Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.

par La Renaissance Jeu 9 Mai 2019 - 0:47

Les prisonniers sont de simples mineurs de la Marche de l'Ouest. Assez sales et couvert de sueur. Ils doivent être ici depuis des jours, vendus comme de la marchandise, du bétail. Ils braquent les défias du regard, apeurés. Leurs mains liées et leurs bouches ballonnées. Un homme du trio de roublards, vêtu de noir et rouge et au visage coloré de la fidèle étoffe bordeaux de la Confrérie Défias, prend une pose sur la clôture, en hauteur. Ses nervis libèrent les mineurs ligotés. Il s'improvise orateur ; dressé sur ce promontoire. Il frappe violemment du poing sur la barre de bois au rythme de ses paroles les plus sanguines.

Inconnu : PEUPLE DE LA MARCHE DE L'OUEST ! Voyez comment vous avez été trompés par vos propres frères ! Ceux qui se disent humain ! À trois défias, nous sommes parvenus à pénétrer votre mine, tuer vos geôliers, vous libérez et faire fuir ces traîtres de notre humanité ! C'que j'vous demande, ce n'est pas de nous rejoindre aveuglément ! NON !

Il lève une main vers la dizaine d'hommes rassemblés. Encore terrifiés, mais qui écoutent les paroles endiablées de ce sauveur-voleur qu'ils devraient normalement autant craindre, si même plus, que ceux qui les ont faits prisonniers.

Inconnu : C'QUE JE VOUS DEMANDE C'EST DE PRENDRE VOTRE LIBERTÉ ! CELLE QU'ON VOUS A LÂCHEMENT VOLÉE ! Vous êtes libres d'partir et reprendre vos vies misérables, aussi misérables que les nôtres, et oublier toute cette horreur.

Le leader de la Renaissance leur désigne le tunnel pour sortir de ce lieu sombre et puant.

Inconnu : ...Ou...

Il serre les poings et les ramène vers l'emplacement de son cœur. Ses deux sbires masqués contemplent sagement cette scène et profitent du déferlement de leur chef pour se rétablir de leurs blessures récentes des affrontements qu'ils viennent d'essuyer.

Inconnu : D'VOUS VENGEZ ! Vous vengez de ces démons sous forme humaine qui vous ont traités comme de l'or que l'on peut vendre aux plus offrants ! Réclamez c'qui vous appartient ! Voyez ce que nous avons réussis à trois, imaginez maintenant ce que nous pouvons faire si vous étiez des nôtres ! La Renaissance vous a libéré, peuple l'Marche de l'Ouest ! QU'ALLEZ-VOUS FAIRE MAINTENANT ?

Les mineurs étaient presque hypnotisés par les paroles de ce révolutionnaire défias qui brandissait vengeance et liberté comme des étendards. Tous se sont regardés dans un long moment de silence. Puis, un homme, le plus vieux du groupe de mineurs s'avance finalement vers ce libérateur pour le regarder depuis son promontoire. Il déchire son maillot rouge en une banderole pour venir la brandir vers le chef de la Renaissance. Il hurle avec le souffle qui lui reste dans les poumons après avoir respiré autant de poussière pendant la durée de sa capture.

Contremaître Osvald : POUR LA LIBERTÉ ! POUR L'VENGEANCE ! POUR LA RENAISSANCE !

Les mineurs se parlent rapidement entre-eux à voix basse suite aux propos tenus par leur contremaître puis chacun vient récupérer un morceau du vêtement sale pour avoir leur propre bout de tissu rouge pour le lever vers l'anarchiste rouge qui ouvre les bras vers la foule pour l'a remercié. C'est le début de sa révolution. Les mineurs scandent tous la même phrase alors qu'ils couvrent leur visage de l'étoffe rouge.

Mineurs : POUR LA RENAISSANCE ! POUR LA RENAISSANCE ! POUR LA RENAISSANCE !

La mine tremble par leurs cris. C'est le commencement. Les mineurs de la Mine Veine-de-Jango nouvellement reprise se félicitent entre-eux et se serrent dans leurs bras après ce calvaire qu'ils ont vécu alors que l'agitateur de foule descend lentement de son sommet, accompli.

