Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.

par L'incendie Dim 25 Juin 2017 - 12:56

La nuit paisible de ce début d'été, bercé par les quelques braseros aux flammes dansantes de la fête du feu a été perturbée par un ajout plutôt spectaculaire aux festivités, à l'aube naissante.
Un cabanon de fortune, isolé et non loin du chantier naval s'est vu s'embraser en une seconde, des flammes orangées passant rapidement bleu vert s’élevant a plusieurs mètres au dessus de son foyer initial. Rapidement contenu avant d'être totalement étouffé, l'incendie parfaitement ciblé n'a visiblement causé que des dégâts matériel. Du moins, il ne semble pas y avoir eu de victimes.

par Invité Lun 26 Juin 2017 - 14:18

Venue du nord lointain, rapportée par les marchands et les trappeurs, une rumeur fait son chemin. On dit maintenant en Hurlevent qu'un humain géant aurait désigné dans les Grisonnes un emplacement. On raconte qu'il y ferait bâtir un grand bâtiment, une halle, pour que les braves et les plus vaillants puissent y venir boire et conter leurs exploits...
D'autres disent qu'ils ont vu au large de la cité un navire vrykul aux armes de Lordaeron qui voguait paisiblement... Une bien étrange histoire que tout cela...

par Invité Mar 27 Juin 2017 - 11:18

La funeste dame blanche donne sur le lieu une atmosphère macabre. Dans le secret des branchages et l'angoisse des feuillages, des araignées tissent leurs toiles sur des estampes oubliées, grouillant d'appréhension.
La nuit du vingt-six, est particulièrement silencieuse, peut-être même observatrice. La mort admire le triste spectacle se dérouler.

Le corps d'Abby Hansel, de son nom de jeune fille Moore, est transporté par des factionnaires au dispensaire dans l'attente de son enterrement. Un mage de sang serait la cause de ce tragique événement, qui a causé aussi la perte de l'enfant qu'elle portait.

Quand elle réconfortait ceux qui avaient perdu un proche, souvent, elle racontait que l'étoile qui brille le plus dans le ciel à leurs yeux, est le défunt qui envoie un signe et qu'il sera toujours présent... Peut-être que dans la nuit, deux étoiles dansantes, scintilleront un peu plus, pour ses amis et son époux.

par Invité Mar 27 Juin 2017 - 16:06

Endral dont la présence est devenue insignifiante aux yeux de tous depuis maintenant plusieurs mois avait apprit la nouvelle concernant Abby, ou bien l'avait-il vu de ses propres yeux ? Après tout on ne fait jamais attention aux clochards, aux gens qui balayent les rues ou bien à monsieur tout le monde. Dans tous les cas il n'aurait pas prit la peine intervenir, préférant laisser libre cours au destin.

Il aura une petite pensée pour cette jeune fille, qu'il avait croisé un soir aux bords des larmes, sûrement parti trop tôt à son goût. Mais la vie est cruelle et le destin frappe souvent les mauvaises personnes pensa-t-il au final. Dans un dernier geste de bonté, il laissera une rose noire flotter dans les courants de la mer comme une âme vagabonde accompagnée à son prochain repos.

par Invité Mar 27 Juin 2017 - 17:29

L'institut scientifique et philosophique pour la recherche pluridisciplinaire
AZORA

Vous invite :

Le samedi premier du septième mois de la présente année,
à vingt et une heure, à la conférence suivante :

Les Tuskarr
Culture et rite de la Grande Mer

Qui se tiendra au kiosque de la Cathédrale de Hurlevent.
Conférence assurée par le professeur Evgueny Tharlson

par Maldan Sombreval Mar 27 Juin 2017 - 19:53

Une nouvelle âme s'est éteinte mais pour Maldan, ce n'est certainement pas les meilleurs qui partent les premiers, mais bien les plus faibles.

Pour lui, le monde se divise en deux catégories : ceux qui affrontent la mort pour leur permettre de tirer profit de l'expérience de la survie ; les plus forts. Et ceux qui se laissent emporter par elle au moindre danger, par fragilité ; les plus faibles. Comme il le disait bien souvent, Abby était reliée à la seconde catégorie, une faible, une moins-que-rien dont son destin était scellé dans un typhon de vulnérabilité et d'impuissance, qu'il était préférable de voir disparaître que grandir.

Assied lourdement sur son siège, dans son immense bureau à Havrefiel, Maldan apprit la nouvelle par l'un de ses informateurs et se surprit lui-même à éclater de rire à l'évocation de la mort d'Abby. Un rire diabolique plein de dents résonna à travers toute la pièce, un rire magnifique et plein de cruauté qu'il n'exprimait qu'à de rares occasions.

