Rumeurs de la ville et ses alentours.
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Rumeurs de la ville et ses alentours.
La jeune Capitaine avait prit l'habitude de détourner le trajet de ses patrouilles afin de passer, par deux fois, devant la taverne du Cochon-Siffleur.
La bâtisse -dont il ne restait plus grand chose après sa récente explosion- grouillait de monde. Ça et là on pouvait admirer le travail des artisans. Maçons, charpentiers, menuisiers, maître d’œuvre..
Et aussi, parfois, des badauds curieux, comme elle finalement.
Mais au contraire des passants, Leizen ne s'attardait guère longtemps. La poussière engendrée par les travaux avait le don de l'incommoder. Ce n'était pas une place pour une maniaque.
Elle ne put vérifier si les "On-dit" étaient vrais. On racontait qu'Oracio Caldèri avait racheté les ruines de l'auberge. L'ex-Tavernier du fameux Tord-Boyaux, de retour en ville depuis peu, reprenait-il du service ?
La Garde ne le vit pas, pas cette fois en tout cas. Mais elle repasserait, sans nul doute.
La bâtisse -dont il ne restait plus grand chose après sa récente explosion- grouillait de monde. Ça et là on pouvait admirer le travail des artisans. Maçons, charpentiers, menuisiers, maître d’œuvre..
Et aussi, parfois, des badauds curieux, comme elle finalement.
Mais au contraire des passants, Leizen ne s'attardait guère longtemps. La poussière engendrée par les travaux avait le don de l'incommoder. Ce n'était pas une place pour une maniaque.
Elle ne put vérifier si les "On-dit" étaient vrais. On racontait qu'Oracio Caldèri avait racheté les ruines de l'auberge. L'ex-Tavernier du fameux Tord-Boyaux, de retour en ville depuis peu, reprenait-il du service ?
La Garde ne le vit pas, pas cette fois en tout cas. Mais elle repasserait, sans nul doute.
Leizen- Officier supérieur de la Garde
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Age : 32 ans
Date d'inscription : 21/07/2009
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Nom de famille: Alrun
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Ceux qui passaient par le quartiers des mages purent être témoins d'une drôle de scène pour le moins singulière qui attira l'attention de nombreux passants. Deux étudiants en magie, pendant leur pause de midi, se sont querellés de façon un peu bruyante.
Une femme brune ayant perdu un bras et un jeune blondinet très propre sur lui mais au visage marqué par quelques brûlures ne se disaient pas que des mots doux. La conversation semblait tourner autours de leurs égos respectifs, le blondinet semblant passablement agacée et son interlocutrice était, quant à elle, moqueuse et provocatrice. Elle fût toutefois prise par surprise lorsque ce dernier en vint aux mains pour régler ce différend.
Très vite les patrouilleurs intervinrent et durent les séparer. Céralynde crachant alors un glaviot encore sanglant sur son "adversaire" qui était prostré aux sols. Elle déclara aux gardes "qu'elle paierait l'amende avec joie" et que c'était "sa façon de contribuer à rendre la ville meilleure".
Nul doute que le blondinet sera aller se plaindre à son noble de père qui ne manquera pas d'animer les dîners mondains en racontant la façon dont son fils a été prit a parti par tout un groupe d'élèves jaloux de seconde zone.
Une femme brune ayant perdu un bras et un jeune blondinet très propre sur lui mais au visage marqué par quelques brûlures ne se disaient pas que des mots doux. La conversation semblait tourner autours de leurs égos respectifs, le blondinet semblant passablement agacée et son interlocutrice était, quant à elle, moqueuse et provocatrice. Elle fût toutefois prise par surprise lorsque ce dernier en vint aux mains pour régler ce différend.
Très vite les patrouilleurs intervinrent et durent les séparer. Céralynde crachant alors un glaviot encore sanglant sur son "adversaire" qui était prostré aux sols. Elle déclara aux gardes "qu'elle paierait l'amende avec joie" et que c'était "sa façon de contribuer à rendre la ville meilleure".
Nul doute que le blondinet sera aller se plaindre à son noble de père qui ne manquera pas d'animer les dîners mondains en racontant la façon dont son fils a été prit a parti par tout un groupe d'élèves jaloux de seconde zone.
Nihel Narendir- Citoyen
- Nombre de messages : 3293
Age : 36
Lieu de naissance : Hurlevent
Age : 55
Date d'inscription : 24/12/2008
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Nom de famille: Narendir
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Deux ou trois semaines avant, la taverne avait explosé du fait d'un déséquilibré qui passait également son temps à tirer sur des personnes de façon aléatoire en ville. Ce fou avait finalement fini embroché sur l'épée d'un des gardes qui l'avaient acculé après une poursuite effreinée.
Cela n'intérressait guère Oracio, planté devant le chantier avec son petit sourire en coin habituel devenu une agaçante manie aux yeux de certains. Il observait, calme, posé à coté d'une charette contenant plusieurs tonneaux que l'on devinait remplis de bière en appercevant l'emblème d'une célèbre brasserie naine imprimé sur leur bois.
De temps à autre, il donnait quelques indications aux ouvriers qui s'activaient sur le chantier, leur conseillant d'agir d'une ou l'autre manière, mais pas sur le ton hautain et méprisant qu'on lui connaissait. Il semblait accorder un certains respect à ces hommes et pendant que les deux livreurs conduisant la charette en déchargeaient la cargaison, il s'exclama : "Après l'effort, le réconfort les gars, c'est à vous, n'en laissez pas une goute vous l'avez durement mérité !"
Les ouvriers se ruèrent alors sur les tonneaux dont on imaginait le destin tragique tandis que l'homme d'affaire, le mécreant selon certains, continuait sa route d'un air satisfait en se frottant les mains.
Cela n'intérressait guère Oracio, planté devant le chantier avec son petit sourire en coin habituel devenu une agaçante manie aux yeux de certains. Il observait, calme, posé à coté d'une charette contenant plusieurs tonneaux que l'on devinait remplis de bière en appercevant l'emblème d'une célèbre brasserie naine imprimé sur leur bois.
De temps à autre, il donnait quelques indications aux ouvriers qui s'activaient sur le chantier, leur conseillant d'agir d'une ou l'autre manière, mais pas sur le ton hautain et méprisant qu'on lui connaissait. Il semblait accorder un certains respect à ces hommes et pendant que les deux livreurs conduisant la charette en déchargeaient la cargaison, il s'exclama : "Après l'effort, le réconfort les gars, c'est à vous, n'en laissez pas une goute vous l'avez durement mérité !"
Les ouvriers se ruèrent alors sur les tonneaux dont on imaginait le destin tragique tandis que l'homme d'affaire, le mécreant selon certains, continuait sa route d'un air satisfait en se frottant les mains.
Oracio Caldéri- Citoyen
- Nombre de messages : 60
Lieu de naissance : Marche de l'Ouest
Age : 34 ans
Date d'inscription : 27/12/2008
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Nom de famille: Caldéri
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Il y'avait le monde des armures rutilantes,des oriflammes et du verbe fleuri portant bien haut les valeurs de l'Ordre contre la vilenie et le crime,et il y'avait l'envers du décor.
Selon cette étrange naine qu'un étrange destin avait poussé à ce poste,l'un n'empêchait pas l'autre et allait même de pair avec l'autre car le nier constituait une faute à ses yeux.
Assise derrière son bureau qu'elle aimerai parfois quitter,elle fit signe à Grüber,ordonnance et homme de confiance de l'Etat Major depuis des temps immémoriaux de faire entrer la femme qui attendait dans le couloir.
Une femme mal connue,et elle entendait que cela reste ainsi.
Officiellement responsable du service enquêtes,elle gêrait les indics,le coté pas propre,pas rutilant, les surveillances et les quelques pièces glissées dans des mains d'ouvriers.Les autres gardes ne connaissaient pas son visage qu'elle cachait les rares fois ou elle prenait son service en uniforme et gardait son vrai visage pour la rue.
-Calderi reconstruit son bouge à deux pas d'ici,au moins ce sera plus pratique pour les interventions dit elle sans lever le nez de ses papiers bien qu'elle fasse partie des gens qui connaissaient le dit visage.
-Soudoyez qui vous voulez même si je pense que les ouvriers ne seront d'une grande utilité et suivez le...je n'ai pas envie d'une succursalle des caniches de guerre sous mes fenêtres,du moment qu'ils restent aux carmines à se prendre pour les rois de la pègre en regardant leur matchs truqués et en torturant une petite frappe de seconde zone en se prenant pour des justiciers,ils ne sont pas ma priorité,mais si ils s'arrangent avec Oracio,je veux le savoir.
Je ne suis pas sûre qu'ils apprécient eux aussi cette implantation,mais on ne sait jamais..pour le reste comme d'habitude,qui il voit,qui seront ses clients,ses employés,tout ce que vous pourrez dénicher sur lui et les raisons de son retour,qui le finance si ça n'est qu'un paravent et garder un oeil sur le Baron rouge,je ne sais pas comment eux vont le prendre reprit elle vers la femme silencieuse
Celle ci se contenta de hocher la tête et sorti sans dire un mot.
Selon cette étrange naine qu'un étrange destin avait poussé à ce poste,l'un n'empêchait pas l'autre et allait même de pair avec l'autre car le nier constituait une faute à ses yeux.
Assise derrière son bureau qu'elle aimerai parfois quitter,elle fit signe à Grüber,ordonnance et homme de confiance de l'Etat Major depuis des temps immémoriaux de faire entrer la femme qui attendait dans le couloir.
Une femme mal connue,et elle entendait que cela reste ainsi.
Officiellement responsable du service enquêtes,elle gêrait les indics,le coté pas propre,pas rutilant, les surveillances et les quelques pièces glissées dans des mains d'ouvriers.Les autres gardes ne connaissaient pas son visage qu'elle cachait les rares fois ou elle prenait son service en uniforme et gardait son vrai visage pour la rue.
