Rumeurs de la ville et ses alentours.

On a vu passer à l'ambassade de Hurlevent, deux membres de la Guilde du Fer, identifiés comme étant  Tissharin Hacherive, et Dolhime Barbe-de-Fer.
Une rencontre aurait eu lieu entre des membres de la Délégation Rendorei et les nains.

En suivant, on a pu entendre dans les rues, des Ren'dorei discuter sur le sujet.
Dans le but de laisser le temps à la Guilde de Fer de régler ses problématiques internes et d'apaiser les esprits belliqueux des plus jeunes,
la Délégation lance un appel au calme et à la prudence, incitant les ressortissants Ren'dorei à se tenir à l'écart de la Guilde du Fer, quitte à emprunter un autre itinéraire.

En ce moment à l'Ambassade, coté Délégation Ren'dorei, certains pourront assister à quelques scènes cocasses.
Régulièrement les membres de la Délégation pestent contre un petit robot nettoyeur un peu trop zélé.

On aurait entendu parler d'une notice absente et d'un projet en partenariat entre Gnomes et Ren'dorei. Sans doute est-ce lié au dernier appel d'offres ?
Une pile de courriers traîne également sur le coin d'une table publique.

Spoiler:

Une affiche annonçant un sondage au sujet des conditions de vie des Rendo'rei fut placardée sur un des panneaux d'affichage de la garde ainsi que l'ambassade des Rendo'rei. Toute personne Rendo'rei vivant à Hurlevent était invitée à y répondre, bien sûr, un formulaire à la fois !

http://furet-couronne.com/sondage

La nuit du vingt-cinq au vingt-six fut agitée près de la cathédrale.

Vers les coups d'une heure vingt, ceux et celles aux alentours de la cathédrale auraient pu entendre la voix d'un homme venant de l'intérieur de l'église crier pour avertir la garde, tandis qu'au même moment, un Worgen aura crié à ce qu'on le laisse passer.

Ce dernier, une fois sorti de la cathédrale aura fui on ne sait où, allant beaucoup trop vite pour être rattrapé. Cependant, il n'est pas impossible qu'avec tout ce bruit certains se seraient réveillés.

Avec les rumeurs qui circulent rapidement en ville, certains pourront apprendre que le Worgen aurait blessé une Soeur de la cathédrale. La pauvre sera dans l'incapacité à sortir du lit avant une bonne semaine de récupération.

Après un premier entretien réussi pour l'écriture de voeux de mariage, et l'accord de Doubhée Sacco-Beckris, patronne de la Chope Sucrée, d'être point-relais pour sa nouvelle activité, Lysange était passée chez l'imprimeur pour  faire réaliser une série d'affichettes à placarder dans les endroits passants en ville.

Un peu plus tard dans la mâtinée de mercredi, un ajout avait été apporté sur les affichettes.

Les citoyens présents dans la soirée du 28ème jour du 3ème mois place Faol, auront assisté à l'exécution d'un worgen non-mort par la garde et une soeur de l'église. Le non-mort connu comme étant un certain Logan Sombrebois aurait multiplié les exactions contre les représentants de la Lumière au cours des ces derniers jours. Il était par ailleurs activement recherché par milice royale de Gilnéas. Cette nuit là, après plusieurs agressions, le non-mort se serait fait finalement fait prendre par une patrouille de la garde dirigée par le Caporal Troml'Argent. Les gardes ne lui auraient pas laisser la moindre chance et l'aurait abattu sans sommation. Ils l'auraient dans la foulée décapité et la soeur de l'église aurait purifié ses restes dans la Lumière. (plus d'informations ici)

