Les actions de la Rébellion

par Aiden Sul | Le Parjure Dim 19 Jan 2014 - 23:09

Des affiches portant la signature de la rébellion, et donc d'Aiden Sul, étaient placardés un peu partout : on en trouvait la majorité dans les villes gobelines qui étaient donc neutres mais aussi dans les bas-fonds d'Hurlevent et les triposes des petits villages.

Mes soeurs, mes frères, l'heure du soulèvement à sonner ! Joignez-vous à la rébellion de la Marche de l'Ouest et prenez en main votre destin. Je vous promets or, nourriture, logis et même la vengeance !

Mais sachez-le, si vous voulez faire fortune grâce à nous c'est bien simple, sachez que nous recherchons diverses personnes, mortes ou vives. Et que chaque acte signé du nom de la rébellion sera très grandement récompensé d'un paiement en pièces d'or par les mains propres du libérateur : Aiden Sul.

La liste était longue et remplie de noms inconnus mais sur la fin d'autres étaient bien plus communs à votre mémoire.

-Khaelissi - Garde de Hurlevent
-Khassim Al Rakim - Un tanaride qui se dit être ~~des nôtres~~ un véritable homme mais qui bafoue la Lumière même.
-Tout officier de l'armée professionnel ou de la Garde urbaine.
-Duc Vanir de Monsor
-~~Vilned Thorane~~ - Déserteur - pendu
-Laurïana Frantz
-~~Sir Nastarn~~ - Insulte envers le Parjure - Attaque suicide, décapité.
-Mogrash - Orc qui joue le double-jeu entre l'Alliance et la Horde.

Sachez aussi que tout homme qui ramènera la tête d'un quelconque garde ou soldat d'Hurlevent se verra remettre une solde des plus coquettes.
Et bien sûr nous appelons tous les véritables dirigeants de factions humaines à se joindre à la cause pour frapper l'injustice et la bêtise qu'est l'Alliance.

par **Khaelissi Al Kalim** Dim 19 Jan 2014 - 23:28

Khael' n'aura pas manqué d'être bien vite mis au courant. A l'annonce de la nouvelle il afficha une expression sereine et ajouta derrière ses mains jointes, pour lui même:

-"A la vie à la mort, parjure."

par **Poline Andrew** Lun 20 Jan 2014 - 1:35

*Jiloa qui elle habite non loin de la colline de la dague, aura mis la fiche de Aiden Sul juste à coté de celle de Khassim barré d'un gros trait rouge*

Citoyens et citoyennes, ne prenez pas note de ça. C'est pas de l'or que vous gagnerez juste de la prison voir pire la pendaison. Si vous avez besoin d'argent pour vous nourrir vous et vos famille allez donc au port pour trouver un travail qui vous sera plus sur que ce genre de contrat foireux.
Croyez moi le mieux pour vous est de travailler et être en famille.

La Lumière Veille sur nous tous !
*Aucune de signature*

par Lauriana Frantz Lun 20 Jan 2014 - 9:21

Leur chemin s'était arrêté à Cabestan où ils passèrent la nuit avant que la Prêtresse ne poursuive sa route sans Lui. Au petit matin, alors qu'elle se réconciliait avec ces paysages qui lui avaient paru cauchemardesques quelque semaines auparavant et en appréciait les premières effluves marine, son regard fut attiré par une affiche.

Elle la parcouru rapidement avant de l'arracher d'un geste vif, sourcils froncés. Au pas de course, elle retourna à ses côtés, lui remettant sa trouvaille, mi-inquiète mi-pressée de commencer son entrainement intensif auprès de la "Machine de guerre".

- Il est hors de question que je laisse ce vaurien gâcher ma vie par la peur qu'il provoque en moi !

Il avait sourit à ses paroles, prenant avec lui l'affichette avant de la laisser sous la bonne garde de sa chipie de nièce.

par **Laurelinn Hellenlicht** Lun 20 Jan 2014 - 11:20

Laurelinn eut un sourire méprisant,lâchant une remarque acide teintée d'humour pince sans rire qu'elle affectionnait.

-La sienne est bien vide de tête.Un fol en plus d'être un séditieux et un criminel.Reconnaitre un soldat du Roi à sa tête,voilà bien une idée qui ne me revient pas.

par Aiden Sul | Le Parjure Lun 20 Jan 2014 - 17:15

Au petit matin, les hommes du Parjure découvrirent les corps calcinés et les affiches qui s'amassaient sur les divers poteaux, ils arrachèrent le tout pour les remettre à leurs officiers qui eux-mêmes transmettraient au "libérateur".

