste qu'elle cherchait à ne plus penser aux autres. Seulement à l'instant présent.

Une petite brise se leva, venant lui rafraichir le visage. Puis une main se posa délicatement sur son épaule. Son regard se leva vers ce nouvel arrivant, en sachant très bien de qui, il s'agissait. Le gnome barbu se posa à sa gauche, sans un mot, connaissant déjà les raisons de la présence de sa sœur ici. Naÿie se reposa sur son épaule, fermant les yeux. L'instant était court mais réconfortant pour elle.

par **Aldanne** Mar 6 Oct 2009 - 9:07

Le noir, le néant, elle étouffait, elle pouvait à peine bouger. Son corps, son esprit le refusait.
Elle luttait encore, seule, plus seule que jamais. Une impression de vide autour d’elle, en elle. Elle entendait des voix comme dans un brouillard, elle voulait leur parler mais ils n’entendaient pas. Elle cherchait de l’air, sa main refusait de bouger. Et puis cette voix se fit un chemin « tu seras à moi ». Un cri strident. Et puis le silence.. la solitude..
Elle ouvrit les yeux. La fraicheur des draps la rassurèrent un peu. Le souffle endormi de son frère aussi mais pas l’impression de terreur et de solitude qui lui vrillaient l’estomac.
Il était la sans être la. Elle lui avait toujours parlé, même séparé par les mers, les montagnes.. mais ce silence, ce vide, elle ne l'avait jamais ressenti. Alors, elle ferma les yeux, pleura en silence et continua de lui adresser des mots de réconforts, des mots bien à eux, cherchant le chemin de son coeur, perdue au milieu de ses propres doutes

par Arachnéa Mar 6 Oct 2009 - 17:05

Ange souriait, une nouvelle journée commencait. Les tumultes de la veille étaient derrière elle et ses compagnons. Bien sur elle était allée aux nouvelles, savoir comment s'était comporté les deux mercenaires.
Elle avait sourit en apprenant que Weber, l'homme, était mort des suites de ses blessures, mais elle semblait un peu plus inquiète du sort de Sylia, ne sachant si la paladine allait les trahir ou pas.
Enfin...tout ceci était derrière eux maintenant, et le Roi serait très fier de ses disciples,ils auront réussit, faire bouger la Garde, leur montrer qu'ils n'étaient pas des rigolos , mais de vrais combattants prêt à tout pour imposer leur idéal et pour faire entendre la voix de leur maître.
A présent ils savaient qu'il faudrait se méfier des Archanges.
Les deux paladins libérés n'étaient qu'un début...pourquoi s'arrêter en si bon chemin...
Il faudra se montrer prudent, continuer la récolte...Un jour prochain elle aura ce qu'Il lui a promis...un jour prochain....
Ange sourit, puis reparti dans l'ombre, guettant son cher paladin..."Oui Endherion, je ne t'oublies pas,on se retrouvera bientôt...."

par **Nihel Narendir** Sam 10 Oct 2009 - 19:15

Ajoute une note au dossier

Semelys m'a affirmé que ses hommes se penchaient également sur cette affaire, je l'ai averti d'éviter les affrontement et de nous communiquer les informations qu'il obtiendrait, pour l'instant, il m'a affirmé qu'il n'y avait rien de concret pour le moment mais qu'il ne manquerait pas de nous tenir informé.

Hormis les Wingolth qui semblent toujours subir des assauts mentaux, il se pourrait également que moi ou bien le capitaine Alrun soyons ciblés, tout dépend de leurs objectifs qui restent encore flou.

par **Eldorilla** Dim 11 Oct 2009 - 20:21

elle grignota une noisette relisant toutes les affiches

a supposer qu'il y' ai un but....

par **Aldanne** Mar 13 Oct 2009 - 10:20

Ajoute au dossier

Nouvelle visite à la caserne du Paladin Henry Mcnilor..Chevalier de la main d'argent.
Déclare que son frère, celui que je soupçonne fortement être le chevalier, a disparu depuis 5 ans. Il aimerai le retrouver et nous apporter son aide.

Le sous-lieutenant Endherion, lui a conseillé de faire la demande pour savoir de quoi nous accusions son frère.

Je ne peux m'empecher d'avoir un regain de méfiance envers cet homme.

par Endherion Mar 13 Oct 2009 - 14:36

Dès que leur service s'interrompait, Endherion et Aldanne n'avaient qu'une hâte, presque une manie : s'équipant de pied en cap avec du matériel de pointe non homologué, ils usaient de leurs pierres de foyer pour se rendre en un clin d'œil dans les terres gelées du Norfendre. Là-bas ils étaient des combattants de seconde zone, presque des anonymes arrivés après le flot des innombrables aventuriers qui, isolément ou en groupes, avaient déjà largement pacifié à force d'acier, de lumière ou d'arcane les innombrables poches de résistance que le Roi-Liche avait opposé à l'inexorable avancée de l'Alliance. Néanmoins, à l'instar des liguiers qu'ils croisaient ici ou là au détour d'une taverne ou d'une auberge à la recherche d'un abri, ils s'occupaient ardemment à la réduction des ultimes forces du Fléau.

Leurs pérégrinations les avaient menés jusqu'au campement de la SPdA. La vénérable institution leur apparut rapidement comme une branche assez dure de la politique kaldorei, mais les druides étaient soumis à une pression incessante, un véritable harcèlement meurtrier de la part de braconniers sans scrupules et de pilleurs à l'esprit aussi étroit que leur avidité était grande. Cette situation excusait en grande partie l'extrémisme ambiant mais servait indirectement les deux paladins qui, à force d'oreilles coupées, entraient dans les bonnes grâces des grandes-oreilles. C'est un peu par accident que l'un de ces derniers remarqua la mutilation dont était victime la main des deux humains. D'abord suspicieux, il accepta (ou fit mine d'accepter) de croire qu'il ne s'agissait nullement d'une marque d'infâmie mais bel et bien du prix à payer dans la lutte contre le Fléau et ses sbires, lutte dans laquelle ils avaient conjointement perdu quelques... doigts, un chacun précisément.

Les druides s'entreregardèrent, puis se présentèrent à nouveau avec un sourire. L'échange qu'ils proposèrent ravit les deux aventuriers : un doigt contre des oreilles, beaucoup d'oreilles, mais pas assez de toutes façons pour couvrir le prix d'un tel rituel. D'aucuns auraient trouvé ça cher. Le paladin soupira de soulagement, ne serait-ce qu'en apprenant qu'une solution était possible. S'il fallait couper les oreilles d'assassins, alors il en ferait des colliers par double ou triple rangs ! et autant pour le doigt de sa soeur !

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