Exode d'une demi-sang
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Exode d'une demi-sang
Lune d'Argent, la nuit.
Une jeune femme encapuchonné quitte la cité pendant que la garde flâne, gardant contre elle un couffin avec un enfant endormi à l'intérieur et un baluchon sur le dos. Personne ne semble avoir remarqué sa fuite, du moins en apparence. Dans les ombres, une silhouette guette la jeune fuyarde sans intervenir.
Après un voyage assez long et difficile, la jeune femme eu le loisir de s'installer en Lordaeron, s'entichant d'un fermier et le suppliant de les garder, elle et son enfant. Ainsi commença la vie de Marie Heinegal et de sa jeune enfant : Ceralynde.
Une vie a cultiver la terre pendant plusieurs années, Ceralynde apprit la cuisine durant cette période et surtout, appris à cacher sa nature à demi-elfique. Quelques années ont passés dans le calme, Ceralynde commençait a manifester quelques dons pour la magie, mais n'attira pas l'attention sur elle pour autant, il faut dire que le Prince Arthas venait d'assassiner son père... Et ce fut le début de la débandade. La famille répondit à l'appel d'Isilien et forma la croisade Ecarlate.
Ce fut rude, chaque "recrue" devant passer par un interrogatoire afin de s'assurer qu'il n'était pas non mort, la jeune fille fut enfermée durant un mois, malgré son jeune âge, affaiblie par la perte du Puits, elle fut soignée d'urgence à sa sortie de confinement et fut affectée aux tâches ingrate, ne maitrisant ni la magie, ni les armes.
Puis, à l'âge de ses 16 ans, sa famille déménagea à la nouvelle Avalon, en vue de préparer l'Aube Cramoisie et investir le Norfendre.
Alors que la nécropole d'Achérus attaquait la ville, sa mère lui fut enlevée par un inquisiteur, pour être "interrogée". Cela ne prit pas longtemps avant qu'un groupe de soldats armé fit irruption pour arrêter la jeune fille et son père. Il tenta de résister mais, temps de guerre oblige, fut tué, transpercé par une lance. Le sang gicla sur le visage de la petite fille, acculée, terrifiée, elle prenait sa tête entre ses mains.
Tremblante, elle attendait le coup qui lui ôterait la vie... mais ce fut une autre giclée de sang, qui lui arriva dessus, elle releva la tête. Elle vit l'homme écarlate qui s'apprêtait a l'empaler elle aussi, sauf qu'une lame gravée de runes l'avait transpercé, les deux deux autres hommes tombèrent, mort également.
Le mystérieux homme sombre, a l'armure bleu nuit retira sa lame, laissant l'homme s'effondrer, puis se dirigea vers l'enfant.
Celle-ci releva la tête pour dévisager le chevalier.
"C'est l'heure de la moisson jeune fille..."
[...]
Deux ans ont passés suite à ce funeste évènement et bien des choses l'ont changés, un miracle diront certain, son corps meurtri guéri, son âme tourmentée partiellement apaisée, ce retour à la vie l'avait changé, la perte de ce sentiment de puissance, ce qui l'amena à la rechercher de nouveau... L'enfant est devenue une jeune femme capricieuse qui, recherchant toujours une certaine reconnaissance, le plus souvent de la mauvaise manière.
Ses rencontres récentes, sa "dernière" chance accordée par Hedwe et la perspective d'avoir sa famille tendent à la faire évoluer et à la rendre plus raisonnable... Chose qui est loin d'être aisée.
Dernière édition par Céralynde Elanande le Jeu 10 Juin 2010 - 10:33, édité 1 fois
Nihel Narendir- Citoyen
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Céralynde - Mélancolie
Faire semblant... C'était plus qu'une habitude chez elle, c'était un mode de vie, une façon d'être et de se faire respecter. Une façon de vivre, de survivre dans un monde qui ne laissait que peu de place à la faiblesse.
Ces derniers jours avaient été particulièrement éprouvant pour la jeune dame. Une véritable petite boule de nerfs qui perdait rapidement le contrôle d'elle-même. Malgré son talent à toujours garder une certaine mesure dans ses actes et paroles... Cette fois, elle n'y arrivait plus. Elle succombait aux affres des plaisirs éphémères et dangereux. Dangereux pour sa santé, pour celle de son enfant et pour ceux qui avaient confiance en elle.
Faire semblant, c'était une nécessitée, un besoin pour cette jeune dame catapultée Lieutenant avant même de s'en rendre compte, elle devait se montrer responsable, exemplaire, loyale. Comme tout officier de la garde du Roi, elle devait se montrer digne de ses prérogatives. Mais la vérité était que cela l'effrayait, cela la rebutait. La jeune dame était faites pour plus d'action et moins de parlotte. Elle ne s'est jamais vraiment soucié de ses hommes, seulement de ses proches.
-Il y a trop de monde dans cette ville pour que je puisse me soucier de tous...
Voilà ce qu'elle pensait au fond d'elle... Son empathie était limitée à quelques personnes... Il n'y avait qu'une poignée de personnes qui lui permettait de ne pas se sentir seule au sein de son travail :
-Lianrhyn, souvent accompagné de Veldrin. Le cuisinier peu bavard mais avec ce coté direct et protecteur qu'elle appréciait particulièrement
-Hëdwe, a qui elle devait sa place et sans doute plus... et qui a du en voir de toutes les couleurs.
-Leizen, qui a réussit l'exploit de la faire "changer", ou du moins qui lui a donné la volonté de paraitre tel qu'elle est aujourd'hui.
Mais parmi ses personnes, c'est Veldrin qui l'aidait à tenir le coup ces derniers jours. La jeune dame avait essuyé plus qu'elle ne pouvait encaisser et sa santé mentale déjà fragile se craquelait dangereusement. Certains n'y voyait sans doute aucune différence vu ses airs de folle qu'elle aime se donner... Mais quelques chose la rongeait encore... Si bien qu'elle se complaisait dans la solitude de sa maison vide au lieu d'aller chercher la quiétude et le réconfort dans le foyer d'une amie...
La Tenacité commençait à lui faire défaut.
Nihel Narendir- Citoyen
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Re: Exode d'une demi-sang
Lunatique...
Malgré tout, elle se réjouissait, elle se réjouissait car l'ombre de la guerre planait... Même si cela impliquait des blessés, des morts peut être. Mais une guerre contre les écarlates occulterait celle dans le Nord... Elle voulait agir, peut être précipiter les choses... Trop vite peut-être.
Si elle pouvait apporter sa contribution à la guerre dans le nord, surtout si cette contribution pouvait mener à la victoire de Berce-Âme, pourquoi ne pas en profiter ?
Un écarlate est un écarlate, qu'il soit de l'Enclave, de Purification ou de la Croisade, du rouge est du rouge et une bavure est vite arrivée en temps de guerre. Ces chiens osaient recruter au sein de la Cité, ils osaient prétendre agir au nom de l'Alliance.
Llorente prêche la Lumière en maniant les Ombres... Et bientôt, Fëarielle respecterait les Trois Vertus ? Quelle hypocrisie malsaine. Ses mots sont ceux d'un serpent, sa manière d'agir est celle d'un serpent. Cet homme est tout aussi détestable que ce Dresseur de Lordaeron paradant en Austrivage avec ses chiens, toujours à aboyer à la gloire de la Lumière et de Lordaeron, à croire qu'ils ont été dressés pour ça au détriment de toute autre capacité intellectuelle.
Mais elle n'était pas objective... Oh que non... Sa haine d'Austrivage est sans doute la chose qu'elle a le plus entretenue durant ces dernières années, elle a beau changer, certaines choses ne changent jamais... Et cette haine restait, elle ne savait même plus pourquoi. Un vague souvenir de propos impétueux peut être... Ou bien autre chose de plus profond... Qu'elle ne pouvait pardonner.
Mais la guerre allait revenir et balayer tout cela... Il ne lui restait plus qu'à trouver un lien entre les brebis galeuse de Taelis, survivants d'Âtreval et ces chiens se pavanant à la Lumière enveloppé dans leur linceul d'ombre que sont les membres de l'Enclave.
Son état lui interdisait peut être les combats trop direct, mais ce genre de choses restaient dans ses cordes. Elle se mit à écrire une courte missive, souriant légèrement.
Malgré tout, elle se réjouissait, elle se réjouissait car l'ombre de la guerre planait... Même si cela impliquait des blessés, des morts peut être. Mais une guerre contre les écarlates occulterait celle dans le Nord... Elle voulait agir, peut être précipiter les choses... Trop vite peut-être.
Si elle pouvait apporter sa contribution à la guerre dans le nord, surtout si cette contribution pouvait mener à la victoire de Berce-Âme, pourquoi ne pas en profiter ?
Un écarlate est un écarlate, qu'il soit de l'Enclave, de Purification ou de la Croisade, du rouge est du rouge et une bavure est vite arrivée en temps de guerre. Ces chiens osaient recruter au sein de la Cité, ils osaient prétendre agir au nom de l'Alliance.
Llorente prêche la Lumière en maniant les Ombres... Et bientôt, Fëarielle respecterait les Trois Vertus ? Quelle hypocrisie malsaine. Ses mots sont ceux d'un serpent, sa manière d'agir est celle d'un serpent. Cet homme est tout aussi détestable que ce Dresseur de Lordaeron paradant en Austrivage avec ses chiens, toujours à aboyer à la gloire de la Lumière et de Lordaeron, à croire qu'ils ont été dressés pour ça au détriment de toute autre capacité intellectuelle.
Mais elle n'était pas objective... Oh que non... Sa haine d'Austrivage est sans doute la chose qu'elle a le plus entretenue durant ces dernières années, elle a beau changer, certaines choses ne changent jamais... Et cette haine restait, elle ne savait même plus pourquoi. Un vague souvenir de propos impétueux peut être... Ou bien autre chose de plus profond... Qu'elle ne pouvait pardonner.
Mais la guerre allait revenir et balayer tout cela... Il ne lui restait plus qu'à trouver un lien entre les brebis galeuse de Taelis, survivants d'Âtreval et ces chiens se pavanant à la Lumière enveloppé dans leur linceul d'ombre que sont les membres de l'Enclave.
Son état lui interdisait peut être les combats trop direct, mais ce genre de choses restaient dans ses cordes. Elle se mit à écrire une courte missive, souriant légèrement.
Nihel Narendir- Citoyen
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Re: Exode d'une demi-sang
Le lotus précédemment laissé s’était desséché, les vents de la guerre soufflaient de nouveau sur la région et la jeune fille ne prenait plus le temps de visiter ce monument dédié à la mort…
Après une longue absence, elle revint. Son humeur était assez inhabituelle, plus lunatique peut être. Mais elle revint, déposant le lotus en un geste rituel et s’installant face à la stèle. Une lueur de folie dans le regard, mais rien de plus que d’habitude. Elle maudissait ce bleu qui avait profité d’elle à un moment où elle était fragile, elle maudissait également cette maudite poudre qu’elle s’apprêtait à inhaler.
Son expression changea rapidement, passant d’une nervosité maladive à un calme paisible, ornée d’un petit sourire.
« Ma fille… »
La jeune femme sursauta, regardant un peu partout autour d’elle, soudainement livide, mais il n’y avait rien d’autre que le vent sec qui lui soufflait au visage. Etait-ce une illusion ? Sans doute, la guerre avait éveillé les âmes enchainée à cette terre et il ne faisait nulle doute que sa mère était parmi elles.
« Ma fille… »
Elle se méfiait, empoignant sa lame elle se dirigea lentement vers l’origine de la voix qui ne semblait pas vouloir se taire, s’accentuant à chaque pas de la jeune femme, de plus en plus sur ses gardes. Elle crut apercevoir une silhouette diffuse, non, deux. Deux silhouettes semblant discuter, elle ne voyait pas encore très bien, ou bien ne voulait pas voir. La voix devenait claire, comme si la « présence » était juste à côté, charmante, enivrante malgré le timbre inquiet.
« Qu’es-tu devenue ? Que me forces-tu à faire ? »
Elle reprit lentement son avancée vers les silhouettes qui restaient floues malgré la distance qui diminuait, l’atmosphère était devenue lourde, le paysage trouble, mais elle ne semblait pas s’en rendre compte, continuant son avancée avec sa curiosité déplacée. Elle voulait savoir ce qu’était ces silhouettes, même si elle le savait déjà, elle espérait sans doute se tromper.
« Puisse la Lumière te bercer, mon enfant… Pardonne-moi d’avoir failli »
Elle se stoppa net, les deux silhouettes avaient cessé leur discussion pour laisser place aux armes. L’une des deux se retrouvant inondée de lumière elle ne tarda pas à riposter par une violente estocade.
« Arrêtez !! »
L’énergie du désespoir, Céralynde se rua vers les silhouettes, mais la distance entre elles ne semblaient pas se réduire, tandis que le combat faisait rage sous ses yeux, son propre combat. Il ne fallu pas longtemps au Chevalier pour en finir avec la prêtresse de la Lumière, la congelant totalement avant de la briser d’un coup de poing meurtrier.
Ceralynde voulu crier, mais aucun son ne sorti, se tenant sur ses jambes devenue tremblantes, ses genoux s’entrechoquaient de rage… Elle se revoyait, cet acte impardonnable, et elle le revivait. Pourquoi maintenant ? Pourquoi tout court ? Pour toute réponse, l’image du Chevalier, cheveux sombre aux reflets bleutés et yeux bleus étincelants, avançait vers elle d’un pas lent.
« J’ai fais ce que tu désirais, laisse moi continuer à assouvir tes désirs… »
La voix était douce, presque protectrice, le temps d’une légère absence et la silhouette se retrouvait au corps à corps, murmurant presque.
« Il faut finir le travail… »
Un goût bizarre se faisait sentir, un goût connu, elle retint une envie de régurgiter, amenant à la place deux doigts à sa bouche, se palpant les lèvres…
« Du sang.. ? »
Ses doigts étaient rougis par le liquide, elle baissa doucement la tête pour apercevoir une lame au travers de son cœur. Aucune douleur, la plaie était déjà gelée de même que ses sensations.
Rapidement sa tête tournait, elle se retrouvait prise de vertiges et sentait le froid l’envahir peu à peu… S’effondrant face contre terre, elle sentait l’obscurité venir et le froid l’envahir…
« ‘chier… »
Alors que le monde s’éteignait, elle put encore entendre des murmures, sans distinguer de mots. Puis, un éclat de rire sarcastique, qui importait peu au final… L’obscurité.. Le repos…
Elle se réveilla en sursaut, en sueur. Elle s’était endormi sur son établi… Il restait un peu de poudre sur le côté et quelques morceaux de viandes séchés. Tout était toujours aussi vide. Elle s’affala de nouveau sur son établi, faisant courir son doigt en cercle le long du bois, encore un peu dans le gaze.