-Calderi reconstruit son bouge à deux pas d'ici,au moins ce sera plus pratique pour les interventions dit elle sans lever le nez de ses papiers bien qu'elle fasse partie des gens qui connaissaient le dit visage.
-Soudoyez qui vous voulez même si je pense que les ouvriers ne seront d'une grande utilité et suivez le...je n'ai pas envie d'une succursalle des caniches de guerre sous mes fenêtres,du moment qu'ils restent aux carmines à se prendre pour les rois de la pègre en regardant leur matchs truqués et en torturant une petite frappe de seconde zone en se prenant pour des justiciers,ils ne sont pas ma priorité,mais si ils s'arrangent avec Oracio,je veux le savoir.
Je ne suis pas sûre qu'ils apprécient eux aussi cette implantation,mais on ne sait jamais..pour le reste comme d'habitude,qui il voit,qui seront ses clients,ses employés,tout ce que vous pourrez dénicher sur lui et les raisons de son retour,qui le finance si ça n'est qu'un paravent et garder un oeil sur le Baron rouge,je ne sais pas comment eux vont le prendre reprit elle vers la femme silencieuse
Celle ci se contenta de hocher la tête et sorti sans dire un mot.
_________________
Gentille mais pas inoffensive.
Hedwe- Officier supérieur de la Garde
- Nombre de messages : 2757
Date d'inscription : 22/06/2008
Feuille de personnage
Nom de famille: Marteau-Hardi
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Hedwe avait fait parler son expérience. Les recherches au près des ouvriers ne donneraient pas grand chose, tout juste quelques détails. Pour la plupart dans le besoin, parfois même à la rue, ils auraient tous vu appraitre leur employeur une bourse épaisse à la main, leur promettant un bon salaire pour un travail dur mais gratifiant. Leur désarroi les aurait alors poussé à accepter les sommes parfois mirobolantes que l'homme leur proposait. Logés, nourris et banchis, que demander de mieux quand on est miséreux et cela ne pousse pas à être des plus curieux.
Et comme les naine s'en doutait sûrement, les filatures sur Oracio ne donneraient sûrement pas grand chose non plus. Le lascar toujours aussi rusé jouerait avec ses suiveurs en les promenant dans la ville jusqu'à disparaitre de leur champs de vision l'espace de quelque secondes pour ne plus réapparaitre que quelques heures plus tard. Les contacts entre lui et le groupe de Chien-de-guerre ne sembleraient pas établis ni même recherchés. Caldéri fidèle à lui même donnerait l'image d'un homme d'affaire individualiste, déterminé et bien entendu malhonnète. On l'appercevrait même au Baron rouge, sirotant un cocktail sans la moindre animosité ou passant la soirée en charmante compagnie. Ce qui est sûr, c'est que son retour même s'il est doux et sans effusion de sang, ne laisse pas présager de grands changement chez lui. Il reste l'homme qu'il était avant sa mystérieuse disparition.
Les fonds qui le financent semblent sortir de nulepart, ni d'une banque, ni de créanciers locaux. De toute évidence, il doit soit les tirer d'un commerce douteux, soit avoir placé une montagne d'or sous un matelas provenant sans doute en partie du succès de sa précédente taverne et des affaires louches qui en découlaient. Quoi qu'il en soit, cet argent n'est pas traçable.
Ses fréquentations régulières se résument à une dénommée Kalianka et à une autre femme, sa compagne du moment, une certaine Maiwêne. Il n'a encore visiblement engagé personne ou alors ces personnes ne s'en sont pas vantées à tous les coins de rue.
Que peut-il bien préparer ? Prépare-t-il seulement quelque chose ou alors, comme à son habitude, aime-t-il narguer les gardes et provoquer sans que rien ne soit caché derrière, par pure jeu ou défis ? Cet homme est vraiment quelqu'un d'agaçant quand il veut...
Et comme les naine s'en doutait sûrement, les filatures sur Oracio ne donneraient sûrement pas grand chose non plus. Le lascar toujours aussi rusé jouerait avec ses suiveurs en les promenant dans la ville jusqu'à disparaitre de leur champs de vision l'espace de quelque secondes pour ne plus réapparaitre que quelques heures plus tard. Les contacts entre lui et le groupe de Chien-de-guerre ne sembleraient pas établis ni même recherchés. Caldéri fidèle à lui même donnerait l'image d'un homme d'affaire individualiste, déterminé et bien entendu malhonnète. On l'appercevrait même au Baron rouge, sirotant un cocktail sans la moindre animosité ou passant la soirée en charmante compagnie. Ce qui est sûr, c'est que son retour même s'il est doux et sans effusion de sang, ne laisse pas présager de grands changement chez lui. Il reste l'homme qu'il était avant sa mystérieuse disparition.
Les fonds qui le financent semblent sortir de nulepart, ni d'une banque, ni de créanciers locaux. De toute évidence, il doit soit les tirer d'un commerce douteux, soit avoir placé une montagne d'or sous un matelas provenant sans doute en partie du succès de sa précédente taverne et des affaires louches qui en découlaient. Quoi qu'il en soit, cet argent n'est pas traçable.
Ses fréquentations régulières se résument à une dénommée Kalianka et à une autre femme, sa compagne du moment, une certaine Maiwêne. Il n'a encore visiblement engagé personne ou alors ces personnes ne s'en sont pas vantées à tous les coins de rue.
Que peut-il bien préparer ? Prépare-t-il seulement quelque chose ou alors, comme à son habitude, aime-t-il narguer les gardes et provoquer sans que rien ne soit caché derrière, par pure jeu ou défis ? Cet homme est vraiment quelqu'un d'agaçant quand il veut...
Oracio Caldéri- Citoyen
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Age : 34 ans
Date d'inscription : 27/12/2008
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Nom de famille: Caldéri
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Samildanache qui trainait de temps à autre en ville avait également l’œil, non pas spécialement sur la reconstruction de la taverne mais sur les miséreux et va nu pieds qui étaient décidément très convoités depuis quelques temps.
Elle observait donc surtout cette partie des ouvriers pour faire des liens que peu de personnes pouvaient l'imaginer chercher dans sa petite tête blonde.
Elle pris quelque fois à parti l'un ou l'autre un peu isolé. Lui demandant gentillement quelques informations en contre partie de quelques vêtements chauds et de nourriture préparé avec amour par sa propre mère, la cuisinière Rhonwyn Garanhir.
Elle évoqua vaguement la Fédération Triomphe et également le Royaume du dessous, observant les réactions que ces noms pouvaient susciter chez le bas peuple.
Elle observait donc surtout cette partie des ouvriers pour faire des liens que peu de personnes pouvaient l'imaginer chercher dans sa petite tête blonde.
Elle pris quelque fois à parti l'un ou l'autre un peu isolé. Lui demandant gentillement quelques informations en contre partie de quelques vêtements chauds et de nourriture préparé avec amour par sa propre mère, la cuisinière Rhonwyn Garanhir.
Elle évoqua vaguement la Fédération Triomphe et également le Royaume du dessous, observant les réactions que ces noms pouvaient susciter chez le bas peuple.
Samildanache- Citoyen
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Lieu de naissance : Sombre comté
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Nom de famille: Garanhir
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Les ouvriers ne semblaient pas se connaitre ou très peu. Ils étaient en majorité originaires des environs de la ville, Marche de l'Ouest, Carmines et Elwynn. Tous pour la plupart victimes des dégats d'Aile de mort ou des bandits locaux et ayant perdu ce qu'ils possédaient, subsistant difficilement. Tous sans femmes ni enfants, sans exceptions. Pour le coup, Oracio semblait s'être trouvé une âme charitable au fond de son carcan sournois et malsain.
Ils apprécieraient les cadeaux de la dame et la remercieraient grassieusement. Tous affirmeraient de bonne foi ne jamais avoir vu Oracio Caldéri avant qu'il leur fasse l'offre qu'il n'avaient pû refuser et loueraient la générosité de cet inconnu qui leur avait rendu un semblant de dignité.
Ils apprécieraient les cadeaux de la dame et la remercieraient grassieusement. Tous affirmeraient de bonne foi ne jamais avoir vu Oracio Caldéri avant qu'il leur fasse l'offre qu'il n'avaient pû refuser et loueraient la générosité de cet inconnu qui leur avait rendu un semblant de dignité.
Oracio Caldéri- Citoyen
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Lieu de naissance : Marche de l'Ouest
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Date d'inscription : 27/12/2008
Feuille de personnage
Nom de famille: Caldéri
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Une autre paire d'yeux vigilants se portaient sur Calderi,décidément très en vue ce moment.Le Chat noir qui s'était fait pour un temps l'expression du trop plein de misère des bas quartiers suivait avec attention l'établissement d'ennuis potentiels sur son territoire.
Les misèreux connaissaient mal Calderi,ils n'étaient pas vraiment la clientèle de son ancienne taverne,mais ils connaissaient bien les clients du défunt établissement et appréhendaient de voir se profiler dans un avenir proche les petits caids que l'affichette avait fustigé à travers toute la ville et leur lot de gros bras clinquants au sourire mystérieux et bécanes grondante valant dix siècles de salaire d'un pauvre hère et de bimbos en cuir moulant mettant leurs attributs en valeur dans une soit disant armure qu'aucune combattante censée ne porterait à la guerre,au faux parfum des rues parlant comme des ouvriers de chantiers parce que c'est chic S'ajouterai son lot de petits bourgeois venus s'encanailler dans le bouge qui sent la sueur et donc aussi son lot de gardes et de problèmes au moment ou ce petit monde essayait un peu de se faire oublier et se sentait un peu balloté.
A part les ouvriers et leurs familles,proches,c'est à dire leurs cousins,tantes fils et filles soit environ 18 personnes par ouvrier,qui profitaient de la manne que n'avait pas comblé le mystèrieux dandy connu sous le nom de "Mécène",le sentiment était plutôt à la méfiance...se préparer au pire pour avoir,peut être,une bonne surprise...
