[A faire vivre] Contes et Légendes des contrées d'Azeroth et de Kalimdor.
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[A faire vivre] Contes et Légendes des contrées d'Azeroth et de Kalimdor.
L'Ankou, le Gardien, et le Passeur.
Le Royaume d'Hurlevent n'a pas toujours été une contrée civilisée, éclairée par la Lumière, et prospère. Autrefois, il y a bien des âges de cela, les gens qui y vivaient craignaient les choses qui vivent dans la nuit, les monstres des histoires des pères, et les hurlements de la nuit.
Dans la région reculée de Westfall, terre bycéphale, partagée entre la culture de la terre et les bienfaits de l'océan, les gens ont toujours eu un profond respect pour les vieilles histoires racontées au coin du feu par leurs aïeux.
L'une des complaintes les plus connue et les plus respectée, malgré les pratiques religieuse en la Lumière, est encore enseignée aux enfants, comme une prière du passé. Elle se nomme l'Ankou, le Gardien, et le Passeur, et voici son histoire.
Bien avant que les pères de nos pères foulent le sol, trois frères et leur père vivaient en harmonie dans une belle ferme de la région. Les récoltes étaient bonnes, les affaires prospères, et cela, de par les liens fraternel entre les trois fils du vieil homme. Mais à sa mort, les trois enfants, qui étaient devenus de jeunes adultes dans la force de l'âge, se disputèrent l'héritage, faisant preuve d'arrogance, de méchanceté et d'égoisme. L'âme du vieux père, qui observait cela, eu le coeur brisé, et maudit ses fils pour avoir bafouer toutes les valeurs qu'il avait passé sa vie à leur enseigner. Une violente fièvre les emporta tout les trois. Mais leurs âme ne fûrent pas acceptée au sein du royaume des morts, et le chatiment de leur arrogance et de leur vices, fût de guider les âmes des morts vers le royaume des ombres, avec le plus grand respect.
Ainsi, quand un habitant de Westfall meurt, il est dit que la nuit de la veillé funèbre, le premier frère, que l'on nomme l'Ankou, vient en la maison du mort, sur une vieille charette brinqueballante et grinçante, guidée par une carne boiteuse. Et sans un mot, il prend l'âme du défunt par la main, l'aide à monter sur son attelage, et s'en va avec lui sur les vieilles routes sinueuse des Marche de l'ouest, vers le sud.
L'Ankou guide la charette vers la côte du sud-ouest, et s'arrête au bord de la plage, en face du phare de l'ouest, lieu sacrée de la région de Westfall. Le premier frère, guidant toujours l'homme par la main, le conduit jusqu'au pied du phare, ou l'attend le second frère, que l'on appele le Gardien du phare. Celui-ci la prend, en échange d'une nouvelle bougie pour la lanterne de la charette. L'Ankou prendra son bien, et sans un mot, s'en ira vers les terres, laissant le second frère et le mort au pied du phare.
Durant tout le reste de la nuit, il est du devoir du Gardien d'allumé le phare, afin de prevenir le troisième frère, le Passeur, afin qu'il vienne chercher le défunt. En l'attendant, le second frère doit proposer à l'âme un verre d'alcool de houblon, et jouer avec lui aux dés, en écoutant le mort raconter sa vie, comme un dernier testament. Toute la nuit, les deux êtres resteront autour du feu, à profiter de la présence de l'autre, sans penser aux lendemain.
Et quand vient le lever du soleil, en même temps que le premier de ses rayons, apparait à l'horizon une barque ou se tient le troisième frère, le Passeur. Celle-ci vient accoster auprès du phare, ou l'âme du défunt lui remettra les deux pièces d'argent que ses proches auront pris soin de déposer sur ses yeux clos, pour payer le trajet auprès du Passeur.
Après un dernier salut, le mort embarque à bord de la barque, ou le troisième frère guidera l'embarcation par delà la grande mer, jusqu'au royaume des morts, afin qu'il rejoigne ses ancêtres.
Le Royaume d'Hurlevent n'a pas toujours été une contrée civilisée, éclairée par la Lumière, et prospère. Autrefois, il y a bien des âges de cela, les gens qui y vivaient craignaient les choses qui vivent dans la nuit, les monstres des histoires des pères, et les hurlements de la nuit.