Une sensation désagréable venait la titiller, portant machinalement ses doigts à ses lèvres, elle remarque un peu de sang. Elle s’essuya rapidement avec un chiffon qui trainait et râla un bon coup, fidèle à elle-même.
« 14 heure… Tu es totalement décalée ma pauvre… »
Elle se préparait doucement pour son service de ce soir, essayant de chasser ce rêve de son esprit.
« La prise d’une ville hein… On va s’amuser. »
Après une longue absence, elle revint. Son humeur était assez inhabituelle, plus lunatique peut être. Mais elle revint, déposant le lotus en un geste rituel et s’installant face à la stèle. Une lueur de folie dans le regard, mais rien de plus que d’habitude. Elle maudissait ce bleu qui avait profité d’elle à un moment où elle était fragile, elle maudissait également cette maudite poudre qu’elle s’apprêtait à inhaler.
Son expression changea rapidement, passant d’une nervosité maladive à un calme paisible, ornée d’un petit sourire.
« Ma fille… »
La jeune femme sursauta, regardant un peu partout autour d’elle, soudainement livide, mais il n’y avait rien d’autre que le vent sec qui lui soufflait au visage. Etait-ce une illusion ? Sans doute, la guerre avait éveillé les âmes enchainée à cette terre et il ne faisait nulle doute que sa mère était parmi elles.
« Ma fille… »
Elle se méfiait, empoignant sa lame elle se dirigea lentement vers l’origine de la voix qui ne semblait pas vouloir se taire, s’accentuant à chaque pas de la jeune femme, de plus en plus sur ses gardes. Elle crut apercevoir une silhouette diffuse, non, deux. Deux silhouettes semblant discuter, elle ne voyait pas encore très bien, ou bien ne voulait pas voir. La voix devenait claire, comme si la « présence » était juste à côté, charmante, enivrante malgré le timbre inquiet.
« Qu’es-tu devenue ? Que me forces-tu à faire ? »
Elle reprit lentement son avancée vers les silhouettes qui restaient floues malgré la distance qui diminuait, l’atmosphère était devenue lourde, le paysage trouble, mais elle ne semblait pas s’en rendre compte, continuant son avancée avec sa curiosité déplacée. Elle voulait savoir ce qu’était ces silhouettes, même si elle le savait déjà, elle espérait sans doute se tromper.
« Puisse la Lumière te bercer, mon enfant… Pardonne-moi d’avoir failli »
Elle se stoppa net, les deux silhouettes avaient cessé leur discussion pour laisser place aux armes. L’une des deux se retrouvant inondée de lumière elle ne tarda pas à riposter par une violente estocade.
« Arrêtez !! »
L’énergie du désespoir, Céralynde se rua vers les silhouettes, mais la distance entre elles ne semblaient pas se réduire, tandis que le combat faisait rage sous ses yeux, son propre combat. Il ne fallu pas longtemps au Chevalier pour en finir avec la prêtresse de la Lumière, la congelant totalement avant de la briser d’un coup de poing meurtrier.
Ceralynde voulu crier, mais aucun son ne sorti, se tenant sur ses jambes devenue tremblantes, ses genoux s’entrechoquaient de rage… Elle se revoyait, cet acte impardonnable, et elle le revivait. Pourquoi maintenant ? Pourquoi tout court ? Pour toute réponse, l’image du Chevalier, cheveux sombre aux reflets bleutés et yeux bleus étincelants, avançait vers elle d’un pas lent.
« J’ai fais ce que tu désirais, laisse moi continuer à assouvir tes désirs… »
La voix était douce, presque protectrice, le temps d’une légère absence et la silhouette se retrouvait au corps à corps, murmurant presque.
« Il faut finir le travail… »
Un goût bizarre se faisait sentir, un goût connu, elle retint une envie de régurgiter, amenant à la place deux doigts à sa bouche, se palpant les lèvres…
« Du sang.. ? »
Ses doigts étaient rougis par le liquide, elle baissa doucement la tête pour apercevoir une lame au travers de son cœur. Aucune douleur, la plaie était déjà gelée de même que ses sensations.
Rapidement sa tête tournait, elle se retrouvait prise de vertiges et sentait le froid l’envahir peu à peu… S’effondrant face contre terre, elle sentait l’obscurité venir et le froid l’envahir…
« ‘chier… »
Alors que le monde s’éteignait, elle put encore entendre des murmures, sans distinguer de mots. Puis, un éclat de rire sarcastique, qui importait peu au final… L’obscurité.. Le repos…
Elle se réveilla en sursaut, en sueur. Elle s’était endormi sur son établi… Il restait un peu de poudre sur le côté et quelques morceaux de viandes séchés. Tout était toujours aussi vide. Elle s’affala de nouveau sur son établi, faisant courir son doigt en cercle le long du bois, encore un peu dans le gaze.
Une sensation désagréable venait la titiller, portant machinalement ses doigts à ses lèvres, elle remarque un peu de sang. Elle s’essuya rapidement avec un chiffon qui trainait et râla un bon coup, fidèle à elle-même.
« 14 heure… Tu es totalement décalée ma pauvre… »
Elle se préparait doucement pour son service de ce soir, essayant de chasser ce rêve de son esprit.
« La prise d’une ville hein… On va s’amuser. »
Nihel Narendir- Citoyen
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Re: Exode d'une demi-sang
La guerre, elle était là finalement. La décision était tombée, les préparatifs allaient commencer. Les officiers étaient tous talentueux dans leur domaine et les soldats étaient vaillant et déterminé, le succès d’Âtreval la confortait dans cette idée et cela la déprimait profondément. Elle ne savait pas quoi faire, mais elle savait ce qu’il ferait à sa place s’imaginant sa réaction si elle venait l’avertir…
« Pars maintenant, je ne laisserai pas un ennemi mettre pied sur nos terres »
Oui, sans doute quelque chose dans le genre, elle savait qu’il la considérerait comme ennemie après ça… Sans doute pour lui faciliter le choix, sans doute car il savait à quel point sa fille était instable.
D’ailleurs, elle se savait qu'on la surveillerait, c'était une certitude, Leizen ne manquerait pas de la rappeler à l’ordre au moindre écart, même hors service. Mais elle avait Towann avec elle, le complice idéal… Complice, mais pour quoi ? Son père refuserait de toute façon toute aide qu’elle proposerait… Penchée sur son balcon, elle réfléchissait à une solution, fixant les patrouilleurs de nuit qui effectuait leur ronde.
« Protéger Leizen, protéger mon père… Faire les deux, c’est trahir les deux… »
Une fois de plus, elle se retrouvait face à son pire ennemi : Le choix… Leizen lui dirait qu’il n’y a pas de choix à faire, que celui-ci est évident au vue des couleurs qu’elle porte… Mais son avis sur la question n’était pas le même… Au rythme où vont les choses, son père risque de nouveau d’être tué et elle ne voulait pas revivre ça… Tout cela n’était même pas le fait de la rédemption qu’elle se plaisait à haïr, mais de ces chiens rouge qui ne sont en aucun cas, alliés.
« Ce ne sont pas nos alliés… Nous n’avons aucune obligation envers eux, cela avait commencé avec eux et cela finirait avec eux. »
Elle ne trahirait ni Leizen, ni son père… Il était temps de reprendre quelques « bonnes » habitudes, même si son plan premier était un échec total, Hëdwe lui ayant fait un sermon édifiant, celui qu’elle avait en tête ne pouvait que réussir et rien ne pourrait lui être reproché tant qu’elle serait dans la légalité. Et pour cette fois, elle ne prévoyait pas de sortir du cadre de la loi.
« Pars maintenant, je ne laisserai pas un ennemi mettre pied sur nos terres »
Oui, sans doute quelque chose dans le genre, elle savait qu’il la considérerait comme ennemie après ça… Sans doute pour lui faciliter le choix, sans doute car il savait à quel point sa fille était instable.
D’ailleurs, elle se savait qu'on la surveillerait, c'était une certitude, Leizen ne manquerait pas de la rappeler à l’ordre au moindre écart, même hors service. Mais elle avait Towann avec elle, le complice idéal… Complice, mais pour quoi ? Son père refuserait de toute façon toute aide qu’elle proposerait… Penchée sur son balcon, elle réfléchissait à une solution, fixant les patrouilleurs de nuit qui effectuait leur ronde.
« Protéger Leizen, protéger mon père… Faire les deux, c’est trahir les deux… »
Une fois de plus, elle se retrouvait face à son pire ennemi : Le choix… Leizen lui dirait qu’il n’y a pas de choix à faire, que celui-ci est évident au vue des couleurs qu’elle porte… Mais son avis sur la question n’était pas le même… Au rythme où vont les choses, son père risque de nouveau d’être tué et elle ne voulait pas revivre ça… Tout cela n’était même pas le fait de la rédemption qu’elle se plaisait à haïr, mais de ces chiens rouge qui ne sont en aucun cas, alliés.
« Ce ne sont pas nos alliés… Nous n’avons aucune obligation envers eux, cela avait commencé avec eux et cela finirait avec eux. »
Elle ne trahirait ni Leizen, ni son père… Il était temps de reprendre quelques « bonnes » habitudes, même si son plan premier était un échec total, Hëdwe lui ayant fait un sermon édifiant, celui qu’elle avait en tête ne pouvait que réussir et rien ne pourrait lui être reproché tant qu’elle serait dans la légalité. Et pour cette fois, elle ne prévoyait pas de sortir du cadre de la loi.
Nihel Narendir- Citoyen
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Nom de famille: Narendir
Re: Exode d'une demi-sang
Fautive…
Elle n’a pas pu sauver son frère, au contraire, elle leur à livré plus soumis que jamais. Il l’avait prévenue, mais elle n’a pas écouté. Elle n’écoute jamais, mais cette fois, cette erreur risquait de lui coûter.
Elle ne savait pas ce qu’ils lui avaient fait, elle avait mal, elle était faible, elle était impuissante. Mais ils sont venu la tirer de ce cauchemar, un bref moment de répit, quelqu’un les aida à la faire sortir, quelqu’un les aida à s’enfuir… Mais pas bien loin.
Fautive,
Elle était un poids que l’on trainait, incapable de se déplacer tant la douleur était vive, victime de crise de hurlements, de panique. C’était son mari qui la transportait, la soutenait, la calmait. Doucement elle se remit, parvenait à se déplacer malgré sa faiblesse, malgré sa douleur. Elle refusait d’être un poids, elle refusait d’être impotente. Malgré cet état de faiblesse, le couple se rendit sur les rives d’un petit lac, non loin de Shattrath, admirant la vue avant de rentrer en ville.
Ils ne rentrèrent pas en ville. Du moins… Elle ne rentra pas en ville. Attaqués et mis à mal par un nécromant et une guerrière, ils furent rapidement défait. A ses yeux, cette déchéance était due à sa faiblesse. Elle aurait du se défendre, elle aurait du combattre, mais son corps fragile n’avait pas pu. Towann est tombé, la protégeant du mieux qu’il put, mais il faillit.
Fautive,
Elle avait entrainé son mari dans un guêpier, ils exerçaient un chantage odieux, mais elle ne céda pas, prête à mourir pour protéger son enfant, prête à le tuer pour éviter qu’il leur revienne, car ces scientifiques fous le voulait lui aussi, prétextant un manque de « sujets ». Ils ne l’auront pas. Elle a fauté, mais jamais elle ne commettra le crime de vendre son enfant pour sauver sa vie, quitte à mourir avec lui.
Alors, ils menacèrent de s’en prendre à Towann, lui laissant le choix entre elle ou lui.
Ce fut lui. Il se sacrifia pour protéger sa femme et son enfant, acte louable, mais ces fous ne l’entendaient pas de cette oreille. Céralynde ne fut pas libérée, elle assista à l’horrible expérience sur son mari, elle assista à sa résistance, à sa défiance, il avait clairement la volonté de les protéger. Mais face à une telle magie, la volonté ne faisait pas tout.
L’honneur,
Celui d’une mère, celui d’une femme, c’était tout ce qui lui restait. Ils la maintenaient captive, espérant la faire céder, lui proposant de sauver son enfant contre sa propre servitude. Mais elle refusa, elle refusa pour éviter de rendre vain le sacrifice de son mari. Elle refusait de se nourrir, elle refusait de regarder ses geôliers, elle refusait même de se vêtir, déchirant ses habits dans la nuit pour se retrouver nue. Malgré sa situation, elle ne put s’empêcher un léger sourire levant les yeux au ciel, visible au travers du champ d’isolement.
« Père, j’espère que tu es fier de ta fille… Tu l’as forgée dans les matériaux les plus robustes. Mais même ainsi, une arme s’émousse et finit par se briser.»
Elle laissa croire à ses geôliers qu’elle réfléchissait à leur offre, mais pour elle, la décision était prise… Au petit matin, elle demanda à ses hôtes du papier pour écrire une lettre…
Elle n’a pas pu sauver son frère, au contraire, elle leur à livré plus soumis que jamais. Il l’avait prévenue, mais elle n’a pas écouté. Elle n’écoute jamais, mais cette fois, cette erreur risquait de lui coûter.
Elle ne savait pas ce qu’ils lui avaient fait, elle avait mal, elle était faible, elle était impuissante. Mais ils sont venu la tirer de ce cauchemar, un bref moment de répit, quelqu’un les aida à la faire sortir, quelqu’un les aida à s’enfuir… Mais pas bien loin.
Fautive,
Elle était un poids que l’on trainait, incapable de se déplacer tant la douleur était vive, victime de crise de hurlements, de panique. C’était son mari qui la transportait, la soutenait, la calmait. Doucement elle se remit, parvenait à se déplacer malgré sa faiblesse, malgré sa douleur. Elle refusait d’être un poids, elle refusait d’être impotente. Malgré cet état de faiblesse, le couple se rendit sur les rives d’un petit lac, non loin de Shattrath, admirant la vue avant de rentrer en ville.
Ils ne rentrèrent pas en ville. Du moins… Elle ne rentra pas en ville. Attaqués et mis à mal par un nécromant et une guerrière, ils furent rapidement défait. A ses yeux, cette déchéance était due à sa faiblesse. Elle aurait du se défendre, elle aurait du combattre, mais son corps fragile n’avait pas pu. Towann est tombé, la protégeant du mieux qu’il put, mais il faillit.
Fautive,
Elle avait entrainé son mari dans un guêpier, ils exerçaient un chantage odieux, mais elle ne céda pas, prête à mourir pour protéger son enfant, prête à le tuer pour éviter qu’il leur revienne, car ces scientifiques fous le voulait lui aussi, prétextant un manque de « sujets ». Ils ne l’auront pas. Elle a fauté, mais jamais elle ne commettra le crime de vendre son enfant pour sauver sa vie, quitte à mourir avec lui.
