Rumeurs de la ville et ses alentours.
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
A proximité du Gouffre Déchainé, on aura vu et entendu un terrible orage. Certains disent même avoir aperçu un élémentaire surgir d'un portail avant d'être repoussé par une bande d'individus curieusement endimanchés.
Certains pourraient même murmurer que cela s'est passé à proximité d'une installation de la Maison Bayle. Et que des dragonnets auraient été vu dans la ciel.
Certains boivent trop, sans aucun doute.
Certains pourraient même murmurer que cela s'est passé à proximité d'une installation de la Maison Bayle. Et que des dragonnets auraient été vu dans la ciel.
Certains boivent trop, sans aucun doute.
Amelie- Citoyen
- Nombre de messages : 154
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Age : 38
Date d'inscription : 14/03/2008
Feuille de personnage
Nom de famille:
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Dans la foulée de sa nomination, l'Evêque Eudes aurait élevé le Père Carter au rang de "Pair" du diocèse de Hurlevent. Cela n'aura pas surpris les observateurs bien au fait des coulisses de la cathédrale...
(plus d'info ICI)
(plus d'info ICI)
Brunnus- Citoyen
- Nombre de messages : 102
Lieu de naissance : Hurlevent
Age : 33
Date d'inscription : 20/01/2015
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Un avis fut placardé sur les panneaux d'affichage de la cité, au matin.
Chancelière Gwaenadynn Farral
Présidente de la Haute Cour de Justice
Services de la Chancellerie,
Donjon de Hurlevent,
Hurlevent
Hurlevent ce quinzième jour du premier mois de l'an trente neuf,
A l'attention de tous,
Suite à l'absence prolongée du Chancelier A.Kelbourg, la Chancellerie informe par la présente que le suppléant et second à l'élection J.Walter assurera à dater de ce jour la charge du Chancelier Kelbourg de manière permanente, comme prévu par les dispositions de l'élection du dit Chancelier.
L'Amiral Walter devient à compter de ce jour, Chancelier aux affaires urbaine de plein droit.
Puisse t il remplir sa charge avec sagesse et persévérance pour le bien de la cité.
Qu'Elle nous guide.
Chancelière G.Farral.
_________________
Présidente de la Cour de Justice Royale.
Gwaenadynn Farral- Citoyen
- Nombre de messages : 454
Lieu de naissance : Lordaeron
Age : 46
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Une vague de rumeur mouillera à peine les pieds des curieux.
Voici déjà plusieurs jours qu'un couple s'est installé dans la Vieille Ville et a déjà un peu fait parlé de lui: le groupe de commères du coin raconte que lors d'une soirée, des bougies éclairant encore faiblement leur pièce de vie leur ont permis d’apercevoir l'humaine s'évanouir sous les coups d'un homme bien plus grand et massif qu'elle. Cela perdurait encore quelques jours, et les engueulades se faisaient de plus en plus fort. Les moins perspicaces pourraient croire à un monologue d'homme enragé, puisque aucune voix féminine ne prend le dessus ni même se fait entendre. Mais dans la soirée du quinze, la situation devient bien plus grave. Quelques oiseaux nichés sur les toitures des maisons fuient, laissant au quartier le calme le plus complet. Rien ne se passe, seule une ombre a peine apercevable partira de la bâtisse en un coup de vent.
Voici déjà plusieurs jours qu'un couple s'est installé dans la Vieille Ville et a déjà un peu fait parlé de lui: le groupe de commères du coin raconte que lors d'une soirée, des bougies éclairant encore faiblement leur pièce de vie leur ont permis d’apercevoir l'humaine s'évanouir sous les coups d'un homme bien plus grand et massif qu'elle. Cela perdurait encore quelques jours, et les engueulades se faisaient de plus en plus fort. Les moins perspicaces pourraient croire à un monologue d'homme enragé, puisque aucune voix féminine ne prend le dessus ni même se fait entendre. Mais dans la soirée du quinze, la situation devient bien plus grave. Quelques oiseaux nichés sur les toitures des maisons fuient, laissant au quartier le calme le plus complet. Rien ne se passe, seule une ombre a peine apercevable partira de la bâtisse en un coup de vent.
Belle Eagleden- Citoyen
- Nombre de messages : 1
Lieu de naissance : Un peu plus au Sud, par là, oui!
Age : Non spécifié
Date d'inscription : 16/01/2019
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Le vieux loup arpente les rues de sa bonne vieille ville comme à son habitude, accompagné de son fidèle acolyte, Hiwie. Il approche du panneau d'affichage des annonces. Il scrute les affiches avant de voir le sceau de la chancelière Farral.
- " Ha ? Elle donne enfin une réponse ? "
Il plisse les yeux, les oreilles couchées comme un loup se sentant menacé.
Il fixe les alentours, à la recherche d'une quelconque contestation qui se serait déjà organisée.
Le vieux bougre se demande combien de temps le mandat du nouveau chancelier durera. Il soupire puis il fixe Hiwie avant de claquer de la langue. Les deux compagnons reprennent leur promenade quotidienne.
- " Ha ? Elle donne enfin une réponse ? "
Il plisse les yeux, les oreilles couchées comme un loup se sentant menacé.
Il fixe les alentours, à la recherche d'une quelconque contestation qui se serait déjà organisée.
Le vieux bougre se demande combien de temps le mandat du nouveau chancelier durera. Il soupire puis il fixe Hiwie avant de claquer de la langue. Les deux compagnons reprennent leur promenade quotidienne.
Elerinna Anariel- Citoyen
- Nombre de messages : 17
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Age : 88
Date d'inscription : 03/09/2018
Doubhée Beckris- Citoyen
- Nombre de messages : 436
Lieu de naissance : X
Age : X
Date d'inscription : 10/09/2013
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
*Des nombreux factionnaires se seront activés en ville ce matin, placardant des affiches un peu partout dans la cité. Une nouvelle campagne de recrutement voit le jour en ce début de l'an 39*
( HRP : Campagne de recrutement )
Annie Forell- Citoyen
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Lieu de naissance : Hurlevent
Age : 22
Date d'inscription : 24/07/2017
Feuille de personnage
Nom de famille: Lehman
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Il ne fût pas long avant qu'une des affiches soit "décoré" par un homme plutôt petit en armure noire et cagoulé. Qui n'aura d'ailleurs pas demandé son reste avant de partir prestement. L'affiche ainsi vandalisé est présente dans les hauteurs du port. Comme si elle était adressé en particuliers aux marins.
Blicks- Citoyen
- Nombre de messages : 66
Lieu de naissance : La marche
Age : Ne sait pas !
Date d'inscription : 28/05/2017
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Où l’on retrouve la brave Marthe, ancienne boulangère et grande colporteuse de nouvelles en tous genres dans le quartier des faubourgs où s’ébattent les bêtes dressées par l’équipe Fossard.
« Mais je vous dis que c’est la petite brunette qui me l’a dit en passant hier soir devant chez moi …. Elle courait comme une folle, pour un peu elle me faisait tomber à terre !" Marthe parlait d’une voix qui portait au loin.
