"...And Justice for all"
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Lendis Cravone
"Jugement"
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"...And Justice for all"
C'est en fin d'après midi du dix-neuvième jour du onzième mois, qu'une jeune femme tremblante aura avertis la garde du meurtre d'un citoyen dénommé Andrew Calme-lac au ceint de la vieille ville. Lorsque la patrouille de garde sera arrivé au domicile concerné, l'on aura en effet constaté le meurtre. La serrure de la porte d'entrée - et unique entrée connue a ce jour - aurait été fracturé avec précaution et "soin". En effet le découpage effectué dans le bois séché de la vieille porte était net et régulier. Plus choquant encore, un "J" majuscule cramoisi aurait été peint d'une manière inconnue sur la porte, couvrant au passage l'oeilleton incrusté au milieu du battant.
Le corps de la victime aura été retrouvé au centre d'une pièce de taille moyenne, éclairée par une fenêtre unique sur laquelle était tiré un petit ensemble de rideaux diaphanes. Le corps était allongé sur le dos, droit comme un I, les bras en croix. Au vu de l'expression sur la figure du bonhomme, celui ci ne semblait même pas se douter du destin funeste qui l'attendait; en effet le visage est serein, un très fugace sourire glacé sur ses lèvres figées. Deux pièces d'argent auront été posées sur ses yeux clos. C'est au creux d'une de ses paumes a demi-fermée, qu'un petit bout de parchemin aura put être retrouvé. Sur celui ci, l'on aura put lire, écrit a l'encre noir "La justice pour tous".
Le rapport d'autopsie pourra constater les faits suivants :
- Andrew Calme-Lac aurait été assassiné d'un puissant heurt au niveau des cervicales; celles-ci auront été brisées sous le choc.
- Le heurt aura été porté avec rapidité, la victime n'ayant aucune trace de surprise ni de douleur ancrée sur me visage.
Une recherche approfondie dans les archives judiciaires permettra aux gardes hurleventois de découvrir que Andrew aurait été suspecté d'importants détournements de fonds voilà quelques années, et que en dépit de la taille de l'affaire, aucune poursuite n'avait été engagées pour manque d'évidence.
Quoiqu'il en soit, qui que soit l'assassin, il semble agir avec une rapidité diabolique et une précision bordée de messages provocants et inquiétants... Un second parchemin aura été retrouvé dans le domicile de la victime, posé avec soin au centre d'une petite table noire.
Cette fois ci l'on pourra lire :
Le corps de la victime aura été retrouvé au centre d'une pièce de taille moyenne, éclairée par une fenêtre unique sur laquelle était tiré un petit ensemble de rideaux diaphanes. Le corps était allongé sur le dos, droit comme un I, les bras en croix. Au vu de l'expression sur la figure du bonhomme, celui ci ne semblait même pas se douter du destin funeste qui l'attendait; en effet le visage est serein, un très fugace sourire glacé sur ses lèvres figées. Deux pièces d'argent auront été posées sur ses yeux clos. C'est au creux d'une de ses paumes a demi-fermée, qu'un petit bout de parchemin aura put être retrouvé. Sur celui ci, l'on aura put lire, écrit a l'encre noir "La justice pour tous".
Le rapport d'autopsie pourra constater les faits suivants :
- Andrew Calme-Lac aurait été assassiné d'un puissant heurt au niveau des cervicales; celles-ci auront été brisées sous le choc.
- Le heurt aura été porté avec rapidité, la victime n'ayant aucune trace de surprise ni de douleur ancrée sur me visage.
Une recherche approfondie dans les archives judiciaires permettra aux gardes hurleventois de découvrir que Andrew aurait été suspecté d'importants détournements de fonds voilà quelques années, et que en dépit de la taille de l'affaire, aucune poursuite n'avait été engagées pour manque d'évidence.
Quoiqu'il en soit, qui que soit l'assassin, il semble agir avec une rapidité diabolique et une précision bordée de messages provocants et inquiétants... Un second parchemin aura été retrouvé dans le domicile de la victime, posé avec soin au centre d'une petite table noire.
Cette fois ci l'on pourra lire :
"Dés ce soir, nul criminel n'est a l'abris; nul ne peut se cacher, car dés ce soir, la justice a votre porte vient frapper sans pitié. Brigands, corrompus, assassins et pervertis sachez que désormais, entre les quatre murs de Hurlevent, en sécurité, vous n'êtes plus. Jusqu'au confins de la terre je vous traquerai - jusqu'aux limites de l'univers, j'irai vous trouver, rendre justice et mon bras vengeur abaisser.
Dés ce soir nul n'est à l'abris, car mon essence mortifère au ceint de votre foyer vient vous cueillir et vous délivrer ce qui vous est dût.
La justice pour tous.
J. "
"Jugement"- Citoyen
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Re: "...And Justice for all"
Vingt-trois heures trente. C'est a une heure aussi avancée de la nuit du vingt-quatrième jour, qu'une petite patrouille de garde aura retrouvé le corps d'un homme dans les canaux publiques qui ruissèlent dans tout Hurlevent. Habillé simplement, l'homme s'était de toute évidence noyé dans l'eau - les yeux bleus, typique des grands noyés - depuis quelques heures.
Une rapide analyse du cadavre aura permis de l'identifier comme un certain Tom Kamen. De nouveau, la victime aurait un passé dans les archives criminelles. Suspecté de viols répétés et d'une infamie sans nom, Tom Kamen n'aurait jamais été amené devant la justice pour manque de preuve et en raison de la grande répartie désarmante de celui ci.
Un grand "J" aurait été tracé de la pointe d'une lame sur le dos de l'homme, laissant sur l'épiderme une vilaine marque sanguinolente.
Une fouille du cadavre donnera le compte rendu suivant :
- Deux pièces d'argent trouvées dans une des poche de la victime.
- Une petite plaque de fer sur lequel sont lisibles quelques mots, gravés sans grande finesse :
"Voici le violeur violé, alors que son corps abandonné au fleuve, est traversé de toute part par les eaux salvatrices - Jugement"
"Jugement"- Citoyen
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Re: "...And Justice for all"
David Belgrad...Un illustre inconnu aux oreilles de beaucoup. Homme méconnu de ses voisins, c'était un être nimbé de mystère. Mais aujourd'hui, Belgrad n'était plus un étrange inconnu...ni même un voisin lugubre. Non...Belgrad était un cadavre désormais.
C'est en cette fin d'après midi du vingt cinq novembre de l'an trente et un, que le corps de Belgrad fut trouvé étalé, dans une pièce de son domicile par quelques voisins...Il ne virent que le corps affalé sur le sol, par la porte entrouverte, dont la serrure avait été fracturée; un J majuscule a été tracé sur le bois de ladite porte.
Quand les gardes furent alertés par les voisins - des dénommés Lune-Vigne - ils trouvèrent le corps de l'homme étalé dans son propre sang...L'on pouvait dénombrer seize entailles relativement profonde sur le corps de la victime. Au niveau du cous et des côtes, ainsi qu'a l'abdomen, au coeur, au foie et aux reins.
Un petit papier aura été retrouvé aux côtés de l'homme; l'on pourra lire, écrit a l'encre noire :
La fouille du cadavre, ainsi que l'autopsie permettront d'établir les fait suivant :
- Deux pièces d'argent seront retrouvées dans sa poche gauche
- Les entailles auront été infligées par un homme, munie de deux dagues légèrement différentes.
- Une pièces d'or trouvée dans la poche gauche, sur laquelle était gravée un poignard.
- Un tatouage au niveau de l'épaule gauche aura put être aperçut; une dague noir, avec une poigne agrippant la poignée de ladite dague. Ce tatouage ressemble très fortement a une marque d'appartenance type d'une secte.