Alors, ils menacèrent de s’en prendre à Towann, lui laissant le choix entre elle ou lui.
Ce fut lui. Il se sacrifia pour protéger sa femme et son enfant, acte louable, mais ces fous ne l’entendaient pas de cette oreille. Céralynde ne fut pas libérée, elle assista à l’horrible expérience sur son mari, elle assista à sa résistance, à sa défiance, il avait clairement la volonté de les protéger. Mais face à une telle magie, la volonté ne faisait pas tout.
L’honneur,
Celui d’une mère, celui d’une femme, c’était tout ce qui lui restait. Ils la maintenaient captive, espérant la faire céder, lui proposant de sauver son enfant contre sa propre servitude. Mais elle refusa, elle refusa pour éviter de rendre vain le sacrifice de son mari. Elle refusait de se nourrir, elle refusait de regarder ses geôliers, elle refusait même de se vêtir, déchirant ses habits dans la nuit pour se retrouver nue. Malgré sa situation, elle ne put s’empêcher un léger sourire levant les yeux au ciel, visible au travers du champ d’isolement.
« Père, j’espère que tu es fier de ta fille… Tu l’as forgée dans les matériaux les plus robustes. Mais même ainsi, une arme s’émousse et finit par se briser.»
Elle laissa croire à ses geôliers qu’elle réfléchissait à leur offre, mais pour elle, la décision était prise… Au petit matin, elle demanda à ses hôtes du papier pour écrire une lettre…
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Céralynde - Prudence
Prudence,
Elle n’aimait pas ce nom, tant il lui évoquait cet individu. Mais au delà de la signification symbolique qu’avait ce mot pour elle, on pouvait dire qu’elle faisait preuve, en ce moment, d’une prudence toute relative.
Elle ne cherchait plus à faire le mur, préconisait la fuite au lieu de l’affrontement et prenait ses précautions pour être discrète. Elle avait prit de la potion de sommeil sans rêve pour calmer ses terreurs, pour ne plus le revoir. Elle avait demandé à Veldrin d’altérer sa mémoire, retirer tout ce qui pourrait la freiner car, même si les runes n’avaient pas fonctionnées, elle était asservie par une des méthodes les plus efficaces, son amour.
Elle l’avait vu et avait manqué à tous les principes de sécurité… Il s’était approché, elle ne bougea pas, il lui prit les mains, elle ne se déroba pas, il approcha le visage, elle l’embrassa, d’autant plus passionnément que le risque était réel. Elle voulut se reculer, elle voulu se dérober, elle voulut le frapper. Mais elle le traita avec douceur et tira une triste leçon de la rencontre : Elle était incapable de se défendre correctement face à lui. Elle pensait qu’elle aurait un coup d’avance car il ne la frapperait pas, mais en cas d’affrontement, en l’état actuel des choses, il aurait un coup d’avance car elle ne saurait se défendre.
Il lui fallait oublier tout cela, il lui fallait le retirer et le garder précieusement pour lorsque ce sera terminé, elle avait confiance en Veldrin pour ça.
Il lui fallait se changer les idées, penser à autres chose, à ces artefacts nordique, à Lann’, qui lui a aimablement expliqué comment neutraliser quelqu’un, à Saig, l’équivalent masculin de Leizen qu’elle imaginait parfaitement en marin semi-bourgeois maniéré et pensait surtout à son avenir… A son petit… Les mots de son père lui trottait encore dans la tête
« Protège ton petit …»
Oui, il fallait protéger son avenir.
Elle n’aimait pas ce nom, tant il lui évoquait cet individu. Mais au delà de la signification symbolique qu’avait ce mot pour elle, on pouvait dire qu’elle faisait preuve, en ce moment, d’une prudence toute relative.
Elle ne cherchait plus à faire le mur, préconisait la fuite au lieu de l’affrontement et prenait ses précautions pour être discrète. Elle avait prit de la potion de sommeil sans rêve pour calmer ses terreurs, pour ne plus le revoir. Elle avait demandé à Veldrin d’altérer sa mémoire, retirer tout ce qui pourrait la freiner car, même si les runes n’avaient pas fonctionnées, elle était asservie par une des méthodes les plus efficaces, son amour.
Elle l’avait vu et avait manqué à tous les principes de sécurité… Il s’était approché, elle ne bougea pas, il lui prit les mains, elle ne se déroba pas, il approcha le visage, elle l’embrassa, d’autant plus passionnément que le risque était réel. Elle voulut se reculer, elle voulu se dérober, elle voulut le frapper. Mais elle le traita avec douceur et tira une triste leçon de la rencontre : Elle était incapable de se défendre correctement face à lui. Elle pensait qu’elle aurait un coup d’avance car il ne la frapperait pas, mais en cas d’affrontement, en l’état actuel des choses, il aurait un coup d’avance car elle ne saurait se défendre.
Il lui fallait oublier tout cela, il lui fallait le retirer et le garder précieusement pour lorsque ce sera terminé, elle avait confiance en Veldrin pour ça.
Il lui fallait se changer les idées, penser à autres chose, à ces artefacts nordique, à Lann’, qui lui a aimablement expliqué comment neutraliser quelqu’un, à Saig, l’équivalent masculin de Leizen qu’elle imaginait parfaitement en marin semi-bourgeois maniéré et pensait surtout à son avenir… A son petit… Les mots de son père lui trottait encore dans la tête
« Protège ton petit …»
Oui, il fallait protéger son avenir.
Nihel Narendir- Citoyen
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Re: Exode d'une demi-sang
-Tu m'as raté sale cav' !
Le cri résonna en Elwynn, accompagnant le fracas de l'eau contre la roche. Il était tard, très tard. Le Lieutenant ou plutôt Ceralynde ne dormait pas, elle ne pouvait pas. Elle n'y arrivait pas. Quand elle fermait les yeux, elle la revoyait, elle l'entendait.
-Manquement au devoir, faites ce qu'il faut Commandant.
Puis la voix de Dji'.
-Commandant ? c'est pas gentil de faire pleurer le Major.
Elle avait décidé d'aller jusqu'au bout, elle avait gagné en détermination, en volonté, elle avait revu le sens de ses priorités, devenait une bonne garde... Mais cela la rongeait.
La culpabilité la rongeait, sa faute, sans doute les vieilles habitudes de destructions qui revenaient... Détruire sa propre vie, détruire le nid paisible qu'elle s'était construit. Quelle idiotie, il lui suffisait de se taire, il lui aurait suffit de ne rien dire, de continuer à sourire. Mais pas cette fois.
Pas cette fois, elle avait choisi de le dire, de le dire pour montrer son honnêteté, pour continuer sur sa ligne de conduite. Elle ne voulait plus fuir ses fautes, elle ne voulait plus fuir ses responsabilités. Elle devait assumer.
"J'ai menti dans mon rapport sur le Berceau de l'Hiver, Nilawhil s'est présenté sous l'appellation de "Mauvais Présage" et m'a proposé d'invoquer Soliel si je pouvais réunir une "force de frappe" suffisante pour faire rouler sa tête... Donc demander l'aide d'alliés pour... en finir avec elle."
Cet aveu avait scellé son amitié avec Leizen et probablement son avenir. Elle s'était détruite en même temps que ce lien qu'elle avait si solidement consolidé.
Elle voulait paraitre honnête, elle n'a fait que paraitre traître. Il lui fallait encore apprendre bien des choses.
Le cri résonna en Elwynn, accompagnant le fracas de l'eau contre la roche. Il était tard, très tard. Le Lieutenant ou plutôt Ceralynde ne dormait pas, elle ne pouvait pas. Elle n'y arrivait pas. Quand elle fermait les yeux, elle la revoyait, elle l'entendait.
-Manquement au devoir, faites ce qu'il faut Commandant.
Puis la voix de Dji'.
-Commandant ? c'est pas gentil de faire pleurer le Major.
Elle avait décidé d'aller jusqu'au bout, elle avait gagné en détermination, en volonté, elle avait revu le sens de ses priorités, devenait une bonne garde... Mais cela la rongeait.
La culpabilité la rongeait, sa faute, sans doute les vieilles habitudes de destructions qui revenaient... Détruire sa propre vie, détruire le nid paisible qu'elle s'était construit. Quelle idiotie, il lui suffisait de se taire, il lui aurait suffit de ne rien dire, de continuer à sourire. Mais pas cette fois.
Pas cette fois, elle avait choisi de le dire, de le dire pour montrer son honnêteté, pour continuer sur sa ligne de conduite. Elle ne voulait plus fuir ses fautes, elle ne voulait plus fuir ses responsabilités. Elle devait assumer.
"J'ai menti dans mon rapport sur le Berceau de l'Hiver, Nilawhil s'est présenté sous l'appellation de "Mauvais Présage" et m'a proposé d'invoquer Soliel si je pouvais réunir une "force de frappe" suffisante pour faire rouler sa tête... Donc demander l'aide d'alliés pour... en finir avec elle."
Cet aveu avait scellé son amitié avec Leizen et probablement son avenir. Elle s'était détruite en même temps que ce lien qu'elle avait si solidement consolidé.
Elle voulait paraitre honnête, elle n'a fait que paraitre traître. Il lui fallait encore apprendre bien des choses.
Nihel Narendir- Citoyen
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Re: Exode d'une demi-sang
Déséquilibrée,
Elle n'était pas folle mais devait retrouver un "équilibre" qui avait été troublé par son vécu. Elle avait tout raconté, elle avait vidé son sac...
Sur tout, sur la manière dont elle a vécu le décès de son père, sur la manière dont elle a tenté d'agir, sur la manière dont elle a été traité à Zeramas après ce décès.
Sujet d'expérience, objet de détente, cible des jeux sadique et des fantasmes dépravés de ses geôliers, de sa geôlière... Une jeune fille de chair valait sans doute mieux que ces goules qui flânaient. Celle qu'elle appelait sa thérapeute l'avait écouté, elle l'écoutait toujours et au fond, c'est tout ce dont elle avait besoin. De l'écoute.
Elle s'améliorait, Egoniss le lui a dit. Elle s'améliorait mais pourtant... Elle avait l'impression que rien ne changeait réellement, les citoyens, les prisonniers, tout se passait de la même manière. On lui proposa un congé, elle accepta.
Le Loch, une large étendue d'eau, une faune variée et surtout, le calme. Pouvoir réfléchir en paix à tout ce qui lui avait été dit et faire de son mieux pour "retrouver un équilibre". Ce n'était pas une psychopathe, ce n'était pas une folle, juste une enfant troublée qui devait se retrouver.
Mais qu'est un fou sinon quelqu'un de déséquilibré ? Qu'est-ce qu'un psychopathe sinon quelqu'un de déséquilibré ? Elle chassa rapidement ces interrogations dérangeante de son esprit, se laissant aller au calme de la région. Elle aimait nager, elle aimait chasser, elle aimait flâner au bord de l'eau... Le lieu était idéal, bien plus calme que les chutes d'Elwynn, sans communicateur dans lequel on entendant parfois des braillements désagréable, sans rien.
Elle chassait pour se nourrir, le sanglier, l'ours ou le crocilisque. Sans magie, simplement à la lame pour ne pas dénaturer la viande. Elle dépeçait la bête, assez salement, préparait un feu et cuisinais... Elle se lavait à l'eau du Loch, y lavait ses vêtements. Nageait également jusqu'aux îles du centre puis revenait. Souvenirs d'une époque révolue, souvenirs des temps passé où elle apprit à se débrouiller, à exécute les tâches "ménagères". La cuisine, le rangement, nettoyer les plats, les vêtements, lustrer, polir, entretenir son arme, pêcher... Toutes ces tâches qui lui rappelait des souvenirs... Ni bon ni mauvais, juste des souvenirs.
Elle revint vite à la réalité, souriant légèrement. Cette vie "normale" qu'elle avait toujours souhaité lui tendait les bras... Il ne lui restait qu'à la saisir même si quelque chose l'entravait encore...
Elle n'était pas folle mais devait retrouver un "équilibre" qui avait été troublé par son vécu. Elle avait tout raconté, elle avait vidé son sac...
Sur tout, sur la manière dont elle a vécu le décès de son père, sur la manière dont elle a tenté d'agir, sur la manière dont elle a été traité à Zeramas après ce décès.
Sujet d'expérience, objet de détente, cible des jeux sadique et des fantasmes dépravés de ses geôliers, de sa geôlière... Une jeune fille de chair valait sans doute mieux que ces goules qui flânaient. Celle qu'elle appelait sa thérapeute l'avait écouté, elle l'écoutait toujours et au fond, c'est tout ce dont elle avait besoin. De l'écoute.
Elle s'améliorait, Egoniss le lui a dit. Elle s'améliorait mais pourtant... Elle avait l'impression que rien ne changeait réellement, les citoyens, les prisonniers, tout se passait de la même manière. On lui proposa un congé, elle accepta.
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Le Loch, une large étendue d'eau, une faune variée et surtout, le calme. Pouvoir réfléchir en paix à tout ce qui lui avait été dit et faire de son mieux pour "retrouver un équilibre". Ce n'était pas une psychopathe, ce n'était pas une folle, juste une enfant troublée qui devait se retrouver.
Mais qu'est un fou sinon quelqu'un de déséquilibré ? Qu'est-ce qu'un psychopathe sinon quelqu'un de déséquilibré ? Elle chassa rapidement ces interrogations dérangeante de son esprit, se laissant aller au calme de la région. Elle aimait nager, elle aimait chasser, elle aimait flâner au bord de l'eau... Le lieu était idéal, bien plus calme que les chutes d'Elwynn, sans communicateur dans lequel on entendant parfois des braillements désagréable, sans rien.
Elle chassait pour se nourrir, le sanglier, l'ours ou le crocilisque. Sans magie, simplement à la lame pour ne pas dénaturer la viande. Elle dépeçait la bête, assez salement, préparait un feu et cuisinais... Elle se lavait à l'eau du Loch, y lavait ses vêtements. Nageait également jusqu'aux îles du centre puis revenait. Souvenirs d'une époque révolue, souvenirs des temps passé où elle apprit à se débrouiller, à exécute les tâches "ménagères". La cuisine, le rangement, nettoyer les plats, les vêtements, lustrer, polir, entretenir son arme, pêcher... Toutes ces tâches qui lui rappelait des souvenirs... Ni bon ni mauvais, juste des souvenirs.
Un grognement sourd résonna dans la pénombre d'une petite chambre, la silhouette d'un homme assez corpulent venait tirer les rideaux et arracher les couvertures dans lesquelles se blottissait une jeune fille.
-Assez dormi petite, debout !
La voix était stricte, pas comme celle d'un père donnant une instruction à un enfant, mais plutôt la voix d'un chef de section qui aboyait ses ordres à ses troupes. déformations professionnelle sans doute. La jeune fille se tira du lit, encore a moitié endormie.