Cette nuit, les lumières sont réapparues à l'entrée de la Mine Veine-de-Jango. Après plus d'un mois de non-activité, la mine reprenait vie. La vermine qui contrôlait les lieux ayant été éliminée et prit la fuite. C'est une toute nouvelle vermine qui s'est installée....

par Eliadoré Dim 12 Mai 2019 - 23:03

**Des affiches collées sur tous les panneaux d'affichage de Hurlevent**

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par La Renaissance Lun 13 Mai 2019 - 6:56

Au petit matin, un jeune garçon court, traîné de loques et un gros sac à dos grimpé sur les épaules, dans les petites rues de la ville avec pour l'intention de vendre d'étranges prospectus. Des feuilles d'imprimerie, aux caractères frappés d'une méthode quasi artisanale, avec bon nombre de défauts pour plusieurs ; il n'est pas difficile de deviner que ces papiers proviennent d'une imprimerie de fortune. Les quelques feuilles sont rattachées ensemble pour former un petit journal qui n'a rien d'extraordinaire à première vue. Le nom du journal est évocateur de son contenu. Vendues cinq pièces de cuivre l'unité, les deux cents exemplaires du Libérateur seront distribués par ce même gamin entre Ruisselune et Hurlevent. Quelques rares « élus » auront la chance de découvrir de quoi il s'agit si leur soif de curiosité est plus forte que leurs quelques piécettes. Les cibles seront spécialement choisies pour correspondre de près aux convictions tenues par le journal. Dès que son manège sera repéré en capitale, le jeune garçon pas plus âgé de douze ans aura pris la fuite vers la Marche de l'Ouest.

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par **Doubhée Beckris** Lun 13 Mai 2019 - 20:58

Doubhée avait lancé la première commande de bois graces aux différents dons et ses fonds de coffres.

Elle achète le journal au gamin qui passait par la. Meme dans sa période difficile, elle arrive encore à donner un peu plus que nécessaire à cet enfant devant faire le travail des autres.

Elle parcourt du regard le journal jusqu'à arriver à la page la concernant. Elle est surprise de lire l'article annonçant les possibles avantages et autres liens qu'elle aurait eu avec le Chancelier.

Les ouvriers ont fait place net dans entre les quatre murs de pierre. Elle pouvait y aller et commencer à imaginer son nouvel établissement.

par Ula'hi Dakia Mar 14 Mai 2019 - 8:43

Le jardin derrière la cathédrale aurait subi encore quelques mésaventures cette nuit.

Le jardinier en chef aura dû faire tondre la pelouse, enlever les diverses taches de sang sur les fleurs en les frottant avec de la terre. Vider une fois de plus la fontaine des effluves de sang, récurer ses contours afin qu'elle brille et faire venir le prêtre habituel afin de purifier la nouvelle eau... un plaisir qui commence à le lasser...

Les ragots parlent d'une agression sur un simple corbeau, mais d'autres prétendent qu'une femme et un homme se seraient rendus au milieu de la nuit à la cathédrale pour s'y faire soigner. Peu de temps après ils auraient quitté la chambre de soin alors que le prêtre s'était absenté pour chercher de l'eau ... le mystère reste entier.

par **Turin Cendreroc** Mar 14 Mai 2019 - 17:11

par La Renaissance Jeu 16 Mai 2019 - 2:51

Un vrai carnage. Il n'y a pas d'autre mot pour décrire l'horrible scène découverte deux heures après le départ de la Renaissance. À la Ferme des Plaineverte, c'est un champ de bataille qui fume encore des derniers affrontements armés. Les hectares de maïs prêt à la récolte ne sont plus que d'une vaste étendue de cendres où sortent des morceaux de brins et des ossements humains de quelques corps difficile à identifier. Des pièces d'armure de la Brigade de la Marche de l'Ouest, des armes de milicien et d'autres objets personnels aux défunts que les flammes n'ont pas réussis à totalement incinérer peuvent retrouver dans l'immense tas noirâtre de poussière carbonisée qu'est devenu la terre agricole. D'autres corps, ceux de jeunes engagés dans la Brigade de la Marche de l'Ouest, ont été récupérés sans vie sur le chemin de la bourgade de la milice locale, tués lâchement tandis qu'ils fuyaient.