« Mais… vous êtes certaine de ce que vous avancez ? L’intendant Pignac ? A un bal ?!? Jamais je ne l’aurais imaginé dans ce genre de… de…. de lieu de débauche ! » Ernestine secouait la tête. Il avait pourtant l’air très bien, cet homme là. Toujours un mot aimable en passant, propre sur lui et sourire discret. Des manières qui se perdaient, pour sûr, gage de respectabilité. Et puis ce n’était pas le genre de bonhomme à aller perdre son temps en gaudriole. Plutôt le genre d’homme qu’elle aurait bien vu au coin de sa cheminée.
«Non mais il y était pour le travail, c’est la p’tiote qui l’aurait convaincu de l’accompagner. Elle voulait lui faire rencontrer des clients potentiels, à ce qu’elle m’a dit. En soi c’était pas une mauvaise idée, mais faire ce voyage, à son âge… ».
L’attroupement de ce dimanche matin grossissait à mesure que la mâtinée avançait. Certains revenaient du centre-ville, porteurs de nouvelles, tandis que d’autres attendaient pour les commenter. La plupart des habitants des faubourgs cancanaient autour de Marthe, toujours aussi à l’aise au milieu du monde. Comme une traînée de poudre, la nouvelle se répandait donc au milieu des badauds, l’intendant du domaine Fossard avait fait une attaque.
Lysange, quant à elle, avait quitté la veille au soir un vieil homme au teint blême qui ne pouvait plus cacher ni sa fatigue ni la maladie qui oeuvrait en silence. Mais il ne méritait pas de faire les frais des cancans de tout un quartier. D’autant qu’il souhaitait qu’elle le cache au grand patron. Mais comment taire cet épisode si de son côté Marthe, qu’elle avait bousculée la veille en venant chercher les chevaux, colportait toutes sortes de nouvelles, très certainement alarmantes.
C’est donc avec l’intention d’arrêter la rumeur qu’elle se mêla à l’attroupement de cette mâtinée dominicale. « Il va bien ! Si, si, si, je vous assure, il va même très bien ! Vu comment il m’a traitée hier soir, je peux vous assurer qu’il a retrouvé la totalité de ses facultés ! ».
La jeune femme tentait désespérément d’effacer la mauvaise image colportée par Marthe et ses amies mais voilà que les grenouilles de bénitier s’en mêlaient. « Oh non, il ne va pas si bien que ça, moi j’vous l’dis ! C’est le père Eudes qui l’a soigné hier soir, au dispensaire. Il a fait une grave attaque sanguine à ce qu’on m’a dit. Il lui a prescrit des herbes mais il faut qu’il se repose, il n’a plus vingt ans, ça peut recommencer ! ».
Lysange avait beau essayer de minimiser, raconter, expliquer, rien n’y faisait, l’attroupement s’emballait et les vieilles s’imaginaient pouvoir s’en mêler un peu plus. « Oh… vous pensez que je pourrais aller aux nouvelles ? Il doit se sentir bien seul, vous ne pensez pas ?» minaudait Ernestine avec des yeux de jeune fille énamourée.
« Si vous ne voulez pas passer pour une enquiquineuse, je vous le déconseille fortement » lança Marthe, toujours aussi directe. « C’est pas le genre à se plaindre et surtout pas à se montrer faible. Vous feriez mieux de passer par la p’tite, faites passer un message de sympathie… ou préparez lui quelques petits gâteaux dont vous avez le secret ». Marthe blaguait mais Ernestine s’imagina immédiatement prenant le thé avec l’intendant, un sourire aux lèvres. « Ah oui.. des gâteaux… des madeleines… c’est une bonne idée… et vous ne pensez pas que je ferais mieux d’y aller moi-même…. ce serait tout de même plus gentil ».
Lysange s’était détachée du groupe et les écoutait, l’effarement visible sur son joli minois. « Gentil, gentil… pouvez bien essayer d’être gentil avec lui, ça servira à rien, il a une trouille bleue des femmes, moi j’vous dis… Pensez donc…. à soixante ans, il tombe dans les pommes et c’est à sa mère qu’il pense, alors…. ».
Ernestine se retourna d’un sursaut. « A sa mère ? Vous êtes sûre ? Mais alors… c’est pas d’une jeunette dont il rêve ?!? ». Marthe éclata de rire, se tapant sur les cuisses qu’elle avait bien rondes. « Ah ben allez-y donc si vous avez le coeur de jouer les vieilles mères !!! Ca vous irait comme un gant !!! ».
« Mais je vous dis que c’est la petite brunette qui me l’a dit en passant hier soir devant chez moi …. Elle courait comme une folle, pour un peu elle me faisait tomber à terre !" Marthe parlait d’une voix qui portait au loin.
« Mais… vous êtes certaine de ce que vous avancez ? L’intendant Pignac ? A un bal ?!? Jamais je ne l’aurais imaginé dans ce genre de… de…. de lieu de débauche ! » Ernestine secouait la tête. Il avait pourtant l’air très bien, cet homme là. Toujours un mot aimable en passant, propre sur lui et sourire discret. Des manières qui se perdaient, pour sûr, gage de respectabilité. Et puis ce n’était pas le genre de bonhomme à aller perdre son temps en gaudriole. Plutôt le genre d’homme qu’elle aurait bien vu au coin de sa cheminée.
«Non mais il y était pour le travail, c’est la p’tiote qui l’aurait convaincu de l’accompagner. Elle voulait lui faire rencontrer des clients potentiels, à ce qu’elle m’a dit. En soi c’était pas une mauvaise idée, mais faire ce voyage, à son âge… ».
L’attroupement de ce dimanche matin grossissait à mesure que la mâtinée avançait. Certains revenaient du centre-ville, porteurs de nouvelles, tandis que d’autres attendaient pour les commenter. La plupart des habitants des faubourgs cancanaient autour de Marthe, toujours aussi à l’aise au milieu du monde. Comme une traînée de poudre, la nouvelle se répandait donc au milieu des badauds, l’intendant du domaine Fossard avait fait une attaque.
Lysange, quant à elle, avait quitté la veille au soir un vieil homme au teint blême qui ne pouvait plus cacher ni sa fatigue ni la maladie qui oeuvrait en silence. Mais il ne méritait pas de faire les frais des cancans de tout un quartier. D’autant qu’il souhaitait qu’elle le cache au grand patron. Mais comment taire cet épisode si de son côté Marthe, qu’elle avait bousculée la veille en venant chercher les chevaux, colportait toutes sortes de nouvelles, très certainement alarmantes.
C’est donc avec l’intention d’arrêter la rumeur qu’elle se mêla à l’attroupement de cette mâtinée dominicale. « Il va bien ! Si, si, si, je vous assure, il va même très bien ! Vu comment il m’a traitée hier soir, je peux vous assurer qu’il a retrouvé la totalité de ses facultés ! ».
La jeune femme tentait désespérément d’effacer la mauvaise image colportée par Marthe et ses amies mais voilà que les grenouilles de bénitier s’en mêlaient. « Oh non, il ne va pas si bien que ça, moi j’vous l’dis ! C’est le père Eudes qui l’a soigné hier soir, au dispensaire. Il a fait une grave attaque sanguine à ce qu’on m’a dit. Il lui a prescrit des herbes mais il faut qu’il se repose, il n’a plus vingt ans, ça peut recommencer ! ».
Lysange avait beau essayer de minimiser, raconter, expliquer, rien n’y faisait, l’attroupement s’emballait et les vieilles s’imaginaient pouvoir s’en mêler un peu plus. « Oh… vous pensez que je pourrais aller aux nouvelles ? Il doit se sentir bien seul, vous ne pensez pas ?» minaudait Ernestine avec des yeux de jeune fille énamourée.
« Si vous ne voulez pas passer pour une enquiquineuse, je vous le déconseille fortement » lança Marthe, toujours aussi directe. « C’est pas le genre à se plaindre et surtout pas à se montrer faible. Vous feriez mieux de passer par la p’tite, faites passer un message de sympathie… ou préparez lui quelques petits gâteaux dont vous avez le secret ». Marthe blaguait mais Ernestine s’imagina immédiatement prenant le thé avec l’intendant, un sourire aux lèvres. « Ah oui.. des gâteaux… des madeleines… c’est une bonne idée… et vous ne pensez pas que je ferais mieux d’y aller moi-même…. ce serait tout de même plus gentil ».
Lysange s’était détachée du groupe et les écoutait, l’effarement visible sur son joli minois. « Gentil, gentil… pouvez bien essayer d’être gentil avec lui, ça servira à rien, il a une trouille bleue des femmes, moi j’vous dis… Pensez donc…. à soixante ans, il tombe dans les pommes et c’est à sa mère qu’il pense, alors…. ».
Ernestine se retourna d’un sursaut. « A sa mère ? Vous êtes sûre ? Mais alors… c’est pas d’une jeunette dont il rêve ?!? ». Marthe éclata de rire, se tapant sur les cuisses qu’elle avait bien rondes. « Ah ben allez-y donc si vous avez le coeur de jouer les vieilles mères !!! Ca vous irait comme un gant !!! ».
Invité- Invité
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Depuis la matinée du 21 du 1er, le Manoir du Cerf, au 3, Bretelle de Brikabrok, est étrangement actif. Quelques ouvriers s'attèlent déjà à vider la demeure familiale de la dynastie Whitestag de nombreuses oeuvres d'art et objets de collection. Un seul Garde Stag escorte les ouvriers, accompagnés de ce qui semble être de simples mercenaires, trouvés dans des tavernes.
Le convoi d'objets rares, luxueux, voire d'artéfacts Gilnéens aura pris la précaution de passer par la Vieille Ville, puis le Quartier de la Cathédrale, et enfin le port, pour s'arrêter dans un entrepôt en face des quais, marqué du symbole de la Maison Whitestag, le Cerf d'Argent. Le convoi aura été particulièrement nerveux à toute approche de nains, sûrement la raison de ce long détour, évitant toute approche de la Guilde du Fer.
Le tout est surveillé par un Bruce Whitestag qui paraît indifférent, mais dont le regard se balade sur la ville, sur ses bâtisses, sur les passants qu'il connait, avec une certaine nostalgie.
De nombreux notaires et autres avocats auront rendu visite au Baron, des dossiers aux bras. Ses amis et connaissance qui lui auront demandé, lorsqu'il observait la ville et le premier convoi sur le pas de sa porte, auront reçu pour toute explication : "Nous déménageons".
Le convoi d'objets rares, luxueux, voire d'artéfacts Gilnéens aura pris la précaution de passer par la Vieille Ville, puis le Quartier de la Cathédrale, et enfin le port, pour s'arrêter dans un entrepôt en face des quais, marqué du symbole de la Maison Whitestag, le Cerf d'Argent. Le convoi aura été particulièrement nerveux à toute approche de nains, sûrement la raison de ce long détour, évitant toute approche de la Guilde du Fer.
Le tout est surveillé par un Bruce Whitestag qui paraît indifférent, mais dont le regard se balade sur la ville, sur ses bâtisses, sur les passants qu'il connait, avec une certaine nostalgie.
De nombreux notaires et autres avocats auront rendu visite au Baron, des dossiers aux bras. Ses amis et connaissance qui lui auront demandé, lorsqu'il observait la ville et le premier convoi sur le pas de sa porte, auront reçu pour toute explication : "Nous déménageons".
- HRP ::
- Si un groupe veut jouer un casse dans l'entrepôt pour tenter de s'approprier les éléments convoyés, envoyez-moi un message privé et on s'arrange !
Lord Bruce Whitestag- Citoyen
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Lieu de naissance : Gilnéas, Cour de Grisetête
Age : 47
Date d'inscription : 20/10/2017
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Nom de famille:
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Dérangé en plein travail par le bruit au dehors, Deyan regarda un instant les ouvriers travailler, un sourire en coin.
- Efficace. Fut son seul commentaire.
Il repris le travail, toujours souriant et pris soit de noter quelques mots qu'il destine aux Dignitaires.
- Efficace. Fut son seul commentaire.
Il repris le travail, toujours souriant et pris soit de noter quelques mots qu'il destine aux Dignitaires.
Deyan- Citoyen
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Lieu de naissance : Forgefer
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Date d'inscription : 16/01/2014
Feuille de personnage
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Hier soir, on pouvait entendre des beuglements et cris colériques sur la Rue des Mines au Quartier des Nains. Une quinzaine de gardes de Hurlevent détachés pour venir mettre en pagaille les étals et le bureau de la Guilde du Fer. Les artisans et cognars collés sur un mur pour se faire fouiller, les documents officiels perquisitionnés et une foule de passants qui s'amassaient des deux extrémités de la rue. La Garde de Hurlevent avait touché la Guilde du Fer directement dans leur office de Hurlevent pour apparemment prouver leur innocence des crimes qu'on leur rendait coupables sans preuves.
Mais, on entendait un nain plus que les autres nains, qui étaient déjà bien grognons et bruyants, le Martelmagma, nain sombrefer et forge-feu de l'Enclume Noir de son état. Il gueulait toute sa haine et son mépris envers cette ridicule opération. Perquisitionner la Guilde du Fer, les traiter comme des criminels et ce un soir du Grand Marché était inacceptable.
On entendit de nombreux jurons nains et des grognements, un sombrefer qui ne se laisse pas soumettre par la justice du peuple des humains. On l'aurait même vu bousculé un garde qui était trop près de sa trogne et menacer du haut de son martel en feu un autre membre de la couronne hurleventoise pour avoir osé toucher son marteau familial le souillant de ses doigts sales d'humain. On le sortit à deux reprises du chaud climat avant que finalement un cognar réussit à le tirer hors de l'action.
On le vu mâcher des mots en nain très expressifs et grogner comme un limier rochenoire au Grand Marché auquel la Guilde du Fer n'avait pas pu être dans sa plus grande mesure, leurs artisans suspendus et leurs marchandises pendant la perquisition. Tellement rancunier, que le forgeron sombrefer est même venu crier à la porte de la caserne de la Garde de Hurlevent de lui remettre ses contrats de vente et son livre de comptes pour reprendre son travail.
Un coup de pied dans la porte en métal mit fin à sa colère pour repartir d'où il était venu en maudissant ceux qui mettaient en arrêt les affaires commerciales de la Guilde du Fer pour lorgner sur des papelards qui ne leur apprendraient rien de plus que leur profit et liste de clients. On le revit dans la nuit, complètement ivre à chanter des chansons grivoises d'un temps révolu avec d'autres compatriotes sombrefer dans ce qui deviendrait la taverne de la Guilde du Fer.
Mais, on entendait un nain plus que les autres nains, qui étaient déjà bien grognons et bruyants, le Martelmagma, nain sombrefer et forge-feu de l'Enclume Noir de son état. Il gueulait toute sa haine et son mépris envers cette ridicule opération. Perquisitionner la Guilde du Fer, les traiter comme des criminels et ce un soir du Grand Marché était inacceptable.
On entendit de nombreux jurons nains et des grognements, un sombrefer qui ne se laisse pas soumettre par la justice du peuple des humains. On l'aurait même vu bousculé un garde qui était trop près de sa trogne et menacer du haut de son martel en feu un autre membre de la couronne hurleventoise pour avoir osé toucher son marteau familial le souillant de ses doigts sales d'humain. On le sortit à deux reprises du chaud climat avant que finalement un cognar réussit à le tirer hors de l'action.
On le vu mâcher des mots en nain très expressifs et grogner comme un limier rochenoire au Grand Marché auquel la Guilde du Fer n'avait pas pu être dans sa plus grande mesure, leurs artisans suspendus et leurs marchandises pendant la perquisition. Tellement rancunier, que le forgeron sombrefer est même venu crier à la porte de la caserne de la Garde de Hurlevent de lui remettre ses contrats de vente et son livre de comptes pour reprendre son travail.
Un coup de pied dans la porte en métal mit fin à sa colère pour repartir d'où il était venu en maudissant ceux qui mettaient en arrêt les affaires commerciales de la Guilde du Fer pour lorgner sur des papelards qui ne leur apprendraient rien de plus que leur profit et liste de clients. On le revit dans la nuit, complètement ivre à chanter des chansons grivoises d'un temps révolu avec d'autres compatriotes sombrefer dans ce qui deviendrait la taverne de la Guilde du Fer.
Grimdungal Martelmagma- Citoyen
- Nombre de messages : 26
Lieu de naissance : Ombreforge
Age : 208 ans
Date d'inscription : 02/12/2016
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Théophraste avait établi son campement à Sombrivage. Il parcourait les côtes de la région sans relâche depuis ces derniers jours à la recherche d'un indice, d'une piste, d'un espoir. Ainsi, était-il venu au stade où il espérait trouver, au moins, le macchabée de son frère disparu.
Il avait laissé le domaine Castellange entre les mains de la trop tôt proclamée veuve Kalaani même s'il en serait le gardien jusqu'à que l'héritier de Leyland soit en âge de gérer le domaine.
Quoi qu'il en soit, on avait retrouvé le casque caractéristique de Leyland sur les côtes de Sombrivage et, bien que le heaume fut envoyé à Fauve de Clercy pour une raison totalement obscure -probablement en gage de souvenir du Chevalier Leyland de Castellange-, il restait l'unique indice du frère disparu.
Pour ceux qui croisaient le chemin de Théophraste, ils ne semblaient plus reconnaitre en lui le Paladin qu'il était censé être mais un être rongé par la solitude et la folie. On se demandait finalement si Théophraste savait encore ce qu'il cherchait tant il semblait avoir l'air d'un fou en cavale. Ainsi, les yeux injecté de sang et habillés de cernes violacées couplés à sa barbe drue et ses cheveux décidément trop longs lui donnaient une allure sinistre. Les vagabonds du coin tentèrent de contacter les proches de Théophraste mais depuis qu'il ne partageait plus de liaison avec Thalyssa, Théophraste n'avait aucun proche. Il leur fallut alors se résoudre à laisser le Paladin sombrer tel un navire sans cap.
Bientôt, sans doute, Leyland ne sera-t-il plus le seul Castellange à faire partie de la trop longue liste des victimes de cette guerre...
Il avait laissé le domaine Castellange entre les mains de la trop tôt proclamée veuve Kalaani même s'il en serait le gardien jusqu'à que l'héritier de Leyland soit en âge de gérer le domaine.
Quoi qu'il en soit, on avait retrouvé le casque caractéristique de Leyland sur les côtes de Sombrivage et, bien que le heaume fut envoyé à Fauve de Clercy pour une raison totalement obscure -probablement en gage de souvenir du Chevalier Leyland de Castellange-, il restait l'unique indice du frère disparu.
Pour ceux qui croisaient le chemin de Théophraste, ils ne semblaient plus reconnaitre en lui le Paladin qu'il était censé être mais un être rongé par la solitude et la folie. On se demandait finalement si Théophraste savait encore ce qu'il cherchait tant il semblait avoir l'air d'un fou en cavale. Ainsi, les yeux injecté de sang et habillés de cernes violacées couplés à sa barbe drue et ses cheveux décidément trop longs lui donnaient une allure sinistre. Les vagabonds du coin tentèrent de contacter les proches de Théophraste mais depuis qu'il ne partageait plus de liaison avec Thalyssa, Théophraste n'avait aucun proche. Il leur fallut alors se résoudre à laisser le Paladin sombrer tel un navire sans cap.
Bientôt, sans doute, Leyland ne sera-t-il plus le seul Castellange à faire partie de la trop longue liste des victimes de cette guerre...
Leyland de Castellange- Citoyen
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Si on lui demande, Don répondra que c'est fait exprès et que cette technique de communication provient directement de la Tiragarde. "Comme ça, c'est tout frais dans la tête des gens" sera la réponse qu'il offrira à tous les curieux qui le questionneront suite à l'affiche qu'il aura fait poser pas les gamins des rues une bonne heure avant l'ouverture du soir. Cependant, on sait tous qu'il s'y prend au dernier moment, hein ?
Jesse "Don" Dillinger- Citoyen
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
- C'est grotesque !
- Vous êtes la honte de l'uniforme, fils de Troggs !
- Arrêtez, c'est de la folie !
Le Quartier des Nains était devenu le théâtre d'injures recherchées en langue naine depuis au moins une demi-bougie lorsque quelques badauds arrivèrent pour assister au spectacle devant les deux principaux locaux de la Guilde du Fer en Hurlevent. Mais, hélas, les curieux se heurtèrent très vite à un rempart de gardes à la Rue des Mines; En effet, la garde n'y était pas allée de main morte pour s'assurer le succès de leur opération. Une quinzaine de "casqués bleus" avaient été mobilisés pour perquisitionner documents, objets et d'autres éléments appartenant à l'ordre mercantile originaire de Khaz Modan.