-C'est pas comme ça qu'on va faire que'qu'chose de toi ! Cesse de flâner et met toi au turbin !
Elle était probablement trop endormie pour sentir l'homme l'aggripait et la tirer sans ménagement dans une pièce plus commune. Assez modeste, un petit tapis au centre, à côté d'une cheminée dans laquelle brûlait un feu tout à fait modeste. Une table carrée tout juste assez grande pour deux couverts. La seule excentricité de cette demeure était un portrait de Taelan Fordring qui ornait un des murs de pierre.
-Depêche toi de faire réchauffer le repas, nous sommes attendus !
La jeune fille tourna la tête vers son interlocuteur puis hôcha doucement la tête avant d'adresser un léger sourire à la femme qui était déjà installé. Une jeune femme assez petite au visage doux, de long cheveux d'ébène encadrait son visage en lui donnant un faux-air sévère qui disparu instantanément lorsqu'elle répondit au sourire de la jeune fille.
- Vas-y
La voix de la jeune femme était plus douce, plus chaude, plus rassurante. La jeune fille s'affaira à porter une lourde marmite en fonte au dessus de la cheminée et y reversa une sorte de soupe. Ses gestes étaient vifs, assurés, malgré la fatigue, elle savait ce qu'elle faisait. Durant la cuisson, elle mit le couvert, deux bols, deux larges cuillères, installa une sorte de dessous de plat au centre de la table avant de retourner surveiller la cuisson, touillant, goutant puis, finalement, elle servit dans chaque bol un peu de la mixture qu'elle venait de préparer. Après avoir éteint le feu, elle s'installa dans un recoin, genoux replié contre elle, observatrice silencieuse du repas des deux personnes.
L'homme partit en premier, en armure rougeoyante, arborant un large tabard blanc ornée d'une flamme rouge. La jeune femme, quand à elle, s'approcha de l'enfant et lui déposa son bol, encore chaud et à moitié plein, lui adressant un clin d'œil complice.
-Un jour, tout sera normal, je te le promet.
Sur ces mots, elle revêtit une large robe tout aussi rougeoyante que l'armure de l'homme ainsi qu'un tabard similaire et elle prit la porte, laissant derrière elle une jeune enfant qui engloutissait sa soupe avec appétit.
A cette époque, il s'agissait de Ceralynde Heinegal, fille de Marie Heinegal, prêtresse de la Croisade Ecarlate et de Harold Pointe d'Acier, Paladin de la Croisade Ecarlate.
Elle revint vite à la réalité, souriant légèrement. Cette vie "normale" qu'elle avait toujours souhaité lui tendait les bras... Il ne lui restait qu'à la saisir même si quelque chose l'entravait encore...
Nihel Narendir- Citoyen
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Re: Exode d'une demi-sang
Son enfance... Passage de sa vie qu'elle avait refoulé, elle avait décidé de le passer à l'écrit, de noircir un velin, de se libérer de tout cela...
Elle avait noté ses premières mémoires, elle se déchargeait, continuant ce qu'elle avait commencé... C'était une manière de se libérer de chaines et d'avancer.
Le nom du jeune garçon ne lui revenait plus... Toutefois, elle avait l'impression de l'avoir revu il n'y a pas si longtemps... Une vague impression, mais elle n'arrivait pas à mettre le doigt dessus.
Elle avait noté ses premières mémoires, elle se déchargeait, continuant ce qu'elle avait commencé... C'était une manière de se libérer de chaines et d'avancer.
Le ciel était sombre, enfin, les maleterres de l'est n'étaient pas réputés pour leur plages touristiques et son ciel bleu. Non, le ciel était même rouge sang, le sang des soldats, le sang des croisés.
En retrait par rapport à la grande ville, elle sa maison était en bordure, près de la campagne. En l'absence de ses parents, il fallait entretenir les champs, tenter de pêcher du poisson comestible et surtout, éviter la ville.
Elle n'aimait pas, oh non, elle n'aimait pas cette ville. Les croisés était cruel. Même s'ils oeuvraient pour la lumière, pour survivre, cette peur les rendait cruel. En particulier avec ceux qui n'étaient pas comme eux. Elle avait de la chance, les demi-quel'dorei comptaient parmi ceux qui étaient tolérés dans leur rang. Mais par leur usage de la magie, ils étaient marginalisés... A plus forte raison quand il s'agissait d'une enfant qui n'avait aucune valeur ajouté pour la "Croisade".
-Hey, gamine.
Un lourd bruit métallique tintait derrière la jeune fille. Un croisé imposant se tenait devant elle, plusieurs même, apparemment en repos vu l'attitude nonchalante de celui-ci.
-Nettoie moi ça.
Il avança sa botte, pleine de boue, fixant la jeune fille sous le regard amusé de ses comparses. Ceralynde était obéissante... à cette époque... Elle s'affaira sans rechigner à sa tâche, frottant avec un maigre chiffon sur la botte métallique sans que cela ne soit très efficace.
-Bon sang, mais regardez moi ça, utilise ta magie ! Les petites batardes dans ton genre sont réputés pour ça !
C'est avec un bon coup de botte métallique en plein visage qu'il ponctua son affirmation. L'enfant fit quelques roulades et s'effondra, face contre terre, inerte. Elle craignait que ce soit pire si elle se relevait, alors elle resta ainsi, jusqu'à ce que les rires de ces croisés soient suffisamment loin
-Pourquoi tu te laisses faire ?
Un jeune garçon élégamment habillé, dos droit, de petits yeux pétillants observait la jeune fille.
-Tu devrais le dire à tes parents, ils se feraient fouettés et enfermés pour avoir agit ainsi.
Ceralynde ne répondit pas, pas tout de suite. Elle se redressa pour dévisager son interlocuteur, le visage et la robe tâchés de boue... Cela contrastait grandement avec la prestance de l'enfant qui se tenait face à elle, pourtant à peine plus âgé, voire plus jeune.
Elle tenta d'articuler quelque chose mais rien ne sortit. Finalement, elle rentra bien vite chez elle... Où l'attendait une bien mauvaise surprise.
-C'est comme ça que tu t'occupes de la maison ?!
Son "père" se tenait là, bras croisé, avec ce croisé aux bottes pleine de boue.
-Tu souilles un des nôtres sans t'excuser et tu refuses de réparer ton erreur ?!
Il désigna vaguement les bottes salie, l'air sévère. La jeune fille garda la tête baissé tous le long du sermon... Sans l'écouter. Quelle importance ? De toute façon, cela recommencerait alors à quoi bon. Elle attendit simplement qu'il ait fini et se dirigea vers un seau d'eau, prit un autre petit torchon et se mit à nettoyer de nouveau les bottes.
La tension chuta et ils parlèrent, son père et l'homme, de sujets divers. L'avancement du Fléau, la campagne de Tyr, Stratholme. Du départ de Naxxramas...
Enfin, tout cela lui passait au dessus. Elle, elle frottait.
Le nom du jeune garçon ne lui revenait plus... Toutefois, elle avait l'impression de l'avoir revu il n'y a pas si longtemps... Une vague impression, mais elle n'arrivait pas à mettre le doigt dessus.
Nihel Narendir- Citoyen
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Re: Exode d'une demi-sang
C'est bien à l'abri des regards et le plus secrètement possible que Céralynde avait rédigé ce début de note. A destination de Fëarielle.
Peut-être son mari l'avait-il vu, peut être pas. Mais elle préferait garder cela secret... Tant qu'on ne lui pose pas de questions.
Peut-être son mari l'avait-il vu, peut être pas. Mais elle préferait garder cela secret... Tant qu'on ne lui pose pas de questions.
Essai sur la Magie Démoniaque
Par Céralynde Elanande.
Introduction
Après avoir passé plusieurs mois d’études discrète sur cette forme de magie particulière qu’est la magie démoniaque, je me suis décidé à compiler à l’écrit ce que j’ai pu apprendre et mes conclusions personnelles sur l’usage d’une telle magie, les qualités nécessaires pour la manier et ses conséquences sur l’utilisateur. Cette étude est là comme une première étape afin que Fëarielle Claircoeur prenne la suite de mon apprentissage.
L’arcane est une forme de magie extrêmement puissante qui traverse Azeroth à travers les lignes telluriques ou ligne de Ley. L’arcane agit comme une drogue sur l’utilisateur, d’une manière générale, plus le sort lancé est puissant, plus l’effet euphorisant et le risque d’en vouloir plus et de succomber à la tentation est grand.
L’arcane tire sa puissance du Néant Distordu, un plan d’existence différent du nôtre d’où sont également issus les démons de la Légion. La magie démoniaque ou gangrenée est une forme de magie plus pure encore qui vient directement du Néant Distordu et qui, se révèle bien plus addictive que l’arcane car plus « pure » que celle-ci. Son utilisation requiert donc une plus grande force d’esprit pour éviter de succomber aux affres de la corruption.
I Le Démoniste
Un démoniste est à l’origine un chaman orc, dans le cas des démoniste de la Horde ou un arcaniste dans le cas qui nous interesse. Ce dernier a abandonné les études classiques pour aller plus en profondeur rechercher son savoir, ne puisant alors plus dans l’arcane mais directement dans le Néant, les écoles de magies utilisés sont le plus souvent l’Ombre et le Feu. Plus rarement le Givre.
De part son affinité avec le Néant Distordu, le démoniste est capable de drainer les âmes et de s’en servir comme matière première pour renforcer ses sortilèges ou encore les sacrifier à un démon afin de l’invoquer et de le contraindre par sa volonté. Il possède nombre d’application « utile » à la manière d’un mage tel que la fabrication de pierre d’âme afin de préserver une personne d’un décès, la fabrication de pierre de soins afin de guérir les plaies. La synthèse de pierre de sort ou de feu qui, appliqué à une arme, permet d’accroitre son potentiel magique. Avec une certaine maîtrise, certains démoniste sont également capable de substituer leur âme à un des fragments et à ainsi feindre un état de faiblesse avancé en brisant ce fragment, ceci dans le but de faire croire qu’il est hors combat. De plus, habitué à siphonner l’énergie du Néant, le démoniste peut également siphonner directement l’énergie depuis un arcaniste ou bien siphonner la vie d’une personne par contact.
II La magie employée par le démoniste
Avant d’expliciter les capacités d’un démoniste de manière plus précise, il convient de définir ce qu’est la magie gangrenée. Cette énergie est la quintessence même de la manifestation de l’arcane démoniaque en Azeroth. Cette magie, revêtant le plus souvent l’apparence d’une flamme verte-jaune est la manifestation arcanique la plus corruptrice qu’il soit. Elle utilise comme catalyseur principal du sang de démon.
Se protéger d’une telle magie est un art extrêmement difficile et il existe que peu de moyen de se prémunir d’un tel sortilège. Lancer un tel sortilège est également une expérience extrêmement euphorisante pour le lanceur de sort de part l’afflux de puissance qui traverse son corps. La magie des arcanes reste une addiction, mais la magie gangrenée est la drogue en elle-même dans sa forme la plus pure.
Cette magie vient des démons qui l’ont apportés avec eux lors de leurs venues sur Azeroth, et principalement, elle vient de leur sang. Le sang de démon à plusieurs attributs magiques dont une très forte addiction pour son consommateur. En contrepartie, boire du sang de démon donnerait la capacité de lancer des sorts gangrenés extrêmement dévastateur, toutefois, le contrecoup reste cher payé.
Contrairement à l’arcane, la magie gangrenée corrompt l’âme et le corps, pouvant provoqué des mutations indésirable (CF : Satyres). Le danger principal de la magie arcanique est que son usage peut engendrer le désir de plus de pouvoir : Le pouvoir que la magie gangrenée apporte.
Note personnelle : Mon corps et mon âme étant, à l’origine, un produit de la nécromancie avant d’être parachevée par un rituel complexe et par un tour d’un Rouge. Je ne suis pas sûre des conséquences directes que ce type de magie aura sur moi. Mon âme étant déjà, en principe, corrompue, mon cas se limiterait à une très forte addiction en cas d’usage.
III L’usage de la magie démoniaque : l’Affliction
-Merci à Veldrin d’être parvenu à me procurer de nombreux écrits sur ce sujet.
L’Affliction est sans doute la manière la plus « discrète » d’un démoniste pour agir. Pour simplifier, elle consiste à lancer plusieurs sortilèges plus ou moins discret qui grignoteront à petit feu la vie de la cible. Le meilleur exemple que j’ai en tête est la malédiction d’agonie. Un puissant sortilège dont la puissance croit avec le temps, le rendant presque insignifiant au moment de son lancement.
D’une manière plus générale, l’affliction est l’art d’agir au sein même de la cible, depuis « l’intérieur » de celle-ci, il ne s’agit donc pas de magie classique à grand coup de boule de feu ou autres trait de l’ombre. Les sorts d’affliction sont pour la plupart transparent. Le trafic des âmes et la capacité à siphonner la magie, la vie ou l’âme d’une cible font partie de ce domaine. De même que l’utilisation d’esprits afin d’affaiblir une cible, la ronger de l’intérieur tout en ouvrant une « porte » pour l’utilisation de sortilège néfaste fait partie de ce domaine.
IV L’usage de la magie démoniaque : la Destruction
-Une fois de plus, merci à mon araignée !
L’usage de la magie gangrenée dans sa forme destructrice. Ici, moins de finesse, usant principalement le feu et l’ombre dans le but clair d’annihiler l’adversaire. Usant principalement de flammes afin d’immoler, d’user de combustion instantanée, de détonations, d’explosions, cette voie permet également, pour ceux qui en paient le prix, d’enflammer une âme afin de projeter une boule de feu incandescente qui ne se contentera pas de consumer le corps de la cible mais qui brûlera également son âme. L’usage de sort gangrenée tel que le « trait du chaos » vient également de cette voie et, est le moyen le plus efficace de percer les défenses d’un mage maitrisant l’abjuration.
L’utilisation de ce sort sous-entend toutefois une très forte volonté afin de résister à la corruption d’une telle magie.
V L’usage de la magie démoniaque : la Démonologie
La démonologie est l’art et la manière de se lier à un démon, de le dominer par la volonté, de se servir de lui comme catalyseur pour sa magie. A ce que j’ai pu voir, la soumission d’un démon se passe en 3 phases :
-La préparation du Cercle d’Invocation.
-L’invocation première du démon
-La soumission.
Préparer un cercle d’invocation requiert de savoir quel genre de démon l’on veut invoquer et demande certains composant spécifique en fonction du niveau de puissance du cercle. Il faut ensuite tracer le cercle, il s’agit d’un procédé qui peut être risquer en cas d’un cercle de grande puissance car, comme toute magie de haut niveau, elle attire les démons.