David Belgrad - avec une recherche très approfondie dans les archives judiciaires - est le nom attaché a une longue série de meurtre jamais élucidée; d'après les dossiers, seize meurtres aurait été attribués a Belgrad, sans qu'ils ne soient jamais prouvés, laissant le bonhomme gambader librement...jusqu'à aujourd'hui.
La purge continue.
C'est en cette fin d'après midi du vingt cinq novembre de l'an trente et un, que le corps de Belgrad fut trouvé étalé, dans une pièce de son domicile par quelques voisins...Il ne virent que le corps affalé sur le sol, par la porte entrouverte, dont la serrure avait été fracturée; un J majuscule a été tracé sur le bois de ladite porte.
Quand les gardes furent alertés par les voisins - des dénommés Lune-Vigne - ils trouvèrent le corps de l'homme étalé dans son propre sang...L'on pouvait dénombrer seize entailles relativement profonde sur le corps de la victime. Au niveau du cous et des côtes, ainsi qu'a l'abdomen, au coeur, au foie et aux reins.
Un petit papier aura été retrouvé aux côtés de l'homme; l'on pourra lire, écrit a l'encre noire :
"Ainsi le meurtrier lave dans son propre sang ses pêchés" - Jugement
La fouille du cadavre, ainsi que l'autopsie permettront d'établir les fait suivant :
- Deux pièces d'argent seront retrouvées dans sa poche gauche
- Les entailles auront été infligées par un homme, munie de deux dagues légèrement différentes.
- Une pièces d'or trouvée dans la poche gauche, sur laquelle était gravée un poignard.
- Un tatouage au niveau de l'épaule gauche aura put être aperçut; une dague noir, avec une poigne agrippant la poignée de ladite dague. Ce tatouage ressemble très fortement a une marque d'appartenance type d'une secte.
David Belgrad - avec une recherche très approfondie dans les archives judiciaires - est le nom attaché a une longue série de meurtre jamais élucidée; d'après les dossiers, seize meurtres aurait été attribués a Belgrad, sans qu'ils ne soient jamais prouvés, laissant le bonhomme gambader librement...jusqu'à aujourd'hui.
La purge continue.
"Jugement"- Citoyen
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Re: "...And Justice for all"
Ce sont deux petits colis qui seront déposés ce soir a la porte de la caserne; personne n'aura réussit a identifier le "facteur", qui aura déposé les paquets a la volée.
Le premier - plus gros que les deux autre - contenait une belle pile de dossiers; une analyse approfondie de celle ci permettra d'identifier les document comme l'ensemble des affaires criminelles dans lesquelles les trois victimes de "Jugement" était suspectées. Plusieurs rapports ont été rassemblés; l'on a presque l'impression que l'expéditeur voulait faire le lien dans chaque enquête afin d'éclaircir les affaires - une analyse desdits documents serait judicieuse.
Le deuxième paquet quand a lui contenait lui aussi une belle pile de paperasse...Différence non négligeable : cette pile de paperasse était une liste...Une très longue liste de noms...
Une analyse approfondie de ladite pile permettra de déceler, au fin fond de cette liste trois noms...Celui d'un certain Andrew Calme-Lac, d'un dénommé Tom Kamen et enfin celui de David Belgrad.... Les autre prénoms auront été identifiés comme étant lié a diverses affaire judiciaire d'importance non négligeable et très souvent très floue.
Les trois prénoms étaient rayés - ratures misent en évidence - a l'encre rouge...
Un petit mot aura été laissé en évidence sur la pile...On pourra lire en toute lettre :
Le premier - plus gros que les deux autre - contenait une belle pile de dossiers; une analyse approfondie de celle ci permettra d'identifier les document comme l'ensemble des affaires criminelles dans lesquelles les trois victimes de "Jugement" était suspectées. Plusieurs rapports ont été rassemblés; l'on a presque l'impression que l'expéditeur voulait faire le lien dans chaque enquête afin d'éclaircir les affaires - une analyse desdits documents serait judicieuse.
Le deuxième paquet quand a lui contenait lui aussi une belle pile de paperasse...Différence non négligeable : cette pile de paperasse était une liste...Une très longue liste de noms...
Une analyse approfondie de ladite pile permettra de déceler, au fin fond de cette liste trois noms...Celui d'un certain Andrew Calme-Lac, d'un dénommé Tom Kamen et enfin celui de David Belgrad.... Les autre prénoms auront été identifiés comme étant lié a diverses affaire judiciaire d'importance non négligeable et très souvent très floue.
Les trois prénoms étaient rayés - ratures misent en évidence - a l'encre rouge...
Un petit mot aura été laissé en évidence sur la pile...On pourra lire en toute lettre :
"Plusieurs centaines dans Hurlevent....A qui le tour ? Ne me prenez guère comme un ennemi, fidèles gardes de Hurlevent...je ne fait qu'inscrire dans le sang les pêchés mortels; aussi ceux là jamais ne seront oubliés, et nul homme ne sera pardonné...
Premier a la ligne d'arrivée messieurs, dames."
- Jugement
"Jugement"- Citoyen
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Re: "...And Justice for all"
Le gang des étrangleurs, tristement célèbre de par leur réputation de voyous des rues, était un petit groupe qui, tout en commettant quelques larcins par ci par là, n'avait jamais été réellement considéré comme un réel danger a la population d'Hurlevent; certes, on leur avait tiré les oreilles plus d'une fois ou deux, mais jamais l'on eut a les punir plus sévèrement, tant ils se repentaient de leur méfaits la bouche pleine de promesses et les bras pleins de pardons.
Voilà déjà quelques mois, le gang venait de sortir d'une enquête délicate où on les suspectait très fortement d'avoir causé la mort de plusieurs enfants - l'on avait trouvé quelques mois plus tôt plusieurs jeunes carcasses a moitié putréfiés, celle de jeunes héritiers morts par étranglement, non loin de leur repère, situé aux alentours du port d'Hurlevent. Cette affaire , bien plus sérieuse que les autre, avait fait planer le doute sur la population de Hurlevent, qui naturellement en était venu a remettre en doute la sureté des rues de Hurlevent.
L'affaire tout en étant particulièrement délicate, semblait pencher en la défaveur des galopins, dont on avait tendance a attribuer l'âme de meurtrier infâmes. Le marteau du juge semblait sur le point de s'abattre, quand soudain, inexplicablement, l'affaire fut abandonné et l'enquête bouclée; les fieffés gredins en prirent leur parti et se retirèrent dans leur repère, loin des mains de la justice. Ou du moins le croyaient-ils...
Ce document fut retrouvé dans une petite maison non loin du port - maison que l'on a très vite identifié au repaire du "gang des étrangleurs". C'est au sous sol de cette petite maison qu'une patrouille de garde faisant un contrôle de routine le vingt-sixième jour du onzième mois, a put constater une scène de crime des plus renversantes.
Cinq cadavres, pas un de moins, furent retrouvés dans ce sous sol aux recoins glauques et mornes. Deux d'entre eux étaient égorgés, tout simplement, jonchant le sol, pareils a des pantins désarticulés. Les gorges avaient saigné abondamment - doux euphéisme en réalité - couvrant le sol de pierre froide de leur amère liqueur et parsemant la salle de douce exhalaisons. Un autre cadavre fut retrouvé enchainé au mur, la panse crevée par quelques lames mal intentionnée, laissant les intestins de l'homme prendre un bon bol d'air frais. Un quatrième était transpercé de toutes parts - véritable charpie, représentation grotesque d'une forme de vie déformée - poignardé a mort, et bien après.
Le cinquième et dernier cadavre, fut retrouvé non loin des quatre premiers; celui ci ne possédait aucune forme de marque atroce ou abominable; il ne possédait que ce visage pétrifié en une expression d'horreur la plus pure. Une autopsie pourra expliquer sa mort due à un étranglement - chose facilement analysable en observant en détail le cou de la victime.
