Rumeurs de la ville et ses alentours.

Depuis quelques temps, la Gérante du Grand Marché semblait rongée par quelques soucis agitant son commerce.

Evangeline était entrée la veille dans les locaux de la Chancellerie, la mine fatiguée et morne. Mais, quand elle en était ressortie, après une bonne heure, un franc sourire illuminait ses lèvres, et sa démarche était bien plus légère.

Elle a alors rejoint d'autres commerçants du Grand Marché, pour fêter un entretien semble-t-il favorable, à la Chope sucrée.

*Cette affiche sera postée un peu partout dans les rues de Hurlevent, de Sombre-Comté, de Comté-du-Lac et de la Baie du Butin par le capitaine Wendy Valentar et son équipage.*



(HRP : pseudo IG Wëndi pour me contacter )

Durzo passa devant l'affiche l'arrachant d'un coup sec avant de la lire... Il haussa un sourcil en voyant mention du brise-mer avant de se rendre compte que ce n'était pas le même que le galion que l'amiral Walter possédait

On dis que certains enfants des rues se regroupent avec un certain " Arman Terrier " il semblerait qu'ils forment un groupe d'enfant refusant l'aide de l'orphelinat pour des raisons obscures.
Mendiant parfois pour manger, vous pouvez surement voir quelques un de ce groupe dans les rues d'Hurlevent.

Un appel à la mobilisation avait été placardé partout en ville et dans les faubourgs, impossible de passer à côté.

Or si certains des employés s’étaient questionnés sur la possibilité de leur engagement dans les forces civiles réquisitionnées, Marcel Pignac et sa collaboratrice, l’un à cause de son âge, l’autre faute de ne pas savoir se battre, avaient tous deux été très vite convaincus qu’ils seraient bien plus utiles à la communauté en proposant leurs services sur place, à condition que Mr Fossard soit d’accord.

Un courrier avait donc été envoyé vers le Nord où séjournait encore Oscar Fossard, une prise de contact faite auprès des autorités, mais aussi quelques commandants ou capitaines, puis des propositions faites, et enfin des engagements envisagés.

Bien sûr, il n’était pas toujours possible de répondre au mieux aux attentes d’une armée mobilisée pour partir au loin, mais « Marcel, la Maison Fossard peut et doit aider, avec les bêtes les plus adaptées, les plus solides métaux, dans les meilleurs temps et ce sans bénéfices. Il s’agit de notre soutien à l’Alliance, il doit être complet !!!» avait décrété le Grand Patron par pli express en réponse à la question de l’intendant.

Pendant que les civils suivaient les entraînements proposés, l’ensemble du personnel de la Maison Fossard s’était donc mobilisé pour parfaire le dressage de bêtes de charge et de monte capables d’affronter des mêlées guerrières, et forger des armures adaptées aux différentes bêtes qui allaient probablement accompagner les troupes en formation.

La ville s’était comme vidée mais le domaine Fossard, lui, n’avait peut-être jamais été aussi animé.

La jeune prêtresse Félicité vaquait à ses occupations quand elle a été abordée par une femme lui demandant de transmettre plusieurs informations à ses supérieurs. Apparemment des empoisonneurs avaient officié dans la ville et ces derniers n'avaient pas encore été retrouvés.
Inquiète, l'apprentie s'est occupée de transmettre ces nouvelles à ses supérieurs pour que la Cathédrale ait des réserves d'antidotes si nécessaire.

Les personnes passant devant la joaillerie "Aux Merveilles Thalassiennes" verront un mot sur les deux portes : "Fermeture exceptionnelle le 31 du septième mois de l'an 38 pour cause de déplacement. Réouverture dans quelques jours (3/8 soir 21H). Laissez un courrier à Jealne Brise-Cendre à l'auberge du quartier commerçant pour une question, réservation ou commande. Merci. Qu'elle vous garde."

Le Vieux Cerf, se promenant, sera tombé sur l'avis à la population publié plus tôt, le lisant avec intérêt..

Après lecture, le Baron de Clairbois afficha une mine choquée, et lâcha un "La cruauté de cette garce n'a-t'elle donc aucune limite?!".

Il reprit le chemin de sa demeure, quelque peu énervé..

Des rumeurs en provenance de la cathédrale feront état de la disparition de la soeur Telyshka, l'ancienne Comtesse Von Tarkin, à Darnassus...

(Plus d'info ICI)

Quatre heure du matin. Deux marchands quittent discrètement leur boutique au quartier commerçant, rejoignant un chariot à l'abri des regards. Ils en sortent d'étranges armatures de métal et des planches de bois, les assemblant en hâte.