Les "têtes" de tous ces malheureux,Murmure,Le Scribe,la Gardienne,la soeur,l'infatigable prêtresse des pauvres regardaient tout cela d'un oeil plus qu'attentif,calmes pour le moment après leur dernier et pathétique coup d'éclat sur l'armurerie et le banquet du Duc,comme un vieux chat fatigué et perclus de rhumatisme au poil rêche et moche regarde le vieux hangar ou il aime aller faire la sieste envahi d'une horde de furets.
Les ouvriers reçurent la visite de l'austère Gardienne avec plus d'insistance et surtout plus de poids que les fouineurs de la Garde vu que ces gens la connaissaient et se prêtèrent plus volontiers aux questions des leurs mais avec aussi peu de succès : il avait de l'argent et le ou/comment/pourquoi importait peu...pour le moment.
Les pauvres parmi les pauvres sont parfois plus dur à apprivoiser que les plus snob des bourgeois ou les plus méfiants des gardes...et l'or ne suffit pas toujours.Les règles n'étaient pas les mêmes,et l'avantage à le faire ou le risque de ne pas le faire non plus.
Un des ouvriers laissa trainer avec désinvolture une petit rappel devant l'entrée en train d'être retapée et ayant fière allure,une petite affichette étrange
Les misèreux connaissaient mal Calderi,ils n'étaient pas vraiment la clientèle de son ancienne taverne,mais ils connaissaient bien les clients du défunt établissement et appréhendaient de voir se profiler dans un avenir proche les petits caids que l'affichette avait fustigé à travers toute la ville et leur lot de gros bras clinquants au sourire mystérieux et bécanes grondante valant dix siècles de salaire d'un pauvre hère et de bimbos en cuir moulant mettant leurs attributs en valeur dans une soit disant armure qu'aucune combattante censée ne porterait à la guerre,au faux parfum des rues parlant comme des ouvriers de chantiers parce que c'est chic S'ajouterai son lot de petits bourgeois venus s'encanailler dans le bouge qui sent la sueur et donc aussi son lot de gardes et de problèmes au moment ou ce petit monde essayait un peu de se faire oublier et se sentait un peu balloté.
A part les ouvriers et leurs familles,proches,c'est à dire leurs cousins,tantes fils et filles soit environ 18 personnes par ouvrier,qui profitaient de la manne que n'avait pas comblé le mystèrieux dandy connu sous le nom de "Mécène",le sentiment était plutôt à la méfiance...se préparer au pire pour avoir,peut être,une bonne surprise...
Les "têtes" de tous ces malheureux,Murmure,Le Scribe,la Gardienne,la soeur,l'infatigable prêtresse des pauvres regardaient tout cela d'un oeil plus qu'attentif,calmes pour le moment après leur dernier et pathétique coup d'éclat sur l'armurerie et le banquet du Duc,comme un vieux chat fatigué et perclus de rhumatisme au poil rêche et moche regarde le vieux hangar ou il aime aller faire la sieste envahi d'une horde de furets.
Les ouvriers reçurent la visite de l'austère Gardienne avec plus d'insistance et surtout plus de poids que les fouineurs de la Garde vu que ces gens la connaissaient et se prêtèrent plus volontiers aux questions des leurs mais avec aussi peu de succès : il avait de l'argent et le ou/comment/pourquoi importait peu...pour le moment.
Les pauvres parmi les pauvres sont parfois plus dur à apprivoiser que les plus snob des bourgeois ou les plus méfiants des gardes...et l'or ne suffit pas toujours.Les règles n'étaient pas les mêmes,et l'avantage à le faire ou le risque de ne pas le faire non plus.
Un des ouvriers laissa trainer avec désinvolture une petit rappel devant l'entrée en train d'être retapée et ayant fière allure,une petite affichette étrange
Le chat noir- Citoyen
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Lieu de naissance : Hurlevent
Age : 29
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
On lui avait encore volé ses hommes.
Après un affrontement contre une magie démoniaque au cimetière d'Hurlevent, quatre d'entre eux avaient disparus dans un portail d'ombre. Un avait été repêché quelques heures après, volontairement relâché -pour les narguer sûrement-. Trois restés prisonniers.
C'était, à n'en pas douter, l'une des rare chose pouvant mettre Leizen hors d'elle. Le travail à la garde apporte son lot d'anxiété et d'épuisement, mais toujours la jeune Capitaine conservait une parfaite maîtrise de ses inquiétudes face à tous ces tracas qui, eux, réussissaient parfois à venir à bout de soldats à l'apparence plus intraitable que la petite arcaniste qu'elle était.
On lui avait encore volé ses hommes.
C'était LA raison qui l'avait poussé à l'assaut d'Atreval il y a plus de deux ans. Non par ambition de guerroyer, où de démontrer un quelconque talent à mener un contingent de soldats, ni même par haine envers les croisés.
Retrouver ses soldats, c'était là sa cause à elle. Ensuite, seulement, venait l'envie d'en finir avec les agissements ignobles de Purification et Hiltar Taelis du même coup.
Leizen était d'avantage un bon samaritain qu'un militaire de choc. Ce qui devait la rendre ennuyeuse aux yeux de certains bien-pensant.
Elle était du genre à partager sa solde, avec les plus indigents, en cachette.
A ramasser et épousseter le chapeau d'un homme trop ivre pour le faire lui même.
A envoyer les jeunes demoiselles en détresse -et elles étaient nombreuses..- auprès des Chevaliers servants du coin.
Elle était tout ça, mais ce soir là, elle était surtout soucieuse.
On lui avait encore volé ses hommes.
A l'aube, après une courte nuit, elle rentra à la Caserne. De la paperasse à faire, encore et toujours, sur les événements d'hier. Elle n'avait pas vraiment la tête à ça, mais ne dérogerait en aucun cas à son devoir.
Et c'est, sans vraiment s'y intéresser, qu'elle passa devant feu le Cochon-Siffleur.
A l'habitude elle se serait certainement arrêté un moment.
Mais pas cette fois.
Le reste attendra, car..
..On lui avait encore volé ses hommes.
Après un affrontement contre une magie démoniaque au cimetière d'Hurlevent, quatre d'entre eux avaient disparus dans un portail d'ombre. Un avait été repêché quelques heures après, volontairement relâché -pour les narguer sûrement-. Trois restés prisonniers.
C'était, à n'en pas douter, l'une des rare chose pouvant mettre Leizen hors d'elle. Le travail à la garde apporte son lot d'anxiété et d'épuisement, mais toujours la jeune Capitaine conservait une parfaite maîtrise de ses inquiétudes face à tous ces tracas qui, eux, réussissaient parfois à venir à bout de soldats à l'apparence plus intraitable que la petite arcaniste qu'elle était.
On lui avait encore volé ses hommes.
C'était LA raison qui l'avait poussé à l'assaut d'Atreval il y a plus de deux ans. Non par ambition de guerroyer, où de démontrer un quelconque talent à mener un contingent de soldats, ni même par haine envers les croisés.
Retrouver ses soldats, c'était là sa cause à elle. Ensuite, seulement, venait l'envie d'en finir avec les agissements ignobles de Purification et Hiltar Taelis du même coup.
Leizen était d'avantage un bon samaritain qu'un militaire de choc. Ce qui devait la rendre ennuyeuse aux yeux de certains bien-pensant.
Elle était du genre à partager sa solde, avec les plus indigents, en cachette.
A ramasser et épousseter le chapeau d'un homme trop ivre pour le faire lui même.
A envoyer les jeunes demoiselles en détresse -et elles étaient nombreuses..- auprès des Chevaliers servants du coin.
Elle était tout ça, mais ce soir là, elle était surtout soucieuse.
On lui avait encore volé ses hommes.
A l'aube, après une courte nuit, elle rentra à la Caserne. De la paperasse à faire, encore et toujours, sur les événements d'hier. Elle n'avait pas vraiment la tête à ça, mais ne dérogerait en aucun cas à son devoir.
Et c'est, sans vraiment s'y intéresser, qu'elle passa devant feu le Cochon-Siffleur.
A l'habitude elle se serait certainement arrêté un moment.
Mais pas cette fois.
Le reste attendra, car..
..On lui avait encore volé ses hommes.
Dernière édition par Leizen le Lun 10 Déc 2012 - 12:15, édité 1 fois
Leizen- Officier supérieur de la Garde
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Oracio passait comme à son habitude devant le chantier, il y faisait halte chaque jour, donnant quelques consignes ou apportant de quoi soulager un peu les hommes. Il haussa un sourcil en remarquant l'affichette. Cette même affiche qu'il avait déjà parcourue une bonne dizaine de fois. Il sourit légèrement et s'adressa au vide de la rue dans laquelle il s'était arrêté...
"Je sais que tu me surveille et tu fais bien. Continue, chat noir, tu t'appercevras que je ne suis pas ton ennemi et peut-être aurons-nous la chance de nous rencontrer."
Le malfrat ne déchira ni ne plia l'affiche et se contenta de la laisser où il l'avait trouvée. Le déblayage touchait à sa fin... le plus dur restait à faire et il le savait, remonter de toutes pièces la taverne des caves au toit serait un défi de taille pour ses hommes et il serait là pour les aider, tenant de feu son père le savoir faire et l'amour du bois d'un charpentier accompli. Une facette que certains découvriraient sans doute avec un étonnement singulier. Caldéri se salissant les mains dans autre chose que du sang... impossible.
"Je sais que tu me surveille et tu fais bien. Continue, chat noir, tu t'appercevras que je ne suis pas ton ennemi et peut-être aurons-nous la chance de nous rencontrer."
Le malfrat ne déchira ni ne plia l'affiche et se contenta de la laisser où il l'avait trouvée. Le déblayage touchait à sa fin... le plus dur restait à faire et il le savait, remonter de toutes pièces la taverne des caves au toit serait un défi de taille pour ses hommes et il serait là pour les aider, tenant de feu son père le savoir faire et l'amour du bois d'un charpentier accompli. Une facette que certains découvriraient sans doute avec un étonnement singulier. Caldéri se salissant les mains dans autre chose que du sang... impossible.