- Vous êtes la honte de l'uniforme, fils de Troggs !
- Arrêtez, c'est de la folie !
Le Quartier des Nains était devenu le théâtre d'injures recherchées en langue naine depuis au moins une demi-bougie lorsque quelques badauds arrivèrent pour assister au spectacle devant les deux principaux locaux de la Guilde du Fer en Hurlevent. Mais, hélas, les curieux se heurtèrent très vite à un rempart de gardes à la Rue des Mines; En effet, la garde n'y était pas allée de main morte pour s'assurer le succès de leur opération. Une quinzaine de "casqués bleus" avaient été mobilisés pour perquisitionner documents, objets et d'autres éléments appartenant à l'ordre mercantile originaire de Khaz Modan.
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Turin Cendreroc- Citoyen
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Décidement, près du Gouffre Déchainé, les paysans ont souvent des racontards fascinant: Cette fois-ci, c'est une gamine qui raconte avoir vu émergé sur une plage une énorme murloc blanche tirant à l'aide de cordages trois autres murlocs ! La réserve d'alcool du grand père sénile a été confisquée.
Amelie- Citoyen
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
« Quoi ?!?? Enlevé ?!?! Vous êtes sûre ?!?! ». Ernestine n’en revenait pas. Elle qui avait l’intention d’aller voir l’intendant Pignac pour lui offrir des madeleines tout juste sorties de son four à bois. « Mais... ?!? ».
Un attroupement de commères s’était reformé autour de Marthe, l’ancienne boulangère. « Et vous n’avez pas vu le visage de la p’tiote ! L’abruti de Blanc-bec l’a bien amochée la pauvre. Elle ne veut pas se plaindre mais son visage parle pour elle. Cette brute l’a tout bonnement démolie ! ».
Tout le quartier des faubourgs était en émoi. L’équipe Fossard avait une nouvelle fois été l’objet d’une rare bêtise qui faisait l’objet de commentaires effarés.
« Mais.... ». Ernestine ne pouvait se résoudre à oublier ce cher monsieur Pignac. « .... mais il est où alors ? Et qu’est-ce qui lui est arrivé ? ».
Quelques réfugiés s’étaient joints à la conversation, étonnés par l’attroupement. Marthe était aux anges et lança des œillades aux nouveaux badauds avant de revenir à sa voisine. « Il a été enlevé ! Par magie en plus ! Et en pleine ville ! Au nez et à la barbe de la Garde qui n’a même pas réagi !!! »
Des cris s’élevèrent, outrés. « La Garde n’a rien fait ?!?? On n’est vraiment plus en sécurité dans cette cité ! Il faut réagir !!! Faut pas se laisser faire comme ça ! Vive le peuple, à bas les planqués !! Allons voir le Roi !!! On en profitera pour lui parler des réfugiés qui ne sont toujours pas logés !! ».
Le brouhaha gagnait en virulence. Certains parlaient de sortir fourches, masses et fusils, d’autres de bloquer les ponts et les points stratégiques, la révolte grondait tandis qu’Ernestine tirait la manche de Marthe.
« Mais il est où alors ? Ils l’ont enlevé pour l’emmener où ? ».
Marthe regardait l’ébullition humaine avec effarement. Papoter, cancaner, bavasser, tout cela lui convenait parfaitement. Mais pas question d’inciter à la violence physique ou même à une rébellion certainement vouée à l’échec. Elle cherchait des yeux le vieux soldat. Nul doute que le brave et sémillant André saurait ramener tout ce petit monde à la raison.
« Venez ! Allons chercher André ! Je vous raconte toute l’histoire sur le chemin ». Elle entraîna Ernestine à sa suite.
Le temps que les deux femmes retrouvent le soldat, qui participait aux travaux de rénovation d’une vieille ferme abandonnée qu’un propriétaire compatissant destinait aux réfugiés, Marthe expliqua par le menu ce qu’elle savait de cette nouvelle affaire.
L’équipe Fossard était présente sur les quais dans la soirée de mardi pour présenter quelques chevaux, voulant profiter de la présence de rares marchands postés un peu plus loin. C’est alors qu’un soit disant organisateur de ce marché vide de stands et de clients était venu leur demander de quitter les lieux. Mais comme Mr Pignac proposait de payer pour rester, l’homme avait appelé à son secours les organisateurs de l’ancien marché pour tenter de le faire partir par la force.
« Et c’est là que la petiote s’est interposée car elle ne voulait pas que le blanc-bec s’attaque au pauvre Mr Pignac en convalescence de son attaque cardiaque de vendredi ! ».
C’est donc à ce moment là que l’ancien responsable du marché l’avait frappée, à deux reprises, l’amochant très sérieusement tandis qu’une amie de l’homme enlevait l’intendant par magie, sans son accord, sans aucune précaution et en pleine ville.
« Pas étonnant qu’il ait fait une rechute après ça ! » s’exclamait Marthe.
Ernestine s’arrêta net. « Par la Sainte Lumière !! Il a fait une rechute, alors ! C’est ça ?!? Ooooh…. « .
Marthe la rattrapa de justesse alors qu’elle s’effondrait au milieu des réfugiés. « Mais tenez vous donc !!! Par chance une de ses clientes passait par là, une femme de l’Eglise qui venait voir où en était sa commande. Il était en état de choc et elle l’a ramené au dispensaire. Il y a passé la nuit. »
L’espoir se ralluma dans le regard d’Ernestine. « Il est donc au dispensaire ? Je m’en vais de ce pas lui apporter du réconfort, alors ! »
Marthe n’eut pas le temps de la rattraper, déjà elle courait chez elle pour préparer un sachet rempli de ses fameuses madeleines.
Le brave André, quant à lui, fut réquisitionné pour calmer les badauds en colère et les empêcher de se jeter dans les bras armés d’une institution qui n’hésiterait sans doute pas, selon lui, à les mettre en geôles sans même chercher à comprendre ce qui les animait.
La rumeur ne dit pas si Ernestine a pu conquérir le coeur de Mr Pignac avec ses madeleines…
Dernière édition par Lysange le Jeu 24 Jan 2019 - 16:24, édité 1 fois
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Eudes Bonefoy contemplait la Place Faol, pensif. Il avait repris l'Eglise au pire moment, semblait-il. Après la disparition et la mort d'Archipiade Valdemar, plus rien ne subsistait hormis quelques vieilles rivalités, sans grand intérêt, toutes guidées par la volonté de rendre à l'Eglise de Hurlevent, et globalement, à l'Eglise de la Lumière, sa grandeur.
Et aujourd'hui, les résultats étaient enfin visibles. L'Eglise achetait des fournitures pour préparer une expédition, les pouvoirs de l'Evêque étaient plus clairement définis, les ennemis de l'Eglise et de la cohésion de la Cité se faisaient plus calmes, des contre-pouvoirs étaient organisés et fonctionnels au sein de la noble Institution...plus rien ne semblait contredire la marche de l'Eglise vers un fonctionnement sain, et une véritable expansion sur l'ensemble du continent.
