Les macabres rumeurs du camp de bucherons

* Tôt dans la matinée, le jour à peine levé, un planton coureur du val des bûcherons arriva dans la cité blanche d'Hurlevent. Son souffle était court, ses traits tirés et l'inquiétude se lisait aisément sur son visage. Arrivant dans le vieux quartier, il pressa un peu plus le pas et fini sa course en s'appuyant contre la porte de la garde, qu'il tambourina aussi fort que possible pour réveiller la garde sûrement assoupie à cette heure matinale. Lorsque le fenestrons s'ouvrit, le messager déblatéra un long discours paniqué. *

Quasiment incompréhensible et complètement essoufflé, l'homme se pencha, posant ses mains sur ses genoux et tenta de reprendre son souffle. Lors qu’enfin, son torse reprit un mouvement de respiration plus calme, il reprit du début.*

" Garde, le val des bûcherons connaît un sort macabre ! Nous avons retrouvé un homme et une femme pendus à un arbre ! Le Val est en émoi et nous savons que faire. Les victimes avaient les yeux bandés et les cheveux suintant d'humidité, comme ceux du village des Carmines m'a dit un crieur de la bas. Pas une trace de combat, pas une blessure ! C'est pour sûr de la magie noire, ou l'oeuvre d'un démon  et son mal  glisse vers les ombres de la belle cité de notre bon Roi ! Garde, vous devez faire quelque chose ! "

* Le regard affolé et suppliant de l'homme laissait transparaître une réelle sincérité dans ses propos. Avant que le fenestrons ne se referme, il ajouta:*

" Je vous en prie, nos femmes et nos enfants sont terrorisés, nous n'osons même plus sortir de chez nous de peur de finir comme ces deux pauvres âmes ou celles des Carmines. Nous ne pouvons que prier la lumière...Mais si loin de la cité blanche, elles sont rarement entendues. "

*Les jours passent et aucune nouvelle victime n'est retrouvée.. Un elfe aura cependant put être aperçu lorsqu'il posait quelque pièges a loups a proximités de l'arbre aux pendus proche du camp de bûcheron du val d'est.*