Oracio Caldéri- Citoyen
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Cela avait commencé. Dans les rues, des gens parlaient déjà d'un homme d'apparence riche qui recherchait du personnel en vue de l'ouverture prochaine de sa taverne.
On l'avait surpris plusieurs fois à discuter affaire dans des gens étranges, parlant de grands projets, de fortune et d'exceptionnel. Nul doute, Oracio Caldéri était bien de retour dans les affaires et cela ne manquait pas d'attirer l'attention d'opportunistes et de personnes ayant des choses intéressantes à proposer.
Il leur accorderait à tous une attention toute particulière, allant même jusqu'à garantir à certains des bénéfices au délà de leur imagination, ce qui ne manquait pas de faire briller dans leurs yeux un éclat d'espoir ou de cupidité pour d'autres.
On l'avait surpris plusieurs fois à discuter affaire dans des gens étranges, parlant de grands projets, de fortune et d'exceptionnel. Nul doute, Oracio Caldéri était bien de retour dans les affaires et cela ne manquait pas d'attirer l'attention d'opportunistes et de personnes ayant des choses intéressantes à proposer.
Il leur accorderait à tous une attention toute particulière, allant même jusqu'à garantir à certains des bénéfices au délà de leur imagination, ce qui ne manquait pas de faire briller dans leurs yeux un éclat d'espoir ou de cupidité pour d'autres.
Oracio Caldéri- Citoyen
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Nom de famille: Caldéri
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Un sac sur l'épaule, Leizen était prête au départ.
Mais avant cela, elle effectua une dernière patrouille en ville.
Toujours aussi consciencieusement malgré l'accoutrement qu'elle avait dû revêtir pour l'occasion.
Elle allait ainsi, parée d'un bonnet rouge où étaient cousus des bois de rennes.
On avait bien tenté de lui faire mettre cet affreux chandail vert et pourpre, mais point trop n'en faut..
Déjà qu'avec un tel chapeau elle se sentait mal à l'aise...Mais après tout, c'était un cadeau, et elle était bien trop polie pour refuser un présent, même si ce dernier était d'un goût douteux !
Ainsi accoutrée, elle fît son dernier tour de la Citée. Avec un plateau qu'elle tenait de ses mains gantées dans un équilibre précaire.
Dessus étaient posés de nombreux verres de lait chaud au miel -Lianrhyn l'avait sûrement aidé à préparer le breuvage, la Capitaine étant une catastrophe en cuisine, même pour une recette si peu complexe-.
Leizen offrit la boisson revigorante aux travailleurs du Cochon Siffleur, s'il en restait encore, puis aux énergumènes de la Place Faol, à quelques marins sur le port d'Hurlevent, et aux mioches devant l'orphelinat.
Tous auraient sûrement préférés des cadeaux plus concrets, plus prestigieux et plus coûteux.
Mais s'ils savaient... Que le Miel de Leizen était aussi sacré que la Lumière même !
C'était une des rare chose qu'elle évitait de partager à l'habitude. Trop gourmande.
C'était précieux, oui, et à la façon dont elle offrait personne n'aurait pu en douter.
A la Caserne avait été disposés, de manières éparses, quelques paquets.
Pour Dji', qui était devenu au fil du temps comme un repère pour elle -le gnome étant toujours fidèle au poste alors que tant d'autres gardes avaient disparus des rangs-.
Elle avait trouvé le cadeau idéal et y avait mis du temps pour ce faire !
Elle avait vagabondé de bibliothèques en bibliothèques toute une journée durant -et tout le monde sait qu'avoir une journée entièrement à elle est chose pratiquement impossible pour la Capitaine !-.
Au donjon d'abord, au manoir de Grimwald, à l'abbaye aussi, mais rien. Finalement elle trouva son bonheur parmi la collection de livre de la Comtesse de Nouvelle Blungarde.
Il est généralement difficile de négocier quoi que ce soit avec Amelie de Bayle.
Pourtant cette fois-ci, Leizen n'eut pas à utiliser très longtemps ses quelques talents de diplomate. La Comtesse fût généreuse rapidement.
Ainsi, se retrouva au pieds du sapin de la caserne un ouvrage rare et fort bien écrit: "Anthropologie des intelligences artificielles".
C'est sûr, il plairait à Dji' !
Pour Gasparius Porte-Martel, un étui en cuir brun contenait tout un nécessaire de barbier. Les outils servant à tailler moustache et bouc semblaient plutôt de bonne facture, mais sans fioritures. Leurs manches étaient en bois simple, rustique, brut.
Leizen avait évité de choisir ceux aux manches de nacre, ou autres pierreries bien trop inappropriées aux gouts de Martel.
Pour Lianrhyn, des gâteaux, tous plus au moins ou moins brûlés -voire calcinés- étaient disposés de façon très ordonné.
Triés par taille, grosseur et couleur. Elle n'avait pas pu s'empêcher.
Les gâteaux, donc, devaient être immangeables. Mais au moins le geste y était !
A Wilster, un sac de frappe flambant neuf, installé près de son casier.
Aux Stolen, époux et épouse, des tickets pour la prochaine foire de Sombrelune. Ils iraient s'y amuser comme des gosses, puisqu'ils se chamaillent déjà comme tels.
A Lomerak, deux paires de jolis rideaux. Leizen avait pu visiter la demeure du Caporal et, indéniablement, il manquait une touche de bon goût féminin. Voila qui devrait faire l'affaire.
Et aux autres gardes, qu'elle ne connaissait pas encore assez pour offrir quelque chose de personnel, la Capitaine avait préparé un enchantement particulier.
Le 25 au soir, tous où qu'ils soient, pourront apercevoir une pluie de perles de givres, très fine, comme s'il neigeait des étoiles. -Néanmoins pour Wilster la pluie sera plus drue, lui martelant le crâne comme il se doit !-.
A Hëdwe.
Si Leizen était du genre sociable et avenante. Et s'il était vrai qu'elle "appréciait" tout le monde -ou peu s'en faut-, elle "aimait" à moindre mesure.
Bien trop pragmatique et terre à terre pour un sentiment aussi irraisonné.
Mais la jeune femme se l'avouait sans complexe et sans gêne: Elle aimait cette naine.
D'un amour reposant, serein. Car Leizen n'avait pas à se soucier de ce ressenti. Il était là et c'était ainsi.
Il s'imposait à elle sans qu'elle ne puisse rien y faire et sans qu'elle ne veuille rien y changer, non plus.
Cette affection toute particulière l'intimait au respect.
Une grande estime en somme, similaire à celle que Leiz' pouvait porter à son Père.
A Hëdwe, qui même en ce jour de voile d'hiver devait encore travailler à la paperasserie dans son bureau avant de rejoindre le clan Marteau-Hardi, elle fît un cadeau:
Alors que le Commandant était affairé à ranger les derniers dossiers, elle put entendre s'élever, d'abord doucement puis plus impérieusement par la suite, une harmonie de luth à huit chœurs.
La source de la mélopée n'était pas visible à l'oeil nu, même après recherche, cela sortait d'on ne sait d'où. Sorcellerie sûrement !
Voilà presque trois ans que Leizen n'avait pas joué. Pourtant la mélodie était sans fausses notes. Mémoire eidétique aidant, la jeune femme n'avait oublié aucun accord.
Hëdwe aura très vite reconnu cet air familier. C'était l'un de leurs morceaux préférés, à Leiz' et à Nayïe, qu'elles jouaient souvent ensemble du temps ou la gnome était encore en vie.
Leizen au luth, Nayie au biniou.
Pour Hëdwe donc, le présent de cette déclaration d'amour. Un amour inchangé malgré la longue absence.
Car s'il y a eu éloignement, jamais, ô grand jamais il n'y a eu l'Oubli.
Mais avant cela, elle effectua une dernière patrouille en ville.
Toujours aussi consciencieusement malgré l'accoutrement qu'elle avait dû revêtir pour l'occasion.
Elle allait ainsi, parée d'un bonnet rouge où étaient cousus des bois de rennes.
On avait bien tenté de lui faire mettre cet affreux chandail vert et pourpre, mais point trop n'en faut..
Déjà qu'avec un tel chapeau elle se sentait mal à l'aise...Mais après tout, c'était un cadeau, et elle était bien trop polie pour refuser un présent, même si ce dernier était d'un goût douteux !
Ainsi accoutrée, elle fît son dernier tour de la Citée. Avec un plateau qu'elle tenait de ses mains gantées dans un équilibre précaire.
Dessus étaient posés de nombreux verres de lait chaud au miel -Lianrhyn l'avait sûrement aidé à préparer le breuvage, la Capitaine étant une catastrophe en cuisine, même pour une recette si peu complexe-.
Leizen offrit la boisson revigorante aux travailleurs du Cochon Siffleur, s'il en restait encore, puis aux énergumènes de la Place Faol, à quelques marins sur le port d'Hurlevent, et aux mioches devant l'orphelinat.
Tous auraient sûrement préférés des cadeaux plus concrets, plus prestigieux et plus coûteux.
Mais s'ils savaient... Que le Miel de Leizen était aussi sacré que la Lumière même !
C'était une des rare chose qu'elle évitait de partager à l'habitude. Trop gourmande.
C'était précieux, oui, et à la façon dont elle offrait personne n'aurait pu en douter.
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A la Caserne avait été disposés, de manières éparses, quelques paquets.
Pour Dji', qui était devenu au fil du temps comme un repère pour elle -le gnome étant toujours fidèle au poste alors que tant d'autres gardes avaient disparus des rangs-.
Elle avait trouvé le cadeau idéal et y avait mis du temps pour ce faire !
Elle avait vagabondé de bibliothèques en bibliothèques toute une journée durant -et tout le monde sait qu'avoir une journée entièrement à elle est chose pratiquement impossible pour la Capitaine !-.
Au donjon d'abord, au manoir de Grimwald, à l'abbaye aussi, mais rien. Finalement elle trouva son bonheur parmi la collection de livre de la Comtesse de Nouvelle Blungarde.
Il est généralement difficile de négocier quoi que ce soit avec Amelie de Bayle.
Pourtant cette fois-ci, Leizen n'eut pas à utiliser très longtemps ses quelques talents de diplomate. La Comtesse fût généreuse rapidement.
Ainsi, se retrouva au pieds du sapin de la caserne un ouvrage rare et fort bien écrit: "Anthropologie des intelligences artificielles".
C'est sûr, il plairait à Dji' !
Pour Gasparius Porte-Martel, un étui en cuir brun contenait tout un nécessaire de barbier. Les outils servant à tailler moustache et bouc semblaient plutôt de bonne facture, mais sans fioritures. Leurs manches étaient en bois simple, rustique, brut.
Leizen avait évité de choisir ceux aux manches de nacre, ou autres pierreries bien trop inappropriées aux gouts de Martel.
Pour Lianrhyn, des gâteaux, tous plus au moins ou moins brûlés -voire calcinés- étaient disposés de façon très ordonné.
Triés par taille, grosseur et couleur. Elle n'avait pas pu s'empêcher.
Les gâteaux, donc, devaient être immangeables. Mais au moins le geste y était !
A Wilster, un sac de frappe flambant neuf, installé près de son casier.
Aux Stolen, époux et épouse, des tickets pour la prochaine foire de Sombrelune. Ils iraient s'y amuser comme des gosses, puisqu'ils se chamaillent déjà comme tels.
A Lomerak, deux paires de jolis rideaux. Leizen avait pu visiter la demeure du Caporal et, indéniablement, il manquait une touche de bon goût féminin. Voila qui devrait faire l'affaire.
Et aux autres gardes, qu'elle ne connaissait pas encore assez pour offrir quelque chose de personnel, la Capitaine avait préparé un enchantement particulier.
Le 25 au soir, tous où qu'ils soient, pourront apercevoir une pluie de perles de givres, très fine, comme s'il neigeait des étoiles. -Néanmoins pour Wilster la pluie sera plus drue, lui martelant le crâne comme il se doit !-.
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A Hëdwe.
Si Leizen était du genre sociable et avenante. Et s'il était vrai qu'elle "appréciait" tout le monde -ou peu s'en faut-, elle "aimait" à moindre mesure.
Bien trop pragmatique et terre à terre pour un sentiment aussi irraisonné.
Mais la jeune femme se l'avouait sans complexe et sans gêne: Elle aimait cette naine.
D'un amour reposant, serein. Car Leizen n'avait pas à se soucier de ce ressenti. Il était là et c'était ainsi.
Il s'imposait à elle sans qu'elle ne puisse rien y faire et sans qu'elle ne veuille rien y changer, non plus.
Cette affection toute particulière l'intimait au respect.
Une grande estime en somme, similaire à celle que Leiz' pouvait porter à son Père.
A Hëdwe, qui même en ce jour de voile d'hiver devait encore travailler à la paperasserie dans son bureau avant de rejoindre le clan Marteau-Hardi, elle fît un cadeau:
Alors que le Commandant était affairé à ranger les derniers dossiers, elle put entendre s'élever, d'abord doucement puis plus impérieusement par la suite, une harmonie de luth à huit chœurs.
La source de la mélopée n'était pas visible à l'oeil nu, même après recherche, cela sortait d'on ne sait d'où. Sorcellerie sûrement !
Voilà presque trois ans que Leizen n'avait pas joué. Pourtant la mélodie était sans fausses notes. Mémoire eidétique aidant, la jeune femme n'avait oublié aucun accord.
Hëdwe aura très vite reconnu cet air familier. C'était l'un de leurs morceaux préférés, à Leiz' et à Nayïe, qu'elles jouaient souvent ensemble du temps ou la gnome était encore en vie.
Leizen au luth, Nayie au biniou.
Pour Hëdwe donc, le présent de cette déclaration d'amour. Un amour inchangé malgré la longue absence.
Car s'il y a eu éloignement, jamais, ô grand jamais il n'y a eu l'Oubli.
Leizen- Officier supérieur de la Garde
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Nom de famille: Alrun
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
En passant devant le Cochon Siffleur, Leizen qui devait entendre depuis longtemps les cris de joie et d'amusement qui en émanaient l'aurait trouvé étrangement occupé par une foule de gens. Les pauvres et sans abris des rues semblaient s'y être réunis et au milieu, quelle ne serait pas sa surprise de trouver Oracio Caldéri engagé dans un concours de boisson avec quelques miséreux. Il lui glisserait sans doute un regard, lui levant son verre avant de l'engloutir.
Lui aussi, avait passé une soirée pas comme les autres.
Lui aussi, avait passé une soirée pas comme les autres.
Oracio Caldéri- Citoyen
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Nom de famille: Caldéri
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
« Ceraaaaaa »
Le cri de l’enfant attira l’attention de la mage qui… se retourna un instant trop tard. Le garnement, d’une dizaine d’année, un peu plus peut être, attrapa sa bourse et fit claquer la lanière qui la tenait à la ceinture de la femme. Il détalait déjà dans les faubourgs, riant aux éclats.
La latence d’une demi seconde de Ceralynde fut aussitôt remplacé un grommellement et un juron, alors qu’elle se mit à courir après Lorgan, légèrement déséquilibré par son unique bras. Elle ne s’avoua pas vaincu cependant, ses chaussures frappant les pavés de la vieille ville alors qu’elle coursait le jeune garçon.
Filant entre les passants, passant sous les chevaux, grimpant sur les caisses, le tout jeune Manus faisait preuve d’habileté, mais il en fallait bien plus pour semer sa poursuivante, qui elle aussi devait avoir un certain passif dans la fuite aux autorités.
Elle suivait tout autant la silhouette agile que les éclats de rire, même quand celui-ci grimpa sur un toit, continuant la course poursuite sur les tuiles rouge sang, bondissant même entre les toitures proches.
Tout en continuant de râler, elle tentait dans sa poursuite de transformer le chapardeur en mouton, au grand damne des quelques pigeons qui firent les frais du manque de précision de la mage. Passant donc près des moutons affolés qui se cramponnaient tant bien que mal aux cheminés des bâtiments, Ceralynde se mit à menacer le jeune garçon d’un sort peu envieux, sans que cela n’interrompe les rires du pickpocket en question.
Elle finit néanmoins par le rattraper au détour d’une ruelle, lui sautant dessus pour récupérer sa bourse, avant de lui mettre un bon coup de pied aux fesses. Loin de le vexer, le jeune Lorgan prit alors la décision de suivre la mage toute la journée durant, la bombardant de questions souvent étranges, sans qu’aucune menace ne parvienne à le faire renoncer à sa compagnie.
Le cri de l’enfant attira l’attention de la mage qui… se retourna un instant trop tard. Le garnement, d’une dizaine d’année, un peu plus peut être, attrapa sa bourse et fit claquer la lanière qui la tenait à la ceinture de la femme. Il détalait déjà dans les faubourgs, riant aux éclats.
La latence d’une demi seconde de Ceralynde fut aussitôt remplacé un grommellement et un juron, alors qu’elle se mit à courir après Lorgan, légèrement déséquilibré par son unique bras. Elle ne s’avoua pas vaincu cependant, ses chaussures frappant les pavés de la vieille ville alors qu’elle coursait le jeune garçon.
Filant entre les passants, passant sous les chevaux, grimpant sur les caisses, le tout jeune Manus faisait preuve d’habileté, mais il en fallait bien plus pour semer sa poursuivante, qui elle aussi devait avoir un certain passif dans la fuite aux autorités.
Elle suivait tout autant la silhouette agile que les éclats de rire, même quand celui-ci grimpa sur un toit, continuant la course poursuite sur les tuiles rouge sang, bondissant même entre les toitures proches.
Tout en continuant de râler, elle tentait dans sa poursuite de transformer le chapardeur en mouton, au grand damne des quelques pigeons qui firent les frais du manque de précision de la mage. Passant donc près des moutons affolés qui se cramponnaient tant bien que mal aux cheminés des bâtiments, Ceralynde se mit à menacer le jeune garçon d’un sort peu envieux, sans que cela n’interrompe les rires du pickpocket en question.
Elle finit néanmoins par le rattraper au détour d’une ruelle, lui sautant dessus pour récupérer sa bourse, avant de lui mettre un bon coup de pied aux fesses. Loin de le vexer, le jeune Lorgan prit alors la décision de suivre la mage toute la journée durant, la bombardant de questions souvent étranges, sans qu’aucune menace ne parvienne à le faire renoncer à sa compagnie.
Angron Manus- Citoyen
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Lieu de naissance : Carmines
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Nom de famille:
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Elle était loin d'être le genre de personne à se laisser suivre, elle était également loin d'être le genre de personne qu'on s'amusait à suivre. Mais cette fois c'était différent, elle avait l'esprit obsédé par autre chose. Elle n'en restait pas moins désagréable et fermée, peut être plus que d'habitude, mais elle avait toutefois la délicatesse de ne pas le jeter dans un ravin ou tout simplement de ne pas le forcer à boire du rhum jusqu'à ce qu'il soit incapable de marcher droit. Non, elle ne songea a aucune de ces solutions. A la place, elle le laissait être "chiant".
Il put ainsi avoir le loisir de voir par lui que la mage était un peu patraque. Fatiguée, anxieuse, elle était souvent la tête dans les nuages à rêvasser, un contact physique la ramenait parfois à la réalité uniquement pour ronchonner après ce gamin à l'éducation incomplète qui n'a apparemment rien de mieux à faire. Elle n'avait non plus, rien de mieux à faire que de méditer et s’entraîner au bord de l'étang d'Olivia
Il put ainsi avoir le loisir de voir par lui que la mage était un peu patraque. Fatiguée, anxieuse, elle était souvent la tête dans les nuages à rêvasser, un contact physique la ramenait parfois à la réalité uniquement pour ronchonner après ce gamin à l'éducation incomplète qui n'a apparemment rien de mieux à faire. Elle n'avait non plus, rien de mieux à faire que de méditer et s’entraîner au bord de l'étang d'Olivia
Nihel Narendir- Citoyen
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Age : 36
Lieu de naissance : Hurlevent
Age : 55
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Nom de famille: Narendir
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Les rapports qui lui parvenaient discretement de Hurlevent etaient soigneusement cachés et toute allusion à son devoir envers la cité des hommes lui valait un froncement de sourcils ou une remarque acerbe de la tablée.Elle n'en faisait plus depuis plusieurs visites,volontairement du moins,et endurait les sarcasmes avec impassibilité,mais ils etaient peu nombreux,elle restait une membre de la famille une des choses les plus sacrées,et bien placée de surcroit,son père était très respecté.