L’invocation en elle-même requiert des composants spécifiques au démon que l’on veut invoquer. Peu de chose dans le cas d’un diablotin. De la poussière planaire dans le cas d’un destrier. Il s’agit simplement d’une invocation, le démon ne sera pas soumis et se montrera agressif.
La soumission du démon passe par un combat entre l’invocateur et la créature invoquée quoi se finit soit par la mort du démoniste trop audacieux, soit par l’âme du démon qui se retrouve drainée et soumise par le démoniste. Une fois ce lien établit, le démoniste peut ensuite invoquer son démon et le soumettre à sa volonté à loisir.
Note : Un démon n’est pas un ami, contrairement aux chasseurs qui apprivoisent leurs familiers, un démon reste et doit rester un outils. C’est par la volonté que l’on doit le dominer et non par un quelconque contrat ou une pleine collaboration. Un démon poignarde dans le dos à la première occasion.
VI Et le reste ?
Chaque voie n’est pas à considérer comme un chemin indépendant mais comme un arsenal complémentaire permettant de s’adapter à des situations spécifiques même si, par la force des choses, une voie aura la préférence par rapport à une autre.
Mais par exemple, il est tout à fait possible d’utiliser le sang de son démon invoqué afin de lancer de puissant sortilège de destruction. De même, il ne faut pas croire que seule la voie de la démonologie requiert une grande volonté et une grande maitrise de soi. L’utilisation du Néant comme source d’énergie au lieu de l’arcane est un peu comme aller se balader au tord boyaux en sous-vêtement pour une femme. C’est un coup à se faire agresser par une bande de pervers… Ou de démons.
Il faut donc y être préparé et faire montre d’une volonté à toute épreuve.
-Fin de la première partie de cet essai.
Nihel Narendir- Citoyen
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Re: Exode d'une demi-sang
Ténacité.
Elle l'avait bien choisi, son Nom. Beaucoup de sa personnalités découlait de là, beaucoup de ses réactions était guidés par sa ténacité qui apparaissait toujours sous diverses formes. A commencer par celui que Leizen se plaisait à lui rappeler : le caprice.
Oui, la jeune fille était capricieuse, quel autre mot peut être utilisé pour une jeune femme qui envoie son mari combattre un gronn pour en récupérer un trophée ? Quel autre mot peut être utilisé pour désigner quelqu'un qui effectue une basse vengeance doublé d'une argumentation de mauvaise foi quand on part s'amuser sans elle ? Quelqu'un qui, même vaincu, refuse de lâcher son arme, qui est prêt à risquer sa vie de façon triviale.
Son Honneur, loin de celui de son père, elle en a tout de même. La ligne de conduite qu'elle s'est fixée, malgré ses colères et ses caprices, elle ne l'enfreint plus.
"Les valeurs et le code d'honneur sont ce qui différencie le Chevalier d'une simple goule. Mourir pour des valeurs vaut mieux que vivre pour rien du tout."
Elle avait son propre honneur, elle n'abandonnait jamais, même en sachant pertinemment qu'elle a tort, même si elle risque sa vie pour une stupidité, même en jouant avec les interdits. Abandonner est signe de lâcheté et cela, elle n'était pas prête de changer d'avis là dessus.
Elle garde un goût amer de sa vie passé, vie qui lui apprit une chose : Le faible est à la botte du fort, l'existence du faible dépend du fort et quand elle y réfléchit, c'est cette raison qui l'a faite devenir garde, à l'époque où elle pensait que seule la puissance importait, elle voulait mettre la sienne à contribution pour protéger le faible, se faisant le "Glaive de la justice". Maintenant qu'elle est Capitaine, son point de vue n'a pas changé, si ce n'est qu'elle est consciente de ne pas être un glaive mais d'être un Bouclier. Ce que la garde encaisse, c'est ce que la population n'encaissera pas.
Elle avait du temps pour noter tout cela, pour y réfléchir... Après tout, c'était au tour de Towann de dormir et au siens de veiller sur son sommeil.
La nuit porte conseil... ou pas
Elle l'avait bien choisi, son Nom. Beaucoup de sa personnalités découlait de là, beaucoup de ses réactions était guidés par sa ténacité qui apparaissait toujours sous diverses formes. A commencer par celui que Leizen se plaisait à lui rappeler : le caprice.
Oui, la jeune fille était capricieuse, quel autre mot peut être utilisé pour une jeune femme qui envoie son mari combattre un gronn pour en récupérer un trophée ? Quel autre mot peut être utilisé pour désigner quelqu'un qui effectue une basse vengeance doublé d'une argumentation de mauvaise foi quand on part s'amuser sans elle ? Quelqu'un qui, même vaincu, refuse de lâcher son arme, qui est prêt à risquer sa vie de façon triviale.
Son Honneur, loin de celui de son père, elle en a tout de même. La ligne de conduite qu'elle s'est fixée, malgré ses colères et ses caprices, elle ne l'enfreint plus.
"Les valeurs et le code d'honneur sont ce qui différencie le Chevalier d'une simple goule. Mourir pour des valeurs vaut mieux que vivre pour rien du tout."
Elle avait son propre honneur, elle n'abandonnait jamais, même en sachant pertinemment qu'elle a tort, même si elle risque sa vie pour une stupidité, même en jouant avec les interdits. Abandonner est signe de lâcheté et cela, elle n'était pas prête de changer d'avis là dessus.
Elle garde un goût amer de sa vie passé, vie qui lui apprit une chose : Le faible est à la botte du fort, l'existence du faible dépend du fort et quand elle y réfléchit, c'est cette raison qui l'a faite devenir garde, à l'époque où elle pensait que seule la puissance importait, elle voulait mettre la sienne à contribution pour protéger le faible, se faisant le "Glaive de la justice". Maintenant qu'elle est Capitaine, son point de vue n'a pas changé, si ce n'est qu'elle est consciente de ne pas être un glaive mais d'être un Bouclier. Ce que la garde encaisse, c'est ce que la population n'encaissera pas.
Elle avait du temps pour noter tout cela, pour y réfléchir... Après tout, c'était au tour de Towann de dormir et au siens de veiller sur son sommeil.
La nuit porte conseil... ou pas
Nihel Narendir- Citoyen
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Re: Exode d'une demi-sang
Une petite pause dans son voyage, les Colosses sont tout bonnement magnifique. Cette sensation de grandeur, ce vent frais qui lui fouette le visage. Elle s'installa convenablement. Même si elle ne voyait plus Fëarielle, elle continuait la méditation. Son mentor lui avait un peu parlé de l'âme, sans trop lui en dire. Elle lui reprochait d'être impatiente, ce qui était vrai. Depuis, elle multiplie les méditations, essayant de toucher son âme, de la voir, de la ressentir.
Abimée, meurtrie, brisée, corrompue peut être. Elle ne devait pas être en bon état vu son passif. A chaque fois qu'elle y pensait, un sentiment désagréable lui retournait l'estomac, lui bloquait la respiration... Cette foutue peur qu'elle se plait à muer en une témérité stupide. Un sujet tabou. La peur est une marque de faiblesse, elle fait hésiter et l'hésitation est ce qui peut faire la différence entre le gagnant et le perdant. Détruire est plus aisé que construire et elle savait que tout perdre pouvait se faire beaucoup plus rapidement que le temps qu'elle avait prit à tout construire, Leizen le lui avait enseigné.
Mais ici, nul risque de détruire quoi que ce soit, ici, il n'y a que de l'eau fraîche, des proies, des trophées de chasse et son mari. Ici, elle ne détruirait rien et cette simple pensée suffisait à calmer ce malaise qui lui nouait l'estomac. La peur se calmait et laissa la place à la faim, il était temps de se mettre en quête d'un repas.
Abimée, meurtrie, brisée, corrompue peut être. Elle ne devait pas être en bon état vu son passif. A chaque fois qu'elle y pensait, un sentiment désagréable lui retournait l'estomac, lui bloquait la respiration... Cette foutue peur qu'elle se plait à muer en une témérité stupide. Un sujet tabou. La peur est une marque de faiblesse, elle fait hésiter et l'hésitation est ce qui peut faire la différence entre le gagnant et le perdant. Détruire est plus aisé que construire et elle savait que tout perdre pouvait se faire beaucoup plus rapidement que le temps qu'elle avait prit à tout construire, Leizen le lui avait enseigné.
Mais ici, nul risque de détruire quoi que ce soit, ici, il n'y a que de l'eau fraîche, des proies, des trophées de chasse et son mari. Ici, elle ne détruirait rien et cette simple pensée suffisait à calmer ce malaise qui lui nouait l'estomac. La peur se calmait et laissa la place à la faim, il était temps de se mettre en quête d'un repas.
Nihel Narendir- Citoyen
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Re: Exode d'une demi-sang
Bien à l'abri de la pluie, Ceralynde reprit une petite rédaction sur quelques feuillets, se justifiant auprès de son mari que ceci était important pour sa "formation", le laissant regarder s'il le souhaitait. Nul doute qu'une copie sera de nouveau envoyée à Fëarielle dès son retour de voyage
Essai sur la Magie Démoniaque
Par Céralynde Elanande.
Deuxième partie
Après avoir fait la description des facettes de ce que j'appelle maintenant un "approfondissement" de mes études sur la magie, je peux maintenant donner mon propre ressenti sur l'apprentissage et les différences majeures entre un arcaniste dit "Mage" et un arcaniste dit "Démoniste" et sur la transition qui peut faire passer de l'un à l'autre
I Le Commencement
Au départ, je maniais le givre avec virtuosité, je n'aimais pas le feu pour plusieurs raisons. Parmi ces raisons, il y avait la suivante : Le Feu est une force destructrice et incontrôlable, c'est cette force qui a ravagé des régions, des villes, des villages entiers, les consumant sans rien laisser d'autres que des cendres. Je n'ai pas réellement changé d'avis à ce sujet, mais le feu constitue, à mon goût, le meilleur moyen de passer de l'arcane "de surface" à l'arcane "profonde". Pourquoi ? Parce que le Néant est par nature chaotique, le givre a une forme définie, est forgé avec soin et se déchaine d'une façon que l'on peut calculer et prévoir, il n'est pas "en phase" avec l'essence du Néant, contrairement au Feu.
Ainsi, en abandonnant la maitrise du givre au profit de celle du Feu, je m'habitue petit à petit à la nature chaotique du Néant.
II Les qualités essentielles
Etre démoniste demande bien plus de volonté qu'un arcaniste de surface et surtout, il ne faut pas être seul. Le poison qu'est l'arcane prend pleinement son ampleur lorsqu'on s'adonne à ce genre de pratique et comme toutes les drogues, elle a des effets indésirables et un syndrome de manque, d'où l'importance de ne pas être livré à soi même, auquel cas l'âme se fera certainement corrompre totalement. Parmi les effets, voici ceux que j'ai pu recenser :
-Extase, comparable à l'acte sexuel ou à l’orgasme en cas de pratique de magie dite gangrenée.
-Puissance, il n'y a pas d'autres mots pour définir ce qui coule dans nos veines lors de la pratique de cette magie.
-Paranoïa, de part l'exposition au Néant et aux créatures qui en sont issus, l'esprit touché à tendance à développer une méfiance excessive et agressive envers son environnement.
-Accès de rage ou de violence, d'où la nécessité d'une grande volonté, la non-pratique de cette magie rend l'utilisateur agressif et transforme sa frustration en accès de violence, souvent magique.
Quelqu'un qui n'est pas capable de résister à tout cela risque fort de finir dans un état de corruption avancée
III Les différentes phases de la corruption
Cette partie n'est pas de moi, il s'agit de notions qui reviennent fréquemment quand on parle de Felmagie et de sa corruption
Il existe quatres etapes notables, qui peuvent se succèder de façon non linéaire.
Corruption passive :
Les manifestations de la Felmagie troublent le psychée du practicien, qui voit ses nuits se peupler de cauchemars. Il éprouve de jour un certain malaise, le temps que son corps s'habitue à la radiance du Fel. Nausées, vomissements, crises de tremblements...tout cela est causé par l'intégration de la magie. Une fois que son corps se sera habitué à cette source de pouvoir contre-nature, il en sera alors au second niveau.
Corruption active :
La perception des choses et des évènements plus ou moins deformée du sujet le pousse à adopter un comportement agressif, et le plonge dans des accès de paranoïa violentes, de même qu'il se trouve victime de pulsions malsaines. Cette psychopathie s'accompagne de stigmates physiques tels que des ongles griffus, des crocs, une apparence fine et cadavérique, des yeux luisants de Fel...
Il est à noter que le sujet ressent un manque de felmagie lorsqu'il n'en absorbe pas au moins une fois par jour, ce qui peut le conduire à des accès de rage violente ou de profond desespoir.
La quasi-totalité de notre peuple, les sindoreis, se trouve actuellement à ce niveau de corruption.
Corruption totale :
L'energie de la Felmagie imprègne à ce point l'individu qu'il en subit d'importants changements physiques (mutations extrêmes) tandis que son comportement devient violent, destructeur et avide de plus de magie arcanique. On peut citer ici les legions de felorcs des armées d'Illidan Stormrage, ou bien encore les Felbloods de notre bon prince, voir peut-être même les Déshérités.
Démonification :
A ce point l"individu est pour ainsi dire constitué de Fel : l'energie en est l'essence et l'âme, luia ccordant tous les attributs d'un demon (immortalité, maîtris einstinctive de la magie, vulnérabilité à la Lumière, etc...). On distingue plusieurs types de sujets de ce genre : les Damnés, les semi-sapiants et les décérébrés. Les Damnés conservent leur personnalité propre, à ceci prêt qu'ils se montrent clairement maléfiques, et sujets aux traits de comportement ennoncés plus haut. (ex: les eredars man'aris, Illidan, les pit lords, certains satyres)
Les semi-sapiants se montrent capables de reflexion, voir de parole, mais sont plus souvent terrassés par leurs instincts primaires et bestiaux desinhibés par la Felmagie. (ex : certains Mo'args, certains satyres)
Les décérébrés sont enfin quand à eux plus des animaux que des êtres pensants, leurs seuls buts étant la destruction et l'absorption de magie ou d'energie vitale. (ex : les chiens de l'enfer, les marcheurs éthérés)
IV L'évolution du démoniste
Une fois la synchronisation faite avec le Néant, il peut ensuite choisir de se spécialiser dans l’une des facettes de l’arcane « profonde », chacune pouvant être lié à un profil différents et demandant différentes qualités afin d'être pratiquée dans des conditions optimales.
Destruction
La destruction est l'approfondissement de la maitrise du Feu où la magie devient alors un moyen de tuer. Le démoniste devient alors au mage ce que l'assassin est au soldat. Même si cela m'attire particulièrement, je ne pense pas être faites pour cette voie.
La pratique de cette magie vise à détruire, on ne peut rien protéger en détruisant. Cette magie demande un grand contrôle de soi et surtout de sa colère, le fait à vite fait de consumer pour peu qu'on le relâche avec trop de véhémence.
Affliction
La voie sombre des corrupteurs, cette voie est pour moi, faites pour répandre la corruption, la mort, procéder à des trafics d'âmes. Malédictions plus au moins discrètes, parfois longue à agir mais à l'efficacité redoutable. L'affliction manipule l'âme et l'esprit et contrairement à la voie précédente, elle demande une grande patience et un calme olympien.
Cette voie est faite pour les calculateurs capables d'attendre longuement avant de pouvoir récolter les fruits qu'ils ont semés.
Démonologie
La voie qui demande une volonté et un mental solide. La démonologie consiste simplement en l'étude des démons, contrairement aux autres voie, les possibilités ne sont pas seulement orienté vers la capacité à anéantir ses adversaires mais également vers des capacités défensives, protectrice, de soins et de conservation. Même si mon caractère m'orienterai plus vers la destruction, c'est cette voie que je vais demander à suivre auprès de mon mentor. Je ne veux pas que ma magie soit uniquement un instrument de mort. Toutefois, les risques sont bien plus immédiat pour l'arcaniste vu que la soumission d'un démon passe par la domination de sa forme physique, ce qui peut se révéler dangereux et fatal si la préparation n'est pas optimale.
Toutefois, dans cette voie, on peut facilement être trahie par son "démon" si l'on baisse trop sa garde, la méfiance et une volonté de fer sont nécessaire afin que celui-ci ne brise pas ses liens magique
V Conclusion
Même si suivre la voie de l'affliction n'empêche pas l'usage des sorts de feu, ils seront bien moins efficaces que ceux qui s'y seront spécialisé. Je ne trouve pas de classement à faire de chaque spécialisation au niveau de la corruption qu'elle engrange c'est l'utilisateur, mais si je devais le faire, je choisirai, du plus corrupteur au moins corrupteur : La Destruction de part l'usage de sort gangrené, l'affliction et la démonologie en dernier, du moins, tout ceci dépend de la façon dont on utilise la magie.
Si je devais me classifier parmi les états de la corruption, je me mettrai dans une forme légère de corruption active : Je n'ai aucun stigmate physique et je ne pense pas être beaucoup plus agressive ou méfiante qu'auparavant. Mais il me faudrait quelqu'un d'extérieur pour en juger.
-Fin de la deuxième partie de cet essai.
Nihel Narendir- Citoyen
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Re: Exode d'une demi-sang
"Usurpes-tu ton nom ?" "Tu le dois." "Tu comprendras." "Pas le tiens." "C'est promis".
Ces foutus brumeux, toujours aussi agaçant, leur pseudo-menaces l'inquiétait, oui, mais pas outre-mesure. Le temps n'était plus un ennemi. Il suffisait de tenir bon. Elle ne céderait pas si facilement, Vérité resterait à l'abri...
Sa chair, son engeance, sa progéniture, son enfant... Disparu. La demeure marquée par des griffes, la porte abattue, les berceaux renversés, Cireza envolé... Elle parvint à peine à passer le seuil qu'elle ressortit aussitôt et se laissa glisser contre le mur. Il n'y avait qu'un seul mot pour définir son esprit à ce moment : Chaos. Cette visite avait fragilisé son esprit un peu plus, comme la terre se fissure sous un séisme, laissant des gerbes de flammes s'échapper. Elle resta longtemps ainsi, jusqu'à ce que Towann arrive. Elle en sait plus bien ce qui s'est passé, il l'a prit dans ses bras, il a paniqué, il est repartit, il l'a laissée...
Nouveau craquement, nouvelle fissure.
"Usurpes-tu ton nom ?"
Ce sont ces mots qui l'ont aidés à se redresser, droite et fière, du moins en apparence. Sa démarche était peu assurée, spectrale ou fantomatique, semblable à celle d'un non mort sans âme qui ne sait pas où aller. Mais elle y allait... Avec Faewen et Nowah... Enquêter, oui... Il fallait enquêter. Un changeforme aux cheveux blanc qui transportait un sac... La description Lui ressemblait à s'y méprendre, cette crainte la travaillait de plus en plus. Ils interrogèrent au Parc, au Port, au griffon et à l'entrée de la ville. Deux pistes : Un groupe Kaldorei qui s'est rendu à Forgefer, un Archidruide... Un putain de druide millénaire qui débarque, elle n'y aurait prêté attention sans la mention de son nom : "Stormrunner".
Nouveau craquement, nouvelle fissure.
Sa colère remontait, non, ce n'était pas vraiment de la colère. Elle l'avait suffisamment ressentie pour pouvoir la reconnaitre et cela n'en était pas. C'était la Haine. Froide et Tenace. Insipide et Réfléchie. Une Haine véritable, contrairement à la Colère qui n'était qu'un sentiment fugace qui éclatait et se calmait aussi vite, la Haine était Tenace, Ancrée et... Puisse t-on en témoigner, Destructrice. La dernière personne à avoir eu l'honneur d'être l'objet de ce sentiment n'est plus de ce monde, mais il pourra témoigner que cela n'avait rien d'agréable. Il fallait prendre son temps, apprendre à le connaitre pour mieux le détruire. Elle avait déjà la meilleure arme possible pour affronter un Druide... Elle ne voulait toutefois pas s'en servir... la Vérité. Elle allait bientôt avoir l'autorisation de poursuivre l'enquête... Cette autorisation n'était pas tant pour s'assurer de la légitimité de sa démarche, mais pour s'assurer qu'elle ne disparaitrait pas malencontreusement pendant l'enquête. La magie et les Kaldorei ne font pas bon ménage.
La soirée ne faisait que commencer, une fois rentrée à la caserne, ce fut une nouvelle secousse qui l'ébranla.
"Des nouvelles de la soeur du Major ?"
"Elle est toujours au manoir Pérod"
"Oui, elle est détenue par Rétribution"
"Je l'ai entendu dire "Vous vous êtes détournée d'Elle" avant qu'elle ne brise le contact".
Etait-ce de l'empathie ? Etait-ce de la compassion ? Ou était-ce tout simplement l'impression d'avoir été dupée par celle chargé de sa protection ? Cette fois, pas de fissure, pas de craquement, cela vola en éclat, sans rien laisser paraitre. Seul l'araignée aurait pu le sentir, la douleur et le son d'un esprit qui cède. Elle ne dit mot, elle se tut, elle était calme... Elle ne savait plus comment exprimer ce qui était maintenant en éruption. Elle ne savait pas l'extérioriser alors elle resta calme. Le peu qu'elle laissa transparaitre fut dirigé contre Khassim, il ne lui manquait que le tabard à celui là - Un écarlate sous le couvert d'un titre d'un peuple de nomade qui devait probablement se nourrir de leur propre chair - C'était sa réflexion sur le moment.
La Baie, l'endroit où aller lorsqu'on attend rien... L'endroit où aller pour se vider. C'était la première fois où elle se retrouvait avec Leizen et où elle n'avait rien à dire... Où elle n'osait rien dire, où elle ne savait pas quoi dire. Aucun trait d'esprit déplacé, aucune manifestation puérile de sa Colère, aucune gaminerie. Elle ne savait pas quoi dire, elle ne savait pas quoi exprimer.
Elle n'en avait pas besoin, Leizen le savait, elle savait toujours, avait toujours des mots juste. C'était parfois agaçant, on ne pouvait que se sentir stupide... Mais pas cette fois. Cette nuit parvint à calmer les flammes, mais les ravages qu'elles avaient fait laisserait des marques...
Une nouvelle guerre a commencé.
Ces foutus brumeux, toujours aussi agaçant, leur pseudo-menaces l'inquiétait, oui, mais pas outre-mesure. Le temps n'était plus un ennemi. Il suffisait de tenir bon. Elle ne céderait pas si facilement, Vérité resterait à l'abri...
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Sa chair, son engeance, sa progéniture, son enfant... Disparu. La demeure marquée par des griffes, la porte abattue, les berceaux renversés, Cireza envolé... Elle parvint à peine à passer le seuil qu'elle ressortit aussitôt et se laissa glisser contre le mur. Il n'y avait qu'un seul mot pour définir son esprit à ce moment : Chaos. Cette visite avait fragilisé son esprit un peu plus, comme la terre se fissure sous un séisme, laissant des gerbes de flammes s'échapper. Elle resta longtemps ainsi, jusqu'à ce que Towann arrive. Elle en sait plus bien ce qui s'est passé, il l'a prit dans ses bras, il a paniqué, il est repartit, il l'a laissée...
Nouveau craquement, nouvelle fissure.
"Usurpes-tu ton nom ?"
Ce sont ces mots qui l'ont aidés à se redresser, droite et fière, du moins en apparence. Sa démarche était peu assurée, spectrale ou fantomatique, semblable à celle d'un non mort sans âme qui ne sait pas où aller. Mais elle y allait... Avec Faewen et Nowah... Enquêter, oui... Il fallait enquêter. Un changeforme aux cheveux blanc qui transportait un sac... La description Lui ressemblait à s'y méprendre, cette crainte la travaillait de plus en plus. Ils interrogèrent au Parc, au Port, au griffon et à l'entrée de la ville. Deux pistes : Un groupe Kaldorei qui s'est rendu à Forgefer, un Archidruide... Un putain de druide millénaire qui débarque, elle n'y aurait prêté attention sans la mention de son nom : "Stormrunner".
Nouveau craquement, nouvelle fissure.
Sa colère remontait, non, ce n'était pas vraiment de la colère. Elle l'avait suffisamment ressentie pour pouvoir la reconnaitre et cela n'en était pas. C'était la Haine. Froide et Tenace. Insipide et Réfléchie. Une Haine véritable, contrairement à la Colère qui n'était qu'un sentiment fugace qui éclatait et se calmait aussi vite, la Haine était Tenace, Ancrée et... Puisse t-on en témoigner, Destructrice. La dernière personne à avoir eu l'honneur d'être l'objet de ce sentiment n'est plus de ce monde, mais il pourra témoigner que cela n'avait rien d'agréable. Il fallait prendre son temps, apprendre à le connaitre pour mieux le détruire. Elle avait déjà la meilleure arme possible pour affronter un Druide... Elle ne voulait toutefois pas s'en servir... la Vérité. Elle allait bientôt avoir l'autorisation de poursuivre l'enquête... Cette autorisation n'était pas tant pour s'assurer de la légitimité de sa démarche, mais pour s'assurer qu'elle ne disparaitrait pas malencontreusement pendant l'enquête. La magie et les Kaldorei ne font pas bon ménage.
La soirée ne faisait que commencer, une fois rentrée à la caserne, ce fut une nouvelle secousse qui l'ébranla.
"Des nouvelles de la soeur du Major ?"
"Elle est toujours au manoir Pérod"
"Oui, elle est détenue par Rétribution"
"Je l'ai entendu dire "Vous vous êtes détournée d'Elle" avant qu'elle ne brise le contact".
Etait-ce de l'empathie ? Etait-ce de la compassion ? Ou était-ce tout simplement l'impression d'avoir été dupée par celle chargé de sa protection ? Cette fois, pas de fissure, pas de craquement, cela vola en éclat, sans rien laisser paraitre. Seul l'araignée aurait pu le sentir, la douleur et le son d'un esprit qui cède. Elle ne dit mot, elle se tut, elle était calme... Elle ne savait plus comment exprimer ce qui était maintenant en éruption. Elle ne savait pas l'extérioriser alors elle resta calme. Le peu qu'elle laissa transparaitre fut dirigé contre Khassim, il ne lui manquait que le tabard à celui là - Un écarlate sous le couvert d'un titre d'un peuple de nomade qui devait probablement se nourrir de leur propre chair - C'était sa réflexion sur le moment.
La Baie, l'endroit où aller lorsqu'on attend rien... L'endroit où aller pour se vider. C'était la première fois où elle se retrouvait avec Leizen et où elle n'avait rien à dire... Où elle n'osait rien dire, où elle ne savait pas quoi dire. Aucun trait d'esprit déplacé, aucune manifestation puérile de sa Colère, aucune gaminerie. Elle ne savait pas quoi dire, elle ne savait pas quoi exprimer.
Elle n'en avait pas besoin, Leizen le savait, elle savait toujours, avait toujours des mots juste. C'était parfois agaçant, on ne pouvait que se sentir stupide... Mais pas cette fois. Cette nuit parvint à calmer les flammes, mais les ravages qu'elles avaient fait laisserait des marques...
Une nouvelle guerre a commencé.
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Re: Exode d'une demi-sang
"Depuis combien de temps ?"
L'expédition était un succès du point de vue de l'objectif, malgré quelques débordements, le petit fut sauf. L'enquête indiquait clairement Darnassus. L'investigation à Darnassus renvoya à Reflet-de-Lune où la véritable "mission" commença
"Et la danse commença, sur une musique que seul l'initié pouvait entendre "
Elle le savait, leur menace était claire, le timing de la disparition concordait, cela ne faisait aucun doute pour elle : Le Cauchemar avait frappé. Elle avait du mal à comprendre l'implication d'un druide... Enfin non, pas d'Un druide, de ce druide... Stormrunner... Dans cette affaire. Pourquoi ? Dans quel but ?
Atmosphère pesante, fantasme du Cauchemar, plus profond on allait, plus intense étaient les pièges. Malgré les blessés, il ne fallait pas trainer. Car les pièges ne nous laissaient pas le temps.
"Abandonnez vos espoirs, vos actions sont dénués de sens"
Hallucination... la douleur toutefois, était bien réelle. A peine elle avait invoqué son démon en renfort, qu'elle fut attaquée par le groupe, Edworn, Faewen, Nowah, Raika, Elen'. Premier reflexe : Un souffle d'ombreflamme qui ne manqua pas de consumer le tissu de la tenue de Faewen tandis que la succube enroula son fouet autour de son cou... pour commencer à serrer.
Edworn, Nowah, Raika, Elen'. La musique... elle l'entendait, elle se mit à danser, un ballet de lame et de flammes. Défaire ces illusions une à une... Cela ne se fit pas sans perte et Nowah dut procédé à des soins d'urgence...
"Ouvrir la porte, le Rêve n'est plus sûr...Ténacité"
Tenacité... Elle ne fit plus grand attention à ce qui se passa après, agissant d'instinct, agissant comme elle en avait envie... Edworn fit bouclier pour protéger l'enfant, encaissant assaut sur assaut tandis que les autres tentèrent de maitriser le druide fou.
Ses cheveux blancs... Le Cauchemar... Elle avait promis qu'elle récupèrerait un trophée et elle en récolta un sous la forme d'un petit éclat violacé, pulsant dans sa main. Le fragment était grossier, mais il ferait un bon trophée. Le druide lui, était inerte.