Tournant son regard vers l'Orphelinat, il ne put s'empêcher de sourire, triomphant. Ce n'était pas les ouvriers, des Hurleventois qui avaient embauché des Réfugiés suivis par l'Eglise pour accomplir ce chantier, qui allaient le contredire. L'Orphelinat, quand à lui, était en plein chambardement. Il avait fait dire à ceux qui se posaient des questions que le bâtiment allait abriter, en plus de la structure initiale, un Refuge - Dispensaire. C'est l'esprit léger qu'il pouvait désormais envisager l'avenir de l'Eglise, et vaquer à ses nombreuses occupations.
Et aujourd'hui, les résultats étaient enfin visibles. L'Eglise achetait des fournitures pour préparer une expédition, les pouvoirs de l'Evêque étaient plus clairement définis, les ennemis de l'Eglise et de la cohésion de la Cité se faisaient plus calmes, des contre-pouvoirs étaient organisés et fonctionnels au sein de la noble Institution...plus rien ne semblait contredire la marche de l'Eglise vers un fonctionnement sain, et une véritable expansion sur l'ensemble du continent.
Tournant son regard vers l'Orphelinat, il ne put s'empêcher de sourire, triomphant. Ce n'était pas les ouvriers, des Hurleventois qui avaient embauché des Réfugiés suivis par l'Eglise pour accomplir ce chantier, qui allaient le contredire. L'Orphelinat, quand à lui, était en plein chambardement. Il avait fait dire à ceux qui se posaient des questions que le bâtiment allait abriter, en plus de la structure initiale, un Refuge - Dispensaire. C'est l'esprit léger qu'il pouvait désormais envisager l'avenir de l'Eglise, et vaquer à ses nombreuses occupations.
Invité- Invité
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Le vieux loup arpentait d'un pas lent et lourd, les rues de la Capitale. Il jetait perpétuellement un coup d'œil par-dessus son épaule. La Cité avait repris son calme mais pour combien de temps ?
Quelque chose de mauvais et de pourri avait gangrené la Capitale, elle avait changé. Les ombres des ruelles étaient devenues menaçantes, les gens étaient plus tendus, certains ne cachaient pas la violence qui les habitent.
La Guerre crée des tensions, les corps s'amoncellent à l'entrée du port. Loin du regard des habitants qui se retranchent vers la Cathédrale.
Tous les jours, Declan venait observer cette fourmilière qui s'activait pour décharger les boites en cèdre d'une part, et recharger le ventre des navires en provisions et en chair à canon, de l'autre. On apercevait un mendiant qui virevoltait entre les déplacements de troupe, le regard assailli par la folie, un vétéran qui en a trop vu.
Est-ce pour ça que l'effort de guerre existe ? Soutenir nos soldats qui ne reviennent pas ? Gagner la guerre ?
Qu'aurons-nous gagné à la fin ? La victoire ou la défaite, laisseront un goût amère dans la bouche des soldats.
Son regard se pose du côté du centre-ville, un paysage complètement différent. Des elfes qui parlent de mode en comparant leurs apparats. Des gosses des rues qui font mille et une bêtises sous les yeux fatigués des gardes qui tournent. Tant d'insouciance…
Quand est-ce qu'il a perdu la foi ? Quand est-ce que les alliés ont perdu leur patriotisme ?
La louve, Hiwie, l'accompagnant, s'amuse à poursuivre un petit lézard coincé entre les pavés. Est-ce de l'insouciance ou de l'innocence ?
Declan repart vers le repos du lion. Les derniers évènements l'inquiètent, les habitants minimisent trop la gravité de ce que l'Histoire est en train d'écrire à l'encre rouge.
Quelque chose de mauvais et de pourri avait gangrené la Capitale, elle avait changé. Les ombres des ruelles étaient devenues menaçantes, les gens étaient plus tendus, certains ne cachaient pas la violence qui les habitent.
La Guerre crée des tensions, les corps s'amoncellent à l'entrée du port. Loin du regard des habitants qui se retranchent vers la Cathédrale.
Tous les jours, Declan venait observer cette fourmilière qui s'activait pour décharger les boites en cèdre d'une part, et recharger le ventre des navires en provisions et en chair à canon, de l'autre. On apercevait un mendiant qui virevoltait entre les déplacements de troupe, le regard assailli par la folie, un vétéran qui en a trop vu.
Est-ce pour ça que l'effort de guerre existe ? Soutenir nos soldats qui ne reviennent pas ? Gagner la guerre ?
Qu'aurons-nous gagné à la fin ? La victoire ou la défaite, laisseront un goût amère dans la bouche des soldats.
Son regard se pose du côté du centre-ville, un paysage complètement différent. Des elfes qui parlent de mode en comparant leurs apparats. Des gosses des rues qui font mille et une bêtises sous les yeux fatigués des gardes qui tournent. Tant d'insouciance…
Quand est-ce qu'il a perdu la foi ? Quand est-ce que les alliés ont perdu leur patriotisme ?
La louve, Hiwie, l'accompagnant, s'amuse à poursuivre un petit lézard coincé entre les pavés. Est-ce de l'insouciance ou de l'innocence ?
Declan repart vers le repos du lion. Les derniers évènements l'inquiètent, les habitants minimisent trop la gravité de ce que l'Histoire est en train d'écrire à l'encre rouge.
Elerinna Anariel- Citoyen
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Des clameurs et divers bruits de chantier se font entendre dans le nord du Quartier des Nains. Pour les travailleurs et habitants de ce territoire où règne constamment le chant de la forge et de la suie, cela n'a rien d'inhabituel. Mais pour les voyageurs ou les autres gens de la cité, les lieux semblent attiser la curiosité et pointent une note d'intérêt. Depuis quelques jours, des charpentiers, des maçons et plusieurs ingénieurs nains s'aventurent à œuvrer, sans grand secret, à la restauration d'une taverne. Cette dernière, laissée depuis trop longtemps à l'assaut des intempéries et du désordre urbain, a été acquise par la célèbre Guilde du Fer et plus spécifiquement par le vieux Sangluten.
Les travaux n'ont rien d'affolant en soi, et il faut avouer que l'extérieur de la bâtisse méritait une restauration digne et fraîche. Des chariots acheminent régulièrement du matériel et des composants - principalement du bois de Khaz Modan et des pierres issues des carrières de Dun Morogh - et, bien que la réputation sulfureuse de la Guilde du Fer laissent imaginer une sécurité exemplaire des lieux, il n'en est rien. Aucun mercenaire n'est présent, si ce n'est un concierge humain à la barbe hirsute et à l'oeil vigilant qui patrouille ici et là, lanterne et matraque en main. Un semblant de sécurité dans cet établissement en travaux où vont et viennent des dizaines de nains, d'outils et de meubles fabriqués par les meilleurs artisans de tout Khaz Modan.