A tous les perfides renégats qui bafouent leur propre race, à tout homme portant les couleurs du Lion, je vous mets désormais en garde, chaque acte à l'encontre de la supériorité humaine sera très sévèrement châtié : qu'on badigeonne les renégats de goudron pour ensuite les plumer comme les oiseaux de mauvais augure qu'ils sont puis démontrer leur sens de la "liberté" en les envoyant au point le plus culminant que vous connaissez. Traînez leurs familles devant eux, comme des bêtes, violez la virginité de leurs filles et coupez le membre viril des hommes : que leur lignée ne perdure pas. Crevez leur les yeux, coupez leur la langue et tranchez chacun de leurs doigts pour qu'ils ne puissent plus jamais contester les ordres de libération que nous imposons !

Surtout n'ayez aucune pitié envers ceux-là, regardez-les donc, ils se pavanent dans les rues et ne voient pas la misère qu'accable notre rang de la société, ils se disent d'être victimes mais ils ne valent pas moins que des excréments de porcs ! Ecoutez ma parole, moi qui vous sauve en donnant à vos fils une chance de rédemption, moi qui vous loge et qui vous nourris car c'est bien moi qui guide vos pas, et ensemble nous formons la cause même : c'est grâce à la cause que vous êtes là ! Sans elle vous seriez encore dans les bas-fonds de la Marche à vous battre pour la moindre semelle de botte.

Donc n'ayez aucune pitié, car ils n'en ont pas pour vous, ils vous regardent mourir depuis bien trop longtemps et ont pour prétexte que ce ne sont pas leurs affaires, mais par la Lumière, que serait ils devenu si vos fils et vos pères ne se seraient pas battu au Norfendre?! Que seraient ils devenus si vos soeurs et vos mères n'avaient pas enfantés de fiers guerriers pour la suprématie de leur maudite Alliance?! Moi je vais vous le dire, ils seraient déjà tous morts ! Ils vous sont redevables et au lieu de ça ils vous crachent à la figure, ils vous tendent la main pour arracher la vôtre, à l'instant même où vous vous rendrez au port vous serez pendu haut et court par l'armée, vos familles seront pendues du haut des remparts de la cité d'Hurlevent comme ils ont fait pour les Défias ! Cette injustice n'a que trop duré ! Prenez les armes, entendez mon appel et bafouez leurs "vertus" car elles ne sont là que pour guider les pas des imbéciles et par se fait remplir les poches des bourgeois qui ont pris votre or !

Alors par la sainte Lumière, battez-vous ! Faites-moi pendre chacun de ses infâmes fils de catin, que tous redoutent le nom de la rébellion et d'Aiden Sul, que notre rédemption se fasse par la pointe de l'épée !

par **Djigzyx Combobublaster** Mar 21 Jan 2014 - 9:15

Au grand matin, une liasse d'affiches avait été éjectée dans les rangs des Parjures, projectile de paperasses qui ne tarda pas à dévoiler son contenu aux curieux.

Clochards, clochardes et mendiants de tous poils,

Et si au lieu de produire des armes dont vous ne savez pas vous servir pour aller combattre une armée contre laquelle vous ne pouvez pas gagner -et tout ça pour la promesse d'un morceau de toile de tente humide- vous veniez plutôt en ville faire la même chose pour une vraie tente et quelques pièces de cuivre ?

Si au lieu de servir un type tellement mystérieux que vous n'en voyez que la signature sur des prospectus que la moitié d'entre vous ne sait même pas lire, vous serviez le roi sur le sol de qui vous vivez actuellement ?

Parce que regardez un peu les faits. Avec Aiden Sul, vous êtes aussi pauvres qu'avant et sous son commandement vous avez réussi à faire quoi ? Attraper une pucelle par dessus laquelle on ne vous a même pas laissé passer.

Une race supérieure ? La blague. Si vous étiez vraiment supérieurs, vous seriez pas en train de manger des lombrics cueillis dans la terre avec vos ongles. La vérité c'est que vous êtes de la merde, et que votre seul pouvoir est d'être tellement insignifiants qu'on n'a pas encore envoyé l'armée vous écraser à coups de bottes ferrées. Profitez de ce pouvoir pour rentrer dans les rangs sagement et faire ce que vous savez faire de mieux : être soumis à l'autorité. En choisissant le bon camp cette fois, celui qui a un château en pierres blanches.

