Froide nuit.
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Froide nuit.
Il s'est posté, au coin de la rue, dans un angle où la lumière de la lune ne le trahira pas. Il entend des pas, le sait proche, il l'attend. l'homme vérifie le nœud de son foulard puis dégaine sa dague et son épée en silence, prêt à bondir. Le garde surgit alors dans son champs de vision, lui, s'élance. Sa proie n'est pas en armure, pas même du cuir, il est en civil et dans cette froide nuit, ne voit rien venir. Une lame courte troue la chemise et va trouver son foie.
La victime... non le coupable plutôt. Le coupable s'effondre au sol dans un cri de surprise. Quand il touche lourdement la terre ferme, il a déjà reçu trois coups violents. Un trio acéré et ciblé. Les plaies laissent se répandre un liquide rouge carmin sur les pavés de la rue. Paniqué, il ne sait que faire alors que son bourreau le surplombe tel un juge impitoyable, spectateur et acteur de son tourment. Auteur et compositeur de ses râles d'agonie.
La larve au sol fait ce qu'elle sait le mieux faire, elle rampe, se tortille et gesticule sous l'œil froid et contemplateur d'un corbeau masqué de rouge. Dans un dernier effort de désespoir, sa main tremblante saisit son appareil de communication et sa voix suffocante balbutie quelques mots de détresse.
La haine s'abat sur lui encore et encore, criblant le corps déjà meurtri de nouvelles lacérations profondes et douloureuses. La main gantée de noir de son tortionnaire se referme sur l'engin électronique, lui arrachant des mains et le plaçant à portée de voix. Le défias prononce quelques mots.
"Vous pensez être les seuls à dispenser la justice ? Je vous apporte le jugement de la Confrérie !"
D'un geste net de son épée, il tranche la tête du malheureux, mettant fin à son calvaire en une fraction de seconde. C'est alors qu'en face de lui surgissent deux personnes habillées de bleu et portant un tabard qui ne fait naitre en lui que dégout et colère, un appétit de vengeance démesuré.
D'un mouvement brusque il fracasse le communicateur au sol et poigne dans les cheveux du crâne désolidarisé au visage figé dans un rictus de souffrance. Il ne peut se permettre de traîner et lorsque les deux gardes arrivent au pied du corps, il a déjà disparu, emportant son trophée.
"La Confrérie Vaincra."
L'individu, le meurtrier ou le justicier selon le point de vue, après avoir hurlé ces trois mots, s'évanouit non loin d'une des si nombreuses entrées des égouts. Celles qui mènent aux bas-fonds, un endroit qu'il ne trouve pas si différent de la surface. Là ou se côtoient déchets et excréments, là où une odeur nauséabonde lui cerne le nez, là où il se fond dans le décor et disparait dans la multitude.
La victime... non le coupable plutôt. Le coupable s'effondre au sol dans un cri de surprise. Quand il touche lourdement la terre ferme, il a déjà reçu trois coups violents. Un trio acéré et ciblé. Les plaies laissent se répandre un liquide rouge carmin sur les pavés de la rue. Paniqué, il ne sait que faire alors que son bourreau le surplombe tel un juge impitoyable, spectateur et acteur de son tourment. Auteur et compositeur de ses râles d'agonie.
La larve au sol fait ce qu'elle sait le mieux faire, elle rampe, se tortille et gesticule sous l'œil froid et contemplateur d'un corbeau masqué de rouge. Dans un dernier effort de désespoir, sa main tremblante saisit son appareil de communication et sa voix suffocante balbutie quelques mots de détresse.
La haine s'abat sur lui encore et encore, criblant le corps déjà meurtri de nouvelles lacérations profondes et douloureuses. La main gantée de noir de son tortionnaire se referme sur l'engin électronique, lui arrachant des mains et le plaçant à portée de voix. Le défias prononce quelques mots.
"Vous pensez être les seuls à dispenser la justice ? Je vous apporte le jugement de la Confrérie !"
D'un geste net de son épée, il tranche la tête du malheureux, mettant fin à son calvaire en une fraction de seconde. C'est alors qu'en face de lui surgissent deux personnes habillées de bleu et portant un tabard qui ne fait naitre en lui que dégout et colère, un appétit de vengeance démesuré.
D'un mouvement brusque il fracasse le communicateur au sol et poigne dans les cheveux du crâne désolidarisé au visage figé dans un rictus de souffrance. Il ne peut se permettre de traîner et lorsque les deux gardes arrivent au pied du corps, il a déjà disparu, emportant son trophée.
"La Confrérie Vaincra."
L'individu, le meurtrier ou le justicier selon le point de vue, après avoir hurlé ces trois mots, s'évanouit non loin d'une des si nombreuses entrées des égouts. Celles qui mènent aux bas-fonds, un endroit qu'il ne trouve pas si différent de la surface. Là ou se côtoient déchets et excréments, là où une odeur nauséabonde lui cerne le nez, là où il se fond dans le décor et disparait dans la multitude.
Oracio Caldéri- Citoyen
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Date d'inscription : 27/12/2008
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