Les banquets lui avaient toujours parus interminables,mais ces temps ci plus encore qu'avant en écoutant égrener les anecdotes de cousins qu'elle n'avait pas vus depuis des mois voir des années et elle refaisait sa tresse en essayant de dissimuler sa profonde lassitude devant la généalogie et les faits d'armes de tel ou telle et les mariages récents.
Son esprit était ailleurs,regardant pensivement vers le sud,vers ces humains qui avaient pour les plus vieux à peine le tiers de son age mais qu'elle considerait comme sa famille.
Elle s'appercu que cette deuxieme famille prenait doucement le pas sur la première.Mais elle n'était pas la seule à l'avoir réalisée.Son cousin Narkh ne la quittait pas des yeux,sa chouette de soeur non plus...Elle se replongea dans l'annonce du prochain mariage de sa cousine Brunhilde Dunwald avec fascination faisant disparaitre dans son sac un feuillet au seau du Lion.
Les banquets lui avaient toujours parus interminables,mais ces temps ci plus encore qu'avant en écoutant égrener les anecdotes de cousins qu'elle n'avait pas vus depuis des mois voir des années et elle refaisait sa tresse en essayant de dissimuler sa profonde lassitude devant la généalogie et les faits d'armes de tel ou telle et les mariages récents.
Son esprit était ailleurs,regardant pensivement vers le sud,vers ces humains qui avaient pour les plus vieux à peine le tiers de son age mais qu'elle considerait comme sa famille.
Elle s'appercu que cette deuxieme famille prenait doucement le pas sur la première.Mais elle n'était pas la seule à l'avoir réalisée.Son cousin Narkh ne la quittait pas des yeux,sa chouette de soeur non plus...Elle se replongea dans l'annonce du prochain mariage de sa cousine Brunhilde Dunwald avec fascination faisant disparaitre dans son sac un feuillet au seau du Lion.
_________________
Gentille mais pas inoffensive.
Hedwe- Officier supérieur de la Garde
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Nom de famille: Marteau-Hardi
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Angron avait rencontré de nombreuses personnes ces derniers jours, voyageurs et négociants venus de Lordaeron, d’anciens soldats, des conteurs de passage… Ainsi que des leçons de la comtesse Kyah, cherchant à tout connaitre du seigneur Ethan, avec une étrange curiosité.
On aurait même pu le voir tendant l’oreille aux conversations des eternels badauds de la place Faol, eux qui se disaient les plus fervents défenseurs de l’autre bout du monde. Après tout, aucune information n’était à mettre de coté.
Et finalement, il se mit à tout noter dans un petit carnet, se répétant à lui-même ces étranges leçons, tachant de mémorer chaque visage qu’il dessinait, les noms et vassalités de ces personnages de la maison du cœur de Lion.
Après quelques temps, il envoya à Samildanache une lettre de meilleurs vœux, signée bien évidement de sa main, de celle d’Heliven, de Lorgan, et d’une petite trace de main trempée dans l’encre pour Elma. (Le coin mâchouillé de la lettre témoignant aussi de l’entrain de la petite à montrer toute son hardiesse à la chose)
Il en profita pour lui demander des nouvelles de la prochaine excursion, signifiant d’une part la hâte de ce voyage en sa compagnie, et d’autre part qu’au vu des récentes nouvelles, prendre quelques jours loin de la ville ne serait pas de trop.
On aurait même pu le voir tendant l’oreille aux conversations des eternels badauds de la place Faol, eux qui se disaient les plus fervents défenseurs de l’autre bout du monde. Après tout, aucune information n’était à mettre de coté.
Et finalement, il se mit à tout noter dans un petit carnet, se répétant à lui-même ces étranges leçons, tachant de mémorer chaque visage qu’il dessinait, les noms et vassalités de ces personnages de la maison du cœur de Lion.
Après quelques temps, il envoya à Samildanache une lettre de meilleurs vœux, signée bien évidement de sa main, de celle d’Heliven, de Lorgan, et d’une petite trace de main trempée dans l’encre pour Elma. (Le coin mâchouillé de la lettre témoignant aussi de l’entrain de la petite à montrer toute son hardiesse à la chose)
Il en profita pour lui demander des nouvelles de la prochaine excursion, signifiant d’une part la hâte de ce voyage en sa compagnie, et d’autre part qu’au vu des récentes nouvelles, prendre quelques jours loin de la ville ne serait pas de trop.
Angron Manus- Citoyen
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Nom de famille:
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Murmure se posa à la table,ayant le sens de l'humour,une des tables de Calderi,et salua l'homme d'un sourire charmeur l'invitant à prendre place.Elle n'était pourtant pas d'un physique exceptionnel,sans être laide non plus,on l'aurai qualifiée de quelconque,une petite brune entre deux âges qui devait probablement mener une vie assez modeste.Elle avait ce genre d'allure de ceux qui ne mènent pas la grande vie mais ont de quoi assurer l'essentiel,correctement nourrie et soignée mais sans plus,et vêtue sommairement d'habits qui aspirent au repos depuis bien longtemps déjà sans originalité ni fioritures.
L'homme n'était manifestement pas très enchanté d'être ici,son visage en témoignait sans qu'il cherche à déployer un grand talent d'acteur qu'il n'avait pas pour s'en cacher.Lui était plus brut à tous les sens du terme tant dans ses paroles que dans son être,large d'épaule comme le sont les travailleurs manuels,brusque dans ses gestes,plutôt fort,de ces garçons de ferme qui ont quitté la terre pour tenter leur chance à la ville et devenir soldats dont la brune épiait comme une sangsue avide la moindre mimique.
Il poussa vers elle une enveloppe brune parfaitement banale qu'elle prit le temps d'ouvrir de ses doigts pas trop abimés par le travail pour en vérifier le contenu,quelques feuillets avant de la refermer d'un geste preste et s'adossa sur la chaise avec nonchalance passant son bras autour du dossier comme un vieux pote.
-"A présent ma soeur.Ou est elle?"
Il grogna vers elle peu sensible à son numéro un peu crane agitant sa main avec impatience.
Elle fit glisser vers lui une petite note pliée d'un parchemin des plus ordinaires,qu'elle avait piqué au Scribe qu'il déplia de ses gros doigts s'éclairant d'un sourire de gosse au voile d'Hiver avant de la replier et de la ranger regardant autour comme un rongeur sortant de son trou au grand dam de la brune qui avait prit soin de ne pas attirer l'attention sur le duo.Elle n'avait pas dit un mot depuis le début et prenait grand soin de ne pas le faire.
-"Vous avez ce que vous vouliez,je ne veux plus vous voir m'approcher ou quoiqu'il m'en coute je vous dénonce à mes supérieurs"
La brune agita la main d'un geste vague et las signifiant à la fois son approbation et le peu d'intérêt qu'elle portait à la menace et à son auteur tandis qu'il tournait les talons la laissant payer comme un rustre faisant sortir légèrement les feuillets frappés du Lion d'or de leur enveloppe avant de les ranger dans sa veste usée avec nonchalance,comme si le fait de les posséder était plus important que leur contenu lui même et sortit.Ils ne concernait ni elle ni le Chat noir et feraient un leurre parfait.
L'homme avait hérité de la terre une certaine droiture et se confesserai sûrement comme il l'avait menacé...elle y comptait bien pour quelque mystérieuse raison.
(hrp-comme d'habitude me mp pour toute question-interaction )
L'homme n'était manifestement pas très enchanté d'être ici,son visage en témoignait sans qu'il cherche à déployer un grand talent d'acteur qu'il n'avait pas pour s'en cacher.Lui était plus brut à tous les sens du terme tant dans ses paroles que dans son être,large d'épaule comme le sont les travailleurs manuels,brusque dans ses gestes,plutôt fort,de ces garçons de ferme qui ont quitté la terre pour tenter leur chance à la ville et devenir soldats dont la brune épiait comme une sangsue avide la moindre mimique.
Il poussa vers elle une enveloppe brune parfaitement banale qu'elle prit le temps d'ouvrir de ses doigts pas trop abimés par le travail pour en vérifier le contenu,quelques feuillets avant de la refermer d'un geste preste et s'adossa sur la chaise avec nonchalance passant son bras autour du dossier comme un vieux pote.
-"A présent ma soeur.Ou est elle?"
Il grogna vers elle peu sensible à son numéro un peu crane agitant sa main avec impatience.
Elle fit glisser vers lui une petite note pliée d'un parchemin des plus ordinaires,qu'elle avait piqué au Scribe qu'il déplia de ses gros doigts s'éclairant d'un sourire de gosse au voile d'Hiver avant de la replier et de la ranger regardant autour comme un rongeur sortant de son trou au grand dam de la brune qui avait prit soin de ne pas attirer l'attention sur le duo.Elle n'avait pas dit un mot depuis le début et prenait grand soin de ne pas le faire.
-"Vous avez ce que vous vouliez,je ne veux plus vous voir m'approcher ou quoiqu'il m'en coute je vous dénonce à mes supérieurs"
La brune agita la main d'un geste vague et las signifiant à la fois son approbation et le peu d'intérêt qu'elle portait à la menace et à son auteur tandis qu'il tournait les talons la laissant payer comme un rustre faisant sortir légèrement les feuillets frappés du Lion d'or de leur enveloppe avant de les ranger dans sa veste usée avec nonchalance,comme si le fait de les posséder était plus important que leur contenu lui même et sortit.Ils ne concernait ni elle ni le Chat noir et feraient un leurre parfait.