PS : Message personnel à l'intention d'Aiden Sul.
Dans tes menaces, à aucun moment tu ne parles de couper les couilles de tes victimes. As tu oublié que les membres de ton espèce sont censés en avoir ?

par Aiden Sul | Le Parjure Jeu 23 Jan 2014 - 0:17

Au petit matin, les officiers du camp avaient vu les paperasses qui jonchaient le camp, ils les ramassaient pour en faire un grand tas quand tout à coup, ils lires à la populace proche ceci :

"Mes frères, mes soeurs, par cette formidable journée voilà que la Lumière nous vient en aide : des liasses de papiers ont étés emportés par le vent jusqu'à notre camp et même si ne savez lire je vais vous en faire un résumé : Des factions entières d'hommes nous soutiennent et acclament vos gestes en vous traitant à votre juste droit : comme des héros.

Mais la Lumière est bienveillante envers nous car avec ce papier que vous ne pouvez lire, nous allons en faire un gigantesque brasier pour réchauffer nos coeurs et nos corps. Car après tout, à quoi tout ce papier pouvait-il bien servir? Peut-être que quelques-uns voulaient nous faire du tort mais ils étaient manifestement des ignares car dans leur profonde ignorance ils nous aident !

De même nous devrions tous, chacun de nous, remercier ces formidables factions humaines, car sans elles nous aurions sûrement eu des pertes à cause du froid."

Après la lecture par les hommes en plaques, de gigantesques brasiers furent mis en forme et brûlèrent afin de réchauffer les malheureux qui semblaient encore plus motivés par les mensonges que venait d'apporter Aiden et encore plus déterminés par le fait qu'au moins ce soir ils n'auraient pas à se préoccupés par la froideur de la nuit.

par Vanir Jeu 23 Jan 2014 - 2:42

Entre deux idées de décrets, le Duc prit le temps de consulter cette affiche qu'on lui avait apporté il y a déjà quelques jours. Un sourire non feint se dessina sur son visage quand il vit son nom parmi les personnes qu'Aiden Sul voulait voir mortes. Une jeune servante d'une vingtaine d'années tout au plus avait choisi ce moment pour venir récupérer une tasse de thé vide, et en profita pour échanger quelques mots.

- Ça ne vous inquiète pas, Monsieur ? D'être la cible d'Aiden Sul ?

- Vous savez, Ariane, si il décide de m'envoyer la même équipe d'incapables que le soir du débat, je ne risque pas grand chose. Mais je trouve scandaleux que je n'ai pas une petite remarque après mon nom, comme "déserteur", "insulte envers le Parjure"... Ou dois-je envoyer mes réclamations ?

La servante se retira, un sourire aux lèvres. Vanir de Monsor, lui, préféra jeter ce torchon au feu. Il y aurait bien plus sa place.

par **Nael** Jeu 23 Jan 2014 - 9:13

C'est lors d'une de ses fréquentes descentes au Bar-Tabasse que Nael tomba sur l'une de ces affiches.

"Tiens donc, il n'y a même pas le nom de Rislon, de Len ou le mien...
Les "révolutionnaires" ne retiennent jamais les leçons du passé et n'identifient jamais le vrai danger... Mais bon, c'est surement mieux ainsi."

Alors qu'elle retournait en direction de l'Hôpital, la worgen fit un détour par la fleuriste qui tenait boutique sur les canaux afin d'acheter ces roses rouges qu'elle affectionnait tant et en profita pour lui demander si elle avait eu une grosse commande de roses noirs ces derniers temps ou si elle savait où en trouver en fort grande quantité.

par Aiden Sul | Le Parjure Ven 31 Jan 2014 - 1:03

L'anéantissement de la rébellion était maintenant de la rumeur publique tout comme la présumée mort d'Aiden Sul : calciné sous les cadavres de ses pauvres zélés manipulés malheureusement pour les citoyens d'Hurlevent cette dernière nouvelle ne resta d'actualité que peu de temps car une autre rumeur faisait aussi part que le Parjure était en vie et était déjà en route dans la Strangleronce pour Baie-du-butin mais encore la ce n'était qu'une rumeur car peu de personnes avaient réellement vu le jeune homme borgne mais seulement un groupe de cavaliers qui rappelaient les couleurs d'Aiden.

Quoiqu'il en soit les affiches exposées un peu partout en ville furent de nouveau exposées prouvant la ténacité des commérages de certains mais pour le moment il ne s'agissait que des mêmes affiches placardés il y a de ça quelques semaines : aucune note de la part du "libérateur de la Marche" ce qui pouvait aussi présumer que la rébellion avait changé de mains et qu'Aiden était véritablement mort.

Mais tout homme ayant une once de logique comprendra aussi que pour s'entrenir avec Aiden il faudra très certainement l'attendre à Baie-du-butin et dans tous les cas à se faire comprendre.