"Depuis combien de temps... ?"
Il n'y avait plus de raison, il n'y en avait jamais eu. Depuis combien de temps était-elle l'esclave du Cauchemar ? Depuis combien de temps guidait-il ses pas ? Depuis Prudence ? Depuis Tempérance ? Depuis sa rencontre avec Towann ? Depuis qu'elle a rencontré son père ? Depuis sa naissance ? Une poupée de cire qui dansait au son d'une mélodie inaudible, qui se débattait parfois dans ses fils.
Peut être était-ce car cela semblait fini ? Peut être était-ce car cela ne faisait que recommencer ? Quel que soit la cause, le diagnostic d'Elen' était formel : "Elle a perdu l'esprit". C'est un Towann malmené qui dut supporter un flux de paroles incohérentes qui reconduisit sa femme et son enfant à Forgefer. Malgré l'énergie qu'elle semblait dépenser pour extérioriser son mal-être, Céralynde s'endormit bien vite, un sommeil agité
"Elle est forte, elle s'en remettra"
L'expédition était un succès du point de vue de l'objectif, malgré quelques débordements, le petit fut sauf. L'enquête indiquait clairement Darnassus. L'investigation à Darnassus renvoya à Reflet-de-Lune où la véritable "mission" commença
"Et la danse commença, sur une musique que seul l'initié pouvait entendre "
Elle le savait, leur menace était claire, le timing de la disparition concordait, cela ne faisait aucun doute pour elle : Le Cauchemar avait frappé. Elle avait du mal à comprendre l'implication d'un druide... Enfin non, pas d'Un druide, de ce druide... Stormrunner... Dans cette affaire. Pourquoi ? Dans quel but ?
Atmosphère pesante, fantasme du Cauchemar, plus profond on allait, plus intense étaient les pièges. Malgré les blessés, il ne fallait pas trainer. Car les pièges ne nous laissaient pas le temps.
"Abandonnez vos espoirs, vos actions sont dénués de sens"
Hallucination... la douleur toutefois, était bien réelle. A peine elle avait invoqué son démon en renfort, qu'elle fut attaquée par le groupe, Edworn, Faewen, Nowah, Raika, Elen'. Premier reflexe : Un souffle d'ombreflamme qui ne manqua pas de consumer le tissu de la tenue de Faewen tandis que la succube enroula son fouet autour de son cou... pour commencer à serrer.
Edworn, Nowah, Raika, Elen'. La musique... elle l'entendait, elle se mit à danser, un ballet de lame et de flammes. Défaire ces illusions une à une... Cela ne se fit pas sans perte et Nowah dut procédé à des soins d'urgence...
"Ouvrir la porte, le Rêve n'est plus sûr...Ténacité"
Tenacité... Elle ne fit plus grand attention à ce qui se passa après, agissant d'instinct, agissant comme elle en avait envie... Edworn fit bouclier pour protéger l'enfant, encaissant assaut sur assaut tandis que les autres tentèrent de maitriser le druide fou.
Ses cheveux blancs... Le Cauchemar... Elle avait promis qu'elle récupèrerait un trophée et elle en récolta un sous la forme d'un petit éclat violacé, pulsant dans sa main. Le fragment était grossier, mais il ferait un bon trophée. Le druide lui, était inerte.
"Depuis combien de temps... ?"
Il n'y avait plus de raison, il n'y en avait jamais eu. Depuis combien de temps était-elle l'esclave du Cauchemar ? Depuis combien de temps guidait-il ses pas ? Depuis Prudence ? Depuis Tempérance ? Depuis sa rencontre avec Towann ? Depuis qu'elle a rencontré son père ? Depuis sa naissance ? Une poupée de cire qui dansait au son d'une mélodie inaudible, qui se débattait parfois dans ses fils.
Peut être était-ce car cela semblait fini ? Peut être était-ce car cela ne faisait que recommencer ? Quel que soit la cause, le diagnostic d'Elen' était formel : "Elle a perdu l'esprit". C'est un Towann malmené qui dut supporter un flux de paroles incohérentes qui reconduisit sa femme et son enfant à Forgefer. Malgré l'énergie qu'elle semblait dépenser pour extérioriser son mal-être, Céralynde s'endormit bien vite, un sommeil agité
"Elle est forte, elle s'en remettra"
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Nom de famille: Narendir
Re: Exode d'une demi-sang
Méditation,
Elle continuait de suivre les leçons de son mentor. Sans trop lui tenir la main, elle ne lui montrait que la voie. Avant de chercher à comprendre les autres, il fallait se comprendre soi même. Une connaissance parfaite de son âme. Alors elle méditait, étudiait de temps à autres les schémas qui lui avait été confié. Le chemin qu'elle avait choisi lui convenait parfaitement, l'étude en elle même était un risque. Son art était un combat de tout les instants, combat qui peut se finir au moindre signe de faiblesse. Mais c'est ce qui le rendait palpitant
Être plus discrète, s'afficher moins, c'était encore trop visible. Si elle se fait discrète, ceux qui savent oublieront vite et ceux qui ignorent ne sauront rien. Il fallait se faire subtile. Capitaine de la garde pratiquant un art qui inspire le rejet... Ce n'était pas la meilleure image qu'elle pouvait donner d'elle. Il lui fallait se calmer, se canaliser et surtout... Faire taire cette colère qui grondait en elle. La méditation, se connaitre, se contrôler, se canaliser, penser à autres chose, penser à son travail, penser à sa vie. Certaines tâches lui venait en tête, ce qu'il fallait faire, ce qu'elle devait faire. Certaines plus urgentes que d'autres... Mais rien ne pourrait être fait sans son entrainement.
Liucia Alrun... La jeune fille fragile et malade, enlevée et pervertie par Rétribution... Elle voulait la ramener à Leizen, la sauver. Oui, il fallait la sauver. Elle tournait les faits dans sa tête... A quel point était-elle embrigadée ? Comment la faire changer d'avis ? Comment lui ouvrir les yeux ? Lui parler de tortures et de meurtres d'enfants ? Comment réagirait-elle ? La jeune femme savait depuis la capture de Saig que la jeune fille avait des talents de mentalistes, aussi, l'atteindre pourrait s'avérer plus aisé que ce qu'elle imaginait. Mais avant d'avoir une petite discussion avec Liucia, il fallait partager quelques informations avec Saig.
Avec Rétribution, le pire est à prévoir
Aleister, ce foutu médaillon... Cette sensation lui était familière, sans trop savoir pourquoi ni d'où elle venait. Lui aussi était un cas à surveiller. Comme toute gamine devant un nouveau jouet, elle était curieuse, et ne serait satisfaite que lorsqu'elle mettra la main sur ce fichu pendentif pour en tirer tout ses secrets. Ils l'avaient traités de faible... Et bien, l'avenir donnera sans doute raison à l'un ou l'autre des partis.
Ce type en marron ne perdait rien pour attendre.
Ce Thilius ensuite, si intriguant... Comme tout ce qui piquait sa curiosité, elle ne pouvait s'empêcher de s'y intéresser... Et sa couronne, une fois de plus, son âme d'enfant criait son désir d'en posséder une identique. Cet homme manie bien le verbe et semble être un beau parleur... Même si d'habitude, Céralynde ne supporte pas ce genre de personnes, jugée trop hypocrite à son goût, lui était différent. Elle sentait une certaine franchise, un petit quelque chose de plus.
La visite de Dalaran va être palpitante.
Les enquêtes de la garde, elles s'annoncent tout aussi intéressante. La passation de pouvoir s'était bien passé, Hedwe au grade de Capitaine et Leizen commandante... Elle n'aimait pas. Même si cela faisait bouger les choses, même si Leizen était taillée pour ça... Elle n'aimait pas. C'était son égoïsme qui parlait, Leizen au grade de commandant, elle craignait de la voir s'éloigner un peu plus... Creuser un peu plus ce fossé entre elles. Jalouse, jalouse de ce lien entre elle et Hedwe. Même si, contrairement à d'habitude, elle ne trouvait rien à y redire cette fois. Se plaindre ne ferait que accroitre son côté immature qui était ressorti lors de la polémique "trolle".
"Parfois, tu te comporte en Maelys"..
Peu importe... Les enquêtes allait reprendre et elle comptait bien être utile cette fois.
Elle rouvrit doucement les yeux en soupirant, rangeant sa lame dans son casier avant d'en prendre une plus banale pour entamer son service.
Elle continuait de suivre les leçons de son mentor. Sans trop lui tenir la main, elle ne lui montrait que la voie. Avant de chercher à comprendre les autres, il fallait se comprendre soi même. Une connaissance parfaite de son âme. Alors elle méditait, étudiait de temps à autres les schémas qui lui avait été confié. Le chemin qu'elle avait choisi lui convenait parfaitement, l'étude en elle même était un risque. Son art était un combat de tout les instants, combat qui peut se finir au moindre signe de faiblesse. Mais c'est ce qui le rendait palpitant
Être plus discrète, s'afficher moins, c'était encore trop visible. Si elle se fait discrète, ceux qui savent oublieront vite et ceux qui ignorent ne sauront rien. Il fallait se faire subtile. Capitaine de la garde pratiquant un art qui inspire le rejet... Ce n'était pas la meilleure image qu'elle pouvait donner d'elle. Il lui fallait se calmer, se canaliser et surtout... Faire taire cette colère qui grondait en elle. La méditation, se connaitre, se contrôler, se canaliser, penser à autres chose, penser à son travail, penser à sa vie. Certaines tâches lui venait en tête, ce qu'il fallait faire, ce qu'elle devait faire. Certaines plus urgentes que d'autres... Mais rien ne pourrait être fait sans son entrainement.
Liucia Alrun... La jeune fille fragile et malade, enlevée et pervertie par Rétribution... Elle voulait la ramener à Leizen, la sauver. Oui, il fallait la sauver. Elle tournait les faits dans sa tête... A quel point était-elle embrigadée ? Comment la faire changer d'avis ? Comment lui ouvrir les yeux ? Lui parler de tortures et de meurtres d'enfants ? Comment réagirait-elle ? La jeune femme savait depuis la capture de Saig que la jeune fille avait des talents de mentalistes, aussi, l'atteindre pourrait s'avérer plus aisé que ce qu'elle imaginait. Mais avant d'avoir une petite discussion avec Liucia, il fallait partager quelques informations avec Saig.
Avec Rétribution, le pire est à prévoir
Aleister, ce foutu médaillon... Cette sensation lui était familière, sans trop savoir pourquoi ni d'où elle venait. Lui aussi était un cas à surveiller. Comme toute gamine devant un nouveau jouet, elle était curieuse, et ne serait satisfaite que lorsqu'elle mettra la main sur ce fichu pendentif pour en tirer tout ses secrets. Ils l'avaient traités de faible... Et bien, l'avenir donnera sans doute raison à l'un ou l'autre des partis.
Ce type en marron ne perdait rien pour attendre.
Ce Thilius ensuite, si intriguant... Comme tout ce qui piquait sa curiosité, elle ne pouvait s'empêcher de s'y intéresser... Et sa couronne, une fois de plus, son âme d'enfant criait son désir d'en posséder une identique. Cet homme manie bien le verbe et semble être un beau parleur... Même si d'habitude, Céralynde ne supporte pas ce genre de personnes, jugée trop hypocrite à son goût, lui était différent. Elle sentait une certaine franchise, un petit quelque chose de plus.
La visite de Dalaran va être palpitante.
Les enquêtes de la garde, elles s'annoncent tout aussi intéressante. La passation de pouvoir s'était bien passé, Hedwe au grade de Capitaine et Leizen commandante... Elle n'aimait pas. Même si cela faisait bouger les choses, même si Leizen était taillée pour ça... Elle n'aimait pas. C'était son égoïsme qui parlait, Leizen au grade de commandant, elle craignait de la voir s'éloigner un peu plus... Creuser un peu plus ce fossé entre elles. Jalouse, jalouse de ce lien entre elle et Hedwe. Même si, contrairement à d'habitude, elle ne trouvait rien à y redire cette fois. Se plaindre ne ferait que accroitre son côté immature qui était ressorti lors de la polémique "trolle".
"Parfois, tu te comporte en Maelys"..
Peu importe... Les enquêtes allait reprendre et elle comptait bien être utile cette fois.
Elle rouvrit doucement les yeux en soupirant, rangeant sa lame dans son casier avant d'en prendre une plus banale pour entamer son service.
Nihel Narendir- Citoyen
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Re: Exode d'une demi-sang
Trop rapide, trop influençable. Elle n'était pas sûre de ce qu'elle avait ressentie ce soir là. La maladie, la résignation, l'envie de mourir peut être ? Mais elle avait été influencée, guidée par cette empathie, empathie peut être distordue par ses pratiques trop fréquentes de ses méditations. Hier soir, elle avait évité le pire... Et ce, de tout les points de vue. Son envie à elle, sa pulsion maligne, était évaporée.
Elle avait tenu.
Elle avait tenu.
Nihel Narendir- Citoyen
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Re: Exode d'une demi-sang
Le jeu.
Sans doute la mauvaise habitude qui lui coutera un jour la vie, voir plus. Céralynde était une jeune femme joueuse, le genre de personne pour qui l'adrénaline est une drogue. Une fois que l'on a goûté à ce frisson, il est difficile de vivre sans, tout parait bien fade.
Mettre en pratique ces leçons, développer son style, l'affiner, se perfectionner. Elle était jeune mais apprenait vite. Trop ? Peut être, comme toute enfant, elle était impatiente et avait du mal à se contenir. Généralement, elle réfléchissait après avoir agit. Quelle idée stupide d'avoir de nouveau défié la non morte. Elle savait pertinemment que ses capacités était clairement néfaste pour une vivante comme elle. Mais c'était contre eux... Ce n'était que contre les hommes de son père qu'elle pouvait s'adonner pleinement à son vice. Aucun des deux ne se retenaient, le but était simple et elle avait sans doute de la chance d'être encore en vie. Mais cela suffisait à la satisfaire.
Incapable de venir un bout d'un mètre 50 et de 50 kg de chair et de sang. Au final, c'était équilibré comme combat. Le plus dur restait à venir, justifier son état auprès de ses collègues... Une chute dans les escaliers, pourquoi pas ?
Sans doute la mauvaise habitude qui lui coutera un jour la vie, voir plus. Céralynde était une jeune femme joueuse, le genre de personne pour qui l'adrénaline est une drogue. Une fois que l'on a goûté à ce frisson, il est difficile de vivre sans, tout parait bien fade.
