Lettre ouverte à l'état major de la garde.

Officiers recruteurs et membres de l'état major de la garde de Hurlevent, salut.

Il y a maintenant trois jours, moi, sieur Pondevigne, ai postulé pour rejoindre les rangs de votre oh combien noble et glorieuse institution. Ma candidature à été refusée. Car oui, Il se trouve que, lors de l'entretien que j'eu le plaisir de passer avec le Caporal Chantegivre, j'ai exprimé un terrible mensonge, lors cette rencontre ayant pour simple dessein l'approfondissement de mes motivations, j'ai triché vis à vis mes états de service militaires. L'ampleur de cette bêtise n'a d'égal que la maladresse avec laquelle elle à été prononcée, car en effet, j'ai affirmé avoir servi en tant que soldat dans l'armée Lordaeronaise après la chute des Royaumes du nord, alors que je n'ai jamais été qu'un jeune écuyer à partir des mes douze ans, lorsque le Royaume était encore debout, bien entendu.

Cette maladresse prouve en elle même que ledit mensonge n'a été enfanté que par mon profond désir de me rallier à une cause juste et probite, la grande envie de servir mon Roy et le stress que procure un tel entretien. Officiers, il est bien loin de moi l'idée de tromper, sachez bien que, de par ces malheureuses conjonctures, je ne demande plus la confiance, mais la clémence.

Oui, je vous demande la clémence, je vous demande de laisser une chance au jeune coeur qui désire vouer son âme à la cause souveraine, au jeune homme qui désire s'engager. Je vous demande d'être indulgents envers celui qui à la volonté de bien faire.
Je ne saurais me montrer que trop heureux si vous m'accordiez un dernier entretien, je ne verrez là, qu'une main qui m'est tendue, moi qui est toujours eu l'envie de servir dans la chose militaire.

Dignes membres de l'état-major, ne voyez pas dans cette lettre la remise en cause du jugement des serviteurs de sa Majesté, mais plus la manifestation de ma motivation sans fin.

Je suis avec un très profond respect,
Buccelin Poudevigne.

Au sous lieutenant Trylia Egoniss, salut.

Sachez, en premier lieu, que je suis honoré de l'intérêt que pour avez pour ma candidature, et que je suis flatté de voir une réponse si rapide, aussi courte soit elle. Je dois avouer que je reste relativement dubitatif devant une telle affirmation, en quoi est-ce que mon profil de correspond pas aux critères de recrutement de la garde, et quelles sont les susnommées conditions, quelles sont les attentes de la garde ?

J'accepte votre décision, mais j'aimerais au moins connaitre le pourquoi du comment la garde refuse à un jeune coeur envouté par la couleur du panache royal l'intégration en son sein ? Apprenez, sous lieutenant, que je suis extrêmement déçu de voir plusieurs heures d'écriture et de préparation réduites à néant par deux phrases on ne peut plus vexantes et pour le moins obscures. Je vous serais très reconnaissant si vous pouviez éclairer ce sujet.

Je me tiens à votre disposition,
Buccelin Poudevigne.