HRP - Complément :

par Aiden Sul | Le Parjure Jeu 6 Fév 2014 - 23:30

Plusieurs affiches avaient étés placardés dans la plupart des coins peu recommandables des bas-fonds des cités de l'Alliance, la rumeur se propage tel le feu sur une trainée de poudre.

A vous fiers humains, défenseurs du peuple et rebelles dans l'âme,

Sachez que celui que vous nommez le libérateur n'est pas mort et que sa cause n'a été que légèrement affaiblie car les idéaux restent et sont éternels contrairement à leurs coups de fouet qui eux sont bien réels.

Je vous conjure de rester en armes et de vous tenir prêt ainsi que de vous préparer lors du soulèvement prochain de la Marche de l'Ouest et qu'importe ce que la Milice dira : vous êtes supérieures à ces gueux et vous n'avez pas à les écoutez car leurs langues fourchues crachent du venin mortel !

Tandis que notre cause, Elle, est pure et est fondée sur des fondations solides qui ne craignent pas l'usure du temps contrairement à leur pitoyable Roi qui peine à se battre à Orgrimmar. Car vous le verrez revenir et les naïfs lui jèteront des fleurs alors qu'il n'apportera avec lui que le chagrin et la peine des morts du champ de bataille, il va vous dire que votre père ou votre fils est mort pour l'Alliance mais celui-ci n'est mort que pour les intérêts et l'ego de ce "roi" de bas étage.

A vous misérables membres de la noblesse, soldats corrompus et à toi, faux roi.

Sachez que celui que vous nommez le Parjure est bien en vie et je ne compte pas vous laisser briser les misérables de ce monde, je me bats pour la liberté et l'équilibre des richesses et vous pour l'oppression et l'exploitation d'autrui, ce qui prouve que mes idées sont bien plus fondées que votre piteux système.

Que la mort vous emportent, vous qui voulez nous contrôler et nous faire taire, un jour nous nous soulèveront et nous frapperons au coeur même de ce qui vous est le plus proche. Vous me prenez pour un fou mais vous avez tord, regardez autour de vous et comprenez que je n'ai été sauvé d'une morte certaine que dans l'unique but de remplir ma quête et ce don m'a été offert par la grâce de la Lumière même !

Mais vous savez tout autant que moi que la Lumière choisit les véritables héros, ceux qui se battent pour une cause juste, étrangement je n'ai vu aucun paladin ni même de prêtre combattre les rebelles de la Marche de l'Ouest. Pourtant étrangement ce fût bien une prêtresse qui guérit mes blessures alors que je ne l'a connaissais point.
La Lumière choisit les braves et abandonne les injustices.

Chaque homme en ce monde a une quête à accomplir dans ce monde, plusieurs chemins s'offriront à vous mais si vous tombez dans un fossé, vous pouvez y rester ou bien couper à travers champs pour finalement choisir une autre voie et atteindre votre objectif premier, ne l'oubliez pas car moi je ne vous oublierais jamais.

par Aspée Ven 7 Fév 2014 - 8:37

"Etrangement je n'ai vu aucun paladin ni même de prêtre combattre les rebelles de la Marche de l'ouest"

Le worgen releva son haut-de-forme un instant, approchant ses yeux rougeoyants de l'affiche. Il se remémora la première annonce. Aucun paladin, ni meme de prêtre.. Prêtre.

"-Laurïana Frantz"

Hm hm, en effet c'était parfaitement logique, d'autant plus car la Garde compte des paladins dans ses rangs, mais oui, cela allait de soi. En fin de compte, peut-être que ce Eiden Sur pouvait se révéler intéressant. Sorrente rédigea un pense-bête qu'il accrocha rapidement à son smoking partiellement déchiré.

"Offrir du parfum aux Rebelles de la marche car ils sont amusants, les harceler s'ils refusent"

Satisfait, le Gilnéen retourna se faire fouetter par sa sœur.

par Baronne de Moringston Ven 7 Fév 2014 - 16:45

Il était tard dans le manoir fraîchement achevé de Mont-d'Or, au Nord de la Marche de l'Ouest. La lumière filtrant des fenêtres d'une échauguette se reflétaient sur l'eau en contrebas.
A l'intérieur de cette petite tour, dominant le manoir, un coursier en nage frappait à la porte de la chambre de la baronne de Moringston.

Elle s'était tenue à l'écart de Hurlevent pour quelques jours, afin de planifier les derniers déménagements dans son domaine. Le coursier lui apportait une liasse de courriers, dont certains arrivaient donc avec du retard.
Parmi cette paperasse, une affiche attira l'oeil de Diane. C'était celle de la Rébellion. Elle s'en saisit de sa main gantée pour la lire, un air fermé sur le visage.