Il faudra surement attendre quelques jours de plus, le temps de laisser les travaux se terminer, avant d'en savoir plus sur cette mystérieuse auberge et son patron certifié "Toque de Fer" par les plus gros sénateurs gourmets de Forgefer.
Les travaux n'ont rien d'affolant en soi, et il faut avouer que l'extérieur de la bâtisse méritait une restauration digne et fraîche. Des chariots acheminent régulièrement du matériel et des composants - principalement du bois de Khaz Modan et des pierres issues des carrières de Dun Morogh - et, bien que la réputation sulfureuse de la Guilde du Fer laissent imaginer une sécurité exemplaire des lieux, il n'en est rien. Aucun mercenaire n'est présent, si ce n'est un concierge humain à la barbe hirsute et à l'oeil vigilant qui patrouille ici et là, lanterne et matraque en main. Un semblant de sécurité dans cet établissement en travaux où vont et viennent des dizaines de nains, d'outils et de meubles fabriqués par les meilleurs artisans de tout Khaz Modan.
Il faudra surement attendre quelques jours de plus, le temps de laisser les travaux se terminer, avant d'en savoir plus sur cette mystérieuse auberge et son patron certifié "Toque de Fer" par les plus gros sénateurs gourmets de Forgefer.
Turin Cendreroc- Citoyen
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Elerinna Anariel- Citoyen
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
A l'aube du 29ème jour du 1er mois, l'on aura pu apercevoir Lord Bruce Whitestag, ainsi que son fidèle Capitaine Roderick Usher, fumer un bon cigare gilnéen, sur le parvis du manoir du cerf, les deux hommes conversèrent, le Garde Stag gardant toutefois la main sur le pommeau de sa lame, portant toujours un regard suspicieux à chaque Nain passant devant la demeure de la famille Whitestag.
"Ca y est ? Tout est entreposé au port ?" demandant un Bruce qui contemplait les premiers rayons de lumières, éclairant la façade devant sa demeure, la place des ventes non-loin doit la fontaine se mets lentement à briller, l'eau réfléchissant la douce lumière matinale de cet hiver.
"Oui, Seigneur, tout y est, les armes, l'or, les tableaux de maître, les reliques de Gilnéas..." répondit le Capitaine en balayant l'air de sa main, suite à son énumération.
"J'ai également fait ma reconnaissance, Boralus semble être une ville qui ne dort pas. L'argent seul y règne en maître, ce qui y fera de vous un homme très influent" poursuivit le garde en ricanant.
"Dès notre arrivée, je vous organiserai un rendez-vous avec le pouvoir local, à savoir le Notariat." Il y a un magnifique domaine à la vente, plus au nord, et je suis persuadé que la Notaire pourra vous trouver une échoppe à tenir. D'ailleurs, j'y ai croisé une revenante..." Continua-t'il en souriant "... Sophie Deleau, la mage tarée de Walter. Elle possède un bordel là-bas."
Bruce écoutait simplement, hochant, savourant à la fois la vue de l'aube, et son cigare. Il répondit par la suite. "Je pense qu'on va bien s'amuser, à Boralus... Ca me fera des vacances de tout ça..." dit-il en désignant Hurlevent de la main, continuant "Cette ville me fatigue, Roderick, avec toutes ses intrigues, ces tarés qui menacent de révolution, ces autres tarés qui s'attaquent à des gens encore plus tarés" continue-t'il en balayant l'air de la main .. "Cela n'aura bientôt plus d'importance. Dans deux jours, nous embarquons vers de nouveaux horizons." Termine-t'il en ricanant, jetant son cigare à la rue.
Roderick, lui, partait se promener dans la ville, comme à l'habitude, il apprécie toujours l'air matinal au repos du lion...
"Ca y est ? Tout est entreposé au port ?" demandant un Bruce qui contemplait les premiers rayons de lumières, éclairant la façade devant sa demeure, la place des ventes non-loin doit la fontaine se mets lentement à briller, l'eau réfléchissant la douce lumière matinale de cet hiver.
"Oui, Seigneur, tout y est, les armes, l'or, les tableaux de maître, les reliques de Gilnéas..." répondit le Capitaine en balayant l'air de sa main, suite à son énumération.
"J'ai également fait ma reconnaissance, Boralus semble être une ville qui ne dort pas. L'argent seul y règne en maître, ce qui y fera de vous un homme très influent" poursuivit le garde en ricanant.
"Dès notre arrivée, je vous organiserai un rendez-vous avec le pouvoir local, à savoir le Notariat." Il y a un magnifique domaine à la vente, plus au nord, et je suis persuadé que la Notaire pourra vous trouver une échoppe à tenir. D'ailleurs, j'y ai croisé une revenante..." Continua-t'il en souriant "... Sophie Deleau, la mage tarée de Walter. Elle possède un bordel là-bas."
Bruce écoutait simplement, hochant, savourant à la fois la vue de l'aube, et son cigare. Il répondit par la suite. "Je pense qu'on va bien s'amuser, à Boralus... Ca me fera des vacances de tout ça..." dit-il en désignant Hurlevent de la main, continuant "Cette ville me fatigue, Roderick, avec toutes ses intrigues, ces tarés qui menacent de révolution, ces autres tarés qui s'attaquent à des gens encore plus tarés" continue-t'il en balayant l'air de la main .. "Cela n'aura bientôt plus d'importance. Dans deux jours, nous embarquons vers de nouveaux horizons." Termine-t'il en ricanant, jetant son cigare à la rue.
Roderick, lui, partait se promener dans la ville, comme à l'habitude, il apprécie toujours l'air matinal au repos du lion...
Lord Bruce Whitestag- Citoyen
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Feuille de personnage
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Les travaux vont bon train sur la Place Faol. Il se murmure que déjà des travaux ont lieu dans le bâtiment tout récemment acquis par l'Eglise, en face de l'Orphelinat. Ainsi, pendant toute l'après-midi, des fidèles, prêtres et paladins, joyeusement entraînés par quelques bières gracieusement distribuées, auront déménagé le dispensaire dans le rez-de-chaussée du bâtiment de l'Orphelinat. Pendant ce temps, une joyeuse troupe de travailleurs auront commencé à travailler sur le nouveau bâtiment dédié aux paladins, juste en face.
On a pu voir Eudes, l'air content, aidant au déménagement de quelques caisses de fournitures en compagnie des petites gens et des membres du clergé. Certains racontent même l'avoir surpris en pleine contemplation de la place, murmurant : "Place Bonefoy...pourquoi pas, oui, ça sonnerait bien".
On a pu voir Eudes, l'air content, aidant au déménagement de quelques caisses de fournitures en compagnie des petites gens et des membres du clergé. Certains racontent même l'avoir surpris en pleine contemplation de la place, murmurant : "Place Bonefoy...pourquoi pas, oui, ça sonnerait bien".