Même châtiment pour la maisonnette de la famille hurlventoise. Dans les débris de l'incendie, l'enquêteur de la Colline des Sentinelles a retrouvé six restes humains. Visiblement, c'est tout ce qui reste désormais de la famille Plaineverte. Avec le père retrouvé assassiné quelques jours auparavant, les habitants de la région espérant sans doute que la famille soit désormais réunie au sommet de l'au-delà, sous l'égide de la lumière. Mais, d'autres fermiers doivent savourer secrètement la fin de cette famille ayant mené à leur ruine.

Des mares de sang séchés, des vestiges de bataille, des corps presque méconnaissables, une ferme totalement ravagée ; voilà le nouveau paysage qui s'offre à environ plus d'un kilomètre des portes nord de la Colline des Sentinelles. Avec en plus la disparition inexpliquée du Brigadier-chef Wolsen et de son escouade au cours de la même nuit - alors qu'il avait été détachés dans la zone - c'est sans attendre que les coupables ont été désignés par le Maréchal Roidemantel. Encore un coup de la Renaissance, le pire de tout leurs coups jusqu'à présent. Cependant, les rumeurs sont multiples au sujet de cette confrontation sanglante entre les roublards de la Renaissance et les miliciens de la Brigade de la Marche de l'Ouest. Un règlement de comptes entre les défias et les Plaineverte ? Un nouveau cambriolage qui a très mal tourné ou un massacre orchestrer habilement pour briser toute motivation des détracteurs de la Renaissance ? Des paysans trouvent leur réponse à cette question dans les baratins du premier numéro du Libérateur mais autant d'habitants préfèrent continuer à croire que les défias sont le mal de ce monde et toutes leurs raisons sont non-valables.

Impossible de savoir la vérité avec ces on-dit de paysans qui n'ont pas assisté directement à l'événement. Mais, une rumeur sort du lot provenant d'un jeune milicien ayant retrouvé son grand-père, également soldat de la brigade de la Colline des Sentinelles, tué sur la route pendant son habituelle patrouille quelques heures avant le début de la nuit rouge. Une rumeur selon laquelle le chef de la Renaissance aurait trouvé la mort pendant la bataille. Mais, est-ce que le dirigeant d'une organisation criminelle nommée la Renaissance ne pourrait-il pas revenir d'entre les morts ?

Dans tous les cas, les membres de la Renaissance sont toujours recherchés à la Marche de l'Ouest et leur tête vaut bien plus chère. 15 pièces sonnantes et dorées par tête. Une très jolie somme, mais le prix en vaut-il la chandelle ?

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par Feyrelith Jeu 16 Mai 2019 - 10:25

Question HRP pour la Renaissance :

par **Professeur Tharlson** Ven 17 Mai 2019 - 10:05

HRP:

par **Doubhée Beckris** Ven 17 Mai 2019 - 18:55

Aujourd'hui il a été visible un véritable défilé de charrette portant des planches de bois venant d'un navire amarré au Port de Hurlevent. Ils ont traversés la route de pavé pour rejoindre le Quartier des Mages.

Les charrettes s'arrêtent devant la taverne pour livrer les ouvriers qui attendaient de pouvoir se mettre au travail.

La reconstruction de la taverne commence.

par La Renaissance Lun 20 Mai 2019 - 17:09

Toujours vendues cinq pièces de cuivre l'unité, les quatre cents exemplaires du Libérateur seront distribués par un nouveau gamin entre Ruisselune et Hurlevent. Le numéro deux. Un nouveau message qui cherche à choquer. Tous n'auront pas la chance de tomber sur un des journaux, mais ceux qui réussiront à choquer un exemplaire pourront recevoir un prospectus de propagande à la fin de la pile de papier d'imprimerie.

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par **Jonathan Walter** Lun 20 Mai 2019 - 21:22

Ce sera dans la soirée, sans doute à cause d'une nouvelle lubie de l'Amiral, que les navires portant le pavillon du Kraken se mettront au mouillage à quelques encablure du port. N'étant plus à quai comme à leurs habitudes.

De ce fait et pour les affaires courantes ce sera donc un balais incessant qui aura lieu. Les hommes du Kraken et l'Amiral lui même usant de chaloupe pour rejoindre le port.