"Qu'ils se révoltent, si le trouble vient jusqu'ici, ils sauront bien vite de quel côté penchera le rapport de force."

Elle placarda l'affiche en évidence sur son tableau de bois, tout en observant par la fenêtre une poulie monter un autre canon sur une tourelle.
Un fin sourire se dessina sur son visage.

par **Leyland de Castellange** Ven 7 Fév 2014 - 18:10

Même jusque sur les terres reculées et lugubres de Castellange au fin fond du bois de la Pénombre, dans l'écrin d'une forêt sinistre que le soleil avait depuis longtemps quitté pour laisser place à un climat moins clément, l'on avait entendu parler de la Rebellion.

Au grand dam des rebelles, ils avaient appris que Castellange était de ceux "plus royalistes que le Roi" et les premiers prémices d'une Révolution furent rapidement étouffées pour l'exemple.
Ainsi, à l'entrée des terres sombres et humides de Castellange, des corps au bout d'une corde déjà sous un ciel qui pleure, soufflés par un vent noroît. "Rebelles, ici, vous n'êtes pas les bienvenus".

Castellange respectait la Loi de Hurlevent et l'autorité de la Garde mais sa Justice était bien plus vindicative lorsqu'il s'agissait de troubles publiques sur ses propres terres. Et c'était pour rendre service à la justice qu'il ne faisait pas déplacer une autorité compétente de Hurlevent jusque dans ce coin reculé.

par **Le Borgne** Ven 7 Fév 2014 - 18:29

Une affiche pouvait se retrouver placardée par dessus celle du Parjure

Au peuple du Royaume de Hurlevent !

On vous ment ! On vous exploite ! Tous ne veulent qu'utiliser votre malheur à leurs propre avantages ! Regardez ces pseudos révolutionnaires, ne manquant pas de vous faire entrevoir l'espoir, l'espoir d'une vie meilleure ! Qu'on t-il apporter sur vous si ce n'est la disgrâce, la disette et la faim ? Combien de vos pères ? De vos frères ? De vos soeurs, de vos fils et filles ont perdu la vie lors de cette grotesque rébellion ? Qu'avez vous obtenu en échange ? Est-ce différent de suivre cet homme sans honneur que de suivre le Roi ? La protection de cette homme vous a t-elle apporté la chaleur dans vos foyer ? La nourriture dans vos assiettes ? La sécurité pour vos familles ? Peut être profitez vous de meilleure denrées alimentaires, mais à quel prix ? En quoi la violence remplira t-elle vos assiettes ?

Nous, Pêcheurs de Hurlevent, nous engageons à partager gratuitement nos prise avec tout ceux désireux de se remplir l'estomac et savant tenir une canne à pêche. Nous, Syndicat des Pêcheurs acceptons de former gratuitement toute âme de bonne volonté ne souhaitant que nourrir les siens. Sans vous obliger à vous sacrifier ni vous, ni aucun membre de votre famille. Et pour finir, nous, Syndicat des Pêcheurs, vous protégerons de ces insolents rebelle. La grande Fédération de Pêche de Hurlevent ne reculera pas devant le terrorisme et notre côterie triomphera de ces malandrins Parjure qui feraient mieux de retourner servir les intérêts des banquiers gobelins. Car voilà notre véritable ennemi. Sous couvers de révolution, ces brigands ne souhaite que marchander vos existences aux esclavagistes du Cartel !

A vous ! Pseudo rebelles à la solde des bourreaux esclavagiste gobelins

Sachez que celui que vous nommez Nat Paggle est bien en vie et ne compte pas vous laisser briser les misérable de ce monde, je me bats pour la liberté et l'équilibre des richesses et vous pour l'oppression et l'exploitation d'autrui, ce qui prouve que mes idées sont bien plus fondées que votre piteux système. Car oui ! Ma propagande est une preuve indiscutable de ma bonne foi ! Et tout ceux qui pensent le contraire seront attaché à mes hameçons acérés !

Que la mort t'emporte ! Parjure qui veut nous contrôler et nous dicter nos intentions ! Toi qui profite de nos faiblesses pour nous transformer en chair à canon ! La seule Lumière qui guide tes pas est la même que celle qui a conduit les Écarlates à vénérer les Démons ! Et j'en veux pour preuve la magnifique prêtresse qui m'a couvert de baiser la veille. La Lumière m'accompagne et ensemble, le Syndicat des Pêcheurs triomphera de la vermine gobeline et des pions qui la servent !