L'homme avait hérité de la terre une certaine droiture et se confesserai sûrement comme il l'avait menacé...elle y comptait bien pour quelque mystérieuse raison.
(hrp-comme d'habitude me mp pour toute question-interaction )
Le chat noir- Citoyen
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Oracio caldéri avait eu vent du contrat qui avait été mis sur sa tête il y a plusieurs jours déjà. Mais il semblait d'autant plus inquièt pour le retard important que prenait le chantier de sa taverne que pour ces "pseudo-risques" comme il s'amusait à les nommer.
En effet, personne ne savait qui avait osé offrir de l'or pour sa peau et personne ne semblait savoir non plus de quelle somme il s'agissait en réalité. Si on couplait à cela, le fait qu'Oracio était réputé pour ne pas être du tout quelqu'un qui se laisse abattre facilement... Le récapitulatif était simple. Risque de ne jamais voir l'argent promis, certitude d'y laisser sa peau si on le ratait, presque certitude d'y laisser sa peau si on l'avait quand même... le calcul était vite fait pour la plupart des opportunistes qui s'étaient intérressés à cette offre.
Pour sa part, le truand attendait avec une patience sans faille son heure. Ses employés finiraient par trouver celui qui n'avait pas la moindre idée de l'histoire dans laquelle il s'était fourré. Si du moins il existait. A ce moment là, il savourerait son heure jusqu'à la dernière seconde. Il ne le tuerait pas non, Oracio n'était pas un animal. Mais il lui laisserait un souvenir qui lui rapellerait tous les jours qu'on ne défie pas quelqu'un comme lui sans avoir une armée dans le dos et quand bien même la folie pousserait quelqu'un à le faire, c'était face à face et pas comme un lâche par mercenaire interposé.
En effet, personne ne savait qui avait osé offrir de l'or pour sa peau et personne ne semblait savoir non plus de quelle somme il s'agissait en réalité. Si on couplait à cela, le fait qu'Oracio était réputé pour ne pas être du tout quelqu'un qui se laisse abattre facilement... Le récapitulatif était simple. Risque de ne jamais voir l'argent promis, certitude d'y laisser sa peau si on le ratait, presque certitude d'y laisser sa peau si on l'avait quand même... le calcul était vite fait pour la plupart des opportunistes qui s'étaient intérressés à cette offre.
Pour sa part, le truand attendait avec une patience sans faille son heure. Ses employés finiraient par trouver celui qui n'avait pas la moindre idée de l'histoire dans laquelle il s'était fourré. Si du moins il existait. A ce moment là, il savourerait son heure jusqu'à la dernière seconde. Il ne le tuerait pas non, Oracio n'était pas un animal. Mais il lui laisserait un souvenir qui lui rapellerait tous les jours qu'on ne défie pas quelqu'un comme lui sans avoir une armée dans le dos et quand bien même la folie pousserait quelqu'un à le faire, c'était face à face et pas comme un lâche par mercenaire interposé.
Oracio Caldéri- Citoyen
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Nom de famille: Caldéri
Abracadavrantesque
Dans la nuit du 11 au 12, les patrouilleurs nocturnes ont rapporté leur cadavre quotidien mais celui-là est assez peu commun. Outre sa carrure imposante (qui a compliqué le transport), cet homme en armure présente déjà un état de décomposition avancé, alors que la ruelle du quartier nain où il fut trouvée est inspectée au moins toutes les demi-heures. L'on a aussi et d'abord pu noter que le malheureux a été délesté de sa tête, laquelle avait commencé à pourrir dans le casque, mais aucune autre blessure.
La supposition a vite été faite devant son état que l'homme était un mort-vivant avant d'être décapité, cependant il ne portait pas le tabard de la Lame d'Ebène. Cela dit, peu de monde chercha plus à comprendre vu que pour la majorité un bon mort ne bouge plus.
La supposition a vite été faite devant son état que l'homme était un mort-vivant avant d'être décapité, cependant il ne portait pas le tabard de la Lame d'Ebène. Cela dit, peu de monde chercha plus à comprendre vu que pour la majorité un bon mort ne bouge plus.
Lendis Cravone- Citoyen
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Lieu de naissance : Bois de la Pénombre
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Nom de famille:
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Décidément, cela faisait plusieurs cadavres trouvés ça et là en ville pour les derniers jours.
Le dernier avait ça de particulier que le bougre était déjà mort avant d'être mort pour de bon, selon les rapports des patrouilleurs.
Comme la majorité aurait pu le penser, «personne ne regrettera un mort», néanmoins il était capital de ne pas laisser autre que la Garde faire justice dans les artères de la belle Hurlevent.
Karven décida durant la nuit de rédiger un rapport sur l'affaire, tout ceci devait être notifié.
Le dernier avait ça de particulier que le bougre était déjà mort avant d'être mort pour de bon, selon les rapports des patrouilleurs.
Comme la majorité aurait pu le penser, «personne ne regrettera un mort», néanmoins il était capital de ne pas laisser autre que la Garde faire justice dans les artères de la belle Hurlevent.
Karven décida durant la nuit de rédiger un rapport sur l'affaire, tout ceci devait être notifié.
Karven Stolen- Officier supérieur de la Garde
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Nom de famille: Stolen
Une bonne chose, pour une fois.
Il semblerait qu'un ébéniste barbu soit à ses heures, un bon vétérinaire clandestin. Oh, on ne remet pas la qualité de ses soins en question, loin de là, les gens sont toujours plus que satisfaits. On raconte que tout est très soigné, et qu'il ne fait rien payer, en silence.
Quelques chasseurs viennent de temps en temps le voir pour des soins un peu plus poussés, ou des particuliers pour soigner leur petit animal de compagnie.
Quoiqu'il en soit, on le voit souvent au camp de bûcheron près de la scierie.
[Edit de Leiz: Sujet fusionné. Pour des rumeurs aussi courte merci d'utiliser le poste adéquat plutôt que d'en ouvrir un énième]
Quelques chasseurs viennent de temps en temps le voir pour des soins un peu plus poussés, ou des particuliers pour soigner leur petit animal de compagnie.
Quoiqu'il en soit, on le voit souvent au camp de bûcheron près de la scierie.
[Edit de Leiz: Sujet fusionné. Pour des rumeurs aussi courte merci d'utiliser le poste adéquat plutôt que d'en ouvrir un énième]
Hopkins / Vanzetti- Citoyen
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Date d'inscription : 12/07/2012
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Groooon….
La plainte ensommeillée me tire de mes rêveries. A mes côtés, gesticule empêtrée dans les draps épais la silhouette d’Heliven, qui se débat faiblement, à la fois pour trouver une place plus chaude et pour s’imbiber du parfum ambiant de notre nuit passée. La lumière perce à peine dans la petite pièce, l’astre solaire manquant de bravoure en ces rigoureux jours d’hiver. Impossible au premier abord de déterminer si nous sommes en début de journée ou en fin de matinée. Après tout, cela nous importe peu, aucune contrainte ne nous oblige à être debout au petit jour... si ce n’est Lorgan, qui se fait violence pour se rendre jusqu'à l’abbaye, chaudement emitouflé dans de lourds vêtements de laine.
-Mrrrr
Le grondement persiste, et une main maladroite tapote la peau de ma cuisse. Je devine la faim qui tiraille le ventre de ma compagne. Je ressens les mêmes courbatures qu’elle, vestiges de nos folies nocturnes. Les souvenirs me font sourire, et je secoue la tête, décidant de m’occuper en premier lieu de remplir nos ventres vides.
Passant rapidement mes bottes et des vêtements en coton épais, je m’extirpe de notre tanière, ou plutôt de l’étage de cette grange que nous aimons nommer comme tel. Comme à mon habitude, je bondis pour me réceptionner au sol et… mes pieds glissent sur le verglas qui recouvre le sol. Je retiens un juron, terminant les quatre fers en l’air et le dos douloureux. Après avoir maudit l’hiver, les percepteurs d’impôts et les piaillements moqueurs de quelques pinçons qui se gaussent de ma lamentable chute, je me relève et disperse un peu de paille au pied de l’échelle, pour éviter qu’il n’arrive la même chose à Heliven lorsqu’elle se lèvera… vers 14 ou 15 heure de l’après midi.
Mes pas me portent dans cette cité qui tourne presque au ralentit. Les marchand peinent à disposer leurs étales, et les rares curieux qui osent mettre le nez dehors sont rapidement entrainés à se réfugier autour d’un feu de taverne. Le froid est saisissant, mordant. Il traverse mes vêtements, et brûle ma peau, me coupe le souffle.
Mes foulées s’allongent rapidement, me portant toujours plus vite, plus loin. La douleur et la fatigue éveillent la Bête, qui me pousse de plus en plus dans mes retranchements, mes bottes frappants le pavés au rythme effréné de ma course. Plusieurs fois, je manque de déraper et de chuter dangereusement, mais l’adrénaline ne fait que me donner plus de cran, et les jurons que me lancent les passants que je dépasse ne m’atteignent même pas. Seul le mugissement de l’air sifflant à mes oreilles et les battements chaotiques de mon palpitant résonnent dans mon crâne.
Je ne m’arrête que devant la boulangerie, ou je fais le plein de viennoiseries chaudes. J’en prends aussi pour Ceralynde, et mon esprit vagabonde à sa rencontre. Je m’inquiète pour elle, à la fois compréhensif d’un tel fardeau, et peiné de ne pouvoir ressentir d’avantage d’empathie. Je décide finalement de lui prendre un pain au chocolat supplémentaire.
Je repars ensuite, le sac sur l’épaule. Mes pensées perdent leur fil logique, et s’égrènent, comme autant d’image que la Bête analyse elle aussi, à sa manière. Rislon creuse, sans se rendre compte que certaines choses doivent rester en terre. Pourquoi Ambre n’écoute pas ? Que dirait Fendrel s’il voyait Elma aujourd’hui ?