Les lueurs des navires se refléterons sur les eaux de la baie de Hurlevent. De nuit comme de jour il semble régner une certaine activité sur les bâtiments du chauve, en particulier le vaisseaux Amiral.

par Azmath Courbe-Rune Mer 22 Mai 2019 - 19:08

La célèbre guilde naine est partout ! De la grande porte aux fins fonds des faubourgs, aucune chance de manquer leur nouvelle affiche !

Rumeurs de la ville et ses alentours. - Page 22 03propagande

par Jesse "Don" Dillinger Ven 24 Mai 2019 - 18:18

(Affiche du jour)

On va pas gâcher. Il restait, semble t-il, de vieux prospectus de l'ancien tournoi de pugilat. Quelques affiches de concurrents déchirées et un pot de peinture acheté au rabais plus tard et voilà que le nouvel événement du Septième Verre est annoncé !
Dans la journée et soirée, des crieurs à l'accent atypique et des gamins des rues accompagneront la disposition des affiches en expliquant les modalités d'inscription... Du mieux qu'ils peuvent en tout cas. Cela se résumera souvent par : "Bah faut signer par lo... Et ram'ner ça à Don." En effet, ils distribueront également des contrats sur des vélins bon marché mais étonnement bien rédigé.

Rumeurs de la ville et ses alentours. - Page 22 Affiche_sept_bastonneur

Rumeurs de la ville et ses alentours. - Page 22 Affiche_sept_bastonneur

ART.1: Organisation du tournoi

Le Septième Verre organise:
- le 31/05 à partir de 21h00
un tournoi de combats auquel y participeront tout inscrit

ART.2: Lieu de la rencontre
Tous les combats se disputeront au Bar-Tabasse, plus communément nommé "Les Bastonneurs".

ART.3: Participation des combattants
Les combattants devront être inscrits au préalable auprès d'un responsable du Septième Verre. Les inscriptions sont ouvertes jusqu'au 27/05 inclu, 21h00 étant l'heure limite.

ART.5: Responsabilité
Le Septième Verre décline toute responsabilité en cas de blessures, ou accidents, ou morts listés ci-dessous:

1 ) En cas d'infections des voies respiratoires basses
2 ) En cas de maladies diarrhéiques
3 ) En cas de cardiopathies ischémiques
4 ) En cas de VIH
5 ) En cas de AVC
6 ) En cas de tuberculose
7 ) En cas de prématurité
8 ) En cas de traumatisme/aspyxie à la naissance
9 ) En cas d'accidents de la route
10 ) En cas de malnutrition protéino-énergétique
11 ) En cas de malencontreuse glissade sur un râtelier de haches
12 ) En cas de crime passionnel
13 ) En cas d'invasion de la Horde
14 ) En cas d'annihilation de Hurlevent suite à une bombe de mana
15 ) En cas de guerre civile
16 ) En cas d'infection suite à un choc du quintus (petit orteil) contre un obstacle
17 ) En cas de gangrène, conséquence du précédent incident
18 ) En cas de traumatisme crânien provoqué par une perte de contrôle suite à une consommation excessive d'alcool
19 ) En cas d'insolation
20 ) En cas de noyade dans un baril de bière ou a défaut, dans son rejet gastrique (vomi)
21 ) En cas de FCS (fausse couche spontanée)
22 ) En cas de coma suite à l'inhalation de vapeurs dangereuses (alcool...)
23 ) En cas d'écrasement sous une chute de pierres
24 ) En cas de combustion spontanée
25 ) En cas de suicide, conséquence d'un coeur brisé
26 ) En cas de mariage
27 ) En cas de bombardement gobelin, brûlant l'arbre jouxtant l'arène et causant l'explosion de celui-ci
28 ) En cas de panne

ART.6: Equipement
Chaque combattant devra se fournir ses propres armes et équipements de protection individuelle.

ART.7: Sanctions
Les comportements inacceptables auprès du personnel du Septième Verre (agressions verbales, harcèlement) et les fautes les plus graves (agressions physiques ou agressions magiques) feront l'objet soit d'une disqualification du tournoi soit d'un bannissement du bar, selon la gravité de l'acte.

ART.8: Arbitrage
Les combats seront dirigés par le chef d'établissement du Septième Verre. Tout manquement au respect dudit chef d'établissement peut exposer l'auteur, responsable dudit manquement, à une sanction (cf.art.7).