Chaque cadavre est doté d'une expression faciale affligeante - presque écoeurante - trahissant une peur ou un douleur inouïe au moment de la mort. Un pièce d'argent aura été déposée sur les yeux de chacune des victimes.
Une analyse approfondie de la pièce permettra d'établir les fait suivants :
- les armes du crimes n'appartenaient pas au tueur; elles ont été laissé sur place, raccrochée a des anneaux leur appartenant, rangées dans des fourreaux et tiroir prévus a cet effet.
- la pièce était de fait particulièrement dérangeante au vu de l'atmosphère : crochets de boucher par ci par là, arsenal de couteaux et autre armes blanches dérangeante, plan de travail souillé d'une certaine couleur cramoisie...le gang n'était en effet peut être pas les voyous de bas étage que l'on croyait...
- Une poupée de chiffon - icône du jouet enfantin - a été retrouvée au sous sol, en compagnie de ces cadavres moribonds. Elle a manifestement été mise en évidence...Pourquoi ?
- Un grand J a été retrouvé, tracé sur la porte de la maison - signature désormais établie du "jugement"
- Enfin, au côté du document présenté précédemment, on a retrouvé une petite note, presque une habitude désormais, du meurtrier sur lequel on pourra lire les mots suivants :
"Que soit vengées les âmes innocentes des enfants désarmés, alors que de mon bras vengeur j'en abat les bouchers - J"
Les cinq victimes auront put être identifiée ainsi :
- Alec Noire-écume, mort par égorgement.
- Malek Noire-écume, mort par égorgement.
- Darol Lyem, mort par éviscération.
- Jaber Leyko, mort poignardé.
- Taldris Noir-lune, mort par étranglement.
Les cinq individus composaient a eux réunis le gang des étrangleurs; ils avaient tous vingt-cinq ans. Ils avaient tous été soupçonnés dans une affaire monstrueuse. Désormais ils avaient tous été jugés; et le verdict était implacable.
"Jugement"- Citoyen
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Re: "...And Justice for all"
Le caporal Elraan grommella en apprenant la nouvelle d'un nouveau coup du Jugement. Elle avait passé une nuit blanche à comparer les documents que ce dernier avait envoyé à la caserne avec les archives criminelles pour se réveiller avec non pas un simple meurtre mais un véritable carnage. Ils avaient la liste de ses futures victimes, mais elle était bien trop longue pour savoir vers où se tourner.
Elle s'était rendue sur place, encore étourdie par seulement trois heures de sommeil pour la nuit, et avait observé les corps un à un, toujours incapable de se satisfaire d'un rapport quand elle pouvait avoir les faits sous les yeux.
Quand et où frapperait-il la prochaine fois ?
Elle dévisagea l'un des macchabées qui lui servait sa plus belle expression horrifiée en retour, comme s'il allait lui donner des réponses. Elle devait trouver ce Jugement.
Le caporal Elraan ne savait pas vraiment quelle attitude adopter face à cet individu, paradoxe vivant, criminel justicier, mais c'était Asélryn, la jeune fille brûlante de curiosité qui voulait surtout rencontrer ce personnage singulier.
Sans un mot, elle reprit le chemin de la caserne pour chercher le détail des affaires des cinq victimes.
Elle s'était rendue sur place, encore étourdie par seulement trois heures de sommeil pour la nuit, et avait observé les corps un à un, toujours incapable de se satisfaire d'un rapport quand elle pouvait avoir les faits sous les yeux.
Quand et où frapperait-il la prochaine fois ?
Elle dévisagea l'un des macchabées qui lui servait sa plus belle expression horrifiée en retour, comme s'il allait lui donner des réponses. Elle devait trouver ce Jugement.
Le caporal Elraan ne savait pas vraiment quelle attitude adopter face à cet individu, paradoxe vivant, criminel justicier, mais c'était Asélryn, la jeune fille brûlante de curiosité qui voulait surtout rencontrer ce personnage singulier.
Sans un mot, elle reprit le chemin de la caserne pour chercher le détail des affaires des cinq victimes.
Lendis Cravone- Citoyen
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Lieu de naissance : Bois de la Pénombre
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Feuille de personnage
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Re: "...And Justice for all"
Le capitaine Martel avait lu la lettre.
Il regardait donc par la fenêtre qui donnait sur la grand'cour, une main dans le dos, de l'autre se lissant la moustache.
La lumière du matin baignait la pièce poussiéreuse de traités et d'édits anciens.
Sans se retourner il dit :
"Caporal Poulpax, menez ce papier en bas; c'est l'heure des grandes véneries."
Il réajusta les triples plis de son tabard et se replongea dans l'une des rêveries profondes qui enfantent de grandes haines.
Il regardait donc par la fenêtre qui donnait sur la grand'cour, une main dans le dos, de l'autre se lissant la moustache.
La lumière du matin baignait la pièce poussiéreuse de traités et d'édits anciens.
Sans se retourner il dit :
"Caporal Poulpax, menez ce papier en bas; c'est l'heure des grandes véneries."
Il réajusta les triples plis de son tabard et se replongea dans l'une des rêveries profondes qui enfantent de grandes haines.
Gasparius Martel- Officier supérieur de la Garde
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Date d'inscription : 25/01/2010
Re: "...And Justice for all"
Comme le Caporal Elraan , le Garde Chaillot été plonger dans les documents que lui avait remit , ce certain "Jugement" , il trouvait sa louche que lui-même nous orientes sur des pistes. Il se croyait surement comme notre alliés.
Il essayait tant bien que mal de deviner la prochaine victime en regardant systématiquement les noms de la listes barrés . De plus il avait une charge , plus lourdes sur les épaules que les autres . C'était lui qui était charger de ramener ce "Jugement" devant la justice ..
Il se demandait s'il arriverait vraiment à appréhender , un tel meurtrier ...
Il essayait tant bien que mal de deviner la prochaine victime en regardant systématiquement les noms de la listes barrés . De plus il avait une charge , plus lourdes sur les épaules que les autres . C'était lui qui était charger de ramener ce "Jugement" devant la justice ..
Il se demandait s'il arriverait vraiment à appréhender , un tel meurtrier ...
Erédan Chaillot- Citoyen
- Nombre de messages : 74
Lieu de naissance : Hurlevent
Age : 19 Ans
Date d'inscription : 01/11/2011
Re: "...And Justice for all"
"Jugement divin sur Hurlevent" "L'heure du jugement"..."La justice céleste..." C'est sous tant de noms et de titres, que le nom de Jugement apparut dans plusieurs journaux - certes pas a la une - Hurleventois.
Plusieurs articles lui étaient dédiés; la série de meurtre était pour le moins intrigante et le fait qu'elle fasse planer le doute sur plusieurs citoyens était des plus compréhensibles. On parlait souvent d'un justicier masqué signant d'un J...un meurtrier inconnu qui rôdait dans les rues de Hurlevent. Divers rumeurs - très surfaites - circulait; certain disaient même que "Jugement" n'était nul autre qu'une énorme association au service du roi, qui éliminait les éléments perturbants dans l'ombre...
Pour l'heure, la rumeur était encore mineure...mais c'est tel une traînée de poudre enflammée qu'elle se propageait. Un journal en particulier, "L'ombre du clocher" avait publié une liste de noms - ceux des victimes - ainsi qu'une autre composé d'une vingtaine de patronyme. Un grand cercle avait été tracé autour d'une dizaine de ces noms là, puis publié tel quel.
La rumeur était faible...elle était naissante...mais il ne faudrait pas longtemps avant qu'elle ne s'infiltre dans tout les foyers, venir cueillir les malfrats et nourrir leur peurs...Qui sait si bientôt l'on ne verrait pas des grands "J" peints sur les murs de la cité, ou sur les portes de quelques ennemis...
Qui sait si celui qui opère dans l'ombre est prêt a tirer les ficelles d'un plan d'une échelle sidérante, dont le peuple sera l'acteur principal.