Invité- Invité
Doubhée Beckris- Citoyen
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Date d'inscription : 10/09/2013
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Où l’on retrouve de nouveau la brave Marthe, affublée de sa voisine Ernestine, toutes deux à l’affût de toute rumeur concernant le domaine sis au bout des faubourgs, la Maison où travaille l’équipe Fossard.
« Le pauvre homme !! J’ai discuté avec le prêtre après l’office et ils craignent vraiment pour sa vie, vous savez, c’est pour ça qu’il a démissionné...». Ernestine se tordait les mains dans un mouchoir immaculé.
« Boarf !!!! Il n’a pas du tout démissionné !!! Il était encore hier soir à houspiller la p’tiote, je l’ai entendu !!! Pour un peu elle lui jetait son tablier au travers de la figure !!! ... Il aurait eu l’air malin tiens, si elle l’avait fait ! ».
« Ah !? Elle porte un tablier au travail, maintenant ? » Ernestine n’écoutait qu’à moitié et Marthe explosa. « Mais non ! C’est une expression bougre de...... Il lui a reproché d’avoir acheté une jolie robe, cette espèce de radin !! Vraiment il ferait mieux de prendre du repos au lieu de la traiter comme un souffre-douleur ! ».
« Ah mais, c’est tout de même lui qui souffre !!! Avec toutes les responsabilités qu’il a sur les épaules, pas étonnant qu’il soit un peu sur les dents. Sûrement qu’elle avait dû l’agacer... un peu plus. Et il fait quoi, pendant ce temps, le sieur Fossard, hein ?!? Il n’y a donc personne dans cette Maison qui ait pitié de ce pauvre.... de ce pauvre... Marcel ». Le visage de la vieille Ernestine vira au rouge pivoine tandis que Marthe l’observait avec effarement.
« Toujours à prendre la défense de ce vieux fou, vous êtes insupportable ! Vous voyez pas qu’il est totalement asocial c’t’homme là !!! Vous perdez votre temps si vous croyez à… à.... à je sais pas quoi ! ». Marthe en perdait les mots. « En tout cas, j’espère que le Capitaine Milburn tiendra parole. Parce que si le vieux Pignac n’a pas l’air de vouloir lâcher le domaine, la petite va tout de même devoir aller et venir dans la cité alors que ces horribles nains les ont menacés de mort... ». L’ancienne boulangère s’adressait maintenant au petit groupe de badauds qui s’étaient agglutinés autour d’elle comme des abeilles autour d’un pot de miel.
« Menacés de mort ?!? Et personne n’a été arrêté ? Mais que fait la Garde Urbaine ?!? Et le Roi, est-ce qu’il sait qu’on existe au moins !». La hargne de la populace à l’encontre de l’Autorité reprenait vie et force, à mesure que Marthe déroulait ses explications.
L’ancienne boulangère était tout à son aise au milieu de cette agitation grandissante mais cela ne convenait guère à Ernestine. Marcel Pignac était revenu du dispensaire, affaibli et sommé de prendre du repos, ce pourquoi la brunette avait été nommée responsable temporaire de la Maison Fossard, ou peu importe le titre dont elle voulait s’affubler. Et même si, apparemment, rien n’avait changé puisque les visiteurs continuaient d’être reçus par l’intendant, il devait tout de même bien avoir un peu de temps pour recevoir des visites amicales… ou tout au moins pouvoir profiter de douceurs qu’on lui apporterait. Il lui semblait l’avoir entendu parler de gâteaux au citron, elle devait bien avoir quelque recette pouvant convenir.
Quittant les badauds qui s’échauffaient, la vieille dame repartit guillerette se mettre au four. De délicieuses petites tartelettes au citron… à n’en pas douter, voilà qui lui ouvrirait la voie.
« Le pauvre homme !! J’ai discuté avec le prêtre après l’office et ils craignent vraiment pour sa vie, vous savez, c’est pour ça qu’il a démissionné...». Ernestine se tordait les mains dans un mouchoir immaculé.
« Boarf !!!! Il n’a pas du tout démissionné !!! Il était encore hier soir à houspiller la p’tiote, je l’ai entendu !!! Pour un peu elle lui jetait son tablier au travers de la figure !!! ... Il aurait eu l’air malin tiens, si elle l’avait fait ! ».
« Ah !? Elle porte un tablier au travail, maintenant ? » Ernestine n’écoutait qu’à moitié et Marthe explosa. « Mais non ! C’est une expression bougre de...... Il lui a reproché d’avoir acheté une jolie robe, cette espèce de radin !! Vraiment il ferait mieux de prendre du repos au lieu de la traiter comme un souffre-douleur ! ».
« Ah mais, c’est tout de même lui qui souffre !!! Avec toutes les responsabilités qu’il a sur les épaules, pas étonnant qu’il soit un peu sur les dents. Sûrement qu’elle avait dû l’agacer... un peu plus. Et il fait quoi, pendant ce temps, le sieur Fossard, hein ?!? Il n’y a donc personne dans cette Maison qui ait pitié de ce pauvre.... de ce pauvre... Marcel ». Le visage de la vieille Ernestine vira au rouge pivoine tandis que Marthe l’observait avec effarement.
« Toujours à prendre la défense de ce vieux fou, vous êtes insupportable ! Vous voyez pas qu’il est totalement asocial c’t’homme là !!! Vous perdez votre temps si vous croyez à… à.... à je sais pas quoi ! ». Marthe en perdait les mots. « En tout cas, j’espère que le Capitaine Milburn tiendra parole. Parce que si le vieux Pignac n’a pas l’air de vouloir lâcher le domaine, la petite va tout de même devoir aller et venir dans la cité alors que ces horribles nains les ont menacés de mort... ». L’ancienne boulangère s’adressait maintenant au petit groupe de badauds qui s’étaient agglutinés autour d’elle comme des abeilles autour d’un pot de miel.
« Menacés de mort ?!? Et personne n’a été arrêté ? Mais que fait la Garde Urbaine ?!? Et le Roi, est-ce qu’il sait qu’on existe au moins !». La hargne de la populace à l’encontre de l’Autorité reprenait vie et force, à mesure que Marthe déroulait ses explications.
L’ancienne boulangère était tout à son aise au milieu de cette agitation grandissante mais cela ne convenait guère à Ernestine. Marcel Pignac était revenu du dispensaire, affaibli et sommé de prendre du repos, ce pourquoi la brunette avait été nommée responsable temporaire de la Maison Fossard, ou peu importe le titre dont elle voulait s’affubler. Et même si, apparemment, rien n’avait changé puisque les visiteurs continuaient d’être reçus par l’intendant, il devait tout de même bien avoir un peu de temps pour recevoir des visites amicales… ou tout au moins pouvoir profiter de douceurs qu’on lui apporterait. Il lui semblait l’avoir entendu parler de gâteaux au citron, elle devait bien avoir quelque recette pouvant convenir.
Quittant les badauds qui s’échauffaient, la vieille dame repartit guillerette se mettre au four. De délicieuses petites tartelettes au citron… à n’en pas douter, voilà qui lui ouvrirait la voie.
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