ART.9: Organisation
Les organisateurs du tournoi se réservent le droit de modifier à tout moment une clause du règlement pour le bon déroulement du tournoi (durée des rencontres, inversion des horaires de rencontres ….etc.)

ART.10: Récompenses
Des récompenses individuelles seront offertes aux gagnants dudit tournoi.

La signature du contrat vaut acceptation pleine et entière des clauses précédemment citées.

Signature du participant, précédé de "Lu et approuvé":

par La Renaissance Sam 25 Mai 2019 - 3:13

C'est passé minuit que des factionnaires aidés par des infirmiers auront été aperçu devant la Maison Garde-Jour pour lancer des seaux d'eau sur l'immense flaque de sang venue tachée le blanc des pavés. On raconte que plus tôt, un homme costaud, grand et blond aurait été à la tête d'un lynchage public sur un défias attrapé en pleine ville. Le criminel, recensé aussitôt comme un membre de la Renaissance, aurait été vu avec son masque rouge à insulter et menacer la directrice de l'infirmerie : Lae'sha Brume-Éclair. La justice publique aura ainsi eu raison du défias qu'il est appartenu à la Renaissance ou non. La tête du défias worgen a été décapitée sur place et son corps dépouillé avant d'être jeté dans le Lac de Hurlevent ; plus d'une vingtaine de coups de couteau seront retrouvés sur le corps sans tête. Plus tard, le meneur de cette justice populaire aura été amener la preuve de sa chasse à la Colline des Sentinelles pour empocher les quinze pièces d'or.

par Ethel Blake Lun 27 Mai 2019 - 20:04

Ce jour, on aura vu apparaître de nouvelles affiches dans les ruelles de la ville. Il semble que les imprimeurs ne chôment pas ces temps-ci.

Rumeurs de la ville et ses alentours. - Page 22 Phrase_1

Rumeurs de la ville et ses alentours. - Page 22 Phrase_1

par **Doubhée Beckris** Mer 29 Mai 2019 - 16:21

Voilà maintenant une semaine que les travaux avaient commencés. Les ouvriers travaillaient sur le chantier très tôt le matin. Le bruit du chantier était source de nuisance sonore pour les voisins les plus proches, mais heureusement cela ne durera qu'un temps.
C'est ce que tout le monde espère, surtout la patronne qui était présente tous les jours sur le chantier pour apporter son aide et constater l'avancée des travaux.

La charpente pour accueillir ensuite le toit et ses tuiles est terminée, le plancher à l'intérieur l'est également. Fini la terre battue sous le pieds, ce sont maintenant des planches toutes neuves. Le squelette des escaliers et de la mezzanine sont visibles mais pas encore terminé. Il reste encore beaucoup de travail pour que l'établissement puisse accueillir à nouveau des clients.

Mais tout le monde y met du sien pour espérer ouvrir dans les plus brefs délais.

par **Émile Tournécrou** Jeu 30 Mai 2019 - 9:54

Indigné !
Le gnome qui écumait les rues et ruelles d’Hurlevent était indigné. A chaque fois qu’il croisait une des affiches de cette « Agence Blake », Emile Tournécrou poussait des « ROOOOH » et des « Non ! Mais ! Th ! » en étant trop courtois et poli pour les arracher (et surtout, trop petit). On aura pu le croiser, à plusieurs reprises, renfrogné.
Certains passants auront pu l’entendre réfléchir à voix haute devant une de ces affiches :

« Alors c’est dans ce but que l’on veut utiliser l’information ? Dans la manipulation d’autrui et des organisations obscures, probablement corruptibles et concurrentes aux institutions existantes ? C’est honteux, tout simplement HONTEUX ! »

par Invité Sam 1 Juin 2019 - 18:10

Depuis quelques jours, l’ambiance n’était plus la même dans le domaine Fossard. Le travail se faisait tout aussi sérieusement, les commandes étaient tout aussi bien traitées, les clients tout aussi bien accueillis, mais tout semblait plus léger, plus simple et probablement plus agréable.