La scène est en place.
Plusieurs articles lui étaient dédiés; la série de meurtre était pour le moins intrigante et le fait qu'elle fasse planer le doute sur plusieurs citoyens était des plus compréhensibles. On parlait souvent d'un justicier masqué signant d'un J...un meurtrier inconnu qui rôdait dans les rues de Hurlevent. Divers rumeurs - très surfaites - circulait; certain disaient même que "Jugement" n'était nul autre qu'une énorme association au service du roi, qui éliminait les éléments perturbants dans l'ombre...
Pour l'heure, la rumeur était encore mineure...mais c'est tel une traînée de poudre enflammée qu'elle se propageait. Un journal en particulier, "L'ombre du clocher" avait publié une liste de noms - ceux des victimes - ainsi qu'une autre composé d'une vingtaine de patronyme. Un grand cercle avait été tracé autour d'une dizaine de ces noms là, puis publié tel quel.
La rumeur était faible...elle était naissante...mais il ne faudrait pas longtemps avant qu'elle ne s'infiltre dans tout les foyers, venir cueillir les malfrats et nourrir leur peurs...Qui sait si bientôt l'on ne verrait pas des grands "J" peints sur les murs de la cité, ou sur les portes de quelques ennemis...
Qui sait si celui qui opère dans l'ombre est prêt a tirer les ficelles d'un plan d'une échelle sidérante, dont le peuple sera l'acteur principal.
La scène est en place.
"Jugement"- Citoyen
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Re: "...And Justice for all"
La lourde botte de plaque frappa le sol de la pièce mal éclairée. Elle était couleur bordeaux, et des motifs complexes d'un rouge écarlate se croisaient et remontaient par les jambières, puis vers l'armure, pour ensuite finir en une rosace sur le dos des gantelets.
Waldemarr n'était pas venu en uniforme, par caprice ou pour un motif plus sombre. Partout dans la pièce, les enquêteurs s'affairaient autour des cinq victimes. Peu remarquèrent sa présence, trop occupés à analyser ou à relever des indices dérisoires mais qui avaient tous un rôle à jouer dans le puzzle fracturé que celui qui se faisait appeler "Jugement" leur avait jeté à la figure. Le paladin fit un bref salut à un ensemble vide ; et certains lui répliquèrent par un même salut avant de retourner à leurs affaires, soulagés de pouvoir se détourner du visage fantomatique.
Les cernes avaient ravagé ce dernier ; dont la partie droite n'était plus qu'un cratère volcanique avec pour centre un globe luminescent. Fort heureusement, le tout était caché par un linge blanc et humidifié.
Waldemarr embrassa la pièce du regard par l'oeil qui lui restait, et s'avança. Il fronça à peine le nez devant la puanteur qui avait empli la pièce - l'odeur de la mort. Le vieux paladin se contenta d'observer les uns et les autres, emplissant son esprit de détails et d'images.
Dans toute société, il y a des règles. Elles permettent aux dirigeants d'affermir leur pouvoir sur les citoyens ; de les obliger à se soumettre et à s'enfoncer dans une routine bienvenue et nécessaire. Qui outrepasse ces règles, pour faire le bien ou le mal - noms abstraits - doit être remis dans le chemin qu'on a tracé pour lui.
Waldemarr n'était pas venu en uniforme, par caprice ou pour un motif plus sombre. Partout dans la pièce, les enquêteurs s'affairaient autour des cinq victimes. Peu remarquèrent sa présence, trop occupés à analyser ou à relever des indices dérisoires mais qui avaient tous un rôle à jouer dans le puzzle fracturé que celui qui se faisait appeler "Jugement" leur avait jeté à la figure. Le paladin fit un bref salut à un ensemble vide ; et certains lui répliquèrent par un même salut avant de retourner à leurs affaires, soulagés de pouvoir se détourner du visage fantomatique.
Les cernes avaient ravagé ce dernier ; dont la partie droite n'était plus qu'un cratère volcanique avec pour centre un globe luminescent. Fort heureusement, le tout était caché par un linge blanc et humidifié.
Waldemarr embrassa la pièce du regard par l'oeil qui lui restait, et s'avança. Il fronça à peine le nez devant la puanteur qui avait empli la pièce - l'odeur de la mort. Le vieux paladin se contenta d'observer les uns et les autres, emplissant son esprit de détails et d'images.
Dans toute société, il y a des règles. Elles permettent aux dirigeants d'affermir leur pouvoir sur les citoyens ; de les obliger à se soumettre et à s'enfoncer dans une routine bienvenue et nécessaire. Qui outrepasse ces règles, pour faire le bien ou le mal - noms abstraits - doit être remis dans le chemin qu'on a tracé pour lui.
Waldemarr- Citoyen
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Re: "...And Justice for all"
Quel merveille de l'architecture que la cathédrale de la lumière; une splendeur, qui a sut de tout temps émerveiller la population Hurleventoise. Monument de pierre lisse est immaculé, ce sacrosaint est devenu une emblème du dernier bastion humain, et la fierté de l'étendart au lion. C'est bien en entendu le refuge de nombreux prêtre, moine - métier dévoué a la lumière, qui guide un peuple plongé dans les ténèbres.
C'est de cette magnifique cathédrale que Rupert Nolvek sortit d'un pas pressé, un gros libram rapiécé sous la main. Rupert jouissait d'un patrimoine physique des plus particulier pour un homme de foie : un visage aux traits fins, a la peau lisse; de magnifiques yeux bleus et une crinière d'or lisse. Avec sa forte carrure et ses atouts des plus virils, Rupert était tout simplement exquis. En dépit de sa lourde soutane blanche, il était rare qu'une femme ne tourna pas les yeux à son passage, tant il était empreint de grâce et de beauté.
Mais aujourd'hui l'air angélique et le sublime sourire avait déserté le visage de Rupert alors qu'il pressait le pas hors de la cathédrale; ses beaux yeux était alourdis de cernes, et le doute semblait dévorer le visage de l'homme. Les yeux exorbités il avançait d'un pas pressé, comme si le diable eusse été a ses trousses.
Voilà presque une semaine, "Jugement" avait surgit en ville, et lorsque le type de cible que ce meurtrier avaient été définis, Rupert s'était retrouvé tiraillé par l'angoisse.
Son propre passé n'était pas des plus radieux, et il lui avait fallut beaucoup de minutie et de patience pour couvrir ses félonies; prêtre de confession, Rupert aimait toutefois la bonne chair, et sous tout ses aspects. Les bras d'une amante d'un soir avait toujours enflammé son appétit et Rupert avait tout fait pour mener une vie confortable, n'en déplaise a ses supérieurs. Nolvek avait en effet, en trempant dans quelques magouilles politiques et financières des plus douteuse, réussi a toucher des sommes d'argent fantasmagoriques et vivait désormais dans l'opulence et le luxe - chose très mal vue chez les prêtres.
Désormais, alors qu'il pensait être traqué comme une bête, Rupert cherchait une échappatoire, une porte de sortie. Déjà il atteignait les jardins de Hurlevent où se situait sa demeure. En bon paranoïaque de son état, Rupert avait fait changer sa serrure plus de quatre fois dans les six derniers jours. Alors qu'il longeait d'un pas rapide les sentiers pavés de pierre, Rupert crut entendre un bruit. Il fit volte face - comme une proie qui entend le hurlement d'un prédateur - pour ne voir derrière lui que le vide le plus total; un silence plat et calme...bien trop calme...
Rupert tremblait, et, alors qu'il s'apprêtait a prendre ses jambes a son cou et déserter ce lieu mille fois maudit, il entendit ce tintement glacial - celui si familier aux homme d'armes; ce bruit sinistre d'une lame que l'on tire de son fourreau.
