Proposition d'alliance.

À l'intention des officiers de la Garde.

Je me permets de vous envoyer une lettre suite à une discussion avec le Sergent Coraan. En effet, nous estimons que la place Faol est sans nul doute très agitée et il ne reste plus de cette dernière que l'ombre de sa prospérité.
En tant que frères et sœurs de la Lumière, nous nous efforçons du mieux que possible de maintenir le calme en ces lieux sacrés que sont la Cathédrale et ses alentours. Aussi, dans l'optique d'une efficacité plus poussée, nous souhaiterions nous allier à la Garde, dans le but de faciliter les différentes arrestations propices au calme de la place.
Je ne saurais vous proposer explicitement les différentes façons dont nous pourrions nous accorder, car il vous revient de droit de décider à votre guise l'importance accordée à cette alliance.
En espérant obtenir une réponse favorable, et si possible un entretien.

Qu'Elle vous garde.

N. Ma|vam

Dame.

Prenant acte de votre missive, je me dois de vous répondre de la manière la plus sereine et claire possible.

Pour que vous saisissiez mon developpement, posons comme postulat que la Loi a de souverain, qu'elle s'applique de manière aveugle ; par un bras neutre et impartial. De plus, la Garde, qui represente son organe armé et administratif, est de fait partie entiere de la société, car defenseur de celle-ci. Aussi, un concept d'alliance avec la Loi serait en quelque sorte creusé un fossé entre les citoyens étant sous le joug de ladite alliance, et ceux n'en faisant pas partie.

Ensuite, il faut savoir que rien n'interdit ; au contraire, ce que je nommerai les actes citoyens. Si vous assistez de fait, à un acte répréhensible par la Loi, appeler la Garde ou encore amenner les différents protagonistes à la caserne, serait à la fois bénéfique pour l'image de l'ordre que vous representez, et bénéfique pour le calme de la ville.

Mais par mesure d'impartialité, et il faut le dire, par crainte de voir la naissance de pseudo-milice religieuse, jugeant non sous acte d'éthique et de loi, mais sous couvert de morale et de religion ; la Garde ne peut se permettre de "sous-traiter" tout ou partie de la Justice.

En conséquence, bien que nous appelons de nos voeux à la collaboration entre le religieux et le judiciaire, entre la Loi et la Foi, il nous est impossible de faire état de passe-droit ou de diffusion d'acte ayant valeur de pouvoir au yeux de la justice. C'est au travers d'acte citoyen raisonnés et collaboratifs que nos relations pourront dépasser le stade auquel elles sont actuellement.

En esperant avoir été au plus clair, et au plaisir d'oeuvrer ensemble à la sécurité et l'ordre.


Pour le Roi, et la Lumière.
*sceau de la garde*

Sergent Manus