Mettre en pratique ces leçons, développer son style, l'affiner, se perfectionner. Elle était jeune mais apprenait vite. Trop ? Peut être, comme toute enfant, elle était impatiente et avait du mal à se contenir. Généralement, elle réfléchissait après avoir agit. Quelle idée stupide d'avoir de nouveau défié la non morte. Elle savait pertinemment que ses capacités était clairement néfaste pour une vivante comme elle. Mais c'était contre eux... Ce n'était que contre les hommes de son père qu'elle pouvait s'adonner pleinement à son vice. Aucun des deux ne se retenaient, le but était simple et elle avait sans doute de la chance d'être encore en vie. Mais cela suffisait à la satisfaire.
Incapable de venir un bout d'un mètre 50 et de 50 kg de chair et de sang. Au final, c'était équilibré comme combat. Le plus dur restait à venir, justifier son état auprès de ses collègues... Une chute dans les escaliers, pourquoi pas ?
Nihel Narendir- Citoyen
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Re: Exode d'une demi-sang
Note d'étude de Céralynde Elanande :De l'utilité de l'auto-bannissement ou Changement de phase
Problématique :
L'étude de la démonologie est quelque chose d'extrêmement chronophage. De plus, lorsque, comme moi, on a un travail à côté, on perd l'opportunité de développer et de renforcer un des trois éléments qui définit un être : le Corps.
Lors d'un affrontement, le lanceur de sort reste vulnérable physiquement, malgré plusieurs moyens magique de dérobade, il arrive un moment où le corps à corps est inévitable et dans cette situation, le lanceur de sort se retrouve en mauvaise posture et l'on peut affirmer que le combat risque de couper court pour lui.
L'invocation d'un familier démoniaque permet de retarder voir d'éviter totalement ce genre de soucis. Mais il peut arriver que votre adversaire arrive à terrasser le familier, ou même à l'éviter afin de vous attaquer directement. Parmi les différentes possibilités de le forcer à combattre le démon ou bien de simplement se protéger en attente de renforts, j'ai décidé d'étudier celle de l'auto-bannissement.
I : Le bannissement
Le bannissement est la technique utilisée pour rompre le Lien qui permet à un démon ou à un élémentaire, d'interagir avec notre plan d'existence. Ces deux entités n'étant pas originaire de notre plan, leur manifestation est le résultat d'un ensemble de liens arcanique divers leur permettant de rester ancrer chez nous. Le bannissement d'une telle entité s'effectue en deux phases distincte. La première est la compréhension.
Avant de défaire un lien, il est nécessaire de le comprendre. Pour ce qui est des démons. Voici quelques notes que j'ai pu récupérer sur l'asservissement et le bannissement des démonsUn démon doit s’incarner pour agir sur l’existence, et ce faisant il se contraint à une enveloppe physique. Un tel acte contre nature obéit à certaines lois, ou pactes. Cette charnière peut être utilisée par un initié pour bannir ou asservir un démon.
L’acte de sorcellerie consiste à maîtriser la brèche qui alimente le démon en énergie impie, afin de lui imposer sa volonté.
Le bannissement demeure plus simple que l'asservissement car il consiste en une coupure simple des flux d'énergie tandis que l'asservissement nécessite un contrôle de ces énergies. Toutefois, je ne parle pas l'un des créatures soumises qu'un démoniste peut invoquer et contrôler. Je parle de démons déjà présent sur notre plan. Il s'agit d'une action préventive visant à chasser une de ces créatures de notre plan.
II : Principe de l'auto-bannissement
S'auto-bannir revient à briser les liens qui nous permettent de rester ancrer en ce monde afin de passer dans une phase "éthérée" afin d'empêcher toute interactions physique telle qu'une décapitation. Cette technique à l'usage limité doit, pour être pleinement rentable, être utilisée dans les conditions suivantes :
-Des renforts sont susceptible d'intervenir.
-L'utilisation détourne l'attention de vous, aussi, il est préférable d'avoir un familier lors de l'utilisation.
-Il faut être capable de se rapprocher du Néant
Ce dernier point garantie le succès de la technique. Un démon est issu du Néant, il s'incarne en notre monde par la force d'un Lien. De même, tout pratiquant avec la magie tire son arcane du Néant, il existe donc ce même lien chez tout arcaniste. C'est ce lien qu'il nous faut contrôler afin de se rapprocher du Néant et de pouvoir changer de phase. Certains sortilèges de protection, tel que la Gangrarmure ou l'Armure démoniaque, permettent de renforcer ce Lien. Ensuite, il suffit d'intervenir magiquement sur ce lien pour affaiblir l'ancre dans le monde physique, et se rapprocher du Néant. Notre plan d'origine étant celui d'Azeroth, l'effet ne sera que temporaire, le corps tendant à retourner à son plan "naturel".
III - Conclusion
Tout ceci n'est que pure spéculation et je n'ai pas encore pu mettre cette technique en oeuvre. Toutefois je ne pense pas me tromper et j'ai bon espoir que cette technique fonctionne afin de me prémunir de mauvaises surprises comme lors de mon dernier combat.
Le changement de phase, une fois maitrisé, peut permettre de rester libre de ses mouvements, voir même d'interagir directement avec l'âme ou l'esprit de son adversaire sans briser la protection. Je sais par exemple, qu'un Rêveur d'Opale peut s'en prendre directement à l'esprit de quelqu'un sans tenir compte des contraintes de plans ou d'existence. Il se sert du Rêve qui unit tout être afin de semer ses graines dans l'esprit de sa victime. Je n'avais encore pas fait le rapprochement avec le psychopompe, mais il est possible qu'un procédé identique soit utilisable en agissant directement au travers du Royaume des Ombres.
Piste à approfondir pour ma prochaine étude.
Nihel Narendir- Citoyen
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Re: Exode d'une demi-sang
*une petite note gribouillée*
Le changement de phase peut s'obtenir par voyage planaire partiel (ni dans l'un, ni dans l'autre), quel que soit le plan choisi, autre que matériel.
La seule condition est de savoir aller dans un plan autre que matériel.
Très bonne défense en attaque de groupe.
Le changement de phase peut s'obtenir par voyage planaire partiel (ni dans l'un, ni dans l'autre), quel que soit le plan choisi, autre que matériel.
La seule condition est de savoir aller dans un plan autre que matériel.
Très bonne défense en attaque de groupe.
Lianrhyn/Veldrin- Officier supérieur de la Garde
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Re: Exode d'une demi-sang
Après avoir rangé la note de l'araignée avec le reste de son étude.. Et après s'être assuré que ses notes ne tomberaient pas par inadvertance dans les mains de personnes peu concernés, elle ajouta un nouveau feuillet
Compte rendu : Étude d'une âme
Introduction :
Lors de ma dernières rencontre avec Kiera, je parvins au cours de notre échange à lui arracher un fragment d'âme, trophée que j'ai précieusement conservé malgré l'état dans lequel l'affrontement s'est terminé. J'ai donc repris mes méditations, parvenant de mieux en mieux à faire le vide, j'ai décidé de tenter de sonder le fragment que j'ai obtenu afin de tester mes capacités dans une situation plus "réelle" sur un simple fragment d'âme afin de limiter les risques.
I : L'âme
Après 14 heures de méditations (non consécutives), je parvins à "faire miens" ce fragment, me retrouvant alors dans une parcelle de son esprit sans doute généré par l'activité de l'âme. -- Demander des détails à Fëarielle -- Je fus témoins du phénomène d'incarnation à deux reprises. La première, en m'incarnant moi même dans ce monde et en me soumettant à ses lois. La deuxième en étant témoin de l'incarnation de Kiera, sous forme "vivante". J'ai alors déduis que j'étais présente dans un de ses souvenirs.
II : L'interaction
Après un court échange où je n'ai pas compris grand chose, l'esprit de la "Kiera" actuel prit le pas sur celui de son avatar et tenta de m'attaquer. Je ne sais pas comment se détermine un rapport de force dans ce genre de circonstances mais voici ma théorie.
Fëarielle m'a expliqué la notion de "Force d'âme" qui représente la synchronisation entre l'âme et l'esprit. Un combat entre âme ne doit donc pas tenir compte des attributs physiques mais de cette "force" qui fait Loi. L'esprit de Kiera déniant tout ce qu'elle était, tout ce que son âme était à ce moment, sa force d'âme devait se révéler bien inférieure à la mienne en ces circonstances. D'autant qu'il ne s'agissait que d'un fragment d'âme.
Ne désirant pas me confronter à elle dans cet état, je me contentais d'éviter les assauts et de discuter avec.
III : Analyse
Kiera est une non morte fière de son statut. Elle renie et méprise tout ce qu'elle a été et par extension, tout ce qui est vivant. Elle considère la Non-Mort comme un Don, un cadeau, une extension de la vie plus "parfaite". Elle semble fanatisée par la Non-Mort tout comme les Ecarlates sont fanatisés par la Lumière. Elle me dit que je l'avais rendu parfaite en la débarrassant de ce "passé inutile". Après quoi, la discussion tourna envers mon cas et mes particularités. Elle sembla choqué lorsque je lui ai expliqué ce que j'étais et les raisons de mes choix. Elle me dit : "Tu es encore plus monstrueuse que je le pensais".
IV : Conclusion
Kiera, du moins son esprit, souhaitait que je détruise son arme, m'invitant en écartant les bras. Devant son refus, elle tenta de le faire elle même avec sa lance. Comme je n'avais aucune idée de l'incidence éventuelle d'un tel acte, j'ai préféré l'empêcher. Elle alla jusqu'à me dire que je n'avais aucun lien avec mon Père. -- Elle le paiera... Oh oui, elle le paiera, je le jure sur le Voile. Elle ravalera ses paroles ! -- Je me suis donc contenté de briser un à un ses membres et de lui faire gouter la terre meuble que nos pieds foulaient. Même s'il ne s'agissait que d'un tout, à savoir son âme, le plaisir de la dominer ainsi, lui, n'était pas une illusion.
La prochaine étape sera d'affaiblir au mieux cette âme, de la rendre plus vivante que jamais, puis de la lui réinjecter lors de notre prochain affrontement. Elle a promis que je le paierai, nous verrons bien ce qu'il en est.
Nihel Narendir- Citoyen
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Re: Exode d'une demi-sang
Etude du Voile
Le Voile, également appelé le Royaume des Ombres, est un plan intermédiaire entre le plan physique et le Néant. Peu connu des arcaniste, le Voile est un plan d'existence à part entière, régit par certaines Loi. Malgré sa proximité avec le Néant, l'arcane n'est pas supportée là bas et semble avoir des conséquences dramatiques sur l'équilibre du Voile.
Le Voile est peuplée d'Ombre de diverses natures et de diverses origines. Certaines sont des âmes qui sont restés piégées, d'autres sont des êtres qui en sont devenus de manière volontaire. Certaines sont piégés dans le Royaume, d'autres peuvent aller et venir. Je ne m'attarderai pas beaucoup là dessus. Toutefois, l'usage de la Magie à une mauvaise influence sur ce Royaume. Le lanceur de sort puisant l'arcane dans le Néant, il déchire, de manière volontaire ou non, parfois sans le savoir, le Voile. Ce qui rend les personnes ayant un lien avec celui-ci, extrêmement sensible à ces perturbations et constitue un bon moyen de confondre une Ombre dans notre monde.
Je me suis également penché sur les conséquences directes que pourraient avoir la manipulation du Voile sur notre propre monde. L'influence existe, même si elle est limitée, le Voile préférant rester discret, ses pensionnaires ne désirent pas attirer l'attention. Contrairement au Rêve, le Voile ne peut être utilisé pour s'insinuer en quelqu'un. Contrairement au Rêve, tout le monde n'y est pas connecté. Le Voile prend toutefois tout son intérêt quand il s'agit de récupérer des matières premières tel que des âmes. En plus des Ombres errantes. Attentions toutefois à ne pas confondre les Ombres du Voile et l'ombre du Néant. Celle du Néant est une force corruptrice. Il s'avère donc que le Voile ne peut être utilisé de la même manière que le rêve pour influencer une âme et qu'il n'existe aucun moyen de "l'éviter".
En ce qui concerne l'accès et la sortie du Royaume, le tribut à payer pour entrer est lourd et on n'est pas toujours assuré d'en ressortir. Y aller n'est pas dans mes priorités pour le moment. Je sais déjà comment m'y rendre et comment en ressortir mais cela ne m'intéresse qu'assez peu pour l'instant. Briser l'équilibre d'un plan ne m'enchante guère mais je n'ai pas le choix dans le cadre de l'usage de la magie et je ne compte pas en stopper l'usage.
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Re: Exode d'une demi-sang
Compte rendu d'entrainement
Date : 15/08/30
Adversaire : Valerian
Démon : Gangregarde
Objectifs : Améliorer ma maitrise de la créature et combler les lacunes de celle-ci
Résumé :
Le combat s'est déroulé en 1 contre 1. Je ne suis intervenus à aucun moment. Valerian a choisi de combattre à mains nues et sans son armure, je n'ai pas insisté. Le combat s'est correctement déroulé, le démon a démontrer une force physique impressionnante qui tenait tête, du moins au début, à Valerian. Toutefois, j'ai remarqué, tout comme contre mon combat avec Kiera, de fortes lacunes en terme de défense. Ce point est a améliorer de toute urgence.
Valerian est parvenu à défaire à affaiblir le Lien et à briser le démon. Je l'ai révoqué en fin d'échange. Je pense qu'un sort de renforcement pourrait rendre le gangregarde aussi fort physiquement que Valerian, mais je ne préfère ne rien tenter de ce genre avant d'avoir amélioré ma maitrise.
Remarque personnelle : Bonne stabilité du Lien malgré que le maintiens soit difficile. Travailler l'endurance.
Nihel Narendir- Citoyen
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Re: Exode d'une demi-sang
Sort et Techniques : Le Cercle de Téléportation
Introduction :
Le cercle de téléportation est un sort en deux temps permettant, de façon préventive, de s'assurer une sortie à une situation embarrassante. Il peut être utilisé de plusieurs manières, la plus courante restant la prise de distance avec ses opposants ou la fuite d'un lieu dangereux.
Phase une : Il s'agit d'incanter et de maintenir un "Point de sortie". Le cercle faisant office de déchirure entre les plans, encore une fois, il s'agit de traverser le Voile pour se déplacer instantanément d'un point à un autre. Une telle déchirure finit tout de même par se résorber avec le temps, aussi, un cercle ne reste pas en place indéfiniment.
Phase deux : La téléportation en elle même donne un effet semblable à la technique dite du "Pas de l'Ombre" où l'individu traverse le Royaume des Ombres pour donner l'impression d'un déplacement instantané. Le sorcier, lui, se dématérialise et se laisse guider à travers le Voile jusqu'à la sortie : Le cercle. Il est important de noter que la dématérialisation laisse derrière elle un petit tas de cendres. Le corps physique du sorcier semblant se consumer dans les flammes au moment du passage dans le Voile.
Nihel Narendir- Citoyen
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