Le choc fut inouïe; l'individu, qu'il avait a peine eu le temps d'apercevoir envoya le crâne de Rupert s'écraser contre le grande mur de pierre. Rupert poussa un cri pathétique lorsque son nez vint se briser contre les pierres; un cri semblable a celui du cochon que l'on abat; ce cri très vite se transforma en râle, alors que l'agresseur plongeait l'ignoble fer de sa lame dans l'abdomen du prêtre.
Lorsque Rupert vint mordre la poussière, il avait déjà quitté ce monde. Le nez éclaté saignait abondamment, maculant de sang le visage pétrifié par la peur et la caresse de la mort. Les yeux exorbités - lugubre regard que le sien - Rupert Nolvek n'était plus beau. Il était ignoble. Il était mort.
La silhouette encapuchonné, dans un geste rituel vint déposer devant ses deux yeux atroces - abominables trous vide de toute vie - deux pièces d'argent. Dans un même geste il vint arracher le petit pendentif du prêtre - une croix d'argent pendant au bout d'une chaîne taillée avec la finesse d'un orfèvre. Il lâcha un petit morceau de papier tenu dans sa main enveloppé d'un gant de cuir noir. Alors qu'il disparaissait déjà dans les ombres naissante de la nuit, il fit tomber a ses pieds le pendentif de Nolvek et sans s'arrêter l'écrasa du talon de sa botte, à quelques mètres du cadavre.
Le papier a demi entrouvert laissait entrevoir les mots suivants :
C'est aux alentours de vingt heure trente - quelques dizaine de minutes après le meurtre - que l'on retrouvera le corps de Nolvek, jonchant sur le sentier de pierre menant aux jardins et aux cimetière, non loin de la cathédrale de la lumière. Nolvek, qui de son temps aura marqué certain par son assurance, sa virilité débridé et son charme, n'aura clôt son existence que sur un cri lancinant; une fausse note dans l'harmonie de la nuit; le hurlement déchirant d'un pourceau qu'on abat.
C'est de cette magnifique cathédrale que Rupert Nolvek sortit d'un pas pressé, un gros libram rapiécé sous la main. Rupert jouissait d'un patrimoine physique des plus particulier pour un homme de foie : un visage aux traits fins, a la peau lisse; de magnifiques yeux bleus et une crinière d'or lisse. Avec sa forte carrure et ses atouts des plus virils, Rupert était tout simplement exquis. En dépit de sa lourde soutane blanche, il était rare qu'une femme ne tourna pas les yeux à son passage, tant il était empreint de grâce et de beauté.
Mais aujourd'hui l'air angélique et le sublime sourire avait déserté le visage de Rupert alors qu'il pressait le pas hors de la cathédrale; ses beaux yeux était alourdis de cernes, et le doute semblait dévorer le visage de l'homme. Les yeux exorbités il avançait d'un pas pressé, comme si le diable eusse été a ses trousses.
Voilà presque une semaine, "Jugement" avait surgit en ville, et lorsque le type de cible que ce meurtrier avaient été définis, Rupert s'était retrouvé tiraillé par l'angoisse.
Son propre passé n'était pas des plus radieux, et il lui avait fallut beaucoup de minutie et de patience pour couvrir ses félonies; prêtre de confession, Rupert aimait toutefois la bonne chair, et sous tout ses aspects. Les bras d'une amante d'un soir avait toujours enflammé son appétit et Rupert avait tout fait pour mener une vie confortable, n'en déplaise a ses supérieurs. Nolvek avait en effet, en trempant dans quelques magouilles politiques et financières des plus douteuse, réussi a toucher des sommes d'argent fantasmagoriques et vivait désormais dans l'opulence et le luxe - chose très mal vue chez les prêtres.
Désormais, alors qu'il pensait être traqué comme une bête, Rupert cherchait une échappatoire, une porte de sortie. Déjà il atteignait les jardins de Hurlevent où se situait sa demeure. En bon paranoïaque de son état, Rupert avait fait changer sa serrure plus de quatre fois dans les six derniers jours. Alors qu'il longeait d'un pas rapide les sentiers pavés de pierre, Rupert crut entendre un bruit. Il fit volte face - comme une proie qui entend le hurlement d'un prédateur - pour ne voir derrière lui que le vide le plus total; un silence plat et calme...bien trop calme...
Rupert tremblait, et, alors qu'il s'apprêtait a prendre ses jambes a son cou et déserter ce lieu mille fois maudit, il entendit ce tintement glacial - celui si familier aux homme d'armes; ce bruit sinistre d'une lame que l'on tire de son fourreau.
Le choc fut inouïe; l'individu, qu'il avait a peine eu le temps d'apercevoir envoya le crâne de Rupert s'écraser contre le grande mur de pierre. Rupert poussa un cri pathétique lorsque son nez vint se briser contre les pierres; un cri semblable a celui du cochon que l'on abat; ce cri très vite se transforma en râle, alors que l'agresseur plongeait l'ignoble fer de sa lame dans l'abdomen du prêtre.
Lorsque Rupert vint mordre la poussière, il avait déjà quitté ce monde. Le nez éclaté saignait abondamment, maculant de sang le visage pétrifié par la peur et la caresse de la mort. Les yeux exorbités - lugubre regard que le sien - Rupert Nolvek n'était plus beau. Il était ignoble. Il était mort.
La silhouette encapuchonné, dans un geste rituel vint déposer devant ses deux yeux atroces - abominables trous vide de toute vie - deux pièces d'argent. Dans un même geste il vint arracher le petit pendentif du prêtre - une croix d'argent pendant au bout d'une chaîne taillée avec la finesse d'un orfèvre. Il lâcha un petit morceau de papier tenu dans sa main enveloppé d'un gant de cuir noir. Alors qu'il disparaissait déjà dans les ombres naissante de la nuit, il fit tomber a ses pieds le pendentif de Nolvek et sans s'arrêter l'écrasa du talon de sa botte, à quelques mètres du cadavre.
Le papier a demi entrouvert laissait entrevoir les mots suivants :
"L'être vil n'a le droit de vivre sans subir; c'est de ma lame que je damne les corrompus et les profanes. - J "
C'est aux alentours de vingt heure trente - quelques dizaine de minutes après le meurtre - que l'on retrouvera le corps de Nolvek, jonchant sur le sentier de pierre menant aux jardins et aux cimetière, non loin de la cathédrale de la lumière. Nolvek, qui de son temps aura marqué certain par son assurance, sa virilité débridé et son charme, n'aura clôt son existence que sur un cri lancinant; une fausse note dans l'harmonie de la nuit; le hurlement déchirant d'un pourceau qu'on abat.
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Re: "...And Justice for all"
Ce soir - aux alentours de vingt et une heure quinze - une nouvelle scène de crime attendra les vaillants gardes hurleventois. La vieille ville aura été le théâtre d'un nouvel assassinat du désormais très familier "Jugement"...
Le corps d'un certain Pierre Ikerov, commerçant de son état aura été retrouvé sans vie dans une petite maison qui borde les canaux, dans la section nord de la Vieille ville. Petite maison coquette a la toiture bien bâtie, Ikerov pouvait se vanter - du temps de sa vie - de posséder une bien belle demeure aux ornements plein de goûts et de style des plus prisés.
Son propriétaire, désormais soumis aux affres de la mort, la maison semblait déjà moins joyeuse, et cette demeure qui jadis était admirée de tous était désormais évité par tout les passants. Qui n'aurait pas évité cette maison d'ailleurs ? Avec ce grand J gravé sur la porte - marque lugubre déjà trop bien connue - et cette serrure brisée laissant une ouverture peu avenante sur l'intérieur, la maison avait perdu tout son charme.
Loin d'être un carnage la scène de crime semblait très "propre" - effroyable en soit tant tout semblait immobile, presque trop parfait, figé avec la mort du maître de maison. Il gisait là, les bras en croix, sur le tapis écarlate qui couvrait le plancher craquant. Il semblait si inexpressif, si relâché, l'air mou, presque flasque.
