Journal de guerre du Capitaine.

Ce 15e vendredi de Janvier.


Il est 20 heures 30 à l'heure ou j'écris ces quelques mots, en ce 15e Vendredi de Janvier. La grande armée avance, vers les fortifications de la Purification, plus au nord. Aprés avoir traversé le bras du fleuve et trainé les chariots jusqu'au pied de la montagne, l'on voyait apparaitre la Grande, la Magnifique Atreval. Ce bastion hérité de l'âge d'or du Royaume de Lordaeron se dresse haute et fiérte tendis que à ces pieds, l'on met en place les tentes.

Je suis trés péssimiste quand à notre réussite dans cette bataille, je pense que nous ne parviendrons jamais à franchir les murailles qui constituent l'objectif du deuxiéme jour.

Je suis affecté à la premiére Division comme lieutenant du chef de Division, le Sénéchal Idrid Cathules, avec à mes cotés le Sir Welton Yealth, un homme brave.

Les troupes semblent prêtes, mais la construction et le voyage nous a déjà couté beaucoup d'énergie.

Il est 21 heures 30, les trompettes sonnent et les tembourds de guerre marquent la cadence des troupes qui marchent vers les premiers obstacles. Pourtant, elles semble désertes : La charge est lancée pour arriver au plus vite à la tour de garde, en amond.
Mais les troupes sont vites stoppés par des piéges et des sortiléges que je ne détaillerais pas ici.

23 heures 40, nous arrivons épuisés en bas de la tour, nous attendons le signal du Sénéchal, gravement bléssé pour donner l'assault. Ce qui me semble une mauvaise idée. En effet, nos mortiers sont postés et il serait préférable de raser cette maudite tours et les rouges qu'elle contiend.

L'assault est donné, nous nous jetons contre les murs. L'huile bouillante est déversée, en haut des remparts, j'entend crier un écarlate - sûrement le chef de la garnison - " La garde meurt mais ne se rend pas ! ".

J'avais largement sous estimé les troupes des Rouges, elle montrent plus de courage et de tenacité que je n'avais imaginé.

Minuit passé, la tour était piégée et s'est écroulée comme un chateau de carte, devant nos troupes éffarées. Le bastion emporte dans sa chute une partie de la premiére et de la seconde Division, causant morts et bléssés, dont moi. Mon bouclié est arraché par un débris et mon poignet est dans un sal état.

1 heure et demi du matin : Un soigneur a fait un miracle avec mon poignet, qui a repris du tonus sous mes yeux. Que nos médecins sont compétents et hardis, que la Lumiére les protége.

Les troupes sont démoralisées, le bilan est lourd et je n'ose imaginer la nuit qui nous attend. Pour décrire l'état de nos hommes, je reprendrais les mots d'un célébre écrivain :
" On était vaincu par sa conquête.
Pour la première fois l'aigle baissait la tête.
[...]
Ce n'étaient plus des cœurs vivants, des gens de guerre ;
C'était un rêve errant dans la brume, un mystère,
Une procession d'ombres sous le ciel noir. "

Maintenant et encore plus qu'en début de soirée, je pense que cette guerre pour la Justice est perdue d'avance, je mourrais aux pieds des murs de la cité d'Atreval, peut être.
En espérant que ce cher journal puisse être retrouvé un jour.

[ Critiques et autres sont le bienvenues, et tout le monde est invité à le faire vivre ]

Ce 16e Samedi de Janvier.

L'assault a été donné sur les défenses de la citadelle. Sur notre chemin, nous avons été stoppés par de nombreux piéges à la fois monstrueux, et digne du géni qui nous ont bloqués pendant deux bonnes heures.

Arrivés devant la forteresse, nos divisions ont été mitraillés de fléches, le moral détruit, la Lumiére semblait avoir quitté l'âme de chacun. Alors que nous avancions péniblement vers les défenses, nos fréres d'armes tombent un à un ... La deuxiéme division disparait de mon champ de vision, nous sommes seuls face aux ramparts, désoeuvrés.

Seul Miss Cleyam nous éclaire l'espace d'un instant à l'aide de sa machine infernale qui vient térroriser les Rouges, touché en pleinne face par un obus de la taille d'un Tauren, à deux reprises. Malheureusement, cette formidable machine sera finalement neutralisée une fois les boucliers magiques estompés.

C'est alors que une chose incroyable fait son apparition. C'est ici l'acte direct de la Lumiére elle même qui fait appel à son éxacte opposée : les ténébres. Au loins, apparait la seconde division accompagnée d'une Abomination gigantesque.
Nous chargeons.
Armés de notre bélier, nous atteignons les portes. L'Abomination s'attaque à la porte. Au loins, les Ombres déchainent leurs coléres et déverssent sur le champ de bataille leurs immondes serviteurs qui viennent renforcer notre charge.