Dans la région reculée de Westfall, terre bycéphale, partagée entre la culture de la terre et les bienfaits de l'océan, les gens ont toujours eu un profond respect pour les vieilles histoires racontées au coin du feu par leurs aïeux.
L'une des complaintes les plus connue et les plus respectée, malgré les pratiques religieuse en la Lumière, est encore enseignée aux enfants, comme une prière du passé. Elle se nomme l'Ankou, le Gardien, et le Passeur, et voici son histoire.
Bien avant que les pères de nos pères foulent le sol, trois frères et leur père vivaient en harmonie dans une belle ferme de la région. Les récoltes étaient bonnes, les affaires prospères, et cela, de par les liens fraternel entre les trois fils du vieil homme. Mais à sa mort, les trois enfants, qui étaient devenus de jeunes adultes dans la force de l'âge, se disputèrent l'héritage, faisant preuve d'arrogance, de méchanceté et d'égoisme. L'âme du vieux père, qui observait cela, eu le coeur brisé, et maudit ses fils pour avoir bafouer toutes les valeurs qu'il avait passé sa vie à leur enseigner. Une violente fièvre les emporta tout les trois. Mais leurs âme ne fûrent pas acceptée au sein du royaume des morts, et le chatiment de leur arrogance et de leur vices, fût de guider les âmes des morts vers le royaume des ombres, avec le plus grand respect.
Ainsi, quand un habitant de Westfall meurt, il est dit que la nuit de la veillé funèbre, le premier frère, que l'on nomme l'Ankou, vient en la maison du mort, sur une vieille charette brinqueballante et grinçante, guidée par une carne boiteuse. Et sans un mot, il prend l'âme du défunt par la main, l'aide à monter sur son attelage, et s'en va avec lui sur les vieilles routes sinueuse des Marche de l'ouest, vers le sud.
L'Ankou guide la charette vers la côte du sud-ouest, et s'arrête au bord de la plage, en face du phare de l'ouest, lieu sacrée de la région de Westfall. Le premier frère, guidant toujours l'homme par la main, le conduit jusqu'au pied du phare, ou l'attend le second frère, que l'on appele le Gardien du phare. Celui-ci la prend, en échange d'une nouvelle bougie pour la lanterne de la charette. L'Ankou prendra son bien, et sans un mot, s'en ira vers les terres, laissant le second frère et le mort au pied du phare.
Durant tout le reste de la nuit, il est du devoir du Gardien d'allumé le phare, afin de prevenir le troisième frère, le Passeur, afin qu'il vienne chercher le défunt. En l'attendant, le second frère doit proposer à l'âme un verre d'alcool de houblon, et jouer avec lui aux dés, en écoutant le mort raconter sa vie, comme un dernier testament. Toute la nuit, les deux êtres resteront autour du feu, à profiter de la présence de l'autre, sans penser aux lendemain.
Et quand vient le lever du soleil, en même temps que le premier de ses rayons, apparait à l'horizon une barque ou se tient le troisième frère, le Passeur. Celle-ci vient accoster auprès du phare, ou l'âme du défunt lui remettra les deux pièces d'argent que ses proches auront pris soin de déposer sur ses yeux clos, pour payer le trajet auprès du Passeur.
Après un dernier salut, le mort embarque à bord de la barque, ou le troisième frère guidera l'embarcation par delà la grande mer, jusqu'au royaume des morts, afin qu'il rejoigne ses ancêtres.
Valerian- Citoyen
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Re: [A faire vivre] Contes et Légendes des contrées d'Azeroth et de Kalimdor.
Le pêcheur, la jeune fille et la mer.
Bien des temps avant que les pères de nos pères foulent de leurs pieds le sol qui nous a vu naître, il était un brave pêcheur, sur les côtes nord de Westfall. Depuis prêt de vingt-deux années, il se levait au petit matin, descendais le sentier qui partait de sa petite cabane, et se rendait sur la plage, ou à la force de ses bras, il tirait sa barque de bois sur le sable, et montait à bord, avec pour seul compagnon son filet et son courage, face à l'immensité de l'océan.
C'était un homme simple, et pieux. Il rendait grace à Neptulon chaque soir, quand il rentrait chez lui, sa barque pleine de poisson qui lui permettait d'acheter à peine de quoi vivre. Et le Seigneur des mers apprécia cette simplicité de vie, cette façon de tant remercier, sans jamais rien demandé de plus qu'il n'avait besoin. Et par une nuit d'hiver, le jeune pêcheur reçu la visite d'un fragment de celle qui lui permettai de vivre, sa mère et son amante eternelle, l'océan.
- Observe moi, jeune pêcheur ! Car moi, j'ai vu ton courage, et ton humilité ! Et sache que tant que tu me rendra honneur ainsi, la pêche te sera toujours fructueuse !
Et sans ajouter de plus, ou laisser le temps au jeune pêcheur de répondre, l'avatar aquatique disparu.
Le lendemain, l'homme se dit que cela n'avait été qu'un mauvais rêve, et entama l'une de ses journées motonone. Et quelle ne fut pas la surprise du pêcheur, quand ses filets capturèrent dix fois plus de poisson qu'a l'habitude ! Des mérous, des méduses succulentes, des énormes maqueraux ! Il fit si bonne pêche, qu'il eu largement de quoi changer de barque, retaper sa demeure, et même prendre quelques jours de congé !
C'est ainsi, qu'heureux, il alla vagabonder dans les fermes alentours de ruisselune, souriant par sa chance, et chantant. Hélas. En chemin, il rencontra une charmante jeune fille, paysane, aux long cheveux de paille. Au moment ou leurs regards se croisèrent, un amour d'argent et d'or se lia entre eux, et il passa la nuit à ses côtés, sans rentrer chez lui. Il rata ainsi la pêche et les offrandes à Neptulon du lendemain. Et du jour d'après, ainsi que du suivant, car il avait trouvé auprès de sa jeune amante l'amour, celui qui vous vrille l'esprit, et vous rend heureux.
Le Seigneur des mers, à qui rien n'échape sur son domaine, fut courroucé de ne pas recevoir offrande de la part de celui qui avait reçu sa bénédiction. Et dans un grondement, se détourna des côtes de Westfall, frémissant de colère.
Bien des semaines plus tard, alors que la jeune fille portait en elle le fruit de leur amour, le jeune pêcheur fut contraint de retourner en l'océan, car le fruit de sa belle pêche était à présent épuisé, et il savait qu'il aurait besoin d'argent, pour sa nouvelle famille, à qui il tenait tant.
Il se rendit en mer sur sa barque, insouciant, laissant derriere lui sa tendre aimée, et son futur enfant.
Hélas, nul compassion de la part du seigneur des océans, et c'est avec fureur que la barque fut brisé dans les flots vengeurs, et plus jamais on n'entendit parler du pêcheur, laissant sa famille esseulée, et brisée par son manque de reconaissance, envers celui qui lui donna, et lui reprit tout.
Bien des temps avant que les pères de nos pères foulent de leurs pieds le sol qui nous a vu naître, il était un brave pêcheur, sur les côtes nord de Westfall. Depuis prêt de vingt-deux années, il se levait au petit matin, descendais le sentier qui partait de sa petite cabane, et se rendait sur la plage, ou à la force de ses bras, il tirait sa barque de bois sur le sable, et montait à bord, avec pour seul compagnon son filet et son courage, face à l'immensité de l'océan.
C'était un homme simple, et pieux. Il rendait grace à Neptulon chaque soir, quand il rentrait chez lui, sa barque pleine de poisson qui lui permettait d'acheter à peine de quoi vivre. Et le Seigneur des mers apprécia cette simplicité de vie, cette façon de tant remercier, sans jamais rien demandé de plus qu'il n'avait besoin. Et par une nuit d'hiver, le jeune pêcheur reçu la visite d'un fragment de celle qui lui permettai de vivre, sa mère et son amante eternelle, l'océan.
- Observe moi, jeune pêcheur ! Car moi, j'ai vu ton courage, et ton humilité ! Et sache que tant que tu me rendra honneur ainsi, la pêche te sera toujours fructueuse !
Et sans ajouter de plus, ou laisser le temps au jeune pêcheur de répondre, l'avatar aquatique disparu.
Le lendemain, l'homme se dit que cela n'avait été qu'un mauvais rêve, et entama l'une de ses journées motonone. Et quelle ne fut pas la surprise du pêcheur, quand ses filets capturèrent dix fois plus de poisson qu'a l'habitude ! Des mérous, des méduses succulentes, des énormes maqueraux ! Il fit si bonne pêche, qu'il eu largement de quoi changer de barque, retaper sa demeure, et même prendre quelques jours de congé !
C'est ainsi, qu'heureux, il alla vagabonder dans les fermes alentours de ruisselune, souriant par sa chance, et chantant. Hélas. En chemin, il rencontra une charmante jeune fille, paysane, aux long cheveux de paille. Au moment ou leurs regards se croisèrent, un amour d'argent et d'or se lia entre eux, et il passa la nuit à ses côtés, sans rentrer chez lui. Il rata ainsi la pêche et les offrandes à Neptulon du lendemain. Et du jour d'après, ainsi que du suivant, car il avait trouvé auprès de sa jeune amante l'amour, celui qui vous vrille l'esprit, et vous rend heureux.
Le Seigneur des mers, à qui rien n'échape sur son domaine, fut courroucé de ne pas recevoir offrande de la part de celui qui avait reçu sa bénédiction. Et dans un grondement, se détourna des côtes de Westfall, frémissant de colère.
Bien des semaines plus tard, alors que la jeune fille portait en elle le fruit de leur amour, le jeune pêcheur fut contraint de retourner en l'océan, car le fruit de sa belle pêche était à présent épuisé, et il savait qu'il aurait besoin d'argent, pour sa nouvelle famille, à qui il tenait tant.
Il se rendit en mer sur sa barque, insouciant, laissant derriere lui sa tendre aimée, et son futur enfant.
Hélas, nul compassion de la part du seigneur des océans, et c'est avec fureur que la barque fut brisé dans les flots vengeurs, et plus jamais on n'entendit parler du pêcheur, laissant sa famille esseulée, et brisée par son manque de reconaissance, envers celui qui lui donna, et lui reprit tout.
Valerian- Citoyen
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Re: [A faire vivre] Contes et Légendes des contrées d'Azeroth et de Kalimdor.
Les deux frères.
Je vais vous conter l'histoire d'un jeune homme. Né dans une famille modeste, il avait pour père un homme dur, très dur, et un grand frère qui n'avait rien à envier à leur géniteur.
La mère, morte quand il était jeune, n'était qu'un vague souvenir dans son esprit. Ce jeune homme avait un don, un talent, une chose que tous possédons à notre naissance, mais qui disparait quand vient à nous le monde réel, sa réalité qui nous frappe et nous ronge, jusqu'au jour de notre mort.
L’innocence.
En effet, ce jeune homme disposait d’un très profond sens de l’empathie, de la tolérance, de la compréhension, et était capable de ressentir profondément les souffrances de ses pairs. Ainsi, cette sensibilité lui permit longtemps d’aider son prochain, de le soutenir, lui tendre la main, et de l’aider à toujours franchir les obstacles de la vie, contre vents et marées.
Mais hélas pour lui, son père et son frère ne voyaient là qu’une faiblesse, une tare ignoble qui le rendait mou et inutile, car cette famille était famille de guerre, et la Force et la Violence était les plus hautes vertus que ces gens cultivaient par leur sang.
Ainsi, toute son enfance, ce jeune homme fut tiraillé entre ce don, et l’éducation stricte et violente de son géniteur et de son fraternel. Il en éprouva de la souffrance, beaucoup, et de la peine. Si bien qu’un jour, il partit de la demeure familiale, et s’en alla sur les chemins du monde, ou il fit tant et tant de rencontres, qu’il devint un homme bon, et qu’il n’était pas rare que les gens l’invitent à rester vivre parmi eux. Mais toujours il refusait, reprenant la route…
Un jour, le destin, par une vengeance haineuse, mit en travers de sa route un homme en arme, violent, qui le défia suite à une divergence d’opinion sur un sujet tellement risible qu’il n’est pas mentionné dans cette histoire. Au bout de quelques minutes, l’homme de guerre tua le jeune garçon, qui ne se défendit pas, car jusqu’au bout chercha à raisonner avec humilité le soldat en armure, d’un seul coup d’épée, et le regarda se vider de son sang, fier, car c’est en semant la mort que ce genre d’homme se sait vivre.
Et c’est uniquement quand l’étincelle de vie quitta le regard du jeune homme, serein même dans la mort, que l’homme d’arme reconnu le frère longtemps hais pour sa faiblesse, mais toujours aimé par le lien du sang qui les unissait.