Cependant, si cette scène de crime restait somme toute très type par rapport a celle de l'affaire "Jugement", elle se démarquait très nettement par la présence d'un autre corps, non loin de la dépouille mortelle de Ikerov. Un corps qui n'était pas inanimé, et qui de surcroit n'était pas celui d'un citoyen lambda, mais celui d'un des tant admirés garde de Hurlevent.
A la différence du cadavre du commerçant, le corps du garde n'avait pas été frappé par quelques armes blanches; il avait été frappé de manière a le faire plonger dans quelques abîmes de sommeil. Ikerov n'avait pas eu cette chance; frappé une unique fois au côte d'un coup de dague, cela semblait avoir suffit a lui faire rendre d'âme. Une analyse médicale ou une autopsie devrait suffire pour constater que Ikerov était mort par empoisonnement - mort sans doute induite par le coup d'une arme empoisonné rentrant en contact avec le sang. Ikerov serait donc mort quelques secondes après le coup, comme foudroyé, son coeur cessant de battre alors que le perfide venin engourdissait les muscles de son corps.
Le garde en revanche, était en parfait état de santé - bien qu'il ai un violent mal de crâne au réveil. Il aurait été identifié comme étant un certain Kardun Jerkol (PNJ). Jerkol a été retrouvé habillé en civil et sans armes. D'après ses dires il rendait visite a Ierkov, un ami de longue date. La présence d'un individu non considéré par "jugement" comme étant un criminel, semble avoir profondément troublé ce dernier. L'on pourra remarquer l'empressement du criminel au vu des signature habituels déposées a la hâte sur le scène de crime; les deux pièces, en outre, auront été trouvées sur le visage de la victime - et non pas sur les yeux - tandis que le petit mot habituel aura été jeté a la hâte lors de la fuite du criminel.
Le petit mot en question était écrit avec soin sur un petit morceau de parchemin :
Quelques recherches dans les archives criminelles vous permettront sans nul doute d'analyser Ierkov comme le principal intéressé d'une très grosse affaire de trafic de narcotiques particulièrement nocifs et de fait illicites. Bien que l'affaire eût a l'époque une ampleur considérable, Ierkov fut finalement relâché sous surveillance, tant celui ci était "particulièrement minutieux dans la dissimulation de son commerce douteux" pour reprendre les mots des critiques les plus cinglantes a l'encontre de ce dernier.
Une nouvelle journée, un nouveau meurtre. Cependant, ce meurtre, loin d'être un pas de plus dans les ténèbres semblait être un nouvel indice. "Jugement" a en effet une faiblesse : devant les hommes de droit, il est désarmé.
Le corps d'un certain Pierre Ikerov, commerçant de son état aura été retrouvé sans vie dans une petite maison qui borde les canaux, dans la section nord de la Vieille ville. Petite maison coquette a la toiture bien bâtie, Ikerov pouvait se vanter - du temps de sa vie - de posséder une bien belle demeure aux ornements plein de goûts et de style des plus prisés.
Son propriétaire, désormais soumis aux affres de la mort, la maison semblait déjà moins joyeuse, et cette demeure qui jadis était admirée de tous était désormais évité par tout les passants. Qui n'aurait pas évité cette maison d'ailleurs ? Avec ce grand J gravé sur la porte - marque lugubre déjà trop bien connue - et cette serrure brisée laissant une ouverture peu avenante sur l'intérieur, la maison avait perdu tout son charme.
Loin d'être un carnage la scène de crime semblait très "propre" - effroyable en soit tant tout semblait immobile, presque trop parfait, figé avec la mort du maître de maison. Il gisait là, les bras en croix, sur le tapis écarlate qui couvrait le plancher craquant. Il semblait si inexpressif, si relâché, l'air mou, presque flasque.
Cependant, si cette scène de crime restait somme toute très type par rapport a celle de l'affaire "Jugement", elle se démarquait très nettement par la présence d'un autre corps, non loin de la dépouille mortelle de Ikerov. Un corps qui n'était pas inanimé, et qui de surcroit n'était pas celui d'un citoyen lambda, mais celui d'un des tant admirés garde de Hurlevent.
A la différence du cadavre du commerçant, le corps du garde n'avait pas été frappé par quelques armes blanches; il avait été frappé de manière a le faire plonger dans quelques abîmes de sommeil. Ikerov n'avait pas eu cette chance; frappé une unique fois au côte d'un coup de dague, cela semblait avoir suffit a lui faire rendre d'âme. Une analyse médicale ou une autopsie devrait suffire pour constater que Ikerov était mort par empoisonnement - mort sans doute induite par le coup d'une arme empoisonné rentrant en contact avec le sang. Ikerov serait donc mort quelques secondes après le coup, comme foudroyé, son coeur cessant de battre alors que le perfide venin engourdissait les muscles de son corps.
Le garde en revanche, était en parfait état de santé - bien qu'il ai un violent mal de crâne au réveil. Il aurait été identifié comme étant un certain Kardun Jerkol (PNJ). Jerkol a été retrouvé habillé en civil et sans armes. D'après ses dires il rendait visite a Ierkov, un ami de longue date. La présence d'un individu non considéré par "jugement" comme étant un criminel, semble avoir profondément troublé ce dernier. L'on pourra remarquer l'empressement du criminel au vu des signature habituels déposées a la hâte sur le scène de crime; les deux pièces, en outre, auront été trouvées sur le visage de la victime - et non pas sur les yeux - tandis que le petit mot habituel aura été jeté a la hâte lors de la fuite du criminel.
Le petit mot en question était écrit avec soin sur un petit morceau de parchemin :
"Voilà que je dénonce l'empoisonneur, foudroyé par son propre venin. - J."
Quelques recherches dans les archives criminelles vous permettront sans nul doute d'analyser Ierkov comme le principal intéressé d'une très grosse affaire de trafic de narcotiques particulièrement nocifs et de fait illicites. Bien que l'affaire eût a l'époque une ampleur considérable, Ierkov fut finalement relâché sous surveillance, tant celui ci était "particulièrement minutieux dans la dissimulation de son commerce douteux" pour reprendre les mots des critiques les plus cinglantes a l'encontre de ce dernier.
Une nouvelle journée, un nouveau meurtre. Cependant, ce meurtre, loin d'être un pas de plus dans les ténèbres semblait être un nouvel indice. "Jugement" a en effet une faiblesse : devant les hommes de droit, il est désarmé.
"Jugement"- Citoyen
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Re: "...And Justice for all"
Dans les ruelles, la nuit, on entend parfois dire que Jugement se relâche...alors qu'il y a tant à faire...cette nouvelle rumeur par exemple là...un certain Aaron Evson, sorti de prison après même pas un mois, malgré meurtres et viols, et qui a le culot de s'en vanter même!
Sûr qu'une visite de Jugement lui ferait du "bien" à ce gars là...
Sûr qu'une visite de Jugement lui ferait du "bien" à ce gars là...
Lianrhyn/Veldrin- Officier supérieur de la Garde
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Re: "...And Justice for all"
Après plusieurs jours dénués de toute présence ni mention de "Jugement", un témoignage des plus particuliers vient de parvenir a la caserne; ces témoignages qui commence a lever le voile...
Helena Terla, jeune femme de vingt cinq ans est aurait été agressée la nuit du trois décembre au quatre décembre, à son domicile dans le quartier des mages. L'agresseur, un homme d'une trentaine d'année du nom de Helgor Tardein, ruffian et truand de profession serait rentré par effraction dans le domicile de la dame Terla et l'aurait agressé, armé d'une paire de dague courtes. Cependant, alors que la demoiselle voyait ses jours mis en péril - et après avoir poussé quelques cris et implorée la merci de l'agresseur - un homme, bien avertis par ces cris de détresse fit irruption dans la petite maison.
La description de l'homme en question fut livrée par la jeune femme alors qu'elle était interrogée par la garde. Vêtu d'une armure aux teintes noires et violettes, le visage recouvert d'un masque qui n'était pas sans rappeler l'accoutrement de certains paladins. Armé d'une épée courte, l'arrivant se serait jeté souplement sur l'agresseur et lui aurait tailladé la gorge d'un revers d'épée. Alors que le corps du bandit s'écroulait au sol dans un gargouillis immonde, le "sauveur" aurait adressé quelque secondes un regard a la femme tremblante et recroquevillée sur elle même, puis serait sortit sans demander son reste. La jeune femme pourra témoigner qu'elle aurait entendu l'homme souffler tout bas..."Ma plus grande faiblesse, c'est ma vertue."
L'identité de ce justicier serait resté totalement anonyme, étant donné qu'il n'aurait pas prononcé un seul mot, laissé son nom sur la scène du crime/agression/meurtre. Helena Terla aurait déposé les faits ce matin a un garde du coin, au petit jour; et c'est vers dix-sept heure que le rapport dudit garde sera arrivé a la caserne.
Bien que l'identité du bonhomme reste anonyme, l'équipe d'enquête dépêchée dans la maison de dame Helena Terla, aura put retrouver deux pièces d'argent sur le plancher...Sans doute deux pièces qui traînaient dans la poche du justicier masqué, et qui tombèrent au sol alors que celui ci détalait.
Jugement est là...et là
Helena Terla, jeune femme de vingt cinq ans est aurait été agressée la nuit du trois décembre au quatre décembre, à son domicile dans le quartier des mages. L'agresseur, un homme d'une trentaine d'année du nom de Helgor Tardein, ruffian et truand de profession serait rentré par effraction dans le domicile de la dame Terla et l'aurait agressé, armé d'une paire de dague courtes. Cependant, alors que la demoiselle voyait ses jours mis en péril - et après avoir poussé quelques cris et implorée la merci de l'agresseur - un homme, bien avertis par ces cris de détresse fit irruption dans la petite maison.
La description de l'homme en question fut livrée par la jeune femme alors qu'elle était interrogée par la garde. Vêtu d'une armure aux teintes noires et violettes, le visage recouvert d'un masque qui n'était pas sans rappeler l'accoutrement de certains paladins. Armé d'une épée courte, l'arrivant se serait jeté souplement sur l'agresseur et lui aurait tailladé la gorge d'un revers d'épée. Alors que le corps du bandit s'écroulait au sol dans un gargouillis immonde, le "sauveur" aurait adressé quelque secondes un regard a la femme tremblante et recroquevillée sur elle même, puis serait sortit sans demander son reste. La jeune femme pourra témoigner qu'elle aurait entendu l'homme souffler tout bas..."Ma plus grande faiblesse, c'est ma vertue."
L'identité de ce justicier serait resté totalement anonyme, étant donné qu'il n'aurait pas prononcé un seul mot, laissé son nom sur la scène du crime/agression/meurtre. Helena Terla aurait déposé les faits ce matin a un garde du coin, au petit jour; et c'est vers dix-sept heure que le rapport dudit garde sera arrivé a la caserne.
Bien que l'identité du bonhomme reste anonyme, l'équipe d'enquête dépêchée dans la maison de dame Helena Terla, aura put retrouver deux pièces d'argent sur le plancher...Sans doute deux pièces qui traînaient dans la poche du justicier masqué, et qui tombèrent au sol alors que celui ci détalait.
Jugement est là...et là
"Jugement"- Citoyen
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Re: "...And Justice for all"
C'est près du port qu'une petite patrouille de garde qui vadrouillait bien tôt en cette froide matinée de décembre, aperçut que la porte d'une petite maison de pierre rose, avait été férocement fracassé. Coups de massue ou d'épée, la réponse importait peu...il s'agissait de savoir ce qui était arrivé a l'intérieur de la maison en question.
Erol Mendelev était - de son vivant - un brillant médecin, connu pour ses saignées efficace et ses traitements particulièrement dynamique, ce qui lui avait valut une vaste renommé dans toute la petite Hurlevent. Toutefois, aux grands être le diable a toujours sut plaire. Grisé par sa renommée fulgurante et sa réputation soigneusement tissée, Mendelev eut bientôt d'autre appétit que la simple soif de grandeur; l'argent, maux de tout les êtres, fut sa perte.
Très tôt, Mendelev fut entraîné dans la spirale infernale du vice, et fut embourbé dans de nombreux procès. Ils fut accusé de nombreux torts, l'un d'eux étant celui de collaborer avec les gredins locaux, un autre étant de s'adonner a des activités très douteuses pour un médecin. Certain, qu'on aurait a l'époque appelé d'extrémiste, l'accusait même d'aller creuser la tombes la nuit tombée, afin de s'adonner a ses petites expériences macabres. Diaboliquement rusé, ou tout simplement innocent, Mendelev n'eut pas a souffrir de charges poursuivies, et en dépit de sa chute dans l'oubli général, il put retourner a sa petite vie tranquille.
"La justice vient frapper a toutes les portes"...Le terme était juste. La porte avait bien était abattue violemment et le corps inanimé de Mendelev ne fit pas exception a la règle. Blessé d'un coup de dague fulgurant au visage, l'orbite droite a moitié éclatée, et le coin gauche des lèvres lacéré le docteur - ou ce qu'il en restait - pouvait se vanter de posséder une cicatrice pour le moins impressionnante. Le sang qui avait coulé abondamment de l'orbite tailladée et de la bouche mutilée avait maculé le tapis de fourrure blanc, d'un rouge répugnant.
Deux petites pièces d'argent furent retrouvées, placées sur es orbites de la victimes, ainsi qu'une petit morceau de parchemin soigneusement découpé sur lequel était écrit d'une calligraphie soignée :
Comme si cette scène sinistre ne suffisait pas, il fallut qu'un garde avisé, à la cave aille regarder. Là gisaient les uns sur les autre, les cadavres jadis réclamés, affreusement disséqués, mutilés, profanés, pour le bon fonctionnement des expérience d'un docteur dément.
Les corps en question, différents quant a ce qu'il était de leur stade de décomposition, avait tous été entassés les un sur les autre, et immolés comme le veux la coutume. La cave, au vu de son aménagement, devait sans nul doute être l'ancien laboratoire du docteur désormais défunt, où les gardes trouvèrent non sans horreur quelques outils que l'on eut crut plus approprié pour d'autre labeur que celle de soigner un blessé.
Mendelev était, au bout du compte, un être impie, dément et ignoble. Les très nombreuses pièces a conviction qui furent retrouvées dans sa demeure sont a ce jour ce qui aurait put l'envoyer au gibet sans autre forme de procès que la corde autour du cou.
Mais au jugement véritable, il n'est guère acceptable de demeurer patient. Aussi le verdict fut bref et concis.
La justice pour tous.
Erol Mendelev était - de son vivant - un brillant médecin, connu pour ses saignées efficace et ses traitements particulièrement dynamique, ce qui lui avait valut une vaste renommé dans toute la petite Hurlevent. Toutefois, aux grands être le diable a toujours sut plaire. Grisé par sa renommée fulgurante et sa réputation soigneusement tissée, Mendelev eut bientôt d'autre appétit que la simple soif de grandeur; l'argent, maux de tout les êtres, fut sa perte.
Très tôt, Mendelev fut entraîné dans la spirale infernale du vice, et fut embourbé dans de nombreux procès. Ils fut accusé de nombreux torts, l'un d'eux étant celui de collaborer avec les gredins locaux, un autre étant de s'adonner a des activités très douteuses pour un médecin. Certain, qu'on aurait a l'époque appelé d'extrémiste, l'accusait même d'aller creuser la tombes la nuit tombée, afin de s'adonner a ses petites expériences macabres. Diaboliquement rusé, ou tout simplement innocent, Mendelev n'eut pas a souffrir de charges poursuivies, et en dépit de sa chute dans l'oubli général, il put retourner a sa petite vie tranquille.
