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Voyage en terres nouvelles.

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Message par Invité Lun 29 Nov 2010 - 16:32

De la décision de partir...

Lorsqu’elle reçut la lettre de Suniva Baldridge la sommant de ne plus « pousser les gens à s’occuper de son mariage raté », comme si elle avait été la cause et l’instigatrice de toute cette lamentable affaire, Nelsie décida de céder à son impulsion première : suivre le Comte Enguerand de Blancpenoy dans le voyage qu’il devait faire en Kalimdor et pour lequel il l’avait gentiment conviée deux heures plus tôt.

Sans plus longtemps réfléchir, peser le pour et le contre, évaluer les risques, penser à son travail ou ce fameux « mariage raté », Nelsie rentra donc en trombe à la caserne en plein milieu de la nuit, indiqua sur le tableau d’affichage qu’elle prenait quelques jours de congé, fit un sac sommaire, écrivit au Comte qu’elle aimerait le suivre s’il l’acceptait toujours et prit le griffon pour Baie du Butin.

Le lendemain à l’aube, une simple lettre l’attendait à la réception : « Ma chère Nelsie, je sais ô combien les intrigues de Hurlevent sont cruelles, rejoignez moi à Cabestan par le premier bateau de Baie du Butin ».

Le voyage allait pouvoir commencer…



Une faille gigantesque à traverser...

Le soleil était au zénith lorsque le Comte de Blancpenoy vint la chercher sur le quai de Cabestan. En tenue de voyage de cuir noir, simple mais séduisante, le visage souriant et doux, il l’attendait, sans impatience. Elle prit le temps de le remercier, de lui narrer ce qui s’était passé après son départ sur le port, et de lui lire la lettre de la marquise, à sa demande. Puis ils prirent la route pour le Sud, direction Theramore, en ayant pris soin, selon les conseils d’Enguerrand, de préalablement ôter l’armure de sa monture « qui risquait d’avoir chaud dans ces régions arides ».

Au pas, sans se presser, Nelsie retrouvant peu à peu le sourire en racontant comment elle était arrivée à la Garde quelques mois plus tôt, ils arrivèrent bientôt en vue d’une légère montée et le Comte, toujours souriant, lui demanda de bien prendre garde à tenir fermement la bride de son cheval. Nelsie, toute à son histoire, ne comprit pas immédiatement qu’elle devait redoubler d’attention et fit donc une embardée devant le spectacle qui s’offrit tout à coup à ses yeux.


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Une faille, une immense coulée de lave s’étirant au fond, coupait tout passage vers le Sud. Le paysage était sublime mais déroutant. Comment faire, se demandait Nelsie, les yeux émerveillés par le paysage grandiose. Enguerrand s’amusait de la voir aussi enthousiaste.

« Je crois que nous allons devoir suivre cette faille jusqu’à la côte, vers l’Est. Prenez garde à vous, et tenez bien votre monture ! ».

Ils pressèrent l’allure tandis que Nelsie n’en pouvait plus de s’esbaudir devant l’incroyable de la situation et la beauté du paysage, d’autant que de l’eau était apparue au fond de la faille.

C’est alors que le premier incident eût lieu...

Venue trop près du bord pour admirer la couleur de l’eau, Nelsie ne vit pas que le terrain était meuble et glissant. Son cheval dérapa, l’entraînant plusieurs mètres en contrebas.

Gémissant sous le coup de la chute, Nelsie cria de honte et de dépit. « Mais quelle gourde ! Mais quelle idiote ! » tandis qu’Enguerrand revenait sur ses pas, inquiet, ses cris résonnant contre les deux versants de la grande faille.

Il lui fallut descendre en s’aidant d’une corde accrochée au pommeau de sa selle, s’assurer qu’elle allait bien, la sermonner pour qu’elle cesse de se maudire, assurant en riant que « sinon, cela ne serait pas l’aventure, la vraie ! », puis, finalement, achever le cheval d’une balle, la pauvre bête ayant les deux pattes avant cassées.

Le soleil déclinait vers l’Ouest, ils étaient tous deux dans une faille de plusieurs centaines de mètres de profondeur et il n’était pas question de passer la nuit sur cet escarpement. Le voyage reprit donc, l’une suivant l’autre de près, tous deux attentifs à chaque pas posé sur le sol, chaque petit éboulement de roche, chaque petit bruit qui aurait pu signaler un quelconque danger.



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Un chemin de fortune serpentait le long de la roche, ils le suivirent jusqu’à ce qu’un énorme pilier de roche les empêche d’aller plus loin. En contrebas, l’eau jaillissait avec un bruit doux, d’une couleur à faire pâlir d’envie toutes les joaillières du monde.

« Je crains que nous n’ayons le choix. Agrippez vous fortement, nous allons sauter ! »

Enguerrand venait de sortit un grand morceau de toile fine de couleur crème qu’il avait étalé par terre avant d’en attraper les coins et de sauter dans le vide, la toile se gonflant d’air et faisant parachute, Nelsie agrippée contre lui, corps à corps, vibrante d’émotion, presque autant amusée par l’évènement que craintive quant à son déroulement.

L’eau était fraiche mais sans être désagréable, Enguerrand avait sauté suffisamment loin et fort pour que les deux corps enlacés tombent sans heurts au milieu de la rivière émeraude. Ils nagèrent en riant de cette infortune devenue source d’un plaisir inattendu et enfantin, une baignade dans les eaux neuves des Tarides.

Quelques brassées plus loin, le Fort de Dun se profilait sur le versant sud de la faille, des feux épars témoignant de récents combats. La guerre était partout, et leur petite escapade nautique prenait fin. Enguerrand s’avança le premier, fusil à la main pour lui faire un passage parmi les orcs qui venaient de s’établir près de la rive.


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Après quelques combats rapides, ils remontèrent la pente vers le cœur des Tarides sans traîner car le premier objectif était loin d’être atteint.

Tout en chantonnant de vieilles chansons de Lordaeron, Nelsie n’en pouvait plus d’ouvrir grands ses yeux et ses oreilles, le sourire aux lèvres, le cœur léger, tout souci évaporé dans les méandres de la faille. Enguerrand, concentré pour deux, semblait lui plus attentif aux risques et dangers, la main sur son fusil, prêt à dégainer au premier bruit suspect, mais il donnait tout de même l’impression d’être tout aussi heureux de ce voyage que sa nouvelle amie.

Un regard vers le soleil, un autre vers son compagnon qui avançait légèrement devant elle, au pas, Nelsie esquissa un sourire en songeant à la lettre maudite et remercia secrètement la bêtise de cette femme qui l’avait poussée à se lancer ainsi.

Le voyage ne faisait que commencer et la vie était enfin redevenue telle qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être, exaltante et joyeuse, même devant le danger. Une nouvelle vie d’exploratrice, peut-être…


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Message par Invité Mar 30 Nov 2010 - 10:28

Quand la Guerre se montre à nouveau…

La route à pied était longue et propice à la conversation. Tandis qu’ils découvraient un petit campement Tauren, Enguerrand exprima son émotion renouvelée devant la culture des taurens qui considèrent que l’esprit de leurs morts doivent pouvoir rejoindre celui du ciel. Nelsie l’observait, peu à peu touchée par cet homme si secret et pourtant si riche intérieurement. « Il semble que ce cataclysme ait ouvert de nouvelles voies toutes plus mystérieuses les unes que les autres !» s’exclama-t-elle, détournant le regard pour ne pas montrer un léger embarras.

La conversation revint sur la proposition du Comte, faite la veille, sur sa collaboration aux futures expéditions de la Maison Blancpenoy. Enguerrand la regarda en souriant. « Oui, voilà pourquoi je vous propose de m’accompagner, car nos voyages ne sont pas prêts de cesser ». Nelsie parcourut du regard l’horizon vers le sud, qui semblait vibrer d’une énergie nouvelle puis le regarda en souriant largement. « Je crois bien que j’adorerais ça… ».



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La route à pied reprit, l’un devant, aux aguets, et l’autre derrière, chantonnant. Ils arrivèrent en vue d’un petit campement installé à la lisière d’un taillis touffu de plantes extravagantes. Le Comte discuta un moment avec le responsable du campement, le Caporal Teagan et celui accepta de leur louer des chevaux, « à condition que vous alliez au Quartier Général prévenir que nous sommes coincés ici sous des tonnes de verdure pas commode du tout ! » grommela-t-il en finissant d’occire une bien curieuse plante qui venait de sortir de terre et fauchait tout sur son passage.