En un mot, l’ambiance générale était à l’unisson de ce qui se tramait dans les bureaux, ou plutôt entre le patron et son intendante. De fait, depuis qu’Oscar Fossard était revenu de chez Lysange Delabay en la tenant par la main pour mettre en route le domaine, trois jours auparavant, il y avait de quoi cancaner dans la bonne humeur.

Même les commères des faubourgs n’en perdaient pas une miette, les observant matin et soir, cachées derrière leurs rideaux ou parfois même à la porte de leurs petites maisons pour s’adresser mutuellement un petit sourire entendu. La brunette avait le sourire radieux et la démarche légère, le rire communicatif et les gestes tendres, le verbe haut et une sensualité naturelle qui ne trompaient personne et surtout pas les vieilles femmes. Leur cadette était amoureuse et se sentait aimée en retour, c’est ce qui la rendait aussi lumineuse, à n’en pas douter !

Et comme celui qui l’accompagnait ne semblait pas en reste, dans un registre plus protecteur voire même possessif que la jeune femme semblait apprécier, tout laissait à penser qu’une idylle démarrait là, sous leurs yeux attendris, et qu’on avait pas fini d’en entendre parler.

Mais il n’y avait nulle magie à deviner ce qui ne pouvait se dire, car tout ce que Lysange ne racontait pas de ses nuits, était parfaitement compréhensible par tous. Sur son visage, dans son regard, et même au coeur de son attitude « La p’tiote » n’avait plus aucune raison de le cacher, elle était « à sa place ». Une place qu’elle attendait depuis bien longtemps et qui, désormais, semblait tout aussi naturelle que l’eau d’une source limpide, celle d’une femme qui s’offre sans partage à l’homme qu’elle aime et à qui elle rêvait d’appartenir.

Voilà pourquoi, lorsqu’elle se promenait simplement en ville, sa main glissée dans celle d’Oscar, qui, lui, la serrait comme un trésor, il n’était pas difficile d’imaginer ce que la nuit leur réservait de passion et de tendresse mélangées.

Par voie de conséquence, heureuse comme jamais depuis qu’elle avait débarqué à Hurlevent, Lysange fourmillait d’idées pour tout ! Déménager dans une petite maison au bord du canal n’était que le début de sa nouvelle vie et elle n’hésitait pas à proposer à Oscar tout un tas de nouvelles idées pour leurs affaires communes. Embaucher, restaurer, aménager, décorer, accueillir plus de réfugiés, offrir plus de services, tout y passait à la vitesse de l’éclair et il fallait vraiment que le tirassien soit amoureux et donc partiellement aveugle, pour la suivre dans ses inventions et même remettre en cause des idées que pourtant il défendait bec et ongles la veille.

Aussi les commères n’étaient-elles probablement pas très loin de la vérité, il allait y avoir des changements sur le domaine Fossard et peut-être même pourraient-elles en profiter !

par Ethel Blake Dim 2 Juin 2019 - 23:42

Sous une note où il est écrit "N'attendez plus", on peut y voir une affiche qui fait suite à la campagne de communication de l'agence.

(HRP : Pour nous contacter, il suffit d'envoyer un MP sur ce forum au compte associé à ce message ou par discord à Ethel Blake#6327)

par Gavius Poing d'acier Lun 3 Juin 2019 - 17:19

D'après le témoignages de quelques voyageurs ou aventuriers présents dans les maleterres, un groupe d'hommes portant les couleurs de la croisade écarlate aurait été aperçu dans les parages. Certains affirment même qu'ils auraient franchi les portes de Stratholme. Il semblerait que les chevaliers de la Main d'argent présents à l'Espoir de Lumière tentent actuellement d'en savoir plus, sans que cela ne constitue une priorité...

par La Renaissance Jeu 6 Juin 2019 - 18:13

Vendues cinq pièces de cuivre l'unité, le Libérateur progressait. Plus de mille exemplaires du troisième numéro seront distribués par une ribambelle de jeunes enfants entre Ruisselune et Hurlevent. Le numéro trois. Des appels nombreux à la révolution et à l'anarchie. Chaque page transpire de cette volonté de punir la couronne. Cette fois un nom est révélé, directement en couverture pour frapper directement les potentiels acheteurs de propagande défias, De la Dague, le Commandant De la Dague. Difficile de savoir si la photo est vraiment celle de l'homme qu'on y décrit comme un sauveur du peuple, mais ainsi coiffé de ce chapeau que l'on prêterait aux paysans ruraux, ce genre lui donne une certaine caricature. Se cacher ne fait plus partie des objectifs de la Renaissance. On les entend dans tout Ruisselune. Dernièrement, c'est un discours du commandant suprême auto-proclamé qu'on entendit dans la vieille école de la ville, précédent ce journal. Leur progression semble impossible à endiguer...