De ce sacrilège, l’homme d’arme porta le fardeau, de longues années, et jamais pardonné, jamais pardonnable, raconta chaque fois qu’on l’écoutait, l’histoire de ce jeune frère, qu’il tua de sa main, et toujours, aima de son âme.
Je vais vous conter l'histoire d'un jeune homme. Né dans une famille modeste, il avait pour père un homme dur, très dur, et un grand frère qui n'avait rien à envier à leur géniteur.
La mère, morte quand il était jeune, n'était qu'un vague souvenir dans son esprit. Ce jeune homme avait un don, un talent, une chose que tous possédons à notre naissance, mais qui disparait quand vient à nous le monde réel, sa réalité qui nous frappe et nous ronge, jusqu'au jour de notre mort.
L’innocence.
En effet, ce jeune homme disposait d’un très profond sens de l’empathie, de la tolérance, de la compréhension, et était capable de ressentir profondément les souffrances de ses pairs. Ainsi, cette sensibilité lui permit longtemps d’aider son prochain, de le soutenir, lui tendre la main, et de l’aider à toujours franchir les obstacles de la vie, contre vents et marées.
Mais hélas pour lui, son père et son frère ne voyaient là qu’une faiblesse, une tare ignoble qui le rendait mou et inutile, car cette famille était famille de guerre, et la Force et la Violence était les plus hautes vertus que ces gens cultivaient par leur sang.
Ainsi, toute son enfance, ce jeune homme fut tiraillé entre ce don, et l’éducation stricte et violente de son géniteur et de son fraternel. Il en éprouva de la souffrance, beaucoup, et de la peine. Si bien qu’un jour, il partit de la demeure familiale, et s’en alla sur les chemins du monde, ou il fit tant et tant de rencontres, qu’il devint un homme bon, et qu’il n’était pas rare que les gens l’invitent à rester vivre parmi eux. Mais toujours il refusait, reprenant la route…
Un jour, le destin, par une vengeance haineuse, mit en travers de sa route un homme en arme, violent, qui le défia suite à une divergence d’opinion sur un sujet tellement risible qu’il n’est pas mentionné dans cette histoire. Au bout de quelques minutes, l’homme de guerre tua le jeune garçon, qui ne se défendit pas, car jusqu’au bout chercha à raisonner avec humilité le soldat en armure, d’un seul coup d’épée, et le regarda se vider de son sang, fier, car c’est en semant la mort que ce genre d’homme se sait vivre.
Et c’est uniquement quand l’étincelle de vie quitta le regard du jeune homme, serein même dans la mort, que l’homme d’arme reconnu le frère longtemps hais pour sa faiblesse, mais toujours aimé par le lien du sang qui les unissait.
De ce sacrilège, l’homme d’arme porta le fardeau, de longues années, et jamais pardonné, jamais pardonnable, raconta chaque fois qu’on l’écoutait, l’histoire de ce jeune frère, qu’il tua de sa main, et toujours, aima de son âme.
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Re: [A faire vivre] Contes et Légendes des contrées d'Azeroth et de Kalimdor.
Un Monarque en Royaume, un Lumière aux Cieux.
Il est dans la nature de l’homme, d’oublier, quand il se trouve au milieu de ses pairs, bien au chaud près de l’âtre, les silhouettes qui se meuvent en silence dans la nuit.
Cette tare, l’homme arrogant, la préserve contre son sein, la serre contre lui et la brandit tel un trophée. Il s’en vante et en est fier.
Hélas….
L’histoire que je vais vous narrer, vient des tréfonds de mes souvenirs, à une époque où l’alliance du sud n’en n’était qu’à ses balbutiement, et que les héros d’horizons multiples s’élançaient à peine dans les vallées et monts de la coalition nouvellement formée.
Les cents fois maudits, traitres, fêlons, chiens sans honneurs, Défias, que la peste les emportent, firent des fermes de mon pays un champ de ruine désolé, mirent le feu à la terre, tuèrent les dignes fils des Wrynn, de braves sujets du Roy, dans une série de bassesses et actes ignobles.
Et à eux s’opposaient les braves miliciens, autrefois fermiers, qui laissèrent la bèche pour prendre l’épée et la lance. Ils se dressèrent vaillamment face aux membres de la confrérie, répliquant à chaque coup, se vengeant de chaque goutte de sang, et frappant plus fort encore pour chaque mètre de terrain perdu.