Ainsi donc étaient les Tarides désormais, une jungle luxuriante abritant des plantes toutes plus extraordinaires les unes que les autres, mi-racines, mi-troncs, gigantesque taillis de verdure chaud et humide. Nelsie n’en finissait pas de s’émerveiller, s’amusant de tout, du bruit, de l’odeur, de la vue, et ne cessant de s’exclamer devant tant de merveilles, réfléchissant à cette proposition de « changer de vie » pour créer avec le Comte cette nouvelle Maison Blancpenoy, « composée de conseillers, d’une Garde du domaine avec un Capitaine, de gens de maison, et bien sûr, un jour sûrement, d’une Dame Blancpenoy… ».


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Nelsie écoutait, le sourire aux lèvres, laissant son cheval marcher dans une eau scintillante qui serpentait à la sortie du taillis. « Oh... je ne doute pas qu’une Dame vous trouve suffisamment à son goût pour devenir vôtre… ».

Devant eux le paysage changeait peu à peu, de vert et luxuriant, il devenait de nouveau aride et peu engageant. Enguerrand intima l’ordre courtois de rester en arrière. La Guerre était là, derrière cette butte qu’ils allaient atteindre, il leur fallait redoubler d’attention.

En haut de la butte, le spectacle était incroyable, époustouflant d’énergie militaire en mouvement. « Regardez donc les escouades volantes qui se combattent dans un ballet aérien incessant » murmura Enguerrand, de toute évidence fasciné par le spectacle. La Guerre faisait rage entre le fort assiégé et la Horde qui avait installé moultes machines de guerre pour encercler les troupes de l’Alliance.


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Bien à l’écart sur le haut de leur butte, les deux explorateurs restèrent un long moment à observer les combats sans souhaiter y prendre part, comme s’ils ne pouvaient pour l’instant en être que les spectateurs impuissants. « Cette région des Tarides est un point stratégique et je crains que la bataille ne fasse rage encore longtemps » murmura Enguerrand. "Je gage que nous aurons certainement l’occasion d’en savoir plus au fort à l’Est", continua-t-il, incitant Nelsie à faire demi tour pour "prendre des nouvelles sur la route de Theramore".

Le temps passait , les paysages changeaient, une complicité nouvelle s’épanouissait et Nelsie se sentait redevenir vivante, oubliant peu à peu tout ce qui la rattachait à sa vie d’avant, si lourde et difficile à supporter…



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Message par Invité Mer 1 Déc 2010 - 15:15

Quand un troisième compagnon les rejoint…

Non loin des combats, des hommes de bonne volonté tentaient, difficilement, de conserver un semblant de paix dans la région. Au Fort de Bael modan, on leur apprit que la route vers Theramore état bloquée et qu’il allait leur falloir chercher un passage vers le Sud. Enguerrand discuta longuement avec l’homme responsable des griffons, puis les deux compagnons décidèrent de repartir sans trop traîner.



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Ils prirent la route de l’Or, Enguerrand montrant ça et là à Nelsie les changements apportés par la guerre. Ici une tour en flammes, là des Hurons en campement. Enfin se dressa devant eux un incroyable embrouillamini de racines et de bauges, sombre et glacé, que des hurons avaient investi et défendaient de façon très agressive.



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Il fallut à Nelsie tout son courage pour offrir au Comte sa capacité à soigner. « Vous comprenez, pour soigner, à titre préventif, je dois.. vous toucher… enfin, pas de mes mains, mais ... intimement, par la pensée, l’énergie. Je ne le ferai pas sans votre accord, il me faut donc votre autorisation. Me la donnez vous ? ». Les Hurons attaquaient sans relâche, la route de l’Or se perdait dans les méandres des racines, il ne s'agissait pas de se laisser prendre à revers et d'être blessé dans ce taillis. Il fallut descendre de cheval et se faufiler dans le vent glacé qui suintait des racines jusqu’à trouver le chemin qui les mènerait vers la côte et le ciel, enfin.



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Enfin ils arrivèrent en vue de ce qui s’appelait auparavant la région des Mille Pointes et là Nelsie eût à nouveau un choc visuel. La région s’était remplie d’eau. Oui, de l’eau s’était infiltrée partout entre les pics, envahissant les crevasses et les ravins, faisant des mille pointes une sorte d’archipels d’îles dispersées sur une eau outremer et reliées par des ponts suspendus en lattes de bois, tous gardés par des taurens, certains agressifs d’autres non.