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par Gavius Poing d'acier Jeu 6 Juin 2019 - 23:10

Depuis quelques jours, certains nobles exilés de l'ancien royaume de Lordaeon, dont quelques uns sont connus pour leurs sympathies envers la Croisade écarlate, se transmettent en sous-main un parchemin. Comment il est arrivé jusqu'à Hurlevent et en quelle quantité, nul ne le sait, mais pour sur il n'y a eu ni distributions de rue, ni placardage, et pour cause...

Quoi qu'il en soit, les personnes concernées semblent ne remettre le pamphlet en question qu'a des amis de confiance, sans en faire particulièrement étalage. Lentement mais surement, celui-ci se repend parmi la diaspora Lordaeronaise.

Les personnes concernées en auront rapidement reçu un par un de leurs bons amis dans la même situation. Pour les autres, mettre la main dessus ne peut guère être le fruit du hasard, mais ne semble pas présenter de difficulté pour un tire-laine quelque peu expérimenté ou un curieux déterminé.

Peuple de Lordaeron,

Vous qui avez souffert l’atrocité du fléau ravageant nos terres, l'avanie de l'exil pour sauver vos familles. Vous qui avez ressenti l'espoir s'embraser lorsque les armées de Hurlevent ont, après des années à feindre d'ignorer la dette qui était la leur, décidé de porter la guerre au Nord pour en déloger l'abomination Sylvanas...

Vous avez été trahis.

Trahis par celui-là même qui vous a promis un retour vers vos foyers, celui qui vous a fait miroiter des retrouvailles avec vos proches disparus. Le roi Wrynn en personne.

Quelle folie de croire que ces abominations qui ont rejoint la horde sont encore vos parents, vos amis. Ceux-là sont morts à tout jamais. Mais la trahison va bien au delà de cela. Savez-vous ce qu'il a fait à notre bien aimée princesse, celle là même qui avait contre tout espoir survécu à tant d'horreurs ? Après qu'elle ait péri dans cette folle entreprise, il l'a réanimée en non-morte ! Il en a fait une mariée funèbre, une soi-disant reine, à peine bonne à lui offrir Lordaeron sur un plateau d'argent.

Nous ne voulons pas d'un corps sans vie pour gouverner nos terres, ni de la suzeraineté de Hurlevent. Lordaeron doit revenir à son véritable peuple, aux vivants, et à son suzerain légitime.

Par chance, il reste un espoir. Depuis des années, la croisade écarlate lutte en Lordaeron pour restaurer nos terres. Les revers furent nombreux, et, au vu des circonstances, nous avons parfois été amenés a prendre des décisions difficiles dont certaines se révélèrent funestes. Toutefois, jamais notre foi n'a failli, ni notre farouche volonté de restaurer le royaume de Lordaeron à son ancienne gloire.

Aujourd'hui, alors que nous touchons presque au but, nous avons besoin de vous, plus que jamais, de votre influence, de votre soutien. Nous ne voulons pas laisser le destin de notre patrie aux mains de l'horrible roi de Hurlevent. Nous n'accepterons comme suzerain que le dernier des Menethil vivants. La lignée va survivre.

Bien évidemment mon propos n'est pas de s'opposer aux troupes de Hurlevent qui payent encore pour l'heure leur dette dans le Nord en traquant les non-morts réprouvés qui s'y accrochent encore comme des cafards. Leur aide dans notre combat, bien que tardive, est la bienvenue, comme celle de tout ceux qui sont désireux de mettre à bas ces immondes morts vivants. Même le vieux loup maudit de Gilneas peut nous être utile.