Mais, la brave milice, malgré tout son courage, voyait ses efforts rendus vains par des gens aussi exécrable que les Defias eux même. Des paysans, ayant choisies la félonie à l’honneur de servir leur Roy, et qui, sous couvert d’un prétendu peur des représailles, offraient aux membres de la confrérie des abris, de la nourriture, et leur soutien.
Profitant des avantages conférés par ces autres lâches, les Défias se faisaient de plus en plus aventureux et violents dans leurs actions, au grand damne de la milice.
Ce fut à ce moment, que le Capitaine Dekart, l’un des hommes de confiance de Roidmantel, rassembla alors une escouade de milicien, parmi les plus zélés envers leur cause, pour frapper la confrérie à ce point fort.
S’en suivit une série de frappes violentes, précises…impitoyables, sur ces fêlons, qui prêtaient assistance à la confrérie. Et si, par leur traitrise, ils sombrèrent dans les limbes ténébreuses de l’infamie et de la honte sans nom, leur rédemption advint dans le sang, et souvent, sous la torture administrée de manière à obtenir d’eux toutes les informations sur les membres de la confrérie.
Une morale à cette histoire ? Aucune.
Un jugement sur ces personnes ou ses actes ? Nul ici n’est en droit d’en faire.
Car ce n’est ni à vous...
Ni à vous…
Ni a aucune personne ici, de juger les actes des miliciens du capitaine Dekart. Ils ont agi pour leur Souverain, pour le Royaume, et au nom de ce qu’ils jurèrent de défendre, bien avant toute considération personnelle.
Un Monarque en ce Royaume, une Lumière aux Cieux.
Et rien d’autre.
Il est dans la nature de l’homme, d’oublier, quand il se trouve au milieu de ses pairs, bien au chaud près de l’âtre, les silhouettes qui se meuvent en silence dans la nuit.
Cette tare, l’homme arrogant, la préserve contre son sein, la serre contre lui et la brandit tel un trophée. Il s’en vante et en est fier.
Hélas….
L’histoire que je vais vous narrer, vient des tréfonds de mes souvenirs, à une époque où l’alliance du sud n’en n’était qu’à ses balbutiement, et que les héros d’horizons multiples s’élançaient à peine dans les vallées et monts de la coalition nouvellement formée.
Les cents fois maudits, traitres, fêlons, chiens sans honneurs, Défias, que la peste les emportent, firent des fermes de mon pays un champ de ruine désolé, mirent le feu à la terre, tuèrent les dignes fils des Wrynn, de braves sujets du Roy, dans une série de bassesses et actes ignobles.
Et à eux s’opposaient les braves miliciens, autrefois fermiers, qui laissèrent la bèche pour prendre l’épée et la lance. Ils se dressèrent vaillamment face aux membres de la confrérie, répliquant à chaque coup, se vengeant de chaque goutte de sang, et frappant plus fort encore pour chaque mètre de terrain perdu.
Mais, la brave milice, malgré tout son courage, voyait ses efforts rendus vains par des gens aussi exécrable que les Defias eux même. Des paysans, ayant choisies la félonie à l’honneur de servir leur Roy, et qui, sous couvert d’un prétendu peur des représailles, offraient aux membres de la confrérie des abris, de la nourriture, et leur soutien.
Profitant des avantages conférés par ces autres lâches, les Défias se faisaient de plus en plus aventureux et violents dans leurs actions, au grand damne de la milice.
Ce fut à ce moment, que le Capitaine Dekart, l’un des hommes de confiance de Roidmantel, rassembla alors une escouade de milicien, parmi les plus zélés envers leur cause, pour frapper la confrérie à ce point fort.
S’en suivit une série de frappes violentes, précises…impitoyables, sur ces fêlons, qui prêtaient assistance à la confrérie. Et si, par leur traitrise, ils sombrèrent dans les limbes ténébreuses de l’infamie et de la honte sans nom, leur rédemption advint dans le sang, et souvent, sous la torture administrée de manière à obtenir d’eux toutes les informations sur les membres de la confrérie.
Une morale à cette histoire ? Aucune.
Un jugement sur ces personnes ou ses actes ? Nul ici n’est en droit d’en faire.
