Rumeurs de la ville et ses alentours.

Depuis quelques temps les criminels rechercher "Mort ou vif" en Elwynn disparaissent , les rares témoins des attaques sur ces criminels décrive plus l'attaquant comme une bête qu'un humanoïde , cependant aucuns innocents n'a été blessés dans ces attaques nocturne ... qu'est-ce donc que cette chose ? Une enquête pourrait peut être mener à quelque chose ?

Il n'est depuis peu pas rare de croiser un jeune homme au cheveux court de la couleur du charbon en train de se balader dans la cité accompagné de sa guitare, pas vraiment neuve mais en très bon état, s'asseyant ici et là pour faire résonner ses notes un court instant suspendu parmi les autre. Il ne semble pas issu d'un milieu très riche, bien au contraire, néanmoins sa dextérité témoigne d'une pratique régulière ainsi que d'une décennie d'entrainement, et n'a rien à envier aux meilleurs nobliaux se pensant mélomane.

A ses pieds... Rien. Aucun chapeau, aucune veste. Simplement le sol battu par sa botte en cadence avec le morceau du moment, un éternel sourire mutin aux lèvres.

Les défias recrutent si vous êtes intéressés, contactez une certaine Faeye Lylvis.

Nous savons que vous fermez les yeux sur ce qu'on a fait pour votre roi de pacotille.

Nous, défias que nous sommes, avons tout simplement construit Hurlevent pour survivre contre le froid, la faim et l’insécurité du soir.
Seulement, votre sale roi là, il nous a pas payé pour ce qu'on avait fais, on lui a construit son Royaume.

Continuez donc à lui obéir, il n'a plus aucune influence sur nous.

Ecris le premier mai.

Signé : Faeye Lylvis.

Bob était un homme qui avait bon fond. Il ne pouvait s'empêcher de ressentir une certaine compassion pour cette pauvre femme qui s'exposait ainsi à une mort certaine, il était toutefois surpris de ne pas avoir vu d'adresse en bas de l'affiche.

Il était un peu triste pour l'héritage de Van Cleef qui, bien qu'étant un ennemi du royaume, ne méritait sans doute pas de finir ainsi, entre les mains de la première adolescente rebelle et idéaliste venue. Aussi, comme à son habitude, il publia sa version de l'affiche.

Le syndicat des pêcheurs recrute. Si vous êtes interessé, contactez un certain Bob.

Nous savons que vous fermez les yeux sur ce qu'on a fait pour votre assiette.

Nous, pêcheurs que nous sommes, avons tout simplement remplis vos estomacs pour que nous puissions survivre contre la faim et la misère. Seulement, les criminels là, ils ne nous ont pas payé pour ce qu'on a fait alors qu'on remplis aussi leurs estomacs.

Continuez donc à gâchez vos vies, cela n'a plus aucune influence sur nous.

Ecris le 31 avril

Signé : Bob

Il était plaisant de voir pour la blonde qu'elle n'était pas la seule a mourir d'ennui. La première affiche la fit sourire. Cette jeune adolescente avait du culot, et de l'audace, sans aucun doute. S'exprimer de la sorte n'était pas donné a tout le monde, elle, elle ne faisait pas que ressortir les petits plaisirs honteux de ses parents, non. Elle semblait les assumer, et savait aussi que le ridicule ne tuait pas. En tout cas, c'est ce que la brindille plantée devant les affiches pensait.
La seconde affiche la laissa perplexe un instant cela dit. Pourquoi les autres pourraient s'amuser, et pas elle? C'est ainsi qu'a son tour, elle publia sa propre version :

Le parti révolutionnaire de Gilnéas recrute. Si vous êtes à poil dur ou long, contactez tout fier representant de la noblesse Gilnéenne.

Nous savons que nos terres sont encore exploitables, et que la prosperité attendra chaque nouveau héro au détour de notre puissant Royaume.

Nous, Gilnéens que nous sommes, ne vous devons rien. En outre, grace a nos exportations d'alcool, nous avons tout simplement remplis vos estomacs pour que vous puissiez survivre contre la sobriété et la misère. Seulement, vous, là,  vous ne nous avez pas payé pour ce qu'on a fait alors qu'on contribue aussi a vous rendre la vie plus facile.

Continuez donc à boire, nous vous aurons a l'usure.

Ecris le 29 avril

Signé : Médor D. Crockett

« Rupert, lève toi ! »
Salomé souffle, excédée, et s'adosse contre le panneau d'affichage tandis que le gros chien la fixe avec ses yeux mouillants, sans comprendre et surtout sans bouger. Alors elle râle, elle soupire, elle tape du pied et elle aboie sur tous les passants qui osent la dévisager. Impolis. Pff. Ville de pervers.
Elle passe une main dans sa tignasse et se retourne pour regarder ce qui orne l'espace public. En plissant les yeux, elle déchiffre lentement mais sûrement les mots trop longs et trop compliqués qui couvrent les différentes feuilles, et quand enfin elle y arrive, elle soupire à nouveau. Ville de fous. Nan, vraiment, qui est-ce qui mange du poisson ?
Derrière elle, le clebs bouge enfin un peu, alors elle lâche un sourire et arrache les trois dernières affiches. Faut qu'elle montre ça à Alex. Mais comme elle sait plus laquelle parle de pêcheurs et qu'elles se ressemblent toutes, ben autant jouer la carte de la sûreté et emporter les trois, hein ? Et tant pis pour ceux qui auront pas vu avant, ils avaient qu'à se dépêcher un peu.

Il était arrivé comme il était parti, tout aussi discrètement, néanmoins, il participait activement à la symphonie des maillets, des scies et j'en passe.
Il ne parlait pas, juste le minimum syndical et coupait court à toute conversation se concentrant sur cette estrade qu'il devait monter.

On aura vu la Garde Urbaine de Sa Majesté envahir les bureaux d'Aurum Faber hier en soirée, empêchant quiconque d'entrer et sortir du bâtiment. Les rendez-vous prévus de l'entreprise ont donc été annulés en catastrophe, les clients mécontents sont repartis bredouilles, sans doute pour aller voir un concurrent voisin, et les employés n'ont pu quitter le bâtiment que lorsque la Garde en eut fini avec son petit interrogatoire.
Il ne s'agissait que d'un malentendu visiblement et les patrons de l'établissement sont les premiers à s'en féliciter : s'il y avait réellement eu quelque chose de grave, nul doute que vu son empressement à faire exécuter la loi, la Garde aurait probablement brûlé bâtiment et employés avant même de faire connaître sa présence. Histoire de parer à toute éventualité.

En tout cas, les employés sont tous ressortis ébahis : le commandant en personne s'était déplacé ! Certes, pour un malentendu, mais ils avaient vu le Commandant de prés, l'avaient entendu parler et l'avaient presque effleuré ! Pour ces petites gens, c'était un évènement de taille ! Concernant un malentendu évidemment, mais un évènement à marquer dans les annales quand même.

Enfin, et que la Sainte Lumière en soit bénie, Shermann veille au grain. L'histoire ne dit pas si c'est le sien ou celui des autres...

Une bonne nouvelle n'arrivant jamais seule. Les rumeurs dans les bas quartiers disent qu'un certain petit arnaqueur donnerait de l'or à celui qui lui amène la tête de la voyante des Affranchis. Aurait-elle prédit une chose terrible pour ce pauvre homme ? Quoiqu'il en soit elle raconte aussi que la pyromane n'aurait pas agi seule. Hum...simple coïncidence?

Depuis ce matin on pouvait voir dans Hurlevent quelques affiches.