S'il y a ces temps-ci parmi les étoiles recouvrant le ciel nocturne de Hurlevent que vous observez, deux d'entre elles scintillant plus fortement que les autres, alors apercevrez-vous peut-être un sourire malicieux illuminer l'astre de la Nuit.

par Jøey Marley Jeu 29 Juin 2017 - 18:53

Dans un rapport datant du vingt sixième jour de ce mois en cours, un éclaireur a relater avoir aperçu deux humains faisant route à vive allure vers le défilé menant aux Terres Fantômes.
Un homme encapuchonné dans une tunique rouge, et une femme brune à la peau pâle sombrement accoutrée..

par **La Mascarade** Sam 1 Juil 2017 - 21:00

Depuis plusieurs jours, le ravitaillement en termes de nourriture, de vins, en provenance d'Elwynn s'amoindrit. Le coût des viandes grimpe, lentement mais sûrement, les légumes sont rachitiques et tendent à se raréfier sur les marchés. On rapporte des mouvements anecdotiques de la faune jusqu'à l'est, vers les points d'eau. Le niveau des puits du quartier des mages s'abaisse, les eaux des canaux, dans le sud-ouest de la ville, stagnent, tant et si bien qu'une pellicule de vase, encore peu importante, a néanmoins pris sa place.

par Von Tarkin Dim 2 Juil 2017 - 12:01

Une nouvelle se sera rapidement diffusée dans les rues de Hurlevent selon laquelle un haut dignitaire écarlate, l'évêque Gallinger, aurait été exécuté par son ordre après qu'il ait été découvert qu'il agissait depuis de nombreuses années comme agent du culte des damnés au service du Baron von Tarkin et du Fléau. Aussi bonne soit-elle, cette nouvelle aurait inquiété beaucoup de citoyens se demandant comment un agent du Fléau aurait pu arrivé à un tel poste au sein d'une organisation considérée comme incorruptible. D'autres s'interrogeraient sur les risques que cet évêque ne soit que l'arbre qui cache la forêt et que la croisade écarlate soit beaucoup plus largement corrompue. Enfin, certains populistes verraient dans cette nouvelle affaire la preuve de la corruption des élites dirigeantes et rappelaient à qui veut l'entendre que le Chancelier Al-Rakim est un ancien écarlate.

par **Anagnoste** Lun 3 Juil 2017 - 17:23

Depuis deux jours à peine certaines apparitions étranges se font noter dans la belle Cité du Lion. Aux alentours du bordel "Les Doigts de Fée" et au détour de plusieurs rues, le commun aura pu apercevoir et entendre (sans mal) une bonne dizaine de moutons bêlants. Généreux "donateur", coup de la providence ou farce bouffonne ? Les citoyens s'interrogent alors que la nourriture et l'eau se font rares et précieuses en temps de guerre.

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par **Anagnoste** Mar 4 Juil 2017 - 8:47

Cette nuit encore, le mystérieux amateur d'ovins a frappé la Cité du Lion et c'est dans une certaine cacophonie bêlante que les citoyens auront pu se réveiller. Groupuscule maléfique ? Complot rebelle des Bergers mécontents ? Un mérinomancien militant ? Nul ne le sait... Une chose est sûre, ces moutons n'ont pas été amenés là par hasard mais c'est plutôt le fruit d'une magie de métamorphose sur de vulgaires bestioles...

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par **Eléonore Breckenridge** Mar 4 Juil 2017 - 10:24

C'est avec beaucoup de méfiance que la jeune greffière s'est rendue aux bureaux de la Chancellerie. Ces bêlements incessants dont plus que perturbants. Elle décide alors d'user de magie pour libérer ces pauvres animaux de leur métamorphose.

Elle s'empresse de faire un petit rapport aux Chanceliers et au Magistrat.

par Kehly Mar 4 Juil 2017 - 22:03

Les bêlements ne dureront pas longtemps aux alentours de la maison des Doigts de fée, le sort de métamorphose aidant bien à l'élimination des nuisibles qui se faufilent si facilement en temps normal.

par **La Mascarade** Jeu 6 Juil 2017 - 15:24

"Tu es très belle", soupira le Mime, en détournant du miroir son visage poudré.

La chaleur avait été écrasante, aujourd'hui. La forêt était tombée dans une torpeur moite. Elwynn s'alanguissait et présentait des airs de désert, l'herbe sèche jaunissait, et les arbres, craquelés, faisaient vibrer leur écorce dans une mélodie éparse, brisée. Le soleil couchant dorait l'horizon et les plaines. Un silence de plomb s'étendait sur les vignes, sur les cultures, sur les élevages. Le fleuve coulait paisiblement et, çà et là, quelques enfants venaient y jouer encore, mais toujours sous l'oeil attentif et soucieux des parents. L'eau les rafraîchissait, mais ne renflouerait pas les corps maigrelets.

A la Comté, on ne parlait plus qu'à voix basse, et par de courtes phrases. Si la méfiance était de mise et emprisonnait les habitants d'une serre implacable, ils préféraient se soutenir mutuellement que de dépérir : il fallait bien manger. On chuchotait à propos de bêtes féroces et immenses. De chants d'oiseaux et d'une sorcière qui pourrait bien faire mourir les champs. L'un d'entre eux salua, puis s'éloigna, un panier de légumes dans la main. C'était une femme, la quarantaine, sèche de corps mais aimable d'esprit. Elle prenait la route du sud, empruntant l'un des sentiers qui ne figuraient pas sur les cartes, mais que tous connaissaient.

Il y avait bien peu de vent, ce soir. Sur sa route, elle n'entendit que les bruissements des feuilles, les orties et les mûriers sauvages s'agiter mollement. Oh, bien sûr, elle finit par se persuader avoir entendu les grognements d'un animal, passé un moment, seule dans la forêt – l'inquiétude générale l'atteignait, comme elle atteignait tout le monde. Mais elle continua son chemin, sans accélérer le pas pour ne pas alerter les éventuels prédateurs.

On parlait, ici et là, d'attaques fréquentes de bêtes sauvages, les canidés rôdeurs sortaient du fond des bois pour frapper sur les routes. On parlait d'essaims entiers d'oiseaux qui fondaient sur les passants, alors que la nuit était tombée et que les criquets chantaient depuis longtemps. Elle-même avait pu observer, la veille, une grappe entière d'araignées minuscules qui s'en allait vers la même direction. Le bétail, sans être agressif, devenait récalcitrant. Dans les pâturages, au nord, on lui avait rapporté que le chien d'un berger avait égorgé l'une des bêtes avant d'avoir été abattu. D'obscures forces cherchaient, semble-t-il, à paralyser Elwynn.

Et pourtant, ce qui inquiétait les villageois et les travailleurs, c'était cette voix : ce chant qu'ils n'entendaient qu'à la frontière du sommeil, lorsqu'ils somnolaient ou s'éveillaient à peine. Un chant lugubre, qui lui avait arraché, la première fois, des frissons violents le long de l'échine.

Elle arriva chez elle.

Il y avait bien peu de vent, ce soir. Dans les champs, les mauvaises herbes s'agitaient mollement. De curieuses breloques faites d'os de petits animaux pendaient à l'extérieur, contre les fenêtres, et faisaient tinter les vitres. En rentrant, elle prit garde à bien enjamber la ligne de sel qu'elle avait tracé sur le perron.

Elle se fit à manger, coquette et appliquée. Dans la marmite, elle fit une soupe. Elle n'avait plus les moyens pour manger de la viande tous les jours – alors elle s'en contenterait. Le fumet appétissant emplit la petite maison. Elle se mit à table et sourit légèrement. En buvant, elle ferma les yeux : elle se leva, cherchant du sel pour en rajouter une pincée.
Quelques minutes plus tard, enfermée dans le mutisme de la solitude, elle se leva, allant chercher un livre. Elle ouvrit la fenêtre, puis s'installa à la brise nocturne qui s'annonçait. Elle lut quelques chapitres – ce n'était qu'une histoire du terroir, mais elle les appréciait. Alors, elle se dirigea dans sa chambre à coucher.

Elle prit le morceau de craie qu'elle laissait toujours sur sa table de chevet, puis reprit les inscriptions là où elle les avaient laissées la veille, à même les murs.

par Nul Ven 7 Juil 2017 - 18:14

Ce matin, Cathy est sortie du Dispensaire. Quand bien même cela aurait pu paraître tout à fait anodin, son état déplorable aura laissé perplexes ceux qui l'auront aperçue. Pâle, amorphe, rien à voir avec ce à quoi elle avait habitué les membres du Dispensaires ou ceux de la Garde l'ayant déjà vue auparavant. Jeggan, qui l'accompagnait et la soutenait, l'aura également aidée à monter sur son griffon avant qu'ils ne quittent la ville par la voie des airs.

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