Moi, Daelor, prêtre et oracle de la Sainte Lumière invite tout citoyen de Lordaeron à s'engager des maintenant et par tout les moyens à sa disposition pour que le royaume de Lordaeron revienne à son véritable suzerain, le dernier des Menethil, et à son peuple légitime.
Financez des à présent notre action dans le Nord, afin que Hurlevent sache que Lordaeron n'est pas une terre morte et que son peuple se tient toujours debout, prêt a repeupler sa terre.
Nous avons comme toujours besoin d'hommes, si vous ou un de vos parents ou amis a à cœur de se battre directement pour sa terre, ils sera accueilli parmi les nôtres comme un frère, et malgré les dangers, trouvera au sein de notre confrérie sacrée la survivance des traditions de notre patrie perdue.
Enfin, nous avons besoins de vos relations, nous comptons sur vous pour peser de tout votre poids afin que jamais notre patrie ne devienne pas un pion dans le jeu bien étrange auquel se livre le roi Wrynn, ni qu'aucun mort-vivant ne souille jamais le trône des Menethil.

N'écoutez pas les racontars, n'écoutez pas les mensonges de certains en Hurlevent ne servant que leurs petits intérêts cupides, ne vous fiez pas aux proclamations d'un église corrompue jusqu'à la moelle dont les dirigeants sombrent les uns après les autres dans les ténèbres. N'écoutez que votre cœur, celui où brûle toujours la flamme d'où Lordaeron renaîtra un jour.

Pour Lordaeron !

Au monastère écarlate, le premier jour du 6e mois

Daelor
Prêtre et oracle de la Sainte Lumière.

par La Renaissance Ven 7 Juin 2019 - 2:34

Sa botte écrasait le gravier devant la Mine Veine-de-Jango. Tôt ce matin, Darrel de la Dague s'était réveillé avec de mauvaises nouvelles. La Mine Veine-de-Jango fouillée et des mineurs abattus. Quatre corps reposaient devant l'entrée de la mine, assassinés. Le Commandant De la Dague retirait lentement son béret pour le froisser délicatement dans ses mains. Il était passablement énervé. Toute cette bêtise allait lui faire perdre un temps précieux. Le peuple n'avait plus de temps à perdre. Une priorité donc. Il arracha les foulards rouges au cou de chaque mineur pour venir les clouer sur la poutre du portail de la mine. Les corps furent déchargés de leurs biens et simplement enterrés à quelques pas de l'entrée par les autres mineurs qui avait survécu à l'assaut.

On lui avait raconté la sombre nuit suivant la publication du troisième numéro du journal de propagande : Le Libérateur. Un homme et des femmes avaient pénétré la mine, éliminés certains mineurs innocents et fouillés dans les divers documents reliés à la Renaissance. Mais, la pire nouvelle restait à venir, car malgré les récentes recherches, le Contremaître Osvald était introuvable. L'exploitation de la Mine veine-de-Jango était rendu impossible. Une mine si difficilement gagnée et perdue si facilement.

Le territoire d'influence de la Renaissance venait d'en prendre un coup. Le caïd défias entrepris d'abandonner la mine. Quelques mineurs et lui dégageaient leur matériel ailleurs. Des fermiers racontent avoir vu passer le convoi couvert d'une bâche et escorté par des masques rouges. En direction du Gouffre Déchaîné. De la Dague ne dormirait pas jusqu'à temps qu'il sache que le convoi et sa marchandise soient en sécurité. Il guettait au loin. Près de la Lisière, exposé sur un mont poussiéreux. Il aimait observer la délimitation verdoyante et désolée. La différence entre la vie soufflait dans la Forêt d'Elwynn le vent sec et tranchant de la Marche de l'Ouest soufflait sur son dos.

Vers midi, plus aucun signe du passage de la Renaissance dans la Mine Veine-de-Jango. Si ce n'est le sang incrusté dans la pierre à jamais. On ne revut plus les mineurs retournés à leur domicile depuis l'attaque de la mine. La vengeance serait terrible. Ce crime était scandaleux. On attaquait sa mine, punissait de mort de pauvres gens qui nécessitaient de travail, kidnappait un prospecteur important pour la région et tout cela sans tenter de saboter les lieux ou détruire l'imprimante de série du journal Le Libérateur. Tout ceci lui paraissait insensé. Pourquoi se donner tout ce mal pour au final ne pas terminer le boulot ?

Le Commandant De la Dague reparti. Il ne pouvait pas rester longtemps au même endroit...

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