-Bob

par **Lendrith** Sam 8 Fév 2014 - 11:56

Un long manteau noir s'arrêta en même temps qu'une paire de bottes cirées et braquées en direction du mur où étaient placardées une de ces drôles d'affiches d'un autre temps.

Il ne se souciait ni de l'importance, ni de l'ampleur -éphémère- que pouvaient avoir de tels propos, d'autant qu'il n'avait que vaguement été mis au courant de l'épisode historique de la confrérie Défias. Pour lui, il n'y avait rien à craindre de ces revendications dans le dernier bastion de l'humanité; il ne comptait pas Dalaran dans le lot; Hurlevent étant bien trop puissante pour s'inquiéter d'affichettes qu'un étudiant frustré en première année du quartier des mages aurait pû écrire, sous le coup du...

Une fois la lecture de l'affiche la plus récente achevée, il étira sa bouche en banane de Tel abim. Son revers gauche alla frapper avec enthousiasme le creux de sa paume droite. "Mais bien sûr ! Comment tuer dans l'oeuf ce mouvement de salopards de rebelles d'une plus belle manière qu'en lançant un appel à la pêche auprès des pauvres ? J'espère qu'il va prévoir un atelier de fabrication de cannes et de pêche à la mouche. Il risque d'y avoir du monde..."

Et l'homme richement vêtu des plus belles parures en satin noir s'en alla simplement se renseigner auprès la capitainerie du port; à grandes enjambées et sans faire de détour quand une flaque de boue ou d'eau croupie lui barrait le passage et l'éclaboussait alors d'autant, comme un enfant pressé d'aller à la foire; à la recherche de ce brave maître-pêcheur qui avait eu cette idée de génie.

"Je me demande si ça connaît le principe de la pêche à la mitaillette... si on fait un concours, je vais surprendre plus d'un gosse", pensa-t-il, sûr de ses capacités en la matière.

par Aiden Sul | Le Parjure Mar 11 Fév 2014 - 18:25

Ce fut sans surprise que les quelques qu'affiches retirées par la populace et les Gardes locales firent replacer soigneusement par quelques activistes de la rébellion qui croyait encore à la Cause, à croire que la propagande et le venin du Parjure était ancré dans la mémoire de ses hommes et qu'il n'était désormais plus possible de reculer.

Mais mis à part ce point, il fût retrouvé un convoi comportant des malles désormais vides en plein milieu d'un sentier dans la Marche de l'Ouest, rien de bien choquant à l'instar que celles-ci possédaient plusieurs marquages "Parjure" sur les coffres et que les chevaux avaient étés abattus sauvagement : le cou à terre. Le souci résidait surtout du fait qu'aucune caravane n'avait été signalé comme absente car peu des commerçants passaient par la Marche, il y avait trop de risques et surtout c'était un détour considérable. Alors d'où provenait cette caravane, reste peut-être à savoir qui a volé celle-ci.

Dans tous les cas la rébellion, ou du moins ses idées se propageaient à nouveau comme un gaz mortel et de nouveau les malheureux succombaient à la propagande du Parjure, avec le temps et surtout la volonté qui sait ce qu'ils pourraient remanier mais le réel problème n'est pas là : autrefois la rébellion s'affichait clairement, on voyait des hommes portant les couleurs d'Aiden Sul', un campement entier repérable à plusieurs lieux à la ronde mais là c'était bien différent. Là ils se cachaient mais ils étaient visiblement assez nombreux pour convaincre la populace de reprendre les armes, sous quel motif cette fois, à nous de le découvrir.

par Aiden Sul | Le Parjure Dim 16 Fév 2014 - 14:27

Les traces de quelques anciens campements étaient visibles sur la terre de la Marche de l'Ouest, visiblement des nomades car ceux-ci n'avaient presque rien laissé si ce n'est leurs chevaux morts ainsi que les restes de feux de camp. Il n'y avait que peu de traces et toutes partaient dans des sens différents, à croire que les intéressés savaient qu'ils étaient suivis, la majorité allait vers le sud de la Marche de l'Ouest tandis que certaines allaient vers le nord et sa cote, ce n'était sûrement pas des va-nu-pied et le nom d'Aiden Sul' était le mot le plus commun quand on parlait de ce type de caravane que l'on ne voyait jamais ou très peu.

Une grange fut quant à elle retrouvée brûlée avec les pauvres fermiers qui y entreposaient autrefois leurs maigres récoltes. Autour de ça la bâtisse des malheureux était pillée mais par chance elle n'était pas encore tombée.