Devant cet imposant paysage les attendait un ami du Comte, l’ex Caporal Egrïalde Enridu, celui qui avait assisté à la déplorable scène avec le Capitaine, sur le port. Nelsie fut heureuse de le retrouver et s’empressa de lui expliquer pourquoi elle était là. Le Comte le remercia de les avoir pistés jusque là pour les accompagner « dans ce voyage qui se révèle assez… pimenté".



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Ils passèrent d’îlot en îlot, essayant de ne pas être repoussés à l’eau par les taurens qu’ils combattaient. Dans un des campements Enguerrand commanda au Caporal de trouver une arme pour Nelsie sur l’un des taurens tués. "Mais ce sont des géants, au regard de ma taille !" s’exclama Nelsie, en chevauchant un tauren à la peau et au pelage sombre. « Je ne vais pas pouvoir porter leurs armes ! ». Elle fouilla dans une tente et trouva un grand couteau de cuisine. « Voilà qui fera mieux l’affaire, je crois ». Le comte sourit et regarda l’arme. « Pour le moment, oui, mais nous tâcherons de trouver mieux plus tard, dépêchons nous, ils ont dû donner l’alarme ».
Le voyage reprit, à trois au lieu de deux, et tout cela ravissait Nelsie…

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Message par Invité Ven 3 Déc 2010 - 17:05

De la découverte d’un curieux bateau…

De deux ils étaient donc passés à trois. Trois aventuriers en quête de nouveauté, de découvertes, de rencontres. Nelsie s’en réjouissait, ne disait-on pas que «plus on est de fous, plus on rit ?».

Une fois l’archipel d’îlots traversé en évitant autant que possible les taurens agressifs, ils prirent un peu de repos sur des planches de bois qui dérivaient lentement entre des petites tornades d’énergie qui semblaient sortir de l’eau sans raison et piquaient ceux qui s’en approchaient de trop près.


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Tandis qu’ils déjeunaient tranquilles de quelques morceaux de viande séchée et de pain, chacun raconta à l’autre d’où il venait, quels étaient ses amis, son histoire et comment ils en étaient arrivés là. L’ex Caporal Elridu était un homme charmant, attentif et attentionné, et il semblait boire les paroles de « son » Colonel qui n’en portait pourtant plus ni le titre, ni les attributs. De toute évidence, cet homme là serait le premier à suivre le Comte dans ses prochaines expéditions, quelles qu’elles puissent être.


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Une fois rassasiés, la route repris à la nage, faute de mieux. Les fond n’étaient pas si profonds et la faune aquatique très amusante voire même étrange. Des tortues, d’énormes requins heureusement endormis, des poissons de toutes les couleurs, l’aventure sous l’eau était presque aussi époustouflante qu’au dessus.

Au bout de plusieurs heures de brasse, entrecoupées d’arrêts nombreux au bord de l’eau, sur la roche encore terreuse, ils arrivèrent en vue d’une sorte de bateau-péniche-radeau d’où émanaient de très nombreux cris en tous genres. Bagarres, hurlements de rire, coups de feu, disputes… des voix comme enfantines fusaient de partout.


Après en avoir fait le tour ils trouvèrent enfin par où grimper sur le curieux navire et y découvrirent une auberge tenue par deux gobelins, toujours aussi habiles en affaires. «Les gobelins ne cesseront de m’étonner», s’amusa Enguerrand, «ils cherchent le profit en tout, c’est une doctrine que l’on nomme le Gobapitalisme».



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De fait, l’ambiance à bord était fort curieuse. Des bandes rivales de gnomes et de gobelins semblaient vouloir sans cesse se défier et se battre, pour des futilités, ce qui donnait à l’auberge des airs de champs de foire ou d’arène.

Les trois aventuriers décidèrent donc de dîner à l’extérieur ou Nelsie resta un long moment à observer les bateaux qui allaient et venaient dans ce qui semblaient être un goulet au loin vers l’est.

Avant de descendre pour la nuit dans des cabines surchauffées et bruyantes, il fût possible de poster du courrier et même de faire un tour en griffon pour survoler la zone. Une petite ballade dans les airs que Nelsie apprécia en silence, seule et pourtant sereine, enfin.

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