Quatre heure vingt. A l'aide d'une échelle, les deux complices se précipitent sur la place principale pour accrocher leur bien étrange création. Un patrouilleur de nuit les remarque assez vite, mais sa confusion leur laisse le temps de l'assommer avant de qu'il n'appelle qui que ce soit. Les deux complices disparaissent.

Quatre heure trente. L'étrange assemblage commence à bouger dans un bruit grinçant particulièrement sonore, un bruit mécanique des plus désagréables. Un guet de Hurlevent pense qu'il s'agit d'une préparation de braquage et demande du soutien.

Cinq heure. La banque de Hurlevent est désormais remplie de gardes, tous prêts à accueillir les braqueurs !... Rien.

Cinq heure cinq. Le garde assommé est découvert; la source du bruit est elle aussi identifiée : Il s'agit d'une affiche gobeline d'un goût des plus douteux. Ce qui y est écrit n'est pas encore lisible mais il est tout de même décidé de l'arracher.

Cinq heure vingt. Pour décrocher l'affiche, une échelle a été apportée de la Caserne. Un garde la retient, un autre la monte.

Cinq Heure vingt et un. L'affiche comporte une pioche en bois qui s'agite de gauche à droite. Le garde tente de la retirer en premier et se fait assommer par celle-ci. Il tombe sur son camarade, menant le crâne de ce dernier vers le sol. L'échelle se casse en percutant le pavé. Première victoire de l'affiche.

Six heure. Suite au premier accident, les gardes ont préféré amener un ingénieur gnome pour neutraliser l'affiche avant de la retirer. Muni de son échelle en métal, le gnome l'atteint sans peines. Avisé, il guette la pioche en métal avec beaucoup d'attention...

Six heure deux. Un fil pendouillait de l'affiche; mal isolé, il créer un court-circuit après être entré en contact avec l'échelle. Le gnome tombe sous l'électrocution tandis que des guirlandes jaunes et bleus s'allument tout autours de l'affiche; il avait réglé un problème de faux contact ! Seconde victoire de l'affiche.

Six heure cinq. Un garde de Hurlevent vient toucher l'échelle et s’électrocute à son tour. Les guirlandes se mettent à clignoter. Troisième victoire de l'affiche.

Six heure dix. L'échelle est retirée, les blessés évacués, la situation réévaluée.

Sept heure. Les alentours de la pancarte sont désormais bloqués par des gardes, les citoyens sont priés de s'en tenir écartés. Cela n'empêche pas quelques matinaux d'aller y jeter un coup d’œil.


Sept heure vingt. Un marchand nain vient râler que son propre commerce est bloqué à cause de cette affiche de malheur; la Garde lui dit d'attendre un expert.

Sept heure quarante. Le nain est scandalisé par ces tergiversations, il revient armé d'un tromblon. Il tire sur l'affiche à plusieurs reprises avant d'être incapacité par les gardes. Plusieurs guirlandes prennent feux, scintillant en centaines d'étincelles dans toute la rue. Plusieurs passants prennent feu. La rue est évacuée.

Huit heure. Le feu des guirlandes continue toujours d'un éclat des plus inhabituels. De nombreux curieux se sont agglutinés autours du blocus des gardes pour l'observer. Le coup de feu du nain a beaucoup contribué à ce coup de publicité.  

Huit heure trente. Le feu des guirlandes s'est achevé. L'affiche ne bouge plus du tout, éteinte... Elle est arrivée à sa fin, une belle mort pour une affiche.
Certains gardes témoigneront "Ce n'était pas qu'une affiche ordinaire. C'était une affiche de guerre". A présent, allez savoir si cette opération publicitaire était véritablement rentable... Elle fut vite arrachée.

C'est à l'aube alors qu'ils venaient d'arriver pour déverser leurs flots de réfugiés la veille, que les navires de l'Amiral Walter repartirent en direction du nord. L'escale fût de courte durée, quelques réparations de rigueur fût faite dans la nuit, un bref ravitaillement et c'était repartit.

Les plus fins observateur ont pu voir les Rendoreis du Concordat d'Ombregarde monter à bord du Vaisseau Amiral des Fils du Kraken. La flottille quant à elle suivait de près le navire du Murmure du vent qui lui aussi faisait voile vers le nord des royaumes de l'est.

L'Amiral quant à lui, pour ceux qui ont pu l’apercevoir, avait vraiment une mine de chiotte...

Evangeline passa de longues journées parmi les réfugiés pour soulager les maux, soigner les malades. Elle n'était pas une prêtresse, mais fit de son mieux quand les envoyés de la Cathédrale étaient débordés.

Ce fut surtout auprès des worgens arrivés des terres elfiques qu'elle prit le plus de temps. Depuis qu'elle avait quitté le Grand Marché, elle ne comptait plus ses heures, tentant d'aider à sa mesure, l’œil parfois fiévreux.