Plus au sud dans la Marche de l'Ouest, un groupe de miliciens avaient eu pour ordre de surveiller une ancienne région qu'occupait autrefois la rébellion, ils étaient que peu nombreux et leur mission ne devait durer que quelques heures tout au plus. Mais les jours passèrent et nulle nouvelle fût rapportée à la Colline-aux-sentinelles, ce n'est qu'une semaine plus tard que l'on retrouva les corps sans vie des jeunes miliciens autour d'un brasier désormais éteint, leurs armures n'étaient plus et leurs corps étaient parsemés d'entailles : preuve d'une torture longue et douloureuse.

par Aiden Sul | Le Parjure Lun 17 Fév 2014 - 18:30

La nouvelle était passée : un petit groupe d'insurgés avait agi dans la nuit, profitant de la pénombre et de l'inattention des gardes locaux, les malfaiteurs ont placés discrètement quelques charges d'explosif sous un pont de pierre reliant la forêt d'Elwynn à la Marche de l'Ouest par le nord.

L'explosion se fit ressentir quelques heures plus tard avec la peur des populations proches de celui-ci. C'était une route commerciale et ce pont est un point de passage obligatoire, il est clair que le coup était bien préparé.

Mais malheureusement pour les criminels en herbe la charge explosive était bien trop faible ce qui n'a eu pour conséquence que de bloquer l'accès au pont pendant une semaine tout au plus, le temps que les autorités comblent les pierres et pavés manquants. Pendant ce temps, pour les commerçants, il faudra faire un détour considérable et surtout passer par le sud de la Marche de l'Ouest.

par Waldemarr Lun 17 Fév 2014 - 19:05

Fort heureusement, les services de logistique et de transports du Royaume n'avaient pas chômé : en même temps que les ouvriers réparaient l'imposant pont de pierre, des ingénieurs mettaient en place un pont mobile en rondins de bois.

Si cette infrastructure provisoire laissait passer les citoyens à pied et les montures simples, les objets plus lourds étaient eux embarqués sur des barques qui traversaient la rivière sans problème.

Les miliciens qui dirigeaient les opérations avaient installé un poste de garde au pont du Sud de la Marche ; où ils faisaient faire demi-tour aux commerçants en les orientant vers le pont mobile près de la Garnison du Ruisseau de l'Ouest. De plus, les routes entre Duskwood, Elwynn et la Colline des Sentinelles étaient surveillées non pas par des miliciens, mais par des hommes d'armes en armure lourde. Les miliciens de la Marche, ou du moins ceux qui n'étaient pas nécessaires, avaient été affectés à la défense des frontières avec la Marche, principalement en Elwynn. Là, épargnés par les actes de barbarie du Parjure, la hiérarchie espérait préserver leur moral.

En somme, sauf autorisation exceptionnelle, personne ne fréquenterait le territoire au Sud de la Colline des Sentinelles.

par Arthur Von Levenstein Jeu 20 Fév 2014 - 8:44

Pendant ce temps, dans le vieux Manoir de l'île de Paleadra. Un messager entre en trombe, se dirigeant sans perdre de temps vers ce qui semble être un bureau. Il entre, et s'incline devant un Homme, ce dernier plongé dans ses documents relève la tête à ce moment précis.

"Monsieur le comte. Les choses bougent dans le sud... Et nous risquons.... D'avoir quelques soucis concernant nos soutients."

Il tend au comte avant même de terminer sa phrase un parchemin que ce dernier s'empresse de lire, affichant des airs divers.

"Hmmm... Je vois. Allez chercher le commissaire immédiatement. Un passage à Hurlevent s'impose."

par Aiden Sul | Le Parjure Ven 21 Fév 2014 - 1:25

Tard dans la nuit de jeudi, un petit fracas se fit entendre alors que deux hommes pénétrèrent dans le dispensaire d'Hurlevent, ils étaient plus ou moins discret mais ils savaient très bien ce qu'ils devaient cambrioler. Mais à part une porte grande ouverte, une vitre brisée et quelques livres dérangés rien ne changea de place... rien sauf une caisse qui se trouvait sous le bureau même du commandeur de l'ordre des hospitaliers.
Il fut ouvert de force et son contenu en grande partie dérobé, laissant aux voleurs de précieuses recherches et à terme une arme destructrice qui serait bien capable d'ébranler la paisible cité d'Hurlevent.

