Une nuit en enfer.
Page 1 sur 1
Une nuit en enfer.
Premier jour, Premier soir du moins.
Il est deux heures, Naal'dyi joint les quartiers des femmes. Pas un bruit pour ne pas réveiller ses collègues. Mais il faut retirer cet harnachement exigu. Assise sur le lit, elle se rapasse cette première...
"Le rRecrRuteuRr n'a rRien fait pouRr me mettrRe à l'aise. Je ne sais pas. il mangeait, ne disait pas un mot. Ce trRavail me tenait à cœuRr. Je n'ai soRrti que des ânerRies. Il a dit deux ou trRois mots, a soRrti qu'il m'aimait bien, mais que ce serRait dur. Puis j'ai posé mes doigts suRr le codex qui me fait changer de vie. J'y crRois. Je suis engagée."
Retirer ces jambières lui fait plisser toutes les rides de son front. Il a beau faire noir complet, sous ses paumes, elle sent ses cuisses lacérées par le métal froid. Demain, elle prendrait son temps de pause pour acheter un pantalon de tissu. Cela n'optimisera pas la facilité d'enfiler les chausses mais aux moins ses doigts ne seront pas tachées de sang à la nuit tombée.
"L'instrRucteuRr n'était pas vrRaiment plus locace. Il semblait vouloiRr savoiRr ce que je savais faiRre. Quelques coups d'épée dans un mannequin. Une rRemontrRance suRr le fait que j'y allais de manièrRe trRop peu assurRée : j'ai forRcé et frRappé. Puis il m'a fait courRriRr. Un mot pouRr me dirRe que je tenais une foRrme convenable. Second sourRirRe de ma jourRnée."
Elle détache son haut lui ayant compressé les côtes les dix heures précédentes et ne peut retenir une expiration libératrice alors qu'elle dégage sa poitrine de cette prison de métal. En passant le bout des doigts, elle sent incrustées dans ses chairs les profondes marques des attaches. Pas grave.
"PrRemiers contacts : tous m'ont dans un prRemier temps obserRvée, jaugée pour finalement me tendrRe la main et y aller d'un mot gentil. Dévoués à leuRr tâche et à l'intégrRation de l'"étrRangèrRe". Je les en rRemerRcie. J'avais cette apprRéhension mais leuRrs parRoles et sourRirRes -ce prRésent sans me connaîtrRe- m'ont conforRtée dans mon choix. Même cette prRemièrRe patrRouille puis cette arRrestation sous couverRturRe. Woha. Je suis chez moi"
Elle plie avec application sa livrée puis repense à un simple doigt posé sur son épaule. Un doigt insultant, rabaissant...
"Qu'est-ce qu'une poneytte?", elle se repasse ses propres mots qui résonnent tels un glas omniprésent.
"Ça va êtrRe duRr, KzandrRa Naal'dyi, tu ne sais pas lécher ton coude ou fairRe des pompes, cerRtains voient d'un mauvais œil ton admission, mais tu sais pourRquoi tu es là."
La draenei rabat sa couverture sur ses épaules et clôt les paupières.
Il est deux heures, Naal'dyi joint les quartiers des femmes. Pas un bruit pour ne pas réveiller ses collègues. Mais il faut retirer cet harnachement exigu. Assise sur le lit, elle se rapasse cette première...
"Le rRecrRuteuRr n'a rRien fait pouRr me mettrRe à l'aise. Je ne sais pas. il mangeait, ne disait pas un mot. Ce trRavail me tenait à cœuRr. Je n'ai soRrti que des ânerRies. Il a dit deux ou trRois mots, a soRrti qu'il m'aimait bien, mais que ce serRait dur. Puis j'ai posé mes doigts suRr le codex qui me fait changer de vie. J'y crRois. Je suis engagée."
Retirer ces jambières lui fait plisser toutes les rides de son front. Il a beau faire noir complet, sous ses paumes, elle sent ses cuisses lacérées par le métal froid. Demain, elle prendrait son temps de pause pour acheter un pantalon de tissu. Cela n'optimisera pas la facilité d'enfiler les chausses mais aux moins ses doigts ne seront pas tachées de sang à la nuit tombée.
"L'instrRucteuRr n'était pas vrRaiment plus locace. Il semblait vouloiRr savoiRr ce que je savais faiRre. Quelques coups d'épée dans un mannequin. Une rRemontrRance suRr le fait que j'y allais de manièrRe trRop peu assurRée : j'ai forRcé et frRappé. Puis il m'a fait courRriRr. Un mot pouRr me dirRe que je tenais une foRrme convenable. Second sourRirRe de ma jourRnée."
Elle détache son haut lui ayant compressé les côtes les dix heures précédentes et ne peut retenir une expiration libératrice alors qu'elle dégage sa poitrine de cette prison de métal. En passant le bout des doigts, elle sent incrustées dans ses chairs les profondes marques des attaches. Pas grave.
"PrRemiers contacts : tous m'ont dans un prRemier temps obserRvée, jaugée pour finalement me tendrRe la main et y aller d'un mot gentil. Dévoués à leuRr tâche et à l'intégrRation de l'"étrRangèrRe". Je les en rRemerRcie. J'avais cette apprRéhension mais leuRrs parRoles et sourRirRes -ce prRésent sans me connaîtrRe- m'ont conforRtée dans mon choix. Même cette prRemièrRe patrRouille puis cette arRrestation sous couverRturRe. Woha. Je suis chez moi"
Elle plie avec application sa livrée puis repense à un simple doigt posé sur son épaule. Un doigt insultant, rabaissant...
"Qu'est-ce qu'une poneytte?", elle se repasse ses propres mots qui résonnent tels un glas omniprésent.
"Ça va êtrRe duRr, KzandrRa Naal'dyi, tu ne sais pas lécher ton coude ou fairRe des pompes, cerRtains voient d'un mauvais œil ton admission, mais tu sais pourRquoi tu es là."
La draenei rabat sa couverture sur ses épaules et clôt les paupières.
Kzandra Naal'dyi- Citoyen
- Nombre de messages : 305
Lieu de naissance : Draenor
Age : 21 (correspondance humaine)
Date d'inscription : 21/02/2012
Feuille de personnage
Nom de famille:
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum