La fin n'est que le début du commencement.
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La fin n'est que le début du commencement.
Les embruns marins fouettaient l'air et les narines de l'elfe. Plusieurs jours sont passés en mer, agitée, difficile, la mer incotrolable, avait décidé de ne pas laisser de repos aux marins et surtout pas de repos dans le coeur de Cëinwÿn. Arrivés enfin à bon port, elle loua un tigre darnassien afin de poser le cadavre de Sibélius sur le dos de la monture. Elle poursuivrait le chemin à pied. Ses yeux étaient tristes, et l'eau les parcouraient, les terres ravagées des elfes n'étaient plus ce qu'elles étaient autrefois dans sa jeunesse, ni dans son souvenir. Et surtout... Sibélius ne les reverraient plus.
Il ne lui fallu pas moins d'une demi-journée pour atteindre Orneval et le camp sentinelle. Son ancien foyer. Elle fut froidement accueillit. Ses soeurs ne la reconaissaient plus en tant que telle. Désormais, elle appartenait aux humains.
"Que fais-tu ici Cëinwÿn ? Tu n'avais pas reçu une promotion ?"
Les soeurs riaient entre elles. Cëinwÿn ne répondit pas.
"Et comment se passe cette promotion Instructrice en chef ? Vous mangez des céréales ? Vous vivez le jour ou vous fuyez encore le soleil comme un chaton apeurée ?"
"Ma dette se paye... Recrue. N'ouvrez pas la bouche face à votre soeur qui vous a si bien éduqué, et qui maintenant ressemble de plus en plus aux bien nés par vos mesquineries et votre insolence."
"Tu..."
" ASSEZ !"
La sentinelle en chef D'astraanar surgit de l'ombre.
"Enterre ton sabre, et repart. Ta dette n'est pas encore payé devant moi. N'y reparait plus à moins que je ne te l'ordonne."
"Oui Soeur...."
Cëinwÿn se dirigea vers le petit cimetière, et entreprit de creuser la tombe. La rage lui parcourait les veines et les tempes, et les larmes lui roulaient sur les joues une fois que Sibélius fut enterré parmi les autres. A côté d'une tombe, un sabre-de givre issu du Berceau de l'hiver était allongée, la mélancolie et la tristesse dans l'âme.
"Qu'a t-il ? Pourquoi est-il sans sa maitresse ?"
"Elle est morte tuée par les orcs qui rongent nos terres."
L'elfe s'approcha de la bête, et lui caressa le creux des oreilles. "Une fin pour un meilleur début ? Tu as perdu ta maitresse, j'ai perdu mon compagnon.. Nous irions bien ensemble."
"Je l'emmène, considérez que je ne suis jamais revenue en ces terres."
Il ne lui fallu pas moins d'une demi-journée pour atteindre Orneval et le camp sentinelle. Son ancien foyer. Elle fut froidement accueillit. Ses soeurs ne la reconaissaient plus en tant que telle. Désormais, elle appartenait aux humains.
"Que fais-tu ici Cëinwÿn ? Tu n'avais pas reçu une promotion ?"
Les soeurs riaient entre elles. Cëinwÿn ne répondit pas.
"Et comment se passe cette promotion Instructrice en chef ? Vous mangez des céréales ? Vous vivez le jour ou vous fuyez encore le soleil comme un chaton apeurée ?"
"Ma dette se paye... Recrue. N'ouvrez pas la bouche face à votre soeur qui vous a si bien éduqué, et qui maintenant ressemble de plus en plus aux bien nés par vos mesquineries et votre insolence."
"Tu..."
" ASSEZ !"
La sentinelle en chef D'astraanar surgit de l'ombre.
"Enterre ton sabre, et repart. Ta dette n'est pas encore payé devant moi. N'y reparait plus à moins que je ne te l'ordonne."
"Oui Soeur...."
Cëinwÿn se dirigea vers le petit cimetière, et entreprit de creuser la tombe. La rage lui parcourait les veines et les tempes, et les larmes lui roulaient sur les joues une fois que Sibélius fut enterré parmi les autres. A côté d'une tombe, un sabre-de givre issu du Berceau de l'hiver était allongée, la mélancolie et la tristesse dans l'âme.
"Qu'a t-il ? Pourquoi est-il sans sa maitresse ?"
"Elle est morte tuée par les orcs qui rongent nos terres."
L'elfe s'approcha de la bête, et lui caressa le creux des oreilles. "Une fin pour un meilleur début ? Tu as perdu ta maitresse, j'ai perdu mon compagnon.. Nous irions bien ensemble."
"Je l'emmène, considérez que je ne suis jamais revenue en ces terres."
Cëinwÿn- Citoyen
- Nombre de messages : 675
Lieu de naissance : Orneval
Age : 1200 ans
Date d'inscription : 28/03/2010
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Nom de famille: Lunargent
Re: La fin n'est que le début du commencement.
L'air et la vue lui tournoyait tout autour de ses yeux. Le flou et l'altitude remplirent ses sens de haut le coeur... Avant qu'elle ne retombe lourdement sur le sol du Hall de Cristal de l'Exodar.
Les draeneis la regardèrent.. Etonnés, intrigués. Une elfe sous terre ? On aura donc tout vu.
L'elfe tituba un peu sous le choc du portail, et se raccrocha au mur, et à ce qu'elle pouvait, avant de regagner la sortie, essouflée... Choquée. A l'étage.. Enfin l'air libre.. Elle respira à plein poumons, se tenant la blessure de son épaule d'une main... Et chercha longtemps avant de trouver le maitre des griffons. Après de multiples échanges en Commun/darnassien et quelques mots en draénique, elle put enfin acheter un griffon darnassien, regagner à coups d'ailes les côtes de Sombrivage.
Il lui fallut pas moins de plus d'une heure avant de pouvoir se poser dans Orneval, tout près d'Astraanar.
"Shalana dibe Ustrao.."
Elle caressa le l'hypogriffe d'une main tendre pour le rassurer, et le laissa ainsi dans la cime d'un arbre, attaché à une branche, en attendant qu'elle revienne.
Les draeneis la regardèrent.. Etonnés, intrigués. Une elfe sous terre ? On aura donc tout vu.
L'elfe tituba un peu sous le choc du portail, et se raccrocha au mur, et à ce qu'elle pouvait, avant de regagner la sortie, essouflée... Choquée. A l'étage.. Enfin l'air libre.. Elle respira à plein poumons, se tenant la blessure de son épaule d'une main... Et chercha longtemps avant de trouver le maitre des griffons. Après de multiples échanges en Commun/darnassien et quelques mots en draénique, elle put enfin acheter un griffon darnassien, regagner à coups d'ailes les côtes de Sombrivage.
Il lui fallut pas moins de plus d'une heure avant de pouvoir se poser dans Orneval, tout près d'Astraanar.
"Shalana dibe Ustrao.."
Elle caressa le l'hypogriffe d'une main tendre pour le rassurer, et le laissa ainsi dans la cime d'un arbre, attaché à une branche, en attendant qu'elle revienne.
Cëinwÿn- Citoyen
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Re: La fin n'est que le début du commencement.
Elle se déplaçait lentement.. Sans un bruits, à travers la cime des arbres, les branches, et le feuillage. Déplaçant délicatement une branche, elle observa le camp d'Astraanar. Il faisait jour, les sentinelles dormaient encore, sauf quelques unes d'entre elles faisaient la garde dont Myrnia.
Myrnia... Cëinwÿn plissa ses yeux et s'assit contre une branche et observa de longues minutes la ronde. Avec qui elle échangeait son poste, dans quel sens elle tournait. L'elfe de la garde l'avait deviné. Myrnia semblait nerveuse, elle gardait très souvent son arme en main, et dès qu'elle s'éloignait du camp, elle regardait fréquemment autour d'elle, craintive..
"Oh tu as raison de t'inquiéter de ton shan'do..."
Ceinwyn décrocha son arc, et celui-ci la força à gémir entre ses dents. La flêche qu'elle avait reçu l'avant-veille dans l'épaule la faisait atrocement souffrir, et ses doigts étaient encore raides de tout le sang qu'elle avait perdu. Pourquoi avait-elle hurlé à Valerian de lui retirer la flêche ? C'était là sa première bêtise.