Mais la zone sud de la Marche de l'Ouest était bien mal, en effet les groupes rebelles se déplaçaient tous vers le nord, fuyant visiblement quelque chose ou quelqu'un, et dans leur sillon, ils s'employaient aux ordres donnés : la politique de la terre brûlée.
Plusieurs masures firent rasées, des camps pillés, des champs rendus toxiques grâce à l'utilisation d'un procédé bien étrange : un homme passait avec un masque suspect et déversait plusieurs litres d'un liquide blanchâtre et pâteux et quelques heures plus tard un ancien champ de la Marche se retrouvait en champ stérile de Lordaeron.

Mais le pire dans cette affaire c'est que les hommes qui commettaient ces crimes portaient les couleurs ... du Lion d'Hurlevent. Ils ne portaient pas le tabard mais ceux-là avaient bien leurs armures. Ils étaient très souvent en petit nombre avec des équipements en mauvais état mais pour un va-nu-pied ça ne faisait aucun doute : la Milice elle-même s'en prenait à eux !

Il l'avait dit, il l'a fait. Il défiait tous ceux qui s'opposent à la rébellion, contre les royalistes du Roi. Maintenant ils resteraient là, prêts à fondre sur l'adversaire qui se masse.

par Echos de la cité Ven 21 Fév 2014 - 18:33

Les patrouilles du Bois de la Pénombre semblèrent s'amasser au Pont de la marche, sur la Rive sombre du Bois, alors que deux "tours" de guet furent construite à l'orée du bois... Par la suite, les patrouilles reprirent leurs routes, laissant quelques Veilleurs en Faction dans les dites tours.

Sur un rayon de dix à quinze mètres, de l'autre du pont cette fois, la zone fut torchée, offrant une vue imprenable aux Veilleurs qui, parait-il, auraient reçu un nouvel arrivage de "fusils" à lunettes, tout ce beau matériel étant financé par la nouvelle Second, elle ne voulait pas qu'un groupe de manants passe la frontière, et elle semble mettre tout en oeuvre pour y arriver, bercée dans l'idéologie du "C'est mon Bois, personne ne touche à mon Bois."

Toutes personnes, aux allures de Va-nu-pied, seraient arrêtées par un tir de sommation, en guise d'avertissement, alors qu'une belle affiche fut installée juste avant le "périmètre" de sécurité lumineux.

Avis à vous, paysans prônant l'anarchie.
Il n'y a que la mort et la désolation dans ce bois, pas de champs, pas d'abris, juste la mort ... Évitez de venir nourrir les goules, ça serait fâcheux... Et je suis certaine que vous n'êtes pas suicidaire.

Certe, il fait très sombre et le climat ténébreux risque de vous faire saliver d'envies... Mais non, restez sur votre Rive encore fertile.

Amicalement,Second des Veilleurs Craw

par Aiden Sul | Le Parjure Dim 23 Fév 2014 - 14:21

Alors que les cinq navires du Duc de Lancaster s'approchaient, les forces du Parjure, elles, étaient massés derrière la falaise : dissimulé par la maigre végétation de la Marche.

Tous les hommes d'Aiden Sul' étaient équipés de fusils, très peu portaient encore des armes de mêlée. Quand les hommes du Duc débarquèrent ce fut sous un tonnerre de balles et surtout un nuage de fumée qu'ils furent accueillis dans la zone de la rébellion, ce n'était pourtant pas le plomb qui stoppa net l'avancée des hommes du Duc, ce fut justement ce que visaient les balles : des tonneaux cachés sur la plage, ceux-ci contenaient un petit peu de liquide dans son fond qui dégageait une fumée verdâtre mortelle, quant à la partie supérieure du tonneau, celle-ci était bourrée de poudre noire de façon à ce que le tonneau explose en déversant le liquide sur les hommes proches.

Ce fut un franc succès, les royalistes s'étaient approchés un peu trop près et quand la rafale fut tiré tous les hommes du duc tombèrent sous l'impact des balles mais surtout face au poison camouflé. Qu'est-ce-que cette fumée verdâtre pouvait bien être?

Quoi qu'il en soit le navire qui avait fait voyager les défunts était déjà en proie à une mutinerie qui se termina en faveur des hommes de Sul', malgré tout les quatre navires en retrait viraient déjà de bord de façon à cracher leurs boulets de canon et exterminer la vermine qui c'était emparée de leur navire.

Malheureusement pour eux, encore une fois le Parjure avait prévu le coup et une explosion de flammes lécha les mâts et les voilures d'un quatrième navire, le faisant chuter sur un autre. Il ne restait plus que trois navires en état qui s'empressait déjà de fuir en direction de leur départ.

Lancaster et les autres royalistes étaient prévenus. Le Parjure s'attendait à leur arrivée, et leur accueil se ferait dans le sang.

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