"La justice vient frapper a toutes les portes"...Le terme était juste. La porte avait bien était abattue violemment et le corps inanimé de Mendelev ne fit pas exception a la règle. Blessé d'un coup de dague fulgurant au visage, l'orbite droite a moitié éclatée, et le coin gauche des lèvres lacéré le docteur - ou ce qu'il en restait - pouvait se vanter de posséder une cicatrice pour le moins impressionnante. Le sang qui avait coulé abondamment de l'orbite tailladée et de la bouche mutilée avait maculé le tapis de fourrure blanc, d'un rouge répugnant.
Deux petites pièces d'argent furent retrouvées, placées sur es orbites de la victimes, ainsi qu'une petit morceau de parchemin soigneusement découpé sur lequel était écrit d'une calligraphie soignée :
"De par ses nombreuses profanations, desquelles Mendelev était jadis admirateur, il ne peut échapper a la condamnation de mon verdict vengeur." -Jugement
Comme si cette scène sinistre ne suffisait pas, il fallut qu'un garde avisé, à la cave aille regarder. Là gisaient les uns sur les autre, les cadavres jadis réclamés, affreusement disséqués, mutilés, profanés, pour le bon fonctionnement des expérience d'un docteur dément.
Les corps en question, différents quant a ce qu'il était de leur stade de décomposition, avait tous été entassés les un sur les autre, et immolés comme le veux la coutume. La cave, au vu de son aménagement, devait sans nul doute être l'ancien laboratoire du docteur désormais défunt, où les gardes trouvèrent non sans horreur quelques outils que l'on eut crut plus approprié pour d'autre labeur que celle de soigner un blessé.
Mendelev était, au bout du compte, un être impie, dément et ignoble. Les très nombreuses pièces a conviction qui furent retrouvées dans sa demeure sont a ce jour ce qui aurait put l'envoyer au gibet sans autre forme de procès que la corde autour du cou.
Mais au jugement véritable, il n'est guère acceptable de demeurer patient. Aussi le verdict fut bref et concis.
La justice pour tous.
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Re: "...And Justice for all"
Ce fut un mois paisible pour les meurtriers en tout genre; "jugement" le fléau des criminels du passé, avait coulé sous le flot de l'actualité quotidienne, et très vite, il ne semblait qu'il ne restait de lui qu'un vague cauchemar...Aussi le crime, le meurtre avait profité de ce temps de calme plat pour fleurir et propager ses racines a travers la belle ville de Hurlevent.
Aussi, lorsque Jelbak Ocloss, homme de quarante huit ans, tristement réputé pour tremper dans des affaires peu nettes avec la pègre local, fut publiquement assassiné le douzième jour du premier mois aux alentours de dix-neuf heure moins le quart, dans une des multiple ruelle tortueuse du quartier des nains, "Jugement" ne fut pas le premier nom a revenir sur la table. Du moins, pas de suite.
Il était tombé, se répandant sur le sol comme autant de sang que l'on déversait sur les pavés noircis. L'on aurait cru qu'il avait trébuché, buttant contre quelque obstacle malencontreux...Mais il n'en était rien. Là où Jelbak aurait put se relever piteusement, épousseter ses vêtements, adresser un sourire gêné aux passant alentours et partir sans demander son reste, il ne restait qu'un corps froid, inanimé, dénué de toute vie...La face écrasé contre la pierre dur, le nez trempant dans une flaque de son propre sang - autant de sang qui s'écoulait de sa gorge percée - Jelbak Ocloss était mort devant le regard sidéré, et les bouches muettes des passants alentours, figé de terreur. Il semblait que la peur avait cousu toutes les bouches, tant il fallut bien une dizaine de seconde avant qu'une jeune femme ne crie a l'aide.
Les témoignages étaient obscures..."Il est tombé...si c'est pas malheureux ça, j'vous jure..."; "J'ai rien vu laissez moi tranquille"; "Jelbak Ocloss ? Il est connu ?", mais si un élément semblait revenir de temps a autre c'était ceci : Certain auraient aperçut, dans le coin d'ombre du tableau qu'ils avaient put se faire de la scène, le visage fugitif d'un homme qui se glissait furtivement derrière les pas d'Ocloss...Un homme avec un masque. Aussi fugitif qu'une ombre, qui d'un grand coup ressortait dans un grand coup de tonnerre d'une rêve évanoui, avant de s'effacer encore une fois...
Mais si le masque restait une preuve relativement peu tangible du retour du "grand justicier", le message qui avait été soigneusement glissé dans la manche du lourd manteau de cuir de la victime, ne laissait aucun doute quand a l'identité du meurtrier. Etaient écrits en toutes lettres les mots suivants :
Janvier...Le début d'un long hiver qui viendra blanchir la campagne et enthousiasmer les plus jeunes. Beaucoup semblent oublier le monde en guerre en cette période, et la misère du quotidien, après une si longue période de fête qui est venu embrumer leur souvenirs. Mais pas tous.
La chasse est ouverte.
Aussi, lorsque Jelbak Ocloss, homme de quarante huit ans, tristement réputé pour tremper dans des affaires peu nettes avec la pègre local, fut publiquement assassiné le douzième jour du premier mois aux alentours de dix-neuf heure moins le quart, dans une des multiple ruelle tortueuse du quartier des nains, "Jugement" ne fut pas le premier nom a revenir sur la table. Du moins, pas de suite.
Il était tombé, se répandant sur le sol comme autant de sang que l'on déversait sur les pavés noircis. L'on aurait cru qu'il avait trébuché, buttant contre quelque obstacle malencontreux...Mais il n'en était rien. Là où Jelbak aurait put se relever piteusement, épousseter ses vêtements, adresser un sourire gêné aux passant alentours et partir sans demander son reste, il ne restait qu'un corps froid, inanimé, dénué de toute vie...La face écrasé contre la pierre dur, le nez trempant dans une flaque de son propre sang - autant de sang qui s'écoulait de sa gorge percée - Jelbak Ocloss était mort devant le regard sidéré, et les bouches muettes des passants alentours, figé de terreur. Il semblait que la peur avait cousu toutes les bouches, tant il fallut bien une dizaine de seconde avant qu'une jeune femme ne crie a l'aide.
Les témoignages étaient obscures..."Il est tombé...si c'est pas malheureux ça, j'vous jure..."; "J'ai rien vu laissez moi tranquille"; "Jelbak Ocloss ? Il est connu ?", mais si un élément semblait revenir de temps a autre c'était ceci : Certain auraient aperçut, dans le coin d'ombre du tableau qu'ils avaient put se faire de la scène, le visage fugitif d'un homme qui se glissait furtivement derrière les pas d'Ocloss...Un homme avec un masque. Aussi fugitif qu'une ombre, qui d'un grand coup ressortait dans un grand coup de tonnerre d'une rêve évanoui, avant de s'effacer encore une fois...
Mais si le masque restait une preuve relativement peu tangible du retour du "grand justicier", le message qui avait été soigneusement glissé dans la manche du lourd manteau de cuir de la victime, ne laissait aucun doute quand a l'identité du meurtrier. Etaient écrits en toutes lettres les mots suivants :
"Même les spectre du passé finissent pas revenir hanter ceux qui ont cru bon de se pervertir." - J.
Janvier...Le début d'un long hiver qui viendra blanchir la campagne et enthousiasmer les plus jeunes. Beaucoup semblent oublier le monde en guerre en cette période, et la misère du quotidien, après une si longue période de fête qui est venu embrumer leur souvenirs. Mais pas tous.
La chasse est ouverte.
"Jugement"- Citoyen
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Age : Inconnu
Date d'inscription : 19/11/2011
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