Je n’attends pas de réponse de mes interrogations. J’assomme les dernières parcelles de mon esprit, le noyant pour que le corps agisse sans contrainte. Je traverse les faubourgs, longe les chemins de ronde qui m’offrent une vue sublime sur les forges du quartier nain. L’image de Leizen me frappe, lorsque je me rends compte que j’ai oublié de nourrir sa monture. Un détour vers le boucher pour remédier à cela, et me voici déjà sur le chemin du retour, sans que je m’en sois rendu compte.
Les clochers sonnent l’heure de midi, alors que je pénètre paisiblement l’antre ou se reposent les miens, et que sans un mot, je viens m’allonger près d’Heliven, partageant le fruit de mes emplettes. L’odeur des pains chauds éveille Elma, que je berce tendrement, sans qu’un seul instant je ne ressente le poids de mes quatre décennies.
La plainte ensommeillée me tire de mes rêveries. A mes côtés, gesticule empêtrée dans les draps épais la silhouette d’Heliven, qui se débat faiblement, à la fois pour trouver une place plus chaude et pour s’imbiber du parfum ambiant de notre nuit passée. La lumière perce à peine dans la petite pièce, l’astre solaire manquant de bravoure en ces rigoureux jours d’hiver. Impossible au premier abord de déterminer si nous sommes en début de journée ou en fin de matinée. Après tout, cela nous importe peu, aucune contrainte ne nous oblige à être debout au petit jour... si ce n’est Lorgan, qui se fait violence pour se rendre jusqu'à l’abbaye, chaudement emitouflé dans de lourds vêtements de laine.
-Mrrrr
Le grondement persiste, et une main maladroite tapote la peau de ma cuisse. Je devine la faim qui tiraille le ventre de ma compagne. Je ressens les mêmes courbatures qu’elle, vestiges de nos folies nocturnes. Les souvenirs me font sourire, et je secoue la tête, décidant de m’occuper en premier lieu de remplir nos ventres vides.
Passant rapidement mes bottes et des vêtements en coton épais, je m’extirpe de notre tanière, ou plutôt de l’étage de cette grange que nous aimons nommer comme tel. Comme à mon habitude, je bondis pour me réceptionner au sol et… mes pieds glissent sur le verglas qui recouvre le sol. Je retiens un juron, terminant les quatre fers en l’air et le dos douloureux. Après avoir maudit l’hiver, les percepteurs d’impôts et les piaillements moqueurs de quelques pinçons qui se gaussent de ma lamentable chute, je me relève et disperse un peu de paille au pied de l’échelle, pour éviter qu’il n’arrive la même chose à Heliven lorsqu’elle se lèvera… vers 14 ou 15 heure de l’après midi.
Mes pas me portent dans cette cité qui tourne presque au ralentit. Les marchand peinent à disposer leurs étales, et les rares curieux qui osent mettre le nez dehors sont rapidement entrainés à se réfugier autour d’un feu de taverne. Le froid est saisissant, mordant. Il traverse mes vêtements, et brûle ma peau, me coupe le souffle.
Mes foulées s’allongent rapidement, me portant toujours plus vite, plus loin. La douleur et la fatigue éveillent la Bête, qui me pousse de plus en plus dans mes retranchements, mes bottes frappants le pavés au rythme effréné de ma course. Plusieurs fois, je manque de déraper et de chuter dangereusement, mais l’adrénaline ne fait que me donner plus de cran, et les jurons que me lancent les passants que je dépasse ne m’atteignent même pas. Seul le mugissement de l’air sifflant à mes oreilles et les battements chaotiques de mon palpitant résonnent dans mon crâne.
Je ne m’arrête que devant la boulangerie, ou je fais le plein de viennoiseries chaudes. J’en prends aussi pour Ceralynde, et mon esprit vagabonde à sa rencontre. Je m’inquiète pour elle, à la fois compréhensif d’un tel fardeau, et peiné de ne pouvoir ressentir d’avantage d’empathie. Je décide finalement de lui prendre un pain au chocolat supplémentaire.
Je repars ensuite, le sac sur l’épaule. Mes pensées perdent leur fil logique, et s’égrènent, comme autant d’image que la Bête analyse elle aussi, à sa manière. Rislon creuse, sans se rendre compte que certaines choses doivent rester en terre. Pourquoi Ambre n’écoute pas ? Que dirait Fendrel s’il voyait Elma aujourd’hui ?
Je n’attends pas de réponse de mes interrogations. J’assomme les dernières parcelles de mon esprit, le noyant pour que le corps agisse sans contrainte. Je traverse les faubourgs, longe les chemins de ronde qui m’offrent une vue sublime sur les forges du quartier nain. L’image de Leizen me frappe, lorsque je me rends compte que j’ai oublié de nourrir sa monture. Un détour vers le boucher pour remédier à cela, et me voici déjà sur le chemin du retour, sans que je m’en sois rendu compte.
Les clochers sonnent l’heure de midi, alors que je pénètre paisiblement l’antre ou se reposent les miens, et que sans un mot, je viens m’allonger près d’Heliven, partageant le fruit de mes emplettes. L’odeur des pains chauds éveille Elma, que je berce tendrement, sans qu’un seul instant je ne ressente le poids de mes quatre décennies.
Angron Manus- Citoyen
- Nombre de messages : 1189
Lieu de naissance : Carmines
Age : Quarantaine
Date d'inscription : 13/05/2011
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Nom de famille:
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Les travaux du Cochon Siffleur approchaient de leur fin. Le toit était terminé et ne restaient plus que le montage de l'étage de la salle, du bar et les finitions des murs et autres détails d'éclairage. La grande porte était posée et à présent fonctionelle ce qui avait permis aussi de commencer le stockage d'un début de stock. Tonneaux et caisses remplies de bouteilles s'entassaient peu à peu les vastes caves de la taverne.
Il fallait encore faire venir tout le mobilier, tables et chaises et décorer le tout. L'ouverture se précisait un peu plus chaque jour. Et ce n'était pas pour déranger le propriétaire qui avait enfin l'impression de sortir du long tunel dans lequel il s'était engouffré.
Il fallait encore faire venir tout le mobilier, tables et chaises et décorer le tout. L'ouverture se précisait un peu plus chaque jour. Et ce n'était pas pour déranger le propriétaire qui avait enfin l'impression de sortir du long tunel dans lequel il s'était engouffré.
Oracio Caldéri- Citoyen
- Nombre de messages : 60
Lieu de naissance : Marche de l'Ouest
Age : 34 ans
Date d'inscription : 27/12/2008
Feuille de personnage
Nom de famille: Caldéri
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Une nouvelle histoire a récemment fait le tour des tavernes du Royaume, selon laquelle les bois d'Elwynn seraient devenus encore moins sûrs -ce qui n'était pas gagné.
Cela aurait commencé quand Latruche et Godard - toujours flanqués ensemble ces deux-là - fermiers de leur état rentraient chez eux après une soirée à déguster la liqueur de canneberge du vieux Haltzman. Sur le chemin ils auraient aperçu une silhouette dans le sous bois, encapuchonnée et appartenant à un nain vu la corpulence. Ce vieux Godard pensait qu'il avait perdu son chemin et l'avait suivi en voulant l'interpeler, alors qu'il tenait à peine debout vu toute la gnôle ingérée. Latruche n'était pas dans un meilleur état et ne s'est rendu compte que le lendemain que son collègue n'était jamais rentré.
Ça serait resté une histoire banale si le père Rister n'avait pas remarqué qu'un nain encapuchonné traînait sur ses plantations la nuit suivante. Toujours à ignorer les plaintes de sa bonne femme complètement paranoïaque, il a tout de suite empoigné sa pétoire pour le faire filer. Mais il a alors disparu aussi sûrement que Godard.
Il y a maintenant ceux qui évitent de traîner dans la forêt la nuit, de peur d'y croiser un nain, et les autres qui n'y croient pas ou sont décidés à lui faire comprendre le fond de leur pensée s'ils venaient à le trouver. Quoi qu'il en soit il fallait un nom pour cette entité que certains prennent pour un fantôme ou un sorcier, quelque chose qui en impose et mette en garde. Le nom fut convenu : Le nain à la capuche - quand c'est Bébert qui raconte, ça a tout de suite plus de gueule.
Enfin bon, rien dont on ne puisse rigoler autour de quelques chopes.
Cela aurait commencé quand Latruche et Godard - toujours flanqués ensemble ces deux-là - fermiers de leur état rentraient chez eux après une soirée à déguster la liqueur de canneberge du vieux Haltzman. Sur le chemin ils auraient aperçu une silhouette dans le sous bois, encapuchonnée et appartenant à un nain vu la corpulence. Ce vieux Godard pensait qu'il avait perdu son chemin et l'avait suivi en voulant l'interpeler, alors qu'il tenait à peine debout vu toute la gnôle ingérée. Latruche n'était pas dans un meilleur état et ne s'est rendu compte que le lendemain que son collègue n'était jamais rentré.
Ça serait resté une histoire banale si le père Rister n'avait pas remarqué qu'un nain encapuchonné traînait sur ses plantations la nuit suivante. Toujours à ignorer les plaintes de sa bonne femme complètement paranoïaque, il a tout de suite empoigné sa pétoire pour le faire filer. Mais il a alors disparu aussi sûrement que Godard.
Il y a maintenant ceux qui évitent de traîner dans la forêt la nuit, de peur d'y croiser un nain, et les autres qui n'y croient pas ou sont décidés à lui faire comprendre le fond de leur pensée s'ils venaient à le trouver. Quoi qu'il en soit il fallait un nom pour cette entité que certains prennent pour un fantôme ou un sorcier, quelque chose qui en impose et mette en garde. Le nom fut convenu : Le nain à la capuche - quand c'est Bébert qui raconte, ça a tout de suite plus de gueule.
Enfin bon, rien dont on ne puisse rigoler autour de quelques chopes.
Lendis Cravone- Citoyen
- Nombre de messages : 175
Age : 32
Lieu de naissance : Bois de la Pénombre
Age : 25 ans
Date d'inscription : 14/03/2011
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