Car ce n’est ni à vous...
Ni à vous…
Ni a aucune personne ici, de juger les actes des miliciens du capitaine Dekart. Ils ont agi pour leur Souverain, pour le Royaume, et au nom de ce qu’ils jurèrent de défendre, bien avant toute considération personnelle.
Un Monarque en ce Royaume, une Lumière aux Cieux.
Et rien d’autre.
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Re: [A faire vivre] Contes et Légendes des contrées d'Azeroth et de Kalimdor.
La couleur du Parjure
L'histoire que je vais vous conter, ne trouve pas ses origines dans le tréfonds des âges perdus, mais bien au contraire, remonte à quelques années à peine avant notre jour.
Sachez qu'à cette époque, il y a presque vingt années de cela, le Lion était encore un jeune Monarque, à la tête d'un royaume se relevant lentement d'une chute qui l'affaiblit grandement. Mais malgré ses plaies, celui-ci se redressait doucement, renaissant de ses cendres tel un phénix Azur et Or, tandis que partout poussaient des fermes, des hameaux, et bourgades autrefois rasés par la Horde Noir, maudite soit-elle.
A cette époque, donc, aux confins de la Marche, le brave peuple d'Hurlevent s'affairait à cultiver la terre de leurs ancêtres, reconquises après des années de guerre violente qui avait couté la vie à des milliers de fils de Wrynn.
Le long de la côte sud, un groupement de terre avait été offert à certains des vétérans du conflit, en récompense de leurs exploits et dévotion pour le Royaume et la Couronne.
Deux d'entre eux, de vieux amis, frère de sang s'il en est, s'installèrent non loin l'un de l'autre. Le premier, Carmelian de son prénom, était un zélote parmi les zélotes, fidèle patriote et homme d'honneur. Le second se nommait Méléagant, et représentait plus que tous la force d'âme, et la volonté de ceux qui suivent leurs convictions par-delà la tourmente. Ils eurent chacun deux fils, forts et braves. Et le destin voulu que les deux ainés se lièrent très tôt d'amitié, à l'image de leurs pères. Quand les travaux de la ferme ne les tenaient pas éloignés, ils jouaient ensemble, s'entrainaient, montaient à cheval, et étudiaient avec assiduité l'histoire de leur pays et de ses héros.
Bien des années passèrent, et hélas, les tragiques évènements du destin amena sur leur contré un fléau terrible, de ceux qui effritent la roche des plus hautes murailles et rongent les plus puissantes herses des bastions imprenable.
Celui de la traitrise et du parjure.
Les foulards rouges étaient leur emblème, la lâcheté leur étendard. Alors qu’ils tuaient, pillaient, violaient et massacraient le bon peuple de la Marche, à peine tenue en respect par la milice, nombreux furent les sujets du Roy à bravement résister....mais pas tous.
Certains brisèrent à leur tour leur serment envers le Monarque, et rejoignirent les rangs de la confrérie, crachant sur tout ce qui avait fait d'eux de braves fils de Wrynn.
Nul ne sait pourquoi, mais alors que seul les liens d'honneur semblaient à même d'endiguer ce mal sournois, le fils de Méléagant tourna le dos à son père, son frère, et son meilleur ami, rejoignant les lâches vêtus du rouge de la traitrise. Le fils de Carmelian, brisé par cette dague planté dans son dos par son meilleur ami fut pris d'une colère si terrible et si violente, un déchainement furieux de haine et de rage, qu'il prit les armes…alors âgé de douze années, et vola la monture de son père, s'élançant à la poursuite de son ancien ami et frère de cœur, le regard brulant de la Juste Colère.
Ce ne fut qu'après deux jours et deux nuits de chevauché parmi les collines de Westfall, qu'il trouva enfin celui qu'il avait serré contre son sein, et agrippant son arme, se jeta contre lui en hurlant toute sa déception, sa rage et sa fureur.
Durant deux heures, ils s'affrontèrent, jusqu'à ce qu'enfin, le masque rouge de la confrérie s'imprègne du sang de son porteur, qui tomba parmi les hautes herbes, comme le blé fauché.