Elias Sherborne buvait un verre de rhum en regardant loin derrière la glace du comptoir. Échoué au fond d’un rade miteux comme l’épave d’un navire sur une grève de sable.
L’endroit était presque désert à cette heure pâle de la nuit, qui ne tarderait pas à s’étirer sur le petit matin. Mais l’on pouvait encore sentir les effluves de l’alcool consommé à outrance. Et percevoir, à s’y méprendre, comme figé dans l’air ambiant, le flot des paroles éméchées d’une clientèle un peu braillarde. Seuls quelques ivrognes notoires demeuraient avant qu’on ne les foute à la porte. Parmi ces âmes hébétées, le mercenaire chauve picolait en silence. Il portait une gambison par-dessus une chemise enfilée à la hâte, et un chapeau noir à ample bordure était posé sur le bar, à portée de main. Tout en lui respirait une négligence pataude. Ses frustes débraillées et sa barbe hirsute. Le chaume naissant qui mangeait ses joues creuses. C’est qu’il se laissait un peu aller, le bougre.

Le tavernier passait un coup de chiffon paresseux sur les derniers verres à nettoyer, avant qu'il ne s'approche de votre serviteur. C'est à la lueur d'une chandelle disposée non loin qu'il put mieux discerner la figure burinée de son client. Un être aigri, plein de fiel et de souffrance. Planqué derrière un verre de rhum qui lui servait de cache-misère.
Il avait dans l’œil le tranchant hagard des regards insomniaques. Le grain égaré des esprits perturbés. Pour ne rien arranger, et faire pleurer dans les chaumières, des cernes violacées témoignaient de son état de fatigue. Pourtant, toujours ce même rictus sardonique au coin des lèvres, douloureusement figé. Un peu comme un masque qui ne veut pas tomber.


« Un dernier pour la route, Sherborne ?
-J’vais me contenter de celui-là. Il faut être raisonnable, parfois.
-Voilà qui te ressemble pas, tiens. Elle est où, ta rengaine habituelle ?
-Va falloir être plus précis, mon gars. Tu sais, il m’arrive de tenir un sacré crachoir. Alors des rengaines, j’en ai tout un arsenal en stock.
-La fin du monde, « tout va bientôt péter, » tout ça… C’est que tes délires penchent pour l’apocalypse, ces derniers temps.
-Il faut pas m’écouter. Des conneries, j’en déblatère à longueur de journée. Et certaines sont du genre gratiné. La fin du monde ? Qu’est-ce que je peux bien en savoir, moi ? Je dis ça juste pour me faire mousser un bon coup. Histoire d’amuser la galerie. Et impressionner de la gueuse pas trop futée, à l’occasion.
-Drôle de technique.
-Tu devrais essayer, ça marche plus souvent qu’on le croie.
-Je suis trop vieux pour ces bêtises. Et puis, si ma femme apprenait que je faisais la cour aux oiselles, c’en serait fini de ma vieille carne.
-J’envie pas ton sort, mon vieux. Une femme aimante, deux mouflets adorables. Sans compter ton indécrottable bonne humeur.
-C’est vrai que le tiens est plus enviable. Seul, grabataire et malheureux ?
-J’crois pas que ça soit un tel sort qu’on me réserve.
-Quoi alors ?
-J’avais autre chose en tête.
-Ah, je sais. Tu vas partir dans un grand coup d’éclat ? Un élan de bravoure, un sacrifice honorable? Tous les jeunes guerriers rêvent de ça. C'est un peu puéril, non? Grandis un peu, que diable !
-Non, rien de ce genre-là. J'suis pas un héros. Et je l'ai jamais été. Non, j’ai déjà vu ma mort. Et ça n’y ressemble pas. Je rendrais les clefs tout autrement.
-Tu fais un sacré devin. Et comment tu vas canner, alors, dis ? »

Aucune réponse ne vint. Toutefois, un sourire sans joie affleura sur le visage abimé du mercenaire, avant qu’il n’achève le fond de son verre d’une traite assassine. Un clin d’œil et il se détachait du comptoir, sans un mot, pour quitter l’établissement. Et, au moment de passer la porte et se perdre dans l’enfilade de venelles enténébrées du vieux quartier, une confession amère se fit entendre. Presque en sourdine, étouffée par un souffle rauque, altérée par une langue pâteuse d’ivresse.

« Comme un chien. »