- Fuuuuuuuuuuu-
Un appeau. La relève n'allait pas tarder à remplacer celle que Ceinwyn devait éliminer. Il fallait faire vite. Cëinwyn, attendit que Myrnia s'écarte du foyer, puis elle s'élança à son encontre à travers les arbres. Ses pas retentirent avec fracas sur le bois des troncs, et se rapprochèrent de plus en plus vers sa proie.
Un son. Un unique son. Celui d'un arc tendu, et le sifflement de sa flèche. La corde crissa sous l'impact, laissant sa meilleure amie se loger dans le coeur de la chasseresse. Ceinwyn désescalada le tronc avec grimaces et douleurs et s'approcha de Myrnia qui était encore prise de spasmes mécaniques. L'elfe aux cheveux blancs s'agenouilla à côté d'elle et lui sourit.
"Tu savais ce qui allait se passer si tu me ratais."
"T..... tr.... tresse.."
"Non je n'en suis pas une, j'ai été punie à tord et tu le sais très bien. Tu es la seule témoin qui aurait pu me sauver de cette misérable punition que je subis, mais tu as préféré sauver ta propre vie plutôt que plusieurs. Et en plus de cela, tu as voulu tuer ton shan'do. Je t'ai toujours appris de ne jamais tuer personne, sauf si tu étais certaine de ta cible et de ta visée. Tu n'as pas respecté notre première leçon."
Myrnia crache un flot de sang par la bouche, tandis que son corps se courbait encore sous l'impact de la flèche figée dans sa poitrine.
"Tu sais ce qui va se passer maintenant ? Je vais te retirer ma flèche. Je vais la récupérer. Ensuite je vais te conduire dans les abords de la forêt là où sont logés les ours d'Orneval. Tout le sang que tu es en train de diluer suffira à ce que tu finisses dans leurs estomac. Et on pensera simplement que tu t'es trop éloignée pendant ta ronde..."
L'elfe gisante la regardait en écarquillant les yeux, et Ceinwyn, retira sa flèche d'un geste sec sans la briser, et la replaça dans son carquois. Elle traina l'elfe vers le sous-bois avec douleurs à cause de son épaule qui la lançait. Puis elle laissa le corps rouler dans la pente jusqu'à ce que les ours viennent la prendre.
"Maintenant, j'ai quelqu'un à aller chercher. Et si je le trouve en sale état, crois moi... J'aurais considéré que tu auras subis une mort douce."
Le reste de la journée se déroula très vite. Azunai avait retrouvé Orshael avant Ceinwyn. Ils avaient tout les trois regagnés Hurlevent par un portail. Et les mots d'Azunai résonnaient sans fin dans sa tête.
"Je vous préviens, j'espère que vous n'avez pas été chercher Orshael pour rien. Sinon vous allez m'entendre..."
Myrnia... Cëinwÿn plissa ses yeux et s'assit contre une branche et observa de longues minutes la ronde. Avec qui elle échangeait son poste, dans quel sens elle tournait. L'elfe de la garde l'avait deviné. Myrnia semblait nerveuse, elle gardait très souvent son arme en main, et dès qu'elle s'éloignait du camp, elle regardait fréquemment autour d'elle, craintive..
"Oh tu as raison de t'inquiéter de ton shan'do..."
Ceinwyn décrocha son arc, et celui-ci la força à gémir entre ses dents. La flêche qu'elle avait reçu l'avant-veille dans l'épaule la faisait atrocement souffrir, et ses doigts étaient encore raides de tout le sang qu'elle avait perdu. Pourquoi avait-elle hurlé à Valerian de lui retirer la flêche ? C'était là sa première bêtise.
- Fuuuuuuuuuuu-
Un appeau. La relève n'allait pas tarder à remplacer celle que Ceinwyn devait éliminer. Il fallait faire vite. Cëinwyn, attendit que Myrnia s'écarte du foyer, puis elle s'élança à son encontre à travers les arbres. Ses pas retentirent avec fracas sur le bois des troncs, et se rapprochèrent de plus en plus vers sa proie.
Un son. Un unique son. Celui d'un arc tendu, et le sifflement de sa flèche. La corde crissa sous l'impact, laissant sa meilleure amie se loger dans le coeur de la chasseresse. Ceinwyn désescalada le tronc avec grimaces et douleurs et s'approcha de Myrnia qui était encore prise de spasmes mécaniques. L'elfe aux cheveux blancs s'agenouilla à côté d'elle et lui sourit.
"Tu savais ce qui allait se passer si tu me ratais."
"T..... tr.... tresse.."
"Non je n'en suis pas une, j'ai été punie à tord et tu le sais très bien. Tu es la seule témoin qui aurait pu me sauver de cette misérable punition que je subis, mais tu as préféré sauver ta propre vie plutôt que plusieurs. Et en plus de cela, tu as voulu tuer ton shan'do. Je t'ai toujours appris de ne jamais tuer personne, sauf si tu étais certaine de ta cible et de ta visée. Tu n'as pas respecté notre première leçon."
Myrnia crache un flot de sang par la bouche, tandis que son corps se courbait encore sous l'impact de la flèche figée dans sa poitrine.
"Tu sais ce qui va se passer maintenant ? Je vais te retirer ma flèche. Je vais la récupérer. Ensuite je vais te conduire dans les abords de la forêt là où sont logés les ours d'Orneval. Tout le sang que tu es en train de diluer suffira à ce que tu finisses dans leurs estomac. Et on pensera simplement que tu t'es trop éloignée pendant ta ronde..."
L'elfe gisante la regardait en écarquillant les yeux, et Ceinwyn, retira sa flèche d'un geste sec sans la briser, et la replaça dans son carquois. Elle traina l'elfe vers le sous-bois avec douleurs à cause de son épaule qui la lançait. Puis elle laissa le corps rouler dans la pente jusqu'à ce que les ours viennent la prendre.
"Maintenant, j'ai quelqu'un à aller chercher. Et si je le trouve en sale état, crois moi... J'aurais considéré que tu auras subis une mort douce."
Le reste de la journée se déroula très vite. Azunai avait retrouvé Orshael avant Ceinwyn. Ils avaient tout les trois regagnés Hurlevent par un portail. Et les mots d'Azunai résonnaient sans fin dans sa tête.
"Je vous préviens, j'espère que vous n'avez pas été chercher Orshael pour rien. Sinon vous allez m'entendre..."
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Re: La fin n'est que le début du commencement.
Les maleterres.... Je rêve. Me voilà à dos de griffon d'ébène dans les maleterres... Moi.. Une Kal'dorei.
"Ohlala attention aux gargouilles Dame.."
"Vous pensez qu'il vaut mieux passer par la terre .. ?"
"Ohlala non surtout pas.."
Je claque les talons sur l'encolure du griffon, cette terre est rongée par le mal, la mort, la destruction, et la puanteur. L'éviter reviendrais tout simplement à ne pas y aller du tout... Un masque bourré d'herbes odorantes est recouvert sur mon visage, c'est bien peu, mais cela limite les odeurs nauséabondes qui parcourent mes narines.
La main de Tyr : Jonchés par des morts-vivants tous habillés de rouge et de vêtements cramoisis. Tous des morts-vivants,rien qui ne pourrait correspondre à la description du Major, mais j'y songe... Elle ne m'a pas précisé la race.. Par Elune, autant chercher un gland dans un tas de feuilles ! Je survole la roche, lorsque je m'approche un peu trop près, les morts-vivants courent vers moi, ne laissant que des morceaux de chairs et d'os derrière eux dans leur folle poursuite.
Non.. Berce-âme comme il est appelé est bien plus haut, je pousse le griffon dans les airs pour remonter par le nord quand soudain, je les entends.
Elles ne sont que trois pour le moment, il m'est facile de prendre de la distance et de me retourner pour armer mes flèches sur mon arc. Je tire, une, deux , trois.. Cela n'a aucun effet, les flèches rebondissent sur leur corps, comme de la pierre. Alors que je suis tournée en arrière, je sens un heurt contre mon flanc, une autre gargouille vient de percuter mon griffon de par le côté.. Je dégaine mon sabre, et lui abat sur les pattes pour lui faire lacher prise, mais déjà ses griffess'enfoncent dans le poitrail de mon griffon. Il me faut un quart de seconde pour arriver à le faire poser sur le flanc de la montagne, tandis que la gargouille me retient par l'épaule et je la sens pénétrer ma chair plus profondément que jamais.
Le griffon hurle de douleur, et je suis coincée dans les hauteurs, et déjà mes amies ont prévenues leurs camarades. En voilà une demi-douzaine. Le bras en charpie je cherche avec rapidité et tremblements mon allume-feu. Alors que dans un dernier soupir je met le feu aux flèches de mon carquois, la gargouille qui me retenait par le bras en semble apeurée. Avec rapidité et précision je tire à bout pourtant sur toutes celles qui se rapprochent le plus de moi. Le feu les fait fuir comme de la peste, et je me sers de plusieurs flèches dans ma main comme d'une torche que j'agite vivement devant leurs yeux.
Dans un ultime effort, j'arrive à faire dévaler le flanc de la montagne à mon griffon vers la Chapelle de l'espoir, à mon approche, les gargouilles me fuient comme de la peste. Le griffon s'effondre près du cimetière, et je vois le maître des griffons me hurler dessus et courir vers nous. Mais je n'entend déjà plus rien, qui aurais dis qu'une blessure provenant d'une gargouille était si rapide... ?
"Ohlala attention aux gargouilles Dame.."
"Vous pensez qu'il vaut mieux passer par la terre .. ?"
"Ohlala non surtout pas.."
Je claque les talons sur l'encolure du griffon, cette terre est rongée par le mal, la mort, la destruction, et la puanteur. L'éviter reviendrais tout simplement à ne pas y aller du tout... Un masque bourré d'herbes odorantes est recouvert sur mon visage, c'est bien peu, mais cela limite les odeurs nauséabondes qui parcourent mes narines.
La main de Tyr : Jonchés par des morts-vivants tous habillés de rouge et de vêtements cramoisis. Tous des morts-vivants,rien qui ne pourrait correspondre à la description du Major, mais j'y songe... Elle ne m'a pas précisé la race.. Par Elune, autant chercher un gland dans un tas de feuilles ! Je survole la roche, lorsque je m'approche un peu trop près, les morts-vivants courent vers moi, ne laissant que des morceaux de chairs et d'os derrière eux dans leur folle poursuite.
Non.. Berce-âme comme il est appelé est bien plus haut, je pousse le griffon dans les airs pour remonter par le nord quand soudain, je les entends.
Elles ne sont que trois pour le moment, il m'est facile de prendre de la distance et de me retourner pour armer mes flèches sur mon arc. Je tire, une, deux , trois.. Cela n'a aucun effet, les flèches rebondissent sur leur corps, comme de la pierre. Alors que je suis tournée en arrière, je sens un heurt contre mon flanc, une autre gargouille vient de percuter mon griffon de par le côté.. Je dégaine mon sabre, et lui abat sur les pattes pour lui faire lacher prise, mais déjà ses griffess'enfoncent dans le poitrail de mon griffon. Il me faut un quart de seconde pour arriver à le faire poser sur le flanc de la montagne, tandis que la gargouille me retient par l'épaule et je la sens pénétrer ma chair plus profondément que jamais.
Le griffon hurle de douleur, et je suis coincée dans les hauteurs, et déjà mes amies ont prévenues leurs camarades. En voilà une demi-douzaine. Le bras en charpie je cherche avec rapidité et tremblements mon allume-feu. Alors que dans un dernier soupir je met le feu aux flèches de mon carquois, la gargouille qui me retenait par le bras en semble apeurée. Avec rapidité et précision je tire à bout pourtant sur toutes celles qui se rapprochent le plus de moi. Le feu les fait fuir comme de la peste, et je me sers de plusieurs flèches dans ma main comme d'une torche que j'agite vivement devant leurs yeux.
Dans un ultime effort, j'arrive à faire dévaler le flanc de la montagne à mon griffon vers la Chapelle de l'espoir, à mon approche, les gargouilles me fuient comme de la peste. Le griffon s'effondre près du cimetière, et je vois le maître des griffons me hurler dessus et courir vers nous. Mais je n'entend déjà plus rien, qui aurais dis qu'une blessure provenant d'une gargouille était si rapide... ?
Cëinwÿn- Citoyen
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