Le fils de Carmelian, ni repu ou soulagé, car ce genre de plaie jamais ne cicatrice, porta lui-même le corps de son ancien ami jusqu'à la demeure du père en deuil, ou ils ne firent non pas honneur au traitre portant le symbole de la maudite confrérie… mais bel et bien à ce fils de Wrynn, qui eut la faiblesse de plier le genou, et d'oublier...
...qui il était, et d'où il venait.
L'histoire que je vais vous conter, ne trouve pas ses origines dans le tréfonds des âges perdus, mais bien au contraire, remonte à quelques années à peine avant notre jour.
Sachez qu'à cette époque, il y a presque vingt années de cela, le Lion était encore un jeune Monarque, à la tête d'un royaume se relevant lentement d'une chute qui l'affaiblit grandement. Mais malgré ses plaies, celui-ci se redressait doucement, renaissant de ses cendres tel un phénix Azur et Or, tandis que partout poussaient des fermes, des hameaux, et bourgades autrefois rasés par la Horde Noir, maudite soit-elle.
A cette époque, donc, aux confins de la Marche, le brave peuple d'Hurlevent s'affairait à cultiver la terre de leurs ancêtres, reconquises après des années de guerre violente qui avait couté la vie à des milliers de fils de Wrynn.
Le long de la côte sud, un groupement de terre avait été offert à certains des vétérans du conflit, en récompense de leurs exploits et dévotion pour le Royaume et la Couronne.
Deux d'entre eux, de vieux amis, frère de sang s'il en est, s'installèrent non loin l'un de l'autre. Le premier, Carmelian de son prénom, était un zélote parmi les zélotes, fidèle patriote et homme d'honneur. Le second se nommait Méléagant, et représentait plus que tous la force d'âme, et la volonté de ceux qui suivent leurs convictions par-delà la tourmente. Ils eurent chacun deux fils, forts et braves. Et le destin voulu que les deux ainés se lièrent très tôt d'amitié, à l'image de leurs pères. Quand les travaux de la ferme ne les tenaient pas éloignés, ils jouaient ensemble, s'entrainaient, montaient à cheval, et étudiaient avec assiduité l'histoire de leur pays et de ses héros.
Bien des années passèrent, et hélas, les tragiques évènements du destin amena sur leur contré un fléau terrible, de ceux qui effritent la roche des plus hautes murailles et rongent les plus puissantes herses des bastions imprenable.
Celui de la traitrise et du parjure.
Les foulards rouges étaient leur emblème, la lâcheté leur étendard. Alors qu’ils tuaient, pillaient, violaient et massacraient le bon peuple de la Marche, à peine tenue en respect par la milice, nombreux furent les sujets du Roy à bravement résister....mais pas tous.
Certains brisèrent à leur tour leur serment envers le Monarque, et rejoignirent les rangs de la confrérie, crachant sur tout ce qui avait fait d'eux de braves fils de Wrynn.
Nul ne sait pourquoi, mais alors que seul les liens d'honneur semblaient à même d'endiguer ce mal sournois, le fils de Méléagant tourna le dos à son père, son frère, et son meilleur ami, rejoignant les lâches vêtus du rouge de la traitrise. Le fils de Carmelian, brisé par cette dague planté dans son dos par son meilleur ami fut pris d'une colère si terrible et si violente, un déchainement furieux de haine et de rage, qu'il prit les armes…alors âgé de douze années, et vola la monture de son père, s'élançant à la poursuite de son ancien ami et frère de cœur, le regard brulant de la Juste Colère.
Ce ne fut qu'après deux jours et deux nuits de chevauché parmi les collines de Westfall, qu'il trouva enfin celui qu'il avait serré contre son sein, et agrippant son arme, se jeta contre lui en hurlant toute sa déception, sa rage et sa fureur.
Durant deux heures, ils s'affrontèrent, jusqu'à ce qu'enfin, le masque rouge de la confrérie s'imprègne du sang de son porteur, qui tomba parmi les hautes herbes, comme le blé fauché.
Le fils de Carmelian, ni repu ou soulagé, car ce genre de plaie jamais ne cicatrice, porta lui-même le corps de son ancien ami jusqu'à la demeure du père en deuil, ou ils ne firent non pas honneur au traitre portant le symbole de la maudite confrérie… mais bel et bien à ce fils de Wrynn, qui eut la faiblesse de plier le genou, et d'oublier...
...qui il était, et d'où il venait.
Valerian- Citoyen
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