La porte est enfoncée, les ramparts abandonnés par les Rouges.
Jamais je n'ai vu un tel retournement de situation.

Nous perdons beaucoup d'Hommes au pied des ramparts mais la bataille est gagnée.
Malheureusement, cette conquéte nous handicape une nouvelle fois.
Je crois que ce soir, nous avons tiré à la Lumiére une derniére chance qui ne se reproduira pas demain en bas des murs du fortin d'Atreval la Belle.

Demain, je mourrai en bas des murs.

( [HRP] On peut s'imaginer à quoi pensez les Soldats avant la bataille, sentant la fin proche :

Maes Evan a écrit:Seul Miss Cleyam nous éclaire l'espace d'un instant à l'aide de sa machine infernale qui vient térroriser les Rouges, touché en pleinne face par un obus de la taille d'un Tauren, à deux reprises. Malheureusement, cette formidable machine sera finalement neutralisée une fois les boucliers magiques estompés.

( C'est tellement vrai ! Maes est le seul qui me prend au sérieux ! :')

Le texte est bien écrit, même si on remarque quelques fautes qui font un peu mal aux yeux, de temps en temps, genre "tembourds", ce qui se dit "tambours", si je ne m'abuse. Mais bon, ayant moi-même un clavier pourri qui me fait parfois faire des fautes bien moches et une tendance à faire des fautes d'inattention, c'est plus un constat poli qu'une critique ! :3

Need juste le 3eme jour parce que j'aime bien te lire ! )

Le troisiéme jour, ou comment en ce 17e Dimanche de Janvier l'aigle rouge a baissé la tête.

Tendis que nos troupes s'amassaient devant les portes fraichement détruites, une fois encore, je sentais la Mort elle même voler audessus de nos rangs.
Une fois le peu de nos hommes divisés cette fois ci en groupe polyvalent, nous patientons devant la herse. Je me retrouvais dans la division du Major Alrun qui ne semblait pas perturbé par l'idée de foncer dans le coeur de la citadelle qui nous avait arraché tant de fréres, tant de soeurs dans des gestes amples et gracieux qui se matérialisaient sous la forme de volées de fléche, de tirs de baliste ou de piéges cachés sous la terre.

Nos balistes renverssérent la herse qui nous barrait le passage, dans une charge furieuse nous entrons dans Atreval, nous dirigeant vers les points stratégiques avec une facilité troublante.

Les points tombent un à un.

Est ce tout ? Tout ce que pouvait faire la Purification ? Quelque part, j'était presque déçu de ne pas être mort, ou de ne pas voir des cadavres à mes pieds.

A présent, toutes les dévisions se dirigeaient vers le Bastion, dernier rampart de la Purification.
On détruisit la porte, avec la même facilité que d'entrer dans l'hotel des ventes, nos troupes se sont répendues dans la bastion, avant de dénicher Hiltar Taelis.
On réclamait son jugement immediat, on criait, dans la foule la haine montait pour cet homme, étrangement calme et posé devant sa mort qui semblait évidente dans les prochaines minutes.

Hiltar Taelis, il mériterait une place au panthéon pour les capacités habilement déployées pour défendre Atreval. Mais je ne crois pas que ce sera bien pris par l'opignon publique.
Cela était presque étrange de le voir " en vrai ", c'était comme approcher une légende, un nom qui courrait dans le campement ces trois derniers jours qui résonnait comme le nom d'un Dieu maléfique qui déchainerait sa colére sur nos troupes.
Mais il était là, chétif, faible, seul.
J'éprouvais de la pitié pour cet homme dont je ne cache pas ici mon admiration qui me couterai peut être un galon en moins, qui sait ?

Il fut conduit hors de sa cachette puis téléporté vers Hurlevent avec ses derniers lieutenants.

Loué soit la Lumiére qui donne encore quelques jours de plus à vivre à moi et mes camarades de bataille.
Atreval restera dans les mémoires, et cette bataille marquera à jamais les livres d'histoire.



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Avec ce journal, plusieurs feuillets de soldats ayant participés au siége, apparement rassemblés par les soins du Capitaine.

[Hrp]

Merci pour ta critique Cleyam
Et merci Richter pour ta participation à ce journal

Je rajoute " Avec ce journal, plusieurs feuillets de soldats " pour que d'autre puissent eux aussi participer, j'me sens seul, je mange